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« j'effacerai tout tes souvenirs. » dante et anna.

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j'effacerai tout tes souvenirs.
Avant mes fiançailles, je ne m'étais jamais perdue à compter les années en train de défiler, mais j'imagine que le fait d'avoir une épée de Damoclès perchée au dessus de ma tête change la donne. Et directement, on se met à énumérer souvent le temps, à se demander, ce qui a pu nous mener jusque là. Et pour ma part, j'en reviens toujours à la même conclusion, le pouvoir et l'argent. Je ne regrette rien, qu'on se le dise, je ne suis pas ce genre de personnes qui se perdent à avoir des remords sur tout et n'importe quoi, je sais ce que je veux, ce que je me dois de faire pour l'obtenir, mais peut-être aurais-je aimé un peu plus de simplicité ? Qu'on me parle d'amour avant qu'on s'en vienne à me forcer à l'épouser. Et j'ai presque envie de rire et vomir à la fois, rien que d'y penser … Qu'on me parle d'amour, à moi ? Bordel, n'importe quoi, Clay a clairement eu raison de moi. Je divague et préfère alors l'embêter, sur notre histoire passée et le fait que parler du temps qu'il fait n'est pas forcément dans mes plus grands projets, ce serait des retrouvailles tellement désolantes, n'avoir que ça à se dire, oui, déprimantes. « Quoi ? Tu vas me dire que tu es satisfaite de ce temps rabougri ? » J'en fronce les sourcils, réalisant qu'en plus de cela il compte me tenir la parlante avec ça, pour le coup, j'en souris avant de soupirer, un brin agacée. « Dante ... » Je vais finir par croire que tu n'as pas mieux à me raconter, que de me revoir ça ne te fait aucun effet. Bien que ce n'est pas comme si j'espérais quoi que ce soit en réalité, après tout, je n'avais pas prévu de me retrouver face à lui, juste de rentrer et d'aller dans les bras de mon flic préféré me lover. Sauf qu'il ne faut jamais rien prévoir – et je crois que je devrai préciser cette pensée à mon père, histoire de lui faire comprendre encore que le mariage Malcolm – Suttler n'est pas une bonne idée – alors je m'aventure, après quelques dires de plus au sujet de nos vies ici, à lui proposer de monter chez moi. S'il n'est pas fatigué, s'il a envie, cela va de soi. Dans mon univers, j'ordonne, et je me dis que les choses me sont dues, mais j'essaie un tant soit peu de faire preuve d'humanité. « Tu me connais, je suis un petit dormeur. » Alors sur mes lèvres s'ovalise un sourire satisfait, tandis qu'il termine de se garer, qu'il sort de l'habitacle confiné et vient m'attendre de l'autre côté. Mes gestes se font presque identiques aux siens, je m'extrais de la voiture, et me cale à ses côtés, naturellement, je prends les devants. Fouille dans mes poches afin de retrouver dans le fond de l'une d'elle mes clefs, et rapidement parce que le froid se fait quand même sentir, on s'engouffre à l'intérieur du bâtiment. « Je te concède le fait que le temps de cette ville est pourri. » Je fais la conversation comme je le peux alors qu'on monte les escaliers, avant de parvenir à mon pallier, automatiquement mes prunelles se posent sur la porte de Clay, pour finalement s'en détourner, me souvenant qu'il n'est sûrement pas là, puisque pas de nouvelle depuis un moment déjà. Donc on avance encore, tout à côté, vers la porte de mon propre appartement dans lequel je pénètre en premier. « Fais comme chez toi. » Je lui dis, pour être polie, et parce que je suis fatiguée, on sait parfaitement que la politesse ce n'est pas fait pour moi. Et quittant mes chaussures pour me retrouver presque pieds nus sur le parquet de l'appartement, je me débarrasse de mes affaires en les posant où elles voudront bien atterrir, n'ayant pas l'envie d'être maniaque ce soir. « Tu veux boire quelque chose ? » Je lui demande en me dirigeant vers la cuisine. « Café ? » Je lui dis en me retournant. « Bien que tu dis que tu n'es pas fatigué, ça pourrait au moins te réchauffer. » Un fin sourire sur les lèvres. « Vin ? » On ne sait jamais. « Si ton projet est de me saouler pour me dépouiller de mes affaires. » Et même s'il est vrai que je rigole dans l'instant, que je le taquine clairement, c'est aussi une possibilité, après tout, qu'est-ce que j'en sais, il a pu virer cleptomane depuis tout ce temps. Et j'ose penser qu'on ne connaît jamais réellement les gens, pour preuve, je suis la première, à mentir comme je respire.

