Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAnd after you ♠ Annalynne
Le Deal du moment : -19%
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H ...
Voir le deal
1299 €


And after you ♠ Annalynne

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
" Bonsoir. Est ce que Annalynne Malcolm habite dans cette résidence? " Demandai-je à la gardienne d'immeuble d'une des résidences de Cambridge, qui me faisait un non de la tête en ajoutant qu'elle n'avait jamais entendu ce nom. Il était aux alentours de vingt heures, et je n'arrêtais pas de tourner un peu en rond. Je savais que mon ancienne petite amie habitait dans ce coin-là, mais impossible de savoir où. Je pourrais tout bonnement lui envoyer un texto pour qu'elle me le dise, mais ceci enlèverait la surprise de me voir débarquer comme ça... Enfin, à voir si ce serait une bonne ou une mauvaise surprise. Je continuais mes recherches en faisant le tour des bâtiments, en quête. Personne n'est foutu de m'aider, c'est dingue quoi. Comme ci une fille comme elle passait inaperçu. Ils ont forcément dû la voir, avec son air hautain, pleine d'arrogance, et ses yeux noirs qui déstabilisent. Cette fille qui dit que le ciel est vert si elle veut qu'il soit vert, et que le reste on l'emmerde, celle qui dit aussi qu'on peut être qui on veut quand on le veut. Et moi, pour le moment je suis paumé, les mains dans les poches de mon jean, à frôler les murs. Faisant tourner les images de nos derniers moments dans ma tête. Cette fois, lors de sa visite dans l'université où nous avions fini par faire le tour, me comportant comme un guide. Et, la dernière, dans ce restaurant en compagnie de mon meilleur ami. Un malaise, des révélations et depuis, le silence. J'avais peur, peur qu'elle ne veuille plus me voir, me parler. C'est idiot, certains diront que ce n'est qu'une ancienne amourette et que je ne devrais pas me prendre la tête. Sauf que ce soir, dans ma nostalgie et mon moral qui n'est pas au beau fixe, je me vois surpris d'avoir envie de la voir. Recevoir des attaques, jouer la provocation, et sentir que j'ai peut-être une quelconque importance.
Voyez, je ne fumais plus depuis au moins dix ans, et là, j'en allumerais bien une. Je soupirais, et je me disais que dans un moment comme ça, les moments où mes démons reviennent, il fallait que je m'abrite. Je prends alors la direction du logement de mon meilleur ami, sachant pertinemment qu'il m'accueillera à bras ouverts. Devant le bâtiment, mon doigt cherche son interphone, et je crois halluciner. Son nom, en face de celui de Clay. Je fronce les sourcils, et je lève les yeux au ciel comme pour indiquer au tout-puissant que je le remerciais. Surtout qu'un homme sortait au même moment, alors pas la peine de sonner. J'en profite pour me frayer un chemin, et monter les escaliers pour atteindre sa porte d'appartement. Une fois devant, je toque trois fois assez doucement pour ne pas alerter son voisin... Si vous voyez ce que je veux dire. Et j'attends, trépignant d'impatience. Mes jambes gigotaient un peu, et ma main me recoiffer furtivement. J'espère qu'elle est là, et qu'elle est seule... Et qu'elle aura le temps pour passer un moment en compagnie de son ex petit ami.





Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La télévision en fond sonore, consciencieusement je m’applique à l’aide d’un feutre fluo jaunâtre, au surlignage, à l’entourage, sur les pages d’un magazine, des choses les plus affreuses que je pourrai vouloir pour mon mariage. Et j’ai le cœur en bandoulière quand je me dis une nouvelle fois que toutes ces choses m’indiffèrent. Que je n’en veux pas, que plus passent les mois, la douleur et l’effroi n’en finissent pas de grandir en moi. Alors je m’éloigne de ma tâche, porte mon attention sur l’objet électronique posé, tout à côté, et j’ai le loisir de constater que Clay doit surement trainer au boulot, étant donné que je n’ai de sa part aucune nouvelle depuis sa pause déjeuner et ce manque que je ressens, il est dérangeant, me prouve à chaque instant, que mon âme et mon corps, de lui, deviennent sur un tempo crescendo, dépendants. Alors mon esprit mélangé, entre le mariage, Alan, ma volonté de récupérer Omnicom et les sentiments que je ressens pour cet autre homme, je ne réalise pas directement qu’on frappe en ce moment même à la porte de mon appartement. Je foule mon parquet de mes pieds nus et parcours les quelques mètres qui me séparent de l’entrée, déverrouilles et ouvre la porte … Je pense que ce qui l’accueille en premier – malgré moi – c’est la surprise, j’en fronce même les sourcils, presque amusée, amorçant l’étrange pensée, que c’est la première fois que je le vois dans l’embouchure de mon appartement. Et même si la dernière fois qu’on s’est croisé, ce n’était pas franchement un moment réjouissant, pour les trois protagonistes de notre soirée, je finis par sourire, avant de prononcer, un tantinet maligne. « Tu t’es perdu ? » Parce que « bonjour » ça ne nous ressemble pas, ce n'est pas pour nous. Mais déjà, ma main restée sur la porte, la délaisse, afin de lui indiquer qu’il peut rentrer, et je recule de quelques pas, les paumes sur les pans de robe décontractée, tortille un peu le tissu tandis que mes dents mordillent ma lèvre inférieure, avant que je ne me permette de lui préciser. « Je suis passée à l’université, il y a quelques jours. » Pour te voir, te parler, t’expliquer les choses comme il se doit, ce qu’il passe entre ton meilleur ami et moi. « Mais au lieu de te trouver, j’ai emboutis une voiture de mon père dans celle d’un étudiant. » Je mors à nouveau un sourire, cette fois plus grand, puisqu’il devance le reste de mes paroles. « C’est ta faute ça. » Évidemment que non, mais l’accuser était tentant je l’avoue, pour le plaisir de voir ses traits se détendre, ses gestes commencer à jouer, et lorsqu’il fait quelques pas afin d’entrer, je ferme la porte derrière lui, et lui indique le chemin jusqu’au salon d’un mouvement du bras, ravis de le voir chez moi.

Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le destin avait quand même décidé de m'offrir mon but premier en me laissant poser mon poing serrer contre sa porte pour indiquer qu'elle avait de la visite. Et quand la porte s'ouvre, une boule d'émotions reste en travers de ma gorge, devant sa mine surprise qui laisse un sourire s'afficher sur mes lèvres. Trop de questions viennent tout de même se bousculer, devant la fille qui m'avait plu, et me plait toujours, c'est logique.  " Oui... Et bizarrement je me retrouve ici. Le hasard est cruel. "   Pourquoi envoyer des piques, mettre des masques, et jouer à des jeux qui perdent les émotions et refroidissent le cœur. Simplement parce que les sentiments ne sont autres qu'une pelote d'incertitude d’où  s'enflamment les émotions. Et mes yeux dans les siens, je fais un signe de tête en passant a ses cotés pour entrer dans sa bulle. C'est la première fois que mon pied se posait dans son intimité, et je n'avais aucune envie qu'elle s'en sente violée. Après tout, je crois que sa franchise n'aurait pas retenue de m'informer si ma présence dérangeait. Sa voix m'intrigue en me disant qu'elle était passée a l'université il y a quelques jours. Mon visage se tourne alors pour attraper ses prunelles, et la suite me fait rire. Un petit rire léger, moqueur.  " La prochaine fois que tu penses à moi, tente de faire attention. Sinon, tu vas payer en malus. "   Bon, l'argent n'a jamais été un souci pour mon ancienne petite amie. Tout comme la provocation. Je hausse mes sourcils a son accusation, faisant ensuite un non de la tête en levant les yeux au ciel.   " Pardon. "   Je la fixe, avec un air malicieux cette fois, et en poursuivant mon chemin pour atteindre le salon, je laisse échapper   " Enfin non, pas pardon. Je ne vais pas m'excuser d'être ton obsession. "  Mes épaules se redressent furtivement, et ma taquinerie se portait sur une quelconque nostalgie de notre histoire. Bien que l'autre soir j'ai bien compris qu'il n'y avait plus de pensées sur notre passé commun. Mon corps se tourne pour lui faire face. Elle arrive comme on arrive à une clairière après avoir marché dans une forêt touffue, une bulle dans du verre. Elle est la femme du feu. Je ne sais comment je l'ai su, si elle me l'a dit, si elle me l'a laissé comprendre. Mais un jour, je le sais, elle m'a montré son secret, son pacte. Elle aurait passé une sorte de pacte avec le diable. Elle est une flamme, une flamme de pierre, une femme-silex. Curieux, mes yeux se laissent porter un peu autour de moi. Et bien que son intérieur soit agréable, il ne l'est pas tout autant qu'elle. C'est pour cela que mon regard revient sur sa bouille avant de sourire un peu plus naturellement. Je ne sais pas quelle mouche m'a piqué, mais ce soit j'ai vraiment envie d'être taquin, et joueur. En parallèle de vouloir recevoir les réponses aux questions que je me pose depuis notre moment au restaurant.  " Sinon, je l'ai quand mon bisou? "   Et, mes lèvres s'étirent en coin en la provoquant de mes yeux.






Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mes pupilles dans les siennes, je réalise lorsqu’il prononce ses premiers mots, que je ne regrette pas, en fait, qu’il se soit perdu jusqu’ici. " Oui... Et bizarrement je me retrouve ici. Le hasard est cruel. " Il est beaucoup plus attrayant que mes périodiques de futures mariées. Malignement, je torture mon inférieure de mes dents, réprimant une nouvelle pique, sûrement, et un instant, j’incline le visage afin de l’observer, amusée. Je ne saurai dire, pour être sincère – une fois – combien j’apprécie le retrouver, passer quelques minutes en sa compagnie, et me dire qu’il n’a pas changé, qu’il est comme celui que j’ai connu, duquel un jour, je me suis amourachée. Puis il entre, tout simplement, comme si de rien était, comme si on avait jamais arrêté de se parler des années, comme s’il n’y avait pas eu cette mascarade la dernière fois avec Clay. Mais j’en fais de même, et me complais d’ailleurs, au sujet de nos cœurs qui toujours ensemble se trouvent rieurs. Ça fait du bien, parfois, d’oublier, l’espace d’un temps. D’une joute verbale accentuée, de gestes surfaits, mais qui permettent juste de se dire, que la vie, elle peut ne pas être compliquée. Moins étriquée. Moins aliénée.

