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Daysaël - Dark times make good friends

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Dark times make good friends
C'est étrange... De se retrouver ici à nouveau après avoir passé trois semaines à l'hôpital... Trois putain de semaine à se dire que tout est foutu, que j'ai raté mon année, que j'ai perdu la mémoire, à essayé de me convaincre que l'on est en janvier et non pas en août... Trois satanée semaine à voir ma jambe se remettre trop lentement, pas suffisamment pour me supporter maintenant... Des béquilles, c'était une belle blague ça... J'en avais jamais eu avant et j'espérais réellement ne pas en avoir un jour, ou alors le plus tard possible, mais voilà, à vingt-quatre ans, je me retrouve avec ça... C'est temporaire, du moins, je l'espère. Après tout, il n'y a pas eu de complication avec ma jambe, alors je ne devrais pas me les coltiner jusqu'à la fin de ma vie... Enfin, je l'espère. On verra bien dans deux semaines si je pourrais à nouveau marché sans... Parce qu'après tout, le dos m'a dit deux semaines avec des béquilles et ensuite uniquement quand j'ai mal, pour ne pas risquer de l'abîmer encore plus... Ni même risquer de me faire du mal à l'autre jambe en forçant trop dessus... Après tout, les béquilles sont là aussi pour ça... Enfin soit, là, je viens de me poser sur mon lit, mes béquilles à côté de celui-ci alors que je m'assieds sur mon matelas, de sorte à avoir le dos appuyer contre le mur, c'est plus facile pour bouquiner tranquillement et surtout avec la jambe décontracté, puis ça reste toujours plus confortable qu'une chaise... D'ailleurs, j'ai encore revêtu une tenue d'été avec ce bermuda et ce singlet, parce que non, je ne cherche même plus à stopper cet automatisme que j'ai de toujours vouloir agir comme si on était en été... Bref, je suis réellement dans un piteux état... C'est peut-être pour ça que je cherche à resté enfermé dans ma chambre, usant comme prétexte de vouloir essayer de me remettre en ordre... Ou plutôt de me souvenir de mes cours... J'évite de voir du monde, mais Conrad à dû mal avec moi pour le moment je crois... Je suis entrain de devenir une véritable Hermite au final...
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dark times make good friends ↠ (daysaël)
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Daisy vient tout juste de sortir de son dernier cours et au lieu de se poser à la dunster house elle décide de prendre un autre chemin et de se rendre directement chez les Winthrop. Voir son cousin ? Pas du tout. De toute façon, il ne vit plus chez les rouges depuis un petit moment. Non, elle a décidé de rendre visite au garde du corps de son frère aka Jaysaël. Elle l'a rencontré à plusieurs reprise quand elle passait du temps chez son cousin, mais elle ne lui a jamais adressé la parole, enfin pas avant leur "accident". Daisy sait que sans lui, son cousin serait dans un sale état et même si il y a eu plus de peur que de mal, elle a passé pas mal de temps auprès de Jay quand son cousin est sorti de l'hôpital. Son sac sur son épaule, elle arrive chez les Winthrop et va jusqu'à la chambre de Jay pour frappé. Elle est sûr de le voir ici, il ne pas aller bien loin de toute façon. « Jay, c'est Daisy » dit-elle en espérant qu'il ouvre la porte. Il lui a fallut du temps pour qu'elle lui parle, mais faut croire que l'accident a accéléré quelque peu les choses.