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Le temps défile a une vitesse folle finalement. Gamin on ne se rend vraiment pas compte de la chance qu'on a de ne pas avoir de responsabilité, d'impondérable, d'impératif. On en profite surement même jamais assez de ce moment de calme avant la tempête de la vie, avant d'avoir tous ces impératifs, toute cette vie a mené sans relâche, toute cette vie a géré d'une main de verre, avec poigne et en essayant de pas trop de planter finalement, car si on se plante, on se plante vraiment et les choses se compliquent vraiment. C'est souvent que Basini aimerait pouvoir remonter le temps, où il n'avait pas toutes ces merdes à gérer. Aujourd'hui, il était ce qu'il détestait petit mais qu'il a pas eu le choix d'être : un mafieux, qui roule avec les italiens. Il y a de bons côtés à y être surtout au rang auxquelles il se trouve, mais c'est aussi et surtout éreintant. Ces nuits folles a faire des affaires, cette vie a regarder par dessus son épaule, rien de glamour, rien de beau, rien de rose comme peut le laisser croire les films, être dans ce gang de criminel, c'est juste une merde qui reste coller à ta chaussure pour toute ta vie, c'est juste une galère, un handicape que tu te traines jusqu'à en crever. Si tu meurs pas avant dans un affrontement de mafia. Au moins, enfant, il avait une genre de formation pour s'en sortir aujourd'hui, une genre de préparation, mais il avait encore ses moments d'innocence, où tout était encore beau et rose, maintenant dans sa tête, il y a toujours la culpabilité des morts qu'il faut supporter ou bien les emplois du temps de tout le monde ou encore réfléchir aux clients, toujours se méfier, toujours prévoir. Être dans ce monde n'est pas vraiment une vie ... Annalynne avait elle aussi eu l'air de compter les années vu comme les 10 ans qu'elle avait annoncé avait été facile pour elle de se remémoré la dernière fois qu'elle l'avait vu. C'est sûrement pareil pour tout le monde, on aimerait plus, plus de paix, plus de bonheur et surtout plus de temps, car le temps est la clef de tout non ? Ca arrive souvent de dire qu'on a pas rencontrer la personne au bon timing. Le temps est vraiment la clef de tout. Et là, le timming avait été bon pour eux deux car ils se retrouvaient dans la même voiture, a parler de ce temps passé. A ces 10 ans qui ont filé tellement vite. Basini la taquine en parlant du temps, heureusement qu'il n'a pas que ça à dire, mais il sait qu'elle va réagir, du moins, si elle n'a pas changé et c'est le cas, elle est toujours aussi piquante, ça lui donne un air presque hautain sa réaction mais finalement, c'est plus drôle que désolant, du moins, aux yeux de l'italien. Il n'ajoute rien après sa dernière phrase, ou plutôt parole, puisque son seul dire avait été son prénom, Dante. Avec un brun d'agacement. Il lui annonce simplement qu'il est un petit dormeur en réponse à sa proposition de monter, histoire de discuter. Parce que mine de rien, ils ont 10 bonnes années à rattraper. Elle doit en avoir des histoires à dire, sur elle, sur sa famille, autant que Dante sûrement. Un sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme que Dante aperçoit du coin de l’œil. Il sort de l'habitacle de la voiture après un créneau bien réussi et elle fait de même avant de sortir ses clefs pour entrer dans le bâtiment et ne plus avoir se petit vent frai sur les joues, il faut l'avouer, ça fait du bien. Elle lui concède quand même sa remarque sur le temps, ce qui fait doucement rire Basini, elle admet au moins penser pareil quand au temps des plus déplorables de Boston. Il la suit dans les escaliers, enchainant les étages, le regard de la jeune femme se pose un instant sur une porte qui n'est finalement pas celle de son appartement. Elle finit par s'y diriger et entre en première avant de laisser l'italien entrer à son tour. Il sourit et détaille un instant les lieux des yeux. Mais il s'abstient de toute remarque de politesse sur sa déco, ils ne sont pas là pour parler météo ou décoration intérieur, elle a décoré son appartement, ça doit lui plaire comme ça, pas besoin de s'étaler là dessus. Son côté un peu bordélique aux yeux de Basini qui aime l'ordre ressort quand elle balance ses affaires de manière très brouillons dans l'appartement. Ca a le don de lui arracher un sourire amusé, sur ça non plus, elle n'a pas changé. Elle lui demande poliment ce qu'il veut boire, faisant même une plaisanterie par la même occasion, alors il ajoute « Ca peut être un projet intéressant, mais un café, c'est parfait merci » il pose son cul sur une des chaise de la cuisine, elle lui a dit de faire comme chez lui, plus poliment que pour autre chose mais bon, si il s’assoie, il y a peu de chance qu'elle en soit gêner si ? « Alors, que s'est-il passé dans la vie de Annalynne Malcolm de passionnant ces 10 dernières années ? » il avait dû lui en arriver des choses a elle, car il faut le dire, sa spontanéité et son caractère pouvait parfois l'embarquer dans des situations plus ou moins absurde un peu comme lui, qui a tendance a parfois manquer de réflexion avant d'agir.

