Quand vitesse est synonyme de liberté ft. Dante

Le rendez-vous du week-end que tu ne raterais pour rien au monde. T'avais beau avoir ta vie en horreur la plupart du temps, tu n'échangerais en rien ta place pour avoir le droit à ce rare moment de la semaine où tu te sentais vraiment vivante. Cela faisait bien longtemps que tu avais l'habitude de faire monter les chevaux sous le capot de ta ferrari, dans les rues de Boston en pleine nuit, te fichant totalement des limitations de vitesse. La seule fois où tu t'étais fait choppé, tes atouts de femme avaient joué en ta faveur pour convaincre le policier que c'était la première fois que tu conduisais ta ferrari et que tu n'aurais pas cru qu'elle avait la pédale d'accélération facile. Mensonge quand tu nous tiens. Tu as bien de la chance qu'aux USA peu de monde associe ton visage à la célèbre marque de voiture contrairement à ton pays natal. Ce petit incident en flic ne t'as pas empêché de reprendre le volant de ton bébé et ce un soir par semaine. Impossible de t'interdire quoique ce soit de toute façon, ce serait perdre ton temps. Et puis depuis que tu as rencontré Dante, autant dire que ce petit rituel est encore plus amusant. La petite compétition qui s'est installé entre vous apporte un peu plus de piment à votre balade nocturne. Garée sur le bas côté d'une route en retrait, tu attends patiemment qu'il te rejoigne à ce lieu de rendez-vous que tu lui as communiqué par message quelques minutes plus tôt. A croire son petit retard, il ne doit pas être décidé de pousser sur le champignon aujourd'hui. Adossée contre ta portière, tu imagines déjà dans ton esprit, les routes que vous allez emprunter pour un maximum de sensation. Enfin tu entends des roues crisser sur le bitume." Et bien c'est pas trop tôt ! T'as croisé une mamie sur la route ou bien c'était toi la mamie ? " Tu n'en manques jamais une pour faire chier ton monde.

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La vitesse, voila la meilleure des sensations. A la fois être totalement libre, avoir l'impression de ne pas avoir de limite, de peur, se mettre en danger et presque frôler la mort parfois, mais toujours avoir le contrôle en gardant le volant entre ses mains. C'était la sensation que Dante préfère. Sentir la voiture partir un instant, déraper dans un virage prit trop rapidement d'un geste habile, redresser la voiture et accélérer de nouveau. Enclencher les vitesses une à une rapidement et habillement pour perdre le moins de temps possible, comme ci chaque seconde risquait de faire perdre quelques choses de précieux. Conduire lui permettait de vibrer, d'avoir le sentiment d'être encore vivant. Après la mort de son ex, il se souvient avoir conduit des heures comme ça, bien trop vite, bien trop tard dans la nuit et que conduire l'avait soulagé. Il s'était lancé dans des courses de voiture en pleines nuits, mais continuait aussi a conduire bien trop vite même seul, juste pour le défi, pour la sensation. C'est comme ça qu'un jour il l'avait connu. Cette jolie brune, italienne aussi, avec une bagnole qui vaut vraiment le détour et même une fortune. Peu de femmes aiment, mais elle, ce n'est même plus aimer, ça la passionne. C'est comme ça qu'ils en sont venu à se prévoir des entrevus pour conduire, faire la course, un genre de compétition, de challenge entre eux. Selon les soirs, l'un ou l'autre gagnait, c'était plutôt équilibré. Un message par sms avec une adresse et ils s'y retrouvaient quelques minutes plus tard. Cette fois ci, il était en retard, le plein à refaire avant de le gâcher en conduisant comme un tarer. Il n'est pas trop en retard, mais elle a dû l'attendre un peu. Il arrive vite sur la route et fait criser ses pneus pour s'arrêter juste à sa hauteur. Il ouvre sa portière, descend et va vers elle, sa remarque la fait rire « La mamie, c'était celle qui faisait son plein pendant 3 heure devant moi à l'essence. » un sourire amusé se dessine sur ses lèvres et il se penche pour lui faire la bise « Pas trop peur de te prendre une pâté ? » la compétition allait commencer entre les deux italiens, et peu importe le résultat enfaite, le principal, c'est la conduite, la tenue de route, la vitesse et le fait de partager un moment ensemble surtout. De se sentir vivant tous les deux. D'être soit même quelques instants et de se vider la tête en entendant le ronflement du moteur qui fatigue les tympans.