De façon ironique, je lui indique, que je suis allée le chercher, à son travail, je voulais encore une fois, dans son monde m’inclure, mais pour lui dire que j’étais désolée. Que j’avais perdu le contrôle au restaurant, que j’avais eu cette impression étrange de ne plus savoir sur quel pied danser. Tu sais ce que ça fait toi, le sensation d’étouffer ? De ne plus savoir respirer ? Je me sens mal pour notre mascarade, ça a le don extrême de m’agacer, de ressentir cette empathie qui ne me ressemble pas. " La prochaine fois que tu penses à moi, tente de faire attention. Sinon, tu vas payer en malus. " Un sourire par surprise me prend, et derechef ou presque je me permets cette fois de répliquer, en riant, de moitié. « Comme si je pensais à toi en conduisant. » Je hausse les épaules, pour appuyer l’absurdité de son allusion. Et quand je l’accuse, il reproduit mon propre geste, j’en craque encore une expression railleuse. " Pardon. " Alors je commence à lever la main, lui répondre de façon muette un « t’en fais pas » parfaitement déplacé, mais mon acte dans sa naissance est avorté, puisqu’il se reprend et m’arrache un rire franc. " Enfin non, pas pardon. Je ne vais pas m'excuser d'être ton obsession. " Enfin, je me dois de préciser qu’avant mon rire, j’en soupire bruyamment un presque cris de surprise, une réaction tellement trop féminine. Il entre dans le salon, sur fond de mes pensées qui l’insultent affectueusement de « petit con ». Et accusatrice, je continue finalement mon idée de lever ma main, mais cette fois, pour le pointer du doigt, même si papa m’a rappelé des centaines de fois qu’ « Annalynne, ça ne se fait pas. ». « Et comment on appelle un homme qui traque une ex jusque chez elle ? » Je me fonds dans un sourire et fière je termine. « Un obsédé. »

Il avance encore chez moi, et j’essaie de me convaincre mentalement que ça ne me perturbe pas, ce n’est pas souvent, que j’accepte quelqu’un dans mon monde, je le reconnais, sauvage dans l’âme, je ne suis pas de celles qui s’accrochent et qui permettent aux gens de la connaitre ou tout du moins, jamais complétement. Et l’observant, je me dis, que c’est dans nos différences qu’on se retrouve, dans ce naturel dont il fait preuve, cette même attitude qui le caractérise, souvent, lorsqu’il se retourne et rencontre mon regard à nouveau, prononce avec aplomb, le fond d’une pensée, de tous sens dénués. " Sinon, je l'ai quand mon bisou? " Des années qu’on ne l’a pas fait, s’embrasser. Contre des mois et des jours, durant lesquels on avait partagé un quotidien d’étudiants qui se foutent de tout, des gens. On est plus des enfants, même si ce serait plus simple surement, mon coeur est ailleurs, et il se meurtrit pour lui, chaque jour que je vis. Plissant les paupières, je secoue le visage en ovalisant un sourire, et m’approche, lentement, comme on le ferait lorsqu’on hésite, et grimace lorsque je lui dis. « Tu sais, je n’ai jamais été bien tactile avec mes amis » Et malgré mes dires, je m’approche encore à son hauteur, plus petite, relève les prunelles afin de défier les siennes, une seconde, ou deux. « Ca va que j’t’ai fait passer une mauvaise soirée, sinon, t’aurais pas eu grand-chose. » Je sais que cela ne sera surement pas assez afin de clore ce sujet, mais peu importe, sur sa joue, mes lèvres vont l’effleurer, avant de me voir reculer et fixer sur le côté, les magazines en bordel, et récupérer le mal être que je ressentais, alors en les poussant sur le côté, en pile dépariée. Un an, putain, dans un an, je vais signer. Pour toute une vie. Me vendre. Une nouvelle fois, comme le jour où mon père m’a achetée. Je vais me vendre, comme on le fait avec quelque chose dont on veut se débarrasser, à un vide grenier. En remettant mes cheveux derrière mon oreille, me redressant, je lui propose indirectement. « J’allais me servir un verre de vin. » Pour oublier, pour passer le temps, ou pour essayer de l’arrêter, puisque depuis mes fiançailles, j’ai cette sensation nauséeuse de voir son fil invisible me glisser entre les doigts.








Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
A la vue de mon ancienne petite amie, je me souviens des erreurs commises, les non-tentatives, le temps perdu à cause d'un manque de maturité évidente et les autres moments d'égarement que la vie nous propose et que l'on prend par facilité ou par paresse d'effectuer des efforts de prendre le chemin le plus difficile. Et la j'arrive à ce moment-là de ma vie, à penser au temps perdu, à presque désirer un retour en arrière pour gommer certaines décisions, certains actes ou de réveiller ma personne plus jeune et de le sommer à être plus responsable. Mais le passé s'en est allé pour avertir notre futur de ne pas réaliser les mêmes erreurs et faiblesses, du moins quand on en fait bon usage. Mais restons positif, et que nos regrets ne nous écartent pas de la vie que l'on mérite. C'est sur ses pensées que je rentre dans son intimité, sans trop de retenue d'en découvrir les recoins.

Et mon entrée se fait sur une pointe de rire. A l'annonce de ses occupations des derniers jours. Bizarrement, je me sens content d'apprendre qu'elle était revenue à l'université. Moins de son accident bien sur, mais je ne m'inquiète pas parce qu'elle se tient en face de moi et elle n'a pas l'air mal en point. Surtout quand elle se permet comme à son habitude de répliquer dans l'art qui lui est propre. Je souris en coin, mesquin et amusé de jouer a ce jeu habituel.   " Peut être pas toujours. Mais si tu roulais pour rejoindre l'université... Je peux parier que tu le faisais sur ce coup. "   Je pourrais même laisser un billet sur le pari de ce que je venais d'accuser. Et c'est en portant des accusations à son tour, insinuant que c'était de ma faute. Des excuses sortent de ma boucher sur le coup, mais qui s'envolent rapidement. Je préférais vraiment l'humour et la provocation. Une connexion étrange s'était installée entre ses différentes formes de pensée et ses doigts. A sa nouvelle parole, je pince mes lèvres en fronçant les sourcils. Traquer? Etait il utile que je lui précise mon marathon pour réussir a trouver son adresse? Non. Je ne peux pas lui dire parce que sinon, je sens que son égo risquerait de gonfler. Je me contente alors de passer ma langue sur mes lèvres, laissant ma bouche entre ouverte, comme ci je cherchais mes mots. Et je souris, puis ris en baissant le regard avant de dire en le relevant lentement sur le sien   " Ou un psychopathe. Tu préfères quel choix? "   Et j'affiche une bouille fière, sourire séducteur qui vient automatiquement sans le moindre contrôle.

Parfois il est juste bon de se laisser aller dans la bulle de quelqu'un d'autre et de ne plus penser, parce qu'à trop réfléchir, à trop se poser de questions, qui n'ont finalement aucune réponse, aucune réponse valable et satisfaisante, on en oublie le reste, toutes ces petites choses pétillantes, qui ornent l'instant présent, pour le rendre étincelant. Et, ses yeux dans les miens, je lui réclame un geste. Inattendu, parce que ce ne sont pas dans nos habitudes. Et pourtant, Annalynne s'approche doucement, d'un pas léger et hésitant. Je garde mon sourire, et mes yeux la dévisagent complètement. Ses mots laissent mes dents se montrer et dans une voix qui murmurait presque   " Parce que tu as des amis toi? "   Et je me retiens de rire, fier de ma connerie. Voyant son corps se redresser pour tenter de venir a ma hauteur, je ne fais aucun effort pour l'aider. Je me contente de la fixer, et d'apprécier ce qu'elle dit.  " Ca donnerait presque envie d'en revivre. Des mauvaises soirées. "   Et mes yeux se ferment quand je sens l'effleurement de ses lèvres charnues sur ma peau. Les paupières s'ouvrent ensuite, laissant mon regard aller au même endroit que le sien. Qu'est ce que tous ces bouquins de mariage faisaient la? J'arquais un sourcil sur les deux, me posant des questions. Mais elles ne sortent pas. Mon ancien flirt m'en empêche en informant de son programme que j'avais un peu interrompu. C'est comme ça que ma main se lève, et que deux doigts restent dressés   " Alors tu peux en servir deux. "
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les secondes s’éparpillent ça et là, sur la toile que peint notre réunion, en duo, notre humour en couleur de fond. Je m’accommode de cette présence qui n’a rien de dérangeante , et bien que ce soit différent de nos moments passés ensemble lorsque nous nous glissions dans nos chambres d’étudiants, j’avoue que la valse de nos souvenirs et de notre relation amicale à venir, n’est pas sans charmer mon esprit torturé. Je ne sais pas comment fonctionner, ce n’est pas une nouveauté, il faut dire que mes agissements ont été bien trop souvent biaisés, mais je me pense être en mesure de révéler que le voir faire partie de mon univers après ces années d’absences est plaisant. Bien que son amitié avec Clay par ma faute s’en est retrouvée quelque peu entachée. Et c’est pour cette raison que j’avais décidé de lui rendre visite à l’université, pour cela que nous en sommes à tergiverser et jouter à ce sujet. Précisant d’ailleurs que je ne pense pas toujours à lui, non, mes pensées les plus infimes sont souvent – toujours – tournée en direction de son meilleur ami. " Peut être pas toujours. Mais si tu roulais pour rejoindre l'université... Je peux parier que tu le faisais sur ce coup. " Plissant les paupières, je m’insurge mentalement de la prétention dont il fait preuve, certaine qu’à l’époque ce mordant m’avait attiré, ayant plusieurs fois précisé, que les hommes qui arrivent à retenir mon attention, son ceux qui adorent jouer aux cons. « Si l’enjeu reste l’argent, ça ne vaut pas le cout. » Puisqu’assurément j’en possède plus que lui, beaucoup plus, et l’aimant énormément, ma monnaie, je ne vois pas franchement l’intérêt de la risquer pour un truc aussi – ça m’écorche de l’avouer – évident. Si j’allais le voir à l’université, forcément, il avait sa place au sein de mes pensées.