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Alors que je pensais m'aventurer dans ma cuisine de façon solitaire et le voir prendre place sur le canapé, c'est agréablement surprise que je ressens sa présence derrière moi, juste avant d'être surprise par sa voix. « Ca peut être un projet intéressant, mais un café, c'est parfait merci » En biais je l'observe prendre ses aises, tandis qu'un sourire fin fend mes lèvres de toute leur longueur. Son naturel, n'a pas changé, et je dois avouer que ce n'est pas pour me déplaire. Non, c'est rassurant de voir que pour sa part, il ne l'a pas trop abîmé, le temps. Alors j'en reviens à ce projet factice de me dépouiller, tout en m'approchant de la machine à café, celle que Clay s'évertue à détester, faut de trop de modernité. « Non, ce ne serait pas drôle. » De me voler, d'une parce que pour une fille comme moi, de mon rang, ce serait bien trop simple de tout racheter. Et de deux ? « Je saurai qui accuser. » Et donc, l'attraper n'aurait, en soit, rien de galvanisant, même pas un tant soit peu attrayant. « Pourtant ... » Mes doigts, suite à l'inclinaison de mon corps vers le placard, vont chercher deux récipients, l'un pour une boisson caféinée, porcelaine d'antan, d'un service que mon décorateur s'est chargé d'acheter, et quelque chose de plus grand, lui indiquant de façon muette mon propre choix. « Je vais tout de même choisir la téquila. » Lui offrant un sourire, encore, quand je pose sa tasse au dessous de la cafetière presque prête à démarrer. Plus qu'un clic et ce sera fait. « Alors, que s'est-il passé dans la vie de Annalynne Malcolm de passionnant ces 10 dernières années ? » A la fin de sa phrase, mon index appuie nonchalamment sur le voyant, c'est donc le bruit du gadget qui nous prend l'espace de quelques secondes, et me permet de réfléchir à ce que je pourrai bien lui dire. Répondre à cette question qui semble plutôt simple mais qui en réalité est des plus compliquée. Attrape la tasse, je viens la poser devant ses mains, avant de me concentrer sur mon propre cocktail, jus de fruit, sirop, téquila, verre improvisé sur fond de ceux que je peux servir lors des soirées. « De passionnant ... » Il me connaît, ou tout du moins, une partie de celle que j'étais alors il est au courant, que je suis de celles qui sont avares de détails, cependant, je veux bien tenter de lui en donner. « Alors, comme tu as pu – et peux encore – le constater, je suis serveuse. » Au Nirvana, club de striptease, et c'est fait exprès pour faire chier papa. « Mais, je n'en reste pas moins moi. » Ce que je veux dire, c'est que je suis toujours cette héritière, qu'on ne s'y trompe pas, je ne suis pas juste cette barmaid un peu froide que le monde entier ne comprend pas. « D'ailleurs, on ne sait jamais, garde cette information pour toi. » Ce que je fais de mes nuits, ce dans quoi je m'occupe, pour m'amuser, contrer l'ennuie d'un monde trop doré. Et là, je lui révèle enfin, puisqu'il pourrait ne pas être au courant, même si certains tabloïds ont cru bon de le balancer aux yeux des gens, marketing géant. « Je suis fiancée à Alan Suttler, c'est pour dans quelques mois. » Le mariage, ma place en tant que PDG, et de ma mort, son arrêt signé. Il peut rire, je le comprendrai, puisqu'il était un des premiers, à savoir à quel point je tenais à mon indépendance, ma liberté. Une Annalynne à présent enchaînée.