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Tu mets en péril ta vie à chacune course mais tu n'en as que faire, il n'y a que ça de vrai que de flirter avec les sensations fortes, de se faire une frayeur, de se nourrir de cette bouffée d’adrénaline à chaque accélération. De toute façon tu as toujours eu un penchant pour le danger, pour te mettre en péril et ce pour une raison qui reste encore inconnue à tes yeux. Tu es certainement sadique avec toi même, voilà tout. Tu connais ta voiture par coeur, celle que tu possèdes depuis des années maintenant mais à chaque fois que tu le bitume se déroule sous les pneus c'est tout un tas de nouvelles sensations qui t'embrassent. La vitesse compense l'alcool auquel tu n'as plus le droit de toucher. Tu ressens le même plaisir, ça te libère de l'emprise que la solitude a sur ta personne. D'autant plus que tu as le privilège de ne pas être seule lors de tes courses enfin bon c'est plus Dante qui a le privilège de t'avoir comme concurrente car ce n'est pas tout le monde qui peut se vanter d'être dans tes bonnes grâces. Enfin encore faut-il qu'il se pointe à l'heure s'il ne veut pas te connaître sous ton mauvais jours car la patience ne fait pas parti de ton peu de qualités. Si un jour tu te déplaces pour rien, il va très vite comprendre qu'il ne faut pas te faire de sales coups mais heureusement pour lui il ramène enfin ses fesses dans son petit bolide que tu trouves bien pâle comparé à ta Ferrari." C'est moche de s'inventer des excuses. Il fallait l'écraser, c'est tout. " Ton humour est toujours aussi spécial. Tu lui rends bien évidemment sa bise en guise de bonsoir. Tu lèves les yeux en entendant sa provocation. S'il espère te faire peur comme ça, il se trompe totalement." Tu rêves trop ! Fais gaffe le retour à la réalité risque de faire mal. " L'assurance n'est pas ce qui manque chez toi. Tu en débordes même et c'est bien ce qui te joue des tours mais tu n'apprendras jamais les leçons." Comme je suis bonne joueuse et que je n'ai pas envie de te voir pleurer quand tu me verras gagner, je te laisse choisir le circuit que tu préfères. " Comme si vous jouiez à mario kart mais non vous êtes bel et bien à un tout autre level du fameux jeu vidéo.

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En dépit de toutes ces morts provoqués par la vitesse, et du danger que conduire vite donne, le jeune italien ne renoncerait pour rien au monde à la vitesse. Il était tombé dedans il y a longtemps. Depuis qu'il a le permis enfaite donc depuis ses 16 ans. Et il ne peut pas s'en passer. Il ne connait pas meilleure sensation que celle de la vitesse du bruit du vent qui cogne la voiture quand elle est en pleine pousser et des risques que cela provoque. Cette bouffée d'adrénaline que la vitesse procure quand elle arrive à son paroxysme, que le moteur fait un bruit du diable tellement le conducteur tire sur les chevaux de la voiture et sa capacité à accélérer. Cette sensation, c'est comme ci à chaque fois qu'il la ressentait, elle était différente. Un vrai pur bonheur.

De plus ces derniers temps, il ne roule plus seul, il a même instauré un système de course. Elle s'appelle Asia et elle est probablement aussi féru de vitesse que lui. Elle adore ça et la première fois qu'il l'avait vu, il s'était dit qu'ils allaient très bien s'entendre, il n'y avait pas de raison. Elle dans sa voiture de Luxe de la marque de l'entreprise de sa famille, Dante avait laissé sa Mercedes de tous les jours dans le garage et avait sorti son bolide pour les courses en pleine nuit : une Aston martin noir sportive qui en a beaucoup sous le capot. Un cadeau de son grand père pour son anniversaire. Une vraie merveille à ses yeux, il ne pourrait s'en passer pour conduire vite dans la nuit. Il est alors arrivé à peine en retard, juste une poignée de minute, pas grand chose. Mais la jeune femme le lui fait quand même remarquer, elle est à cheval sur l'heure, sauf si c'est elle qui est en retard. Il sourit à sa remarque et reprend « J'y penserai la prochaine fois ! Ca fera une retraite de moins à payer ! » Une humour un peu noir, mais Dante était de ce genre. Quand il la provoque en lui annonçant qu'il va gagner la course, elle est formelle : il ne gagnera pas. Il sourit alors « Tu disais ça l'autre fois aussi et qui t'a coiffé au poteau ? » La dernière fois il avait gagné, cette fois ci, ce serait probablement elle, dans tous les cas, les victoires étaient toujours bien réparti et au final, elle servait juste pour jubiler à la fin des courses mais ce n'était pas le plus important. Elle lui propose de choisir le parcoure, pourquoi pas ? Il reprend alors « Ok, alors d'ici, on rejoint l'avenue Luter King on tourne direction Boulevard Washington on rattrape le périph direction Cambridge, on prend la sortie 4 celle de la fac on fait le tour des locaux et on fait le chemin inverse pour venir finit la course ici. Au panneau de priorité. Ca te va ? » Il avait choisit un parcoure pas des plus simples, beaucoup d'endroit pour doubler, mais des passages avec pas mal de circulation donc tout devrait être dans le calcule et le contrôle pour finir la course. Il ajoute ensuite « Et on se branche sur la radio de la police pour savoir si ils sont dans le coin. » il lui sourit, attendant de savoir si le parcoure lui allait ou si elle voulait changer quelques directions pour éviter des zones à risques ou au contraire en ajouter.

