I don't love you but I do with ► ZAKHIGO

I DON'T LOVE YOU BUT I DO WITH

Minerva l'observa, un instant stoïque puis écarquilla les yeux « Que … Que voulez-vous, Mademoiselle ? Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris ... » Indigo, parfaitement installé derrière son ordinateur portable, lunettes de vue sur le nez jeta un cou d’œil profondément ennuyé à sa gouvernante « Et bien c'est simple … J'aimerais que l'on m'achète un faon ? Est-ce si compliqué que ça à comprendre ? » Au vu de la tête que fit la vieille dame, oui. Indigo soupira lourdement avant de repousser ses lunettes sur sa tête et de se repousser contre le dossier de sa chaise « Minerva, je veux un faon. Comme Audrey Hepburn. Je ne vais tout de même pas me pavaner avec un simple chihuahua habillé d'un costume rose ? Si ? » Elle lâcha un rire, comme si elle était abasourdie rien qu'en l'imaginant « Ce serait d'un cliché, vraiment. » La gouvernante replia ses mains contre sa poitrine avant de faire une moue réprobatrice « Mademoiselle, je ne pense pas que- » « Et c'est tant mieux … On ne vous demande pas de penser mais d'agir, Minerva. Alors, pour l'amour de Bouddha, agissez ! » lâcha finalement Indigo sur un ton agacé. Elle se releva, ferma son ordinateur avant de se diriger vers sa chambre, de s'habiller convenablement et de revenir vers une Minerva toujours aussi surprise par les caprices de celle qui était sa maîtresse depuis qu’elle était née. « Je sors, j'ai à faire. » Chaussant des lunettes de soleil, elle sortit enfin avant de prendre un taxi, direction un café pas trop mal. Elle ne se repérait pas bien encore dans la ville et n'avait pas réellement l'envie de se la jouer touriste, pour l'instant alors elle demanda au chauffer de l'emmener dans la quartier le plus bourgeois qu'il connaisse. Sortant finalement de la voiture, elle observa la rue et haussa une épaule, se disant que ce n'était pas trop mal mais rien de comparable à Los Angeles. Marchant d'un pas vif, elle scruta les moindres recoins, s'attendant à voir surgir un photographe n'importe quand et de n'importe où. Ils étaient aussi vicieux que des cafards ou des moustiques. Elle entra dans un café servant des latte et quelques pâtisseries mais déchanta en voyant qui y faisait la queue. Manquait plus que lui, se dit-elle. Elle voulut faire demi-tour discrètement et le plus silencieusement possible mais vit bien qu'il l'avait déjà aperçut. Lâchant un « Tss » qui prouva tout l'ennui que cette situation lui imposait, elle se dirigea vers les caisses où elle pouvait prendre commande, tentant vainement de l'ignorer. Pour une fois, elle aurait bien voulu être assez invisible pour disparaître complètement, juste le temps de s'éclipser … [/color]

(c) AMIANTE

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