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Concentré sur mon livre de cours, je remarque à peine que l'on vient de frapper à la porte de ma chambre. C'est quand j'entends une voix féminine que je redresse la tête et regarde la porte, me demandant dans un sens, si j'avais rêvé ou non cette voix, Daisy... J'étais dans un sens assez surpris qu'elle vienne me voir ici, après tout, nous n'étions pas si proche que cela avant l'attaque contre son cousin, à moins que l'on se soit rapproché et que je ne m'en souviennes pas non plus... C'était un truc assez courant pour le moment... Mira, Mecky... Comme si pendant ses derniers mois oubliés, j'avais décidé de faire la paix avec toutes les filles avec qui j'ai pu me prendre la tête... Enfin, après probablement quelque minutes, je finis par lui laisser entendre ma voix, si jamais elle est bien là. On sait jamais que je commencerais à me prendre pour Jeanne d'Arc à entendre des voix, si je ne me trompe pas dans l'expression bien entendu. "Tu peux entrer." Une phrase simple, dites assez haute pour qu'elle puisse entendre, mais si jamais il n'y a personne derrière cette porte, alors là, je passerais pour un con si jamais un de mes frères m'entends parler tout seul... Je vous dis pas la réputation ensuite. Mais non, la porte s'ouvrir et je vois Daisy rentrer dans ma chambre. Je me force alors à sourire, pour avoir l'air d'aller bien, de ne pas arboré cette tête de dépressif que je peux avoir par moment, je n'ai pas envie de l’inquiéter, ni elle, ni personne en fait. "Qu'est-ce qui t'amène ici ?" Lui demandais-je alors, quand bien même toujours assez surpris de la voir venir me voir comme ça alors que dans mes souvenirs d'avant l'attaque, elle m'adressait à peine les formules de politesses.
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Elle ne sait pas pourquoi elle se retrouve devant cette porte de la winthrop house. En réalité, elle a suivi ses pieds qui l'ont amené jusqu'ici. L'attaque que son cousin a eu il y a quelque jour l'a mise dans tout ses états et c'est quelque chose qui lui fait comprendre que la vie peut être vraiment courte et qu'il faut profiter de chaque instant. Une conscience ? Elle en a toujours eu une, mais c'est ce qui l'a rendu aussi inquiète envers le jeune homme qui doit protéger son cousin. C'est étrange et elle ne peut pas l'expliquer, mais elle a ce besoin de lui parler, savoir si il va bien et si il se remet de ce moment "tragique". Quelques secondes après avoir frappé, elle entend enfin sa voix ce qui la rassure, mais la rend légèrement nerveuse. C'est pas si simple de se pointer comme une fleur alors qu'à la base de simple formule de politesse sont échangés. Elle entre en le voyant sur son lit avec un petit sourire. Elle le connait bien ce sourire, car elle l'utilise bien souvent depuis des années « Je voulais voir comment ça allait, ta blessure et ta mémoire aussi. » dit-elle assez timidement. Comment briser la glace ? Elle ne le sait pas encore, mais espère trouver rapidement.
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Mon sourire forcé visé sur mes lèvres, je la laisse pénétrer dans ma chambre sans dire un mot de plus, attendant simplement sa réponse à ma question. Après tout, je suis surpris de la voir, d'où mon questionnement sur sa présence, bien qu'en même temps la réponse soit simple, mon état de santé. Je me découvre des amis depuis peu à cause de cela, non pas uniquement à cause de ma perte de mémoire, mais je vois débarquer des personnes que je n'aurais pas imaginé venir me voir pour prendre de mes nouvelles et elle, dans un sens elle en fait partie. Je m'attendais plus à une réaction à la Mary venant d'elle, après tout, je n'avais pas bien protéger Andrew et à cause de moi, il y a presque un mois, il a failli y resté. Je referme mon livre pour le poser à côté de moi alors qu'elle me répond enfin. J'hausse légèrement les épaules, mon regard ayant suivi le mouvement du livre juste avant revient se poser sur elle. "je peux dire que je vais mieux, comparé à il y a trois semaines, mais c'est plus compliqué que ça. Ma mémoire est toujours pas revenue, je ne sais même pas si elle reviendra un jour et ma jambe..." Je laisse mon regard glisser sur les béquilles à côté de mon lit. "Je suis coincé avec des béquilles pour au minimum deux semaines, d'après les doc, ça peut être pire je me dis, mais j'ai juste l'impression d'être un assisté au final." Je fixe les béquilles encore un moment, haussant les épaules. J'avais l'impression de répéter cela à tout le monde, peut-être parce que j'en avais marre de les voir insisté pour que je ne mente plus à ce sujet, alors, je servais la même rengaine trop facile, mais en même temps assez personnelle pour avoir plus facilement la paix sur ce sujet. Ce qui dans un sens allait sûrement perturbé aussi la demoiselle présente dans ma chambre, parce que pour une fois, je m'ouvrais un peu à elle, même si c'est assez mensongé ?

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