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Pour une rare fois que tu as trouvé un adversaire à ta taille autant en profiter. Surtout qu'il est dans le même esprit que toi. Vous ne faites pas ça pour l'argent, t'en as pas besoin et lui non plus sinon il n'aurait pas les moyens de posséder un bolide même si ce dernier reste moins bien comparé à ton bébé. Enfin ça n'empêche pas qu'il te surprenne de temps à autre et autant dire que perdre te donne la rage surtout avec cette histoire de gage, donc tu demandes souvent une revanche. C'est pas nouveau que sous tes airs de jolie fille se cache un vrai démon, l'ange a pris les voiles depuis longtemps. C'est pas demain que tu redeviendras sage maintenant que tu as été prise dans un tourbillon infernale, plus moyen de refaire machine arrière mais ça te convient très bien ainsi. Tant pis pour les autres qui se frottent à toi sans savoir ce qui les attends, car c'est un secret pour personne comme quoi tu es la fille qui offre des cadeaux mais empoissonnés. Il est plus rassurant de t'avoir dans ces bonnes grâces que comme ennemie. La patience n'est pas une de tes vertus et tu le fais remarquer à Dante, non sans détour. Il te répond par un humour noir et un sourire cynique se dessine sur tes lèvres. Heureusement que vous êtes sur la même longueur d'ondes sinon l'un de vous aurait déjà poussé l'autre dans le fossé au vu de votre impulsivité commune et c'est avec cette même impulsivité que vous vous battez pour la victoire, pour l'honneur même s'il n'y a personne pour admirer votre victoire. Il t'attaque d'ailleurs sur ta dernière défaite en date." Le passé est le passé, ne crois pas que tu seras chanceux tous les soirs à venir. " Hors de question que ta fierté en prenne un coup. Tu es prête à trafiquer sa voiture s'il le faut mais espérons que tu n'aies pas à en arriver jusque là. Tu écoutes attentivement sa proposition de circuit, ponctuant ses dires de "hum" et de hochements de tête." Ca me semble plutôt bien. Suffisant pour avoir notre dose de frissons. " C'est surtout ça que vous recherchez, cette peur qui vous hérisse le poil sur la peau, la liberté." C'est que t'es un petit malin sous tes airs de macho !" Important à souligner." Ok c'est parti et pas de faux départ. " Prenant place dans ta voiture, tu te positionnes au même niveau que la sienne, à une distance assez proche, histoire de lui mettre un peu plus la pression. Ouvrant ta fenêtre passager, tu lui fais signe de la tête pour lui montrer que tu es prête pour le top départ, faisant vrombir ton moteur dans l'attente du décompte.

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La vitesse, quoi de mieux pour se sentir vraiment bien ? Vraiment vivant ? Il avait eu la chance de rencontré la jeune femme, un soir, où visiblement, elle faisait comme lui, la course. La course contre la montre, pour se prouver à elle même qu'elle pouvait le faire. Lui, faisait la course pour se prouver qu'il était bien en vie. Pendant un temps, il n'y avait que cette peur de se planter qui lui rappelait qu'après tout, il n'était que humain. Il ne pouvait pas tout faire, tout décider, mais il pouvait décider quand accélérer et quand enclencher les vitesses pour aller encore plus vite être encore plus vivant. Au début, il avait eu l'appréhension d'être arrêter par les flics, mais maintenant, il connaissait la route par coeur, il connaissait Boston par coeur d'ailleurs, donc leurs échapper, avec une voiture sans plaque, c'est pas vraiment super dur. Il ne le faisait pas pour l'argent. Ca ne l'intéressait pas, de l'argent, il en avait. C'est direct ce qu'il avait dit à la jeune femme quand ils avaient parlé de course et elle était d'accord. C'était juste pour un triomphe personnel, pour se sentir fier, vivant et vibrer encore un instant avant de reprendre une vie des plus mornes et monotone.

