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Alors même que je me trouvais au chalet et que je m'affairais en cuisine pour prouver par A+B à mon frère aîné que j'avais fait des progrès en cuisine depuis deux ans, mon téléphone s'était mis à sonner. Allons bon, qui cela pouvait-il bien être ? Clay ? Non, lui il se réserverait sans doute pour me dire tout ce qu'il pense lorsque l'on se verrait. Jake ? Pas possible. Le connaissant, il n'aurait jamais pris la décision de m'appeler alors qu'il était censé être entrain de conduire, en ayant mon frère assis à ses côtés, sur le siège passager. Regardant donc l'écran de mon portable, je ne pu m'empêcher de grimacer en constatant qu'aucun numéro ne s'affichait celui-ci. C'était encore un petit plaisantin qui voulait faire une blague ou alors quelqu'un qui voulait me vendre quelque chose dont je n'avais aucune utilité. Décrochant le téléphone, déterminée à en finir au plus vite avec cet appel pour reprendre ma cuisine là où je l'avais laissé, j'allais prendre la parole pour couper court à la conversation, quand mon interlocutrice me devança. Suite à ses mots le trou noir. Il m'avait bien fallu dix bonnes minutes pour réaliser ce que cette personne à l'autre bout de fil venait de me dire et encore un bon quart d'heure, le temps de couper le gaz et d'enfiler ma veste, avant de prendre les clés de ma voiture et me rendre à l'hôpital. Une fois arrivée sur les lieux, après avoir réussi à trouver une place pour me garer, j'avais filé à l'accueil, totalement paniquée.
« Excusez-moi, l'une de vos collègues m'a appelée il y a une demi-heure pour m'annoncer que mon mari et mon frère avaient eut un accident de voiture et qu'ils avaient été admis ici en urgence. Est-ce que je peux les voir s'il vous plait ? »
Bien évidemment, sans citer de noms, la femme de l'accueil ne pouvait pas vraiment faire quoique ce soit me concernant, ni même me donner son accord. Passant alors une main sur mon front, après qu'elle m'ait demandé mon identité et l'identité des victimes, je lui avais répondu, avant de lui demander ensuite s'il y avait possibilité que j'aille les voir. De toutes manières, un refus ne serait pas accepté. Si elle me disait non, je ne me gênerai pas pour faire appel à Chase ou Sienna, histoire qu'ils m'emmènent rejoindre Clay et Jake, afin que je puisse les voir et prendre de leurs nouvelles. Enfin, heureusement, je n'avais pas eu besoin de faire cela, puisqu'une infirmière était rapidement venue me trouver et m'avait demandé de la suivre jusque dans la chambre de mon mari. Ce dernier n'était pas encore revenu du bloc, mais d'après l'infirmière cela ne saurait tarder. M'asseyant alors sur une chaise, près de la fenêtre, je ne pouvais pas m'empêcher de penser au pire. Qui sait si Jake et Clay allaient réellement s'en sortir ? Non. Non j'avais déjà vécu une telle scène quatre ans auparavant, quand Clay - ou je ne sais qui - était décédé des suites de ses blessures, après les attentats à la bombe qui avaient eu lieu à Harvard. Alors oui, à l'époque mon frère s'en était sorti, même s'il ne nous avait rien dit, mais qui sait si cette fois-ci se serait la même chose. Je détestais déjà les hôpitaux à cette époque et je peux vous assurez que c'est encore le cas aujourd'hui.
« Excusez-moi, l'une de vos collègues m'a appelée il y a une demi-heure pour m'annoncer que mon mari et mon frère avaient eut un accident de voiture et qu'ils avaient été admis ici en urgence. Est-ce que je peux les voir s'il vous plait ? »
Bien évidemment, sans citer de noms, la femme de l'accueil ne pouvait pas vraiment faire quoique ce soit me concernant, ni même me donner son accord. Passant alors une main sur mon front, après qu'elle m'ait demandé mon identité et l'identité des victimes, je lui avais répondu, avant de lui demander ensuite s'il y avait possibilité que j'aille les voir. De toutes manières, un refus ne serait pas accepté. Si elle me disait non, je ne me gênerai pas pour faire appel à Chase ou Sienna, histoire qu'ils m'emmènent rejoindre Clay et Jake, afin que je puisse les voir et prendre de leurs nouvelles. Enfin, heureusement, je n'avais pas eu besoin de faire cela, puisqu'une infirmière était rapidement venue me trouver et m'avait demandé de la suivre jusque dans la chambre de mon mari. Ce dernier n'était pas encore revenu du bloc, mais d'après l'infirmière cela ne saurait tarder. M'asseyant alors sur une chaise, près de la fenêtre, je ne pouvais pas m'empêcher de penser au pire. Qui sait si Jake et Clay allaient réellement s'en sortir ? Non. Non j'avais déjà vécu une telle scène quatre ans auparavant, quand Clay - ou je ne sais qui - était décédé des suites de ses blessures, après les attentats à la bombe qui avaient eu lieu à Harvard. Alors oui, à l'époque mon frère s'en était sorti, même s'il ne nous avait rien dit, mais qui sait si cette fois-ci se serait la même chose. Je détestais déjà les hôpitaux à cette époque et je peux vous assurez que c'est encore le cas aujourd'hui.
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