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Annalynne avance l'idée de la dépouiller, une idée qui pourrait être intéressante et judicieuse si il en avait besoin. Mais non nécessaire à dire vrai. Les affaires sont fleurissantes surtout sur le marché des biens illicites et il n'a donc aucun besoin d'argent l'italien. En plus de ça, il se sentirait mal de dépouiller une fille mais son hypothèse l'amuse. Elle est toujours aussi piquante et amusante même. Elle continue dans l'hypothétique idée du braquage sur sa personne : effectivement, il n'y aurait pas vraiment de suspense si il le faisait Basini, tout simplement parce qu'elle saurait qui accuser. Ca le fait sourire, mais c'est une remarque vraie. Il lui annonce donc, suite à ses paroles « Tu as raison, ça serait bête, je n'aimerai pas finir ma vie en prison. » si il se fait chopper, c'est sûrement la peine de mort qu'il aurait enfaite. Enfin, tout dépend dans quel état ou pays il se fait arrêter. « Je serais obligé de te tuer alors, comme ça, je pourrais continuer ma vie tranquille. » bien entendu, tout ceci n'est qu'une hypothèse. Il ne ferait jamais ça. Pas à elle. A un gars qui a tenté de l'arnaquer lui et sa famille ... Peu être que c'est un sort qui lui serait infligé. Mais pas à Annalynne. La jeune femme sort les contenants et semble préférer la tequilla au café. Elle a bien raison d'un côté. En même temps, Basini pourrait corser le sien, un petit café goutte, c'est pas une mauvaise idée. Ca serait même pas de refus. Mais il se contera d'un café normal qui sort d'une machine qui semble de qualité, heureusement, le pire fléau pour un italien, c'est bien de boire du jus de chaussette ... « Tu aimes prendre des risques » une remarque amusée quant-à son choix de boisson bien sur et en relation avec l'hypothèse de la saouler et la dépouiller. Basini prend ensuite de ses nouvelles, quoi de beau dans sa vie ? Surement un tas de chose. 10 ans, il peut se passer tout un tas de choses en 10 ans. Il ne la quitte pas du regard et pendant un instant, il se revoit avec elle, 10 ans en arrière. Ils avaient rigolé ensemble, ils avaient été heureux mais l'innocence les avaient quitté à présent. Maintenant ils sont adultes et c'est la vraie vie qui les entourent. Elle lui tend sa tasse et lui sourit en signe de merci alors qu'elle semble réfléchir à une réponse. Ce genre de question n'est pas spécialement simple enfaite, il faut le dire. Elle lui confirme qu'elle est barmaid au Nirvana. Bon ... Au moins, elle a pas l'air d'être strip teaseuse, c'est pas mal. Et lui demande de garder l'information pour lui. Un sourire, Basini ajoute « J'emporterai cette information dans ma tombe. » chacun ses secrets après tout. Lui, les siens n'iront surement jamais sur la place publique à moins d'être attrapé par les forces de l'ordre, ce qui, il l'espère n'arrivera jamais. Et elle lâche la bombe, elle est fiancée à un gars. Il en reste estomaqué, surtout qu'elle ne semble pas ravis. « Mariage par arrangement, je me trompe ? » donc son père choisissait toujours pour elle ? Étonnant. Mais il se retrouve là dedans, lui, est bien marié selon les lois de la mafia, à une apprenti mafieuse qui est aussi Mather à l'université d'Harvard, et bien que pas d'accord, on ne lui avait pas vraiment donné le choix non plus.