Quand elle lui fait une remarque sur son retard, il répond avec un humour noir, et un sourire amusé, elle semble capté puisqu'elle répond à son sourire par un sourire cynique. Le jeune italien lui rappelle sa dernière victoire, elle n'avait d'ailleurs pas vraiment apprécié, ça c'était joué à quelques secondes, à un virage mieux négocié de sa part, mais Dante le savait, ça aurait pu être elle, parce qu'elle aurait pu mieux le négocier aussi. Ca c'était vraiment joué à un cheveux. Asia ne veut pas reparler de ça, elle veut parler de la course d'aujourd'hui. Il sourit, un sourire un peu moqueur, il sait que ca l'agace de perdre et ça l'agace tout autant quand elle gagne et il reprend « Ok, ça me va ! Mais c'est pas de la chance, c'est du talent. » un sourire victorieux sur son visage angélique trahis qu'il ne l'est pas vraiment. Malgré sa gueule d'ange, il est tout sauf le plus grand et gentil des hommes, loin de là. Elle lui demande un parcoure et il en imagine un, ce n'est jamais le même pour deux raisons. Déjà, faire toujours le même, ça serait barbant au final et ensuite parce que les flics sauraient exactement où les chopper, là ils ne savent pas, ils ne savent même pas quand les courses auront lieux car ce n'est jamais régulier, pour éviter justement d'être repéré. La jolie brune semble acquiescer le parcoure, elle le valide. Elle a raison, là leurs doses de frissons, ils l'auront, c'est certains. Dante précise qu'ils se callent sur la fréquence de la police, ça permet de savoir à peu près où ils sont, et avec le téléphone en Bluetooth, ils peuvent se joindre en cas de besoin de leurs voitures respectives. Il rit à sa remarque et reprend « T'as vu ça un peu ? Je t'épate avoue ! » Quand elle annonce pas de faux départ, Dante acquiesce, il n'est pas du genre tricheur. Il reprend « Perfecto. On part quand le feu là bas passe au vert, ça te va ? Il vient de passer au rouge. » C'est un moyen neutre de partir, aucun des deux ne donne le top, donc pas de triche ou d'anticipation. Juste un feu indiquera quand partir. Il monte dans sa voiture et baisse la fenêtre conducteur. La jeune femme se range près de lui et il allume le moteur. Il lui fait un signe de main avant de fixer le feu encore rouge et de faire grogner son moteur, en signe qu'il est prêt à partir. En entendant le moteur de la ferarie, il en déduit qu'elle est prête aussi, le départ ne va pas tarder. Il met la fréquence des flics en fond et fixe le feu, concentré sur ce départ.

