Ricardo avait remarqué que son ami Chuck n'allait pas bien durant le Spring Break. Et depuis qu'ils avaient couché ensemble, ils ne s'étaient pas vraiment revues. Que serait un protecteur s'il ne pouvait même pas prendre soin de sa petite protégée ? Chuck était tout de même l'une des personnes à qui Ricardo tenait le plus sur cette Terre. Il se renseigna donc sur l'adresse de la jeune femme et réussit finalement à la trouver. Il se vêtit d'un short beige et d'une chemise à carreaux puis se dirigea vers la maison de celle-ci. Il avait une boule au ventre, il avait peur de découvrir une Chuck complètement méconnaissable. Il sonna à la porte et tomba alors nez à nez avec la mère Davis. Il se présenta et demanda à voir Chuck, espérant qu'elle soit présente. Sa mère alla alors la chercher. Ric n'attendit pas très longtemps avant d'être rejoint par Chuck. Vêtu simplement d'une chemise et d'un string, la jeune femme était toujours aussi sexy, malgré son état. A sa plus grande surprise, elle sauta directement dans les bras du jeune homme et l'embrassa langoureusement. Ric se laissa faire, rajoutant même encore plus de langue à leur baiser. Chuck le rendait fou, en sa présence, il ne contrôlait plus rien. Le désir l'envahissait à chaque fois qu'il la voyait. Et s'il ne tentait jamais rien, lorsqu'elle faisait le premier pas, il était impossible de lui résister. "Oui je suis désolé ma belle... J'étais pas mal occupé après le Spring Break avec l'équipe. Mais maintenant je suis là. Tu n'es plus seule.. Tu m'as horriblement manqué aussi". Il lui sourit puis prolongea chacun de ses baisers avec tendresse. Elle l'emmena alors dans un jardin exotique. Il était magnifique, mais pas assez pour qu'il détourne véritablement les yeux de la jeune femme. Arrivé à destination, Ric sourit à la jeune femme et passa une main sur sa joue. "J'ai horreur de te savoir triste.. Ca me ronge le cœur, je te jure.."
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J'étais pas bien depuis quelques temps, c'était un fait, mais...je n'arrivais toujours pas à faire surface. Le Spring Break n'avait pas réussi à me faire oublier ma douleur, j'en souffrais énormément. Et chez moi, mes parents s'inquiétaient encore plus en me voyant « dépérir » comme disait ma mère qui essayait de me psychanalyser, mais je ne voulais pas être un de ces patients. Je ne lui disais rien, encore moins à mon père. Mes amis ? Je leur parlais mais... c'était aussi différent, je cachais ma douleur comme je le pouvais, je laissais même certains plus intime venir chez moi. Comme aujourd'hui lorsque la porte sonna, mes parents me signalèrent que c'était Ricardo, un ami, un protecteur, celui qui se montrait très protecteur avec moi. Et j'appréciais ça. A peine affublée d'une chemise et d'un string, je sortais de la maison sous le soleil pour me jeter dans les bras de Ricardo, non pas l'embrassant normalement, mais en l'embrassant aussi langoureusement que possible, en me serrant contre lui comme jamais. Nous avions déjà couché ensemble au Spring Break, mais j'avais besoin de son corps, de lui. Salut toi... Tu en as mis du temps à venir me voir. Tu m'as manqué. lui dis-je alors que je l'embrassais une énième fois, comme ci j'allais le manger. Je savais que mes parents nous regardaient au loin, et sans vraiment donner l'occasion à Ricardo de parler, je l'emmenais dans un jardin exotique de notre maison juste à coté de nous, parmi les arbres, les buissons de roses et autres, personne ne pouvait nous voir. Je l'embrassais encore et encore, ça me faisait du bien mine de rien, bien que je trahissais mon mal être par l'envie de sa proximité avec moi. Et encore, je pourrais lui demander de me faire l'amour maintenant, à peine arrivé, à peine nous nous sommes retrouvés.