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« Tu as raison, ça serait bête, je n'aimerai pas finir ma vie en prison. » Je me décline en un sourire face à ses dires. La discussion encline à de stupides suppositions. Comme si je pouvais faire en sorte qu'on le jette en prison. Et puis … Si je ne me trompe, sa famille n'est pas des plus blanches, alors je ne provoquerai pas qu'un simple jugement pour un vol prémédité, mais à ce sujet, je me tais. Je crois que parfois, les affaires de familles doivent le rester, je ne suis pas faite pour juger. Ou tout du moins, pas quelqu'un que je n'ai pas croisé depuis des années. Ce serait donné à la conversation une tournure bien trop sérieuse après dix ans d'absence. « Je serais obligé de te tuer alors, comme ça, je pourrais continuer ma vie tranquille. » Ce n'est pas tout à juste, parce que je pense que mon père ne le lâcherait pas sans avoir fait pour moi une vendetta. « Fais gaffe, les Malcolm ont la dent dure. » Et même ceux adoptés, j'en suis la preuve.

Alors je lui fais part du fait que mon choix se portera, malgré l'heure tardive, sur de la téquila. « Tu aimes prendre des risques » Et même si l'on ne parlait que de cette idée de me dépouiller à la base, je me permets de lui dire, assez taquine. « Tu n'imagines pas à quel point. » Rien que mon histoire avec Clay, c'est mon plus beau, mon grand, mon risque, mon secret, mon histoire … Et c'est là qu'il me demande ce qu'il s'est passé dans ma vie, durant dix ans. Question simple et compliquée. Puisque dans ma tête c'est tout mélangé, sans arrêt. Alors je pars dans des explications, révélations qui n'en sont pas vraiment, mon boulot, mon caractère indomptable inchangé, mon mariage, et passe sous silence – puisque je ne peux, à personne, faire confiance – le flic qui me sert d'amant depuis quelques temps. « J'emporterai cette information dans ma tombe. » Le Nirvana, évidemment, et je lui réponds en un sourire, en sirotant ma téquila. « Mariage par arrangement, je me trompe ? » Il semble encore choqué par ce que je viens de lui dire, et bien que ça a fait la une de certains tabloïds, pour ma part, je suis ravie, ravie que quelques personnes ignorent encore aujourd'hui que je suis fiancée, que je joue un rôle qu'on m'impose pour récupérer cette entreprise que j'ai appris depuis des années à adorer. Idolâtrer. Omnicom c'est … Mon tout. Même si ça paraît fou. C'est mes batailles, mes envies, ma puissance, le résumé de toute une vie. Et aidée – surement – par la téquila, par la fatigue de ma soirée à bosser, je hoche la tête positivement. « Evidemment. » J'en hausse finalement les épaules, en synonyme d'un « ce n'est pas bien grave. » et pourtant, je me justifie, comme à un ami. « Tu crois vraiment que je me pendrai s'il n'y avait pas d'enjeu ? » Absolument pas, pour rien d'autre j'aurai accepté d'avoir la bague au doigt. « Mais, et toi ? »

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Il est presque sûr et certains que même si il faisait une connerie, il ne se ferait pas prendre. C’est l’avantage d’avoir une famille influente et mafieuse, il a un peu la carte de l’immunité. Dans la mafia, quand on est dans le haut du chapiteau, on prend très peu de risque par rapport aux pions du bas de l’échelle et Dante le sait, des risques lui, il en a très peu, presque trop peu, ça casserait presque le côté excitant du risque de se faire prendre. Avec les italiens, les accords sont un peu partout, même dans la police, les corrompus sont malheureusement partout et il n’a aucun mal à trouver des allier, il faut juste trouver les prix qu’il faut et l’accord peut se passer. Il plaisante donc avec la jeune femme et ajoute même que pour éviter tout problème potentiel -peu envisageable comme expliqué, vu sa situation- il serait obligé de la tué, tout en souriant, histoire de lui montrer qu’il plaisante, qu’elle ne le prenne pas au mot et ne le plante pas avec un couteau de cuisine… Ca serait con. Mais sa réponse le fait sourire à son tour, oui les Malcolm ont la dent dur et si quelqu’un touchait à sa précieuse fille, mafieux ou pas, le père Malcolm sortirait les griffes et si ce n’est pas la police qu’il aurait au cul, ça serait lui. « Il parait oui. Je crois que finalement, je vais juste éviter de te voler. » Annonça t-il avec un sourire amusé. Ouais, ça sera le plus simple.