Lorsque je l’insinue obsédé, j’ai le loisir de me dire le temps d’une fraction de seconde que j’ai réussi mon coup cette fois. Puisque cette langue qui glisse sur ses lèvres, cette bouche restant entre-ouverte, cette expression que je connais, j’en craque un sourire emplie de fierté quand il abaisse son regard, non pas dépité, juste pour gagner du temps, je le sais, alors que je pense avoir remporté la bataille. Cependant son rire s’élève, doucement, et ses prunelles reviennent chercher les miennes, je n’ai donc aucun mal à deviner, que la partie n’est pas terminée, ce n’est pas comme si je m’en plaignais. " Ou un psychopathe. Tu préfères quel choix? " Ma première réaction est un « Mhm. » qui ne représente pas grand-chose, alors je secoue le visage. « Dean, tu réalises qu’un jour je vais me servir de ça contre toi ? » Riant, en levant les yeux au ciel, faussement exaspérée face au cadeau trop important qu’il vient de me donner, trop facilement d’ailleurs, pour que lors d’une prochaine bataille factice je parvienne à m’en sortir indemne. Mes mains brassent le vent, un instant, avant qu’il ne me demande de « l’embrasser », qu’on se le dise, ce n’est pas ma spécialité l’infidélité, bien que concrètement je trompe Alan avec Clay, la nuance est tout de même conséquente à préciser, je ne perdrai pas Cooper, pour Dean et ses élans faussement séducteurs, j’en abimerai bien trop mon cœur. Cependant je m’approche, non sans lui gratifier d’une parole cinglante au sujet du fait qu’être tactile et câline, ce n’est pas dans mes gênes. Mal conditionnée. Sévèrement élevée. Il m’en offre un sourire carnassier, et j’attends sa pique avant même qu’elle ne soit prononcée. " Parce que tu as des amis toi? " J’en mords un sourire, et peut-être trop charnelle, je craque un « Aoutch. » murmuré juste une seconde avant de le voir être suivis par mes excuses non énoncées clairement, mais je suis sûre qu’il comprend. J’accède à sa requête, un brin amusée, je me dois de l’admettre, et me laisse surprendre, encore, par ses prochaines paroles. " Ca donnerait presque envie d'en revivre. Des mauvaises soirées. " J’en fronce les sourcils, en tentant de savoir s’il est sincère, si quelque chose se trouve derrière. Lire entre les lignes et effacer les nuages qui semblent sur ses mots planer. Mais je ne saurai le déterminer, pensant que c’est notre proximité qui m’en empêche, stupidement, je le sais. « Fais gaffe, je pourrai penser que tu veux vraiment passer plus de temps avec moi. » Le truc c’est que je suis nocive, même pour moi. Puis … Il y a ce flic là, celui qui traine de plus en plus chez moi, qu’il connait bien en plus de cela, j’sais pas s’il apprécierait, c’est vrai.