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Tu n'as pas besoin de grand chose dans ta vie. Tu as beau avoir vécu assez aisément et même dans le luxe, il n'empêche que tu es une fille terre à terre qui pourrait très bien se débrouiller sans avoir un rond dans sa poche. C'est ça d'avoir eu des relations pas très fréquentables, d'avoir appris à voler, à échapper aux flics, à survivre quoi. Ca se voit pas vraiment mais t'es une fille simple qui aspire juste à respirer l'air pur, à vagabonder ici et là sans que des merdes ne te tombent dessus à chaque fois, sans que ta famille ne vienne fouiller dans ta vie, ou se permette de remettre en question ton choix qui est de vivre de ta passion. Ils t'ont assez fait chier comme ça donc tu ne leur dois absolument rien déjà que tu leur fais le privilège de ne pas trop faire parler de toi ici à Harvard, cela devrait être assez suffisant pour avoir la paix. Les gens te feront toujours rire à penser que ça doit être merveilleux que d'être une Ferrari. Si seulement il savait comment ça t'emmerde de porter ce nom et d'en supporter tout le fardeau qui va avec. Le seul avantage est celui de conduire ces petits bolides rouges, seule chose dont tu aurais du mal à te passer si on venait à te déshériter. La vitesse était ta nouvelle drogue, celle qui te permettait de t'évader de ce monde de malheur. Et même si aujourd'hui, le calme semblait être revenu dans ton quotidien, tu ne pouvais pas te passer de cette folie où tu mettais ta vie entre les mains du destin. Tu aimes défier la mort c'est aussi simple que ça. Elle t'a volé le seul homme que tu as aimé mais elle n'arrivait pas à t'avoir toi. Asia Ferrari ne se laisse pas faire même avec les forces supérieures. Et d'ailleurs tu serres les poings lorsque ton cher ami enfin adversaire lors de ces courses nocturnes ose te provoquer en te remémorant la dernière défaite. Il sait très bien que c'est un sujet sensible mais surtout que lui aussi compte des défaites." Arrêtes de te trouver des excuses. " Le talent n'a rien à voir là dedans. Il y a tellement de paramètres à prendre en compte quand on est lancé sur une route sans fin. La vitesse, le temps, l'anticipation, la voiture. Une victoire ne se résume pas seulement à l'homme, c'est un ensemble. Ce soir semble être le jour parfait pour te venger, la nuit est clair, le parcours est agressif comme tu les aimes et tu es en excellente forme." Ne cherches pas, je ne vais pas répéter ce que je viens de dire juste pour flatter ton égo. " Toi qui préfères tellement rabaisser les gens, il t'est difficile de faire un compliment et encore plus quand on te le demande de façon un peu trop insistante. A peine montée dans ton bolide, que tu branches ton téléphone, avant de placer ta voiture aux côtés de la sienne." Au feu ça marche ! N'oublies pas de suivre ma voiture si tu veux franchir la ligne d'arrivée. " Une dernière taquinerie que tu lances pour lui montrer à quel point tu es prête à tout pour gagner. Vos pneus crissent et cela résonne comme une douce mélodie à tes yeux. Rouge. Vert. En une fraction de seconde, ton pied appuie sur le plancher. Tu ne réfléchis même pas. Les vitesses passent une à une sur la ligne droite qui s'offre à vous avant que tu n'abordes le virage. Tu prend tous les risques pour ressortir juste devant lui mais tu ne cries pas victoire pour autant. Les mains fermement agrippaient sur le volant tu penses déjà à la prochaine étape difficile à passer. Tu sais qu'en arrivant sur le périphérique, cela va se jouer au coude à coude. Tout sera une question de vitesse et pour ça connaître sa voiture par coeur est la clé du succès.

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C'est quand même dingue l'espère humaine ... Cette manie a toujours en vouloir plus et encore plus. Même si c'est dangereux. C'est comme ci on aurait jamais assez. Prenons Dante, il a ce que certains considéreraient comme "tous". Deux superbes appartements à Boston, une famille aimante, des amis super, des amis d'enfances encore mieux, de l'argent et deux belles bagnoles mais c'est comme ci tout ça, ça ne comptait pas, tout ça, ce n'était pas assez. Il en fallait plus. Il a besoin d'encore plus, d'autre chose. Et Asia c'est exactement pareil, fille de riche, avec sa bagnole de luxe et ses belles choses, son statut d'éliot et toutes ces conneries mais l'un comme l'autre ont besoin d'un truc. Un truc qui leurs prouvent qu'ils sont vivants, un truc dangereux qui pourrait les tuer enfaite, pour se sentir en vie. Là est toute l'ironie, on a beau être vivant, on a besoin de se le prouver, histoire d'être sûr, histoire d'être mieux. Histoire d'être vivant. C'est comme ça que leurs petits jeux avaient commencés. Ils étaient tous les deux blinders, en bonne santé, vivant mais ils avaient besoin de ces conneries. Donc ils le faisaient tout simplement, peut être que quand l'un d'eux se prendra un platane en pleine gueule parce que la voiture a déraper, l'autre se reveillera, mais ce n'est pas sûr parce que comme l'a dit si bien Paul Walker avant sa mort "Si la vitesse me tue, ne me pleure pas, car moi, je sourirais". Mourir de sa passion une belle mort non ? En attendant sur ces bonnes paroles, l'italiano est en retard et il se gare. Asia ne manque pas de lui faire remarquer son manque de ponctualité et il sourit à sa phrase sur se chercher des excuses. Les deux se garent côte à côte sur une ligne invisible et les règles sont énoncées. Quand le feu passe au vert, on fonce. Il lui adresse un dernier mot « Hé Asia ! Que le meilleur gagne ! » la concentration prend place. Les moteurs ronronnent, quel meilleure mélodie franchement ? Le feu passe au vert, Dante appuie à fond sur la pédale d'accélération, et les pneus crissent sur le sol alors que le freins est lâché et c'est partie. On se lance. Au coude à coude, les vitesses s'enchainent et pas un regard pour son adversaire, juste de la concentration. Dans le virage elle prend l'avantage, mais cette courte avance est facilement échangeable.

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