En dépit de l’heure, elle a encore la force de prendre une Tequila elle. C’est exactement pour cela que Basini en plaisante, puisqu’ils viennent tout juste de parler d’une hypothèse : la bourrée et la dépouillée par la suite. Sa réponse arrache un sourire au jeune homme « Tu aimes toujours autant jouer avec le feu à ce que je vois. » Annalynne est audacieuse, un peu comme lui. Ils aiment les risques, les challenges, les défis et ça ne leur pose pas de problèmes d’assumer ça. C’est comme ça qu’ils sont faits. Personne ne peut leur reprocher ça. Viens ensuite la question anodine et complexe à la fois : quoi de neuf depuis 10 ans ? En 10 ans, il s’en passe des choses. Elle a dû en vivre des trucs, mais ce ne sont que les grandes lignes qui sont attendu, heureusement qu’elle lui fait pas sa biographie de ces 10 dernières années. De toute façon, ça ne serait pas son genre à cette brune indomptable et insaisissable ; La toisant du regard, il l’écoute avec attention. Mais ce qui l’étonne le plus, c’est son mariage, pas adepte des tabloïdes, Basini avait raté cette info là. Elle, se marier ? Il lui semblait pourtant que cette indomptable demoiselle n’envisageait pas le mariage comme ça. Il prend le risque de demander si c’est un mariage arrangé. Il ne voit que cette option pour qu’elle ait flanché. Elle confirme cette idée avec un Evidemment, parce que ça ne pouvait qu’être ça. « C’est exactement ce que je me disais. Il me semble que tu le disais tout le temps, que toi, tu te marierais jamais. » Elle lui retourne la question. Ouf, lui, c’est compliqué. Disons qu’il a un peu un mariage arrangé aussi. « Moi ? C’est compliqué …J’ai en quelques sortes mon mariage arrangé aussi. » Les mafias marient leurs descendants entre eux, pour accroitre leur pouvoir. Alors il l’est, mais pour le moment, rien d’officiel, c’est implicite et Dante ne le cri pas sur tous les toits, c’est secret. Il ne sait même pas pourquoi il a laissé cette information sortir d’entre ses lèvres.


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Je n'ai pas de mal à envisager une guerre entre Malcolm et Basini à la vérité, parce qu'il faut le dire, si le petit bijou de mon père se retrouvait maltraité jamais il n'en finirait de se battre, même si comme il vient de le souligner, il pourrait me tuer. « Il parait oui. Je crois que finalement, je vais juste éviter de te voler. » A son sourire, immédiatement, je réponds par un des miens, tout aussi amusée. Nos famille sont bien trop compliquées … Et en un sens, à tel point que je veux récupérer Omnicom, ce contrôle aurait bien pu me plaire. Avant que Clay n'entre dans ma vie, et change les choses, à sa manière. « Tu aimes toujours autant jouer avec le feu à ce que je vois. » Toujours, les gens changent, grandissent, évoluent, et dans le fond, souvent, malgré ce qu'ils peuvent afficher, ils restent les mêmes. Je suis toujours autant bornée, joueuse, manipulatrice, avec mes semblants d'envie de liberté. Egale à moi-même, à cette Annalynne, qu'on a toujours voulu brider, un ridicule paradoxe ambulant. Acceptant le mariage, les conditions, pour l'argent. Et d'ailleurs, le sujet tombe bien vite sur le tapis, affichant de moi même mon mariage avec le fils Suttler, sans pour autant lui cacher qu'il est bien loin d'être cher à mon coeur. Je lui précise même que ce n'est que pour les caméras, pour – en somme – faire plaisir à papa. « C’est exactement ce que je me disais. Il me semble que tu le disais tout le temps, que toi, tu te marierais jamais. » Jamais, oui, c'est ce que je disais. Que j'étais un électron libre. Que je n'avais pas forcément de sentiment. Que je n'en aurai jamais, que je préfère de beaucoup jouer, même si ça signifie parfois me brûler. Dans le fond, j'ai presque envie de lui expliquer, que si je ne le fais pas, il m'enlèvera à jamais Omnicom. Mais il y a ce manque de confiance que j'ai envers les gens qui m'empêche largement de le faire. Alors je me contente de jouer sur les mots, de faire semblant. « Il ne faut jamais dire jamais, apparemment. » C'est plus que vrai, puisque tout dans mon présent diffère de ce que j'ai pu affirmer autrefois concernant mon avenir et le reste. Et je détourne alors le sujet de conversation sur mon compagnon. Lui demandant où il en est, sentimentalement, et pour tout ce qui va avec évidemment. « Moi ? C’est compliqué …J’ai en quelques sortes mon mariage arrangé aussi. » En buvant ma téquila, je manque de m'étouffer, pour finalement en rire, mais pas par amusement, presque par dégoût, en réalité. A quoi sert la puissance si c'est pour au final être conditionné à la volonté de ceux nous ayant précéder ? Donc c'est de l'ironie, ce rire, c'est jaune, c'est laid. Et je demande tout de même … « Prévu pour quand ? » S'il ne s'est pas déjà déroulé. « Et je ne suis même pas invitée. » Pour finir tout de même sur une touche d'humour déplacé.


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La complicité entre les deux anciens amants semblaient finalement revenir peu à peu et c’est non sans des sourires amusées que les deux se taquinent gentiment, sans rien dire de mal ou de mauvais car finalement de leur relation en tout cas pour Dante, il n’en a retenu que le bon, le positif, ils avaient été heureux, ils avaient apprécier leur moment ensemble, la vie avait fait que leur chemin s’étaient séparé et les avaient conduit sur des parcours différents mais finalement ils ont l’air tous les deux heureux aujourd’hui. Même si ces retrouvailles n’étaient pas comme on aurait pu s’y attendre parce qu’il est vrai qu’il est peu commun de retrouver son ex dans un bar de striptease … C’est pas le meilleur endroit pour des retrouvailles soyons honnête : Basini avait du passer pour un pervers aux yeux de la belle si elle s’était demandé rien qu’une seconde pourquoi il s’était retrouvé là bas et elle, Dante aurait pu pensé qu’elle avait finit par tout perdre mais finalement non, elle le faisait juste parce qu’elle est du genre indomptable Annalynne , c’est une lionne et elle ne fait que ce qui lui plait, c’est toujours ce qui lui a plu chez elle d’ailleurs, elle est comme elle elle veut prouver aux gens qu’elle est une femme forte de pouvoir et Dante la voit très bien très bientôt à la tête de Omnicom en femme d’affaire aguerri. Autant que Basini à la tête de l’entreprise italienne familiale et en plus officieusement à la tête de la mafia la plus destructrice de la ville : la Camora, les italiens, les sans pitiés. Car ils sont connus pour ça : ne pas avoir de clémence pour les autres. Tué c’est presque banale, on appuie sur la gachette après avoir visé et on ne se pose plus de questions au bout d’un moment, pourquoi se torturé ? Dante lui se torture pour ça, mais là, il est bien loin de ses remords quotidien, profitant juste de la présente de la jolie brune. Il est étonné à l’annonce de son mariage mais finalement si il avait lu les tabloïdes comme beaucoup de personnes ici, il aurait su ce détail il y a un moment … Mais même en le sachant depuis longtemps il ne peut que être surpris : elle se marier ? Elle avait toujours dis qu’elle ne ferait jamais une chose pareil, plutôt mourir… Sa réponse lui arrache un sourire, c’est du Annalynne tout craché ce genre de réplique. Il sourit et reprend « Effectivement, il parait. » mais là, c’était un gros jamais rempli de conviction qu’elle venait de faire sauter … En même temps, c’est un mariage de business et non d’amour, là-dessus il reconnait un peu plus la jolie brune. Elle finit par détourner la conversation habillement sur lui : où en est-il niveau amour ? Si elle savait, c’est la merde. Il est en quelques sortes dans la panade lui aussi, dans les problèmes jusqu’au cou mais il doit bien faire avec … Un mariage arrangé avec une italienne très sexy mafieuse et dangereux qu’il apprécie un peu trop et en même temps, cette envie, ce besoin de rester seul dans son chagrin suite à la perte de son amour … Les choix ne sont pas simple mais de toute façon, il est dans tous les cas mariés en quelques sortes. Impossible pour lui à présent de ramener une autre femme que celle qu’il a été contraint d’épouser de force à sa famille … Elle manque de s’étouffer à cette annonce, alors que l’italien lui avait posé son café sur la table pour éviter ce genre de chose. Elle finit par en rire et en la regardant c’est aussi un rire jaune qui sort des lèvres de l’italien, finalement, ils n’avaient pas des vies bien différentes et se comprenait sur bien des points. Finalement tous deux sous l’emprise de l’élite, de la famille, sous la pression, le même destin les attendait. Il finit par se calmer et sourire suite à sa question « On a pas vraiment fixé de date pour un mariage civil, je freine des quatre fer comme on dit mais aux yeux de ma famille, c’est déjà effectif … » et sa dernière phrase lui donne un vrai sourire car cette plaisanterie détend un peu l’atmosphère « Ah si on le fait en civil tu seras la première de ma liste avec ton super époux ! » en même temps, ça lui ferait une personne qui comprend à ces côtés ce jours là, ça pourrait être valable.

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j'effacerai tout tes souvenirs.

Jamais dire jamais … Alors que je me meurs à le faire encore, à tenter de trouver une solution, de pallier à ma situation. Je me refuse à laisser tomber Omnicom, mais dans l'équation s'y trouve maintenant Clay, et si ce n'était pas assez compliqué avant cela, maintenant j'ai cette curieuse sensation de graviter dans une nouvelle dimension. Pourtant, au moment d'accepter ma relation avec le flic inavoué, j'avais précisé qu'il y aurait à notre mascarade une finalité. Je n'avais juste pas prévu que mon cœur pourrait à ce point s'y attacher. L'aimer, qui sait … Je lui dépeins ma candeur, lui assure que je vais assumer de mon père ses erreurs. Faire fusionner Omnicom du côté Malcolm avec la famille Suttler, pour éviter un quelconque déshonneur. « Effectivement, il parait. » Je le devine douteux de mes propos, et je n'ai d'ailleurs pas de mal à le comprendre, puisque de toute notre histoire, j'ai toujours prôner le fait que personne n'arriverait un jour à m'enchaîner. Je diffère de celle qu'il a connu en étant tout de même égale à elle. Une femme de pouvoir et d'argent en devenir qui se fiche de voir son coeur s'en meurtrir. Mais comme cela me dérange un peu de parler de cela, je préfère de beaucoup dévier la conversation sur lui, parce que les détails de mon histoire ne sont pas des plus folichons à raconter. C'est juste un père voulant à tout prix contrôler son enfant. Et une fille aimant trop l'argent.

Je ne pensais cependant pas que mon questionnement nous conduirait à cette révélation là. Lui aussi bloqué dans un mariage arrangé. Je m'en étouffe avant de me permettre encore une fois de l'interroger. La date, et un semblant de blague. « On a pas vraiment fixé de date pour un mariage civil, je freine des quatre fer comme on dit mais aux yeux de ma famille, c’est déjà effectif … » Mariage mafieux, mariage heureux ? J'en secoue le visage, sûrement encore un peu hébétée. Si le mien se déroulera officiellement cet été, je le sais, je suis parfaitement consciente d'être dans le même cas. Comme quoi, encore ici, à des années de notre histoire en Italie on se ressemble. « Ah si on le fait en civil tu seras la première de ma liste avec ton super époux ! » L'image m'arrache un rire encore teinté d'une ironie presque palpable. Répétant comme une idiote, les mots choisis. « Mon super époux. » Peu coutumière d'utiliser ce mot là pour le désigner. Alors j'en finis mon verre, avant de passer sur mon visage ma main, épuisée par cette relation non désirée. J'en clos mes paupières, avant d'affronter une nouvelle fois son regard bleuté. Et parce que je fonctionne sans filet, que ma franchise et ma curiosité ne sont plus à prouver, je lui demande au sujet de sa « femme » qui ne l'est pas encore tout à fait. « Elle est comment ? » Tu pourrais t'en accommoder ? Aux fils des jours et des mois te perdre à l'aimer ? Accepter un peu mieux ton destin, assurément à l'inverse du mien. Parce que jamais, Alan n'aura l'audace de Clay. Jamais ses paroles ne sauront autant me marquer. Non même si j'affirmais qu'il ne fallait jamais le prononcer, là, il est clair que ce mot est justifié. Jamais, je ne pourrai être heureuse de me savoir condamnée.

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©️ groggy soul


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