Mon attention se reporte sur mon ancienne occupation, l’ayant complétement sortie de mon esprit en faveur de l’arrivée de Dean, et poussant les magazines en pile désordonnée, je fini par m’éloigner en lui précisant que je vais chercher du vin, en lui lançant une œillade furtive qui me laisse le temps de le voir élever ses phalanges argumentant son geste d’un " Alors tu peux en servir deux. " Taciturne, je me retourne complétement et me dirige vers la cuisine, trouve dans le réfrigérateur l’objet de ma recherche rapidement, par habitude de mon boulot au Nirvana, l’empoigne de deux doigts, et après l’ouverture d’un placard sur le côté, fait de même avec deux verres à vin ballonnée. « Mets toi à l’aise. » C’est la bienséance qui me force à prononcer cela, puisque je m’aperçois bien rapidement que c’est compliqué pour moi de m’ancrer dans une réalité où se trouverait une de mes connaissances n’espérant rien retirer de moi, ni la gloire, ni l’argent, ni je-ne-sais-quoi. Je lui concède qu’il a raison sur un point, des amis, je n’en ai pas, ce n’est pas comme si ça me manquait, non, je me suffis à moi-même, j’ai cette persuasion en moi qui me dit que des autres, je n’en ai pas besoin dans tous les cas, et c’est bien pour cette raison, que mon couple est sans cesse un radeau qu’on s’empêche de faire couler. Sauf que je suis si douée pour me noyer. Plonger et ne pas regretter. Mettant la main sur ce qui va m’aider à ouvrir la bouteille, je reviens sur mes pas, mes prunelles se heurtant aux siennes, constatant en un sourire approbateur qu’il est assis sur le canapé, accusant la bizarrerie de sa présence que je pensais estompée. Je dépose mon butin sur la table basse et la contourne afin d’aller m’installer tout à côté. Sans y penser, en un automatisme, mes mains s’activent à ouvrir et servir, et je laisse ma langue, fugace, se délier. « Dis-moi la vraie raison. » De ta présence ici. Rien n’est jamais réellement fait sans arrière-pensée, avoir été éduquée par les Malcolm me l’a mainte fois prouvé.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Et bizarrement, en entrant dans sa bulle, je repensais a nos moments d'avant. Comme ci c'était hier. Je croise son regard, et je revois certaines images de ce passé commun, un passé qui nous animait tellement. Et bien que les choses changent, je peux constater qu'il suffit que ses prunelles croisent les miennes pour m'ôter un sourire. La discussion m'aide aussi a afficher un peu de malice dans cette expression qui trône sur mon visage. Je venais de lancer un pari indirect, prêt a jouer le fait que je me trouvais dans ses pensées. Et sa réponse me fait froncer les sourcils. Mais... Que voulait elle parier? J'avais un peu peur de la réponse, sachant quasiment a cent pour cent, que je risquerais d'y laisser ma dignité. Sauf que je suis joueur, et que j'ai du mordant. J'avais envie de profiter un peu d'elle, et de mon arrivée ici.   " L'enjeu sera ce que tu veux. "   Simple, mais mystérieux. Je sais que je risque de l'intriguer, ou alors de lui donner l'opportunité d'aboutir a son envie.

Le pessimiste pense que toutes les femmes sont des garces. L'optimiste l'espère bien. Mais la réalité dépasse tout. Mais que risquons nous a nous chercher comme ça a chaque fois? Il est impossible de se parler sans s'envoyer une balle a tour de rôle. D'un coté, je me demande ce que ça donnerait, et j'aurais bien peur de m'ennuyer. Annalynne représente pour moi la meilleure répartie de la ville, et surtout, le caractère le plus enflammé. C'est qui m'a plu a l'époque, et continue aujourd'hui d'une manière différente. Alors je ne cesse de jouer, par amour du jeu fou, de l'envie de repousser plus loin la limité, monter d'un niveau. Je fixe son regard, et je souris doucement. Gardant l'expression du départ, remplie de malice et de fierté.   " Impossible. C'est trop facile d'utiliser ça, je te connais plus complexe et plus compétitive. "   Oui, je l'encourage. Je l'encourage a se montrer plus combattante. Je sais qu'elle est capable de plus, et je la respecte pour tout ça. Selon moi, elle peut manipuler, séduire pour ses propres intérêts, se délecte à faire naître des sentiments équivoques pour en rire seule, elle simule, cache et efface. Ce qui la rend amusante, piquante... Et je viens de la piquer. Sa bouche déposer une marque brûlante sur ma joue, mais sans s'appuyer réellement. Je repose mes yeux dans les siens, a cette proximité. Et je reçois une perche... Je réfléchis, afin de savoir si je dois la saisir ou non. Je me questionne, me disant que des facteurs ne seraient pas contents de voir, ou d'entendre ce qu'il se passe ici. Il me faut encore quelques secondes de réflexion avant de hausser furtivement les épaules et de lâcher  " Mais c'est ce que je veux. Alors je prends le risque pour que tu le penses, pour que tu le crois même. "   Le jeu m'anime.

