Les amis de ton ennemi... (Alaska)

Aujourd'hui, entre deux cours, je profitais de mon temps libre pour passer un peu de temps avec mon amour de meilleur ami, Wade. J'aimais tellement passer du temps avec lui. Il me faisait rire, nous étions sur la même longueur d'onde et du coup, c'était plaisant d'être à ses côtés. Puis, quand j'étais avec lui, mes problèmes s'effaçaient totalement, ma tête se vidait et ça faisait un bien fou. Je le quittais finalement après une petite heure en sa compagnie, l'abandonnant pour rejoindre mon prochain et dernier cours de ma journée. Je marchais tranquillement jusqu'à ce qu'une voix masculine m'interpelle. Je me retournais pour voir une silhouette. Un Eliot certainement, ça se voyait à sa tête, à sa façon d'être et de porter la richesse sur lui. Il critiquait mes relations et instinctivement, je me retournais vers l'endroit où Wade et moi nous nous trouvions il y a quelques minutes. Le jeune homme n'était plus là évidemment. Je reportais mon attention sur l'homme qui m'avait interpellé en fronçant les sourcils. « Qu'est-ce que ça peut te foutre ? » lui demandais-je en mode "what the fuck" avant de reprendre ma route vers mon prochain cours.

Elle se retourna en entendant ma remarque et mon sourire s’élargit alors qu’elle avait l’air énervée par mes mots. Son regard chercha Wade. Pas de chance petite fille, il est déjà parti, tu vas m’avoir dans tes pattes. Elle me demanda ce que ça pouvait me faire, enfin me foutre, puisque la vulgarité était visiblement le propre de l’entourage de mon demi frère. Mais cela ne devait pas m’étonner, qui se ressemble s’assemble. Pas étonnant que ses amis aient aussi peu de classe que lui donc. Elle se retournait déjà en continuant d’avancer, décidée surement à mettre le plus de distance entre nous deux, sauf que en quelques enjambées, je l’avais rattrapé et me trouvais à sa hauteur. « C’est ma BA du jour tu vois, un petit conseil pour améliorer ton existence… Tu devrais arrêter de trainer avec de la racaille du genre de ce Forbes. » expliquai-je alors avec un certain dégoût en prononçant le nom de ce cher Wade. « Tu vas où comme ça ? Tu veux peut être que je te dépose ? » proposai-je alors avec en tête de pouvoir continuer ainsi plus longtemps mon petit speech contre mon frangin. Si l’on en croit les ragots, elle avait une vie sentimentale désastreuse, c’était peut être l’occasion de profiter de son égarement pour éloigner la jeune femme de son meilleur ami.

(Invité)