Prenant la peine de m'inviter a boire un verre de vin en sa compagnie, je lui indique alors d'ajouter un verre en plus. Et je la laisse fuir vers la cuisine avant de l'entendre me proposer de me mettre à l'aise.   " Merci. "   Pourquoi je la remercie? Bref. Mes yeux venaient de se balader sur une pile de magazines un peu intriguant. Peut être qu'elle préparait un mariage pour une amie, ou alors pour Clay et elle. Rien qu'a l'imaginait, je laissais un rire s'étouffer dans ma barbe. Bien qu'elle soit rasée de très prêt aujourd'hui. Je pars donc pour finir sur le canapé, et je regarde autour de moi en attendant son retour. Les bruits de fond de ses actions, faisait que j'entendais son retour. Mon regard revient sur elle, conscient de son magnétisme. Son corps bouge, et se pose juste a mes cotés. Et quand sa langue s'active, je hausse mes sourcils en soupirant doucement. Ma main bouge lentement sur ma cuisse, et d'un coup , je ressens une chaleur dans mon corps.   " La vraie raison de? "  Mon visage se détend.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Lui concéder le fait qu'il a raison au sujet du chemin qu'ont emprunté mes pensées ce jour là à son égard serait bien trop facile, alors je préfère – et de loin – me faire revêche et ne pas lui donner en paroles ce qu'il attend. Après tout je ne l'ai jamais fait, et avec aucun homme – ou presque – donc je ne vais pas débuter maintenant. Bien que parier sur le fait que je pense à lui parfois est une idée qui curieusement prend place dans mon esprit et qui dans le fond ne m'embête pas réellement, étant donné que nier le fait de le faire et de l'avoir fait lorsque je suis allée à nouveau me perdre jusque l'université pour le trouver sera facile pour la fille manipulatrice et experte en menterie que je suis, alors lorsqu'il me lance un ; " L'enjeu sera ce que tu veux. " Je me décline en un sourire, et me permets de lui répondre, en sulfureuse allumeuse. « C'est un jeu qui se pourrait devenir dangereux. » Vraiment, surtout lorsque l'on sait, que c'est à son meilleur ami que je suis attachée. Irrémédiablement, comme une gamine, entichée. Peu certaine de vouloir encore plus abîmer leur amitié, j'estompe mes élans charmeurs, puisque dans tous jeux se trouvent des limites à ne pas transgresser, et en ceux là, je me sais expérimentée, cela va de soi. La séduction, oui, je la maîtrise à la perfection. Jusqu'aux bouts de mes doigts, des ongles, et dans chaque parties de moi. Puisque rien ne saurait s'élever au niveau de ma prétention. Et pour connaître Dean, pour savoir sans le nommer, tout ce qui peut lui plaire, je sais, que c'est une partie que j'aurai bien vite fait de gagner. Alors je prends l'échappatoire qu'il me tend, celle de détourner le sujet, ou de le faire pas réellement, puisque la discussion découle sur l'obsession que prétendument il nourrit en mon nom, à l'égard de notre ancienne affection. Lorsque je le menace de façon factice au sujet de lui ressortir sa propre proclamation de psychopathe, il m'offre toujours son espièglerie, qu'il teinte d'orgueil avec virtuosité. " Impossible. C'est trop facile d'utiliser ça, je te connais plus complexe et plus compétitive. " Un rire s'échappe de mes lèvres, et accorde à ses mots, une absolue véracité. Ce serait trop simple, semble tellement pas me ressembler, et sa connaissance en ma personne a le don curieux de me perturber, même après tout ce temps, il le fait. J'entrevois alors seulement maintenant ce qui a pu déranger à ce point Clay lors de ce fameux dîner. Notre proximité, notre relation qui s'étiole parfois un peu trop vers l’ambiguïté. Et je me demande si j'en ai fait preuve durant cet instant au restaurant.

Repas qui revient sur le tapis, défini comme un mauvais moment qu'on à partagé,juste après mes lèvres apposées sur sa joue, suivant le cours de mes pensées qui justifient que j'ai accepté d'effectuer cet acte enclin à l'amitié, affection passée. " Mais c'est ce que je veux. Alors je prends le risque pour que tu le penses, pour que tu le crois même. " Un minimum heurtée par ses propos et son haussement d'épaules je m'en foutiste, j'en incline le visage, pour mieux le regarder, comprenant qu'avec ces dires il fait le choix, de s'aventurer à me garder dans son univers quoi que le lieutenant Cooper puisse en penser. J'en exulte un soupir, réellement intriguée, n'ayant concrètement, jamais compris avant cela que pour lui je pouvais compter. Parce qu'il est question de cela, n'est ce pas ? Entre le jeu et la réalité, il n'y a parfois qu'un simple pas. Si simple à franchir, et pourtant impossible à reculer une fois effectué. « Je le crois. » Prononce en un étrange écho ma voix, me contentant de ses trois mots afin de ne pas glisser sur une pente qui s'en deviendrait bien trop vite sinueuse et irréparable une fois cassée. Et m'éloignant de son être, je me laisse aller à voguer sur les courbes réinventées de mes pensées, je ne le laisse pas longtemps, juste quelques secondes afin de trouver de quoi détendre l'atmosphère qui au moment d'entrer dans le vif du sujet sera moins détendue, ou tout du moins, c'est l'idée que je m'en fais. Une fois de retour, posée à ses côtés, je commence à servir nos verres tout en lui demandant de m'expliquer – pas tout à fait directement – ce qu'il fait ici. De toutes les années qu'on se connaît, il n'a jamais mis un pied chez moi depuis notre rupture alors je m'avance peut-être mais j'ai tendance à penser que dans ses actes il y avait une quelconque idée. Un intérêt. " La vraie raison de? " Tout en ricanant, je lui donne son verre, avant de mordre mon inférieure, et mes iris plantés dans les siens, j'amorce de lâcher le cristal avant même que nos doigts puissent s'effleurer. « L'innocence ne te sied pas. » Je m'amuse avant de prendre mon propre récipient et de le porter à mes lèvres. Me délecte du liquide ambré, de ce presque corsé. Avalant ma gorgée tout en replaçant mes cheveux sur le côté. Mon être se tourne de moitié, et mes jambes viennent se rabattre sous moi, appuyant mon coude sur le rebord du canapé et dépose sur ma main, penchée, ma tête, tout en continuant de l'observer. « Ta présence ici, chez moi. » Réfléchissant, j'amène à nouveau mon verre à mes lèvres, sans boire pour autant, mordant ce dernier de mes dents, je prononce finalement. « Ne me dis pas que tu veux savoir où j'en suis avec Clay, je ne te croirai pas. » Et là, par contre, je bois une autre gorgée, me faisant patiente, une nouvelle fois, tout en me perdant des ses prunelles, étincelles, dont j'avais tant de mal à me lasser lorsque nous étions l'un de l'autre amourachés.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je me laisse parfois emporter par les souvenirs. Je crois que je ne peux pas m'en empêcher. Je sens la fracture entre hier et aujourd'hui, je n'y étais pas préparé, et je peine d'ailleurs toujours à m'y faire. Désormais, les chemins se défont, les vies divergent, les souvenirs auxquels je m'accroche n'ont plus de sens. Ils sont ce qu'ils sont : des vestiges d'un passé qui, non, ne reviendra pas. Car les années passent et filent, car chacun évolue différemment, chacun sauf moi peut-être, qui suis resté le même, sans mutation quelconque, sans changement visible. Peut-être est-ce mon côté écorché vif. Mais quand je pose mes yeux dans les siens, je remarque qu'au fond, Annalynne n'a pas tellement changé non plus. Et me le prouve en donnant une suite a mon jeu qui se trouve être dangereux. Ou du moins, c'est ce qu'elle cite. Je me pince les lèvres entre elles, ne lâchant pas son visage avant de dire, en haussant un peu les sourcils, comme ci j'étais totalement détaché de toute bonne conscience   " Y'a rien de plus vrai et de plus intéressant que le danger. Le reste c'est tellement ennuyant. "  Vais - je paraitre sérieux? Est ce que je pourrais une fois déstabiliser mon ancien flirt? Avec moi, gagner une partie rend seulement la prochaine plus difficile. Des verrous sautent, mais les prochains s'emmurent. Ce n'est pas grave, je ne suis pas pressé. Je suis juste un peu nostalgique. Je me rappelle de la complicité d'avant. Cette complicité qui aujourd'hui nous fait défaut, vu qu'en trêve de nos multiples provocations, il manque ce petit truc qui animait notre relation passée. Mais c'est logique non? Sauf que je me surprend des fois a la dévisager, a me dire que certaines choses ne sont pas discutables. Anna est magnifique, et elle remplie exactement tous les critères de mon idéale féminin. Et je me conforte en prouvant que je la connais toujours aussi bien. J'attaque en affirmant que malgré ses menaces, je n'y crois pas. C'est une fille qui déteste la facilité, dans tous les domaines. Donc je ne vais même pas m'inquiéter pour ce coup. Je garde un joli sourire, fier de moi, fier de lui clouer un peu le bec pour une fois, et je rêvasse a cette complicité qui perdure. Nous étions, et nous sommes si proches. Notre noyau se connaissait depuis des années, autant dire que c'était il y a longtemps, très longtemps. Notre amitié était ferme, profonde, inébranlable et magique. Nous ne savions pas encore ce qu'il adviendrait de nous, l'avenir était flou, un peu abstrait.

' Je le crois ' , un sourire s'offre a elle, mais cette fois ci dans une satisfaction complète. Je la laisse partir a la cuisine pour servir les deux verres de vin. Bien sur, je me laisse aller a l'aise en venant me mettre dans le canapé. Les mains sur les cuisses, j'attends son retour, et instinctivement, je me repasse le film. Ce que j'ai dit de travers ou ce que j'aurai dû faire, peut-être. C'est une incohérence majeure, un défaut de conception, cette habitude de séduction que je ne maîtrise pas totalement face a cette jolie brune. Finalement, c'est toujours la même vérité, au bout : celui que je suis m'apaise bien mieux que celui que j'offre mais le revers, fatalement, c'est que cela devient une relation mêlée au cœur. Sensible. Sans y penser, je lui ai tout de même donné ma vérité. Mes vérités sont toujours distillées dans les mots sortis de nulle part et les pensées qui ne mènent à rien, sans mes explications autour. Mais elle a sûrement comprit que c'est un automatisme, et que je n'aime pas les explications. Ni les questions directes.
A son retour, je reçois une question qui fait un appel a l'explication de ma venue. Je tente de détourner un peu, mais son rire relève mon regard dans le sien, et je prend le verre tout en continuant a fixer ses prunelles noires. Encore une fois, je connais trop bien la demoiselle pour savoir que je ne pourrais pas esquiver longtemps. Je passe ma langue sur mes lèvres après une bonne gorgée.   " Il est très bon ce vin. "   Un petit compliment suivit d'un petit ricanement. Je me redresse pour avoir le dos bien placé sur le dossier du canapé. Pourquoi replace t-elle ses cheveux? Ca donne un coté sauvage, que j'adore. Ses paroles ne cessent de sortir de sa bouche, et je laisse la mienne un peu entre ouverte. Mon corps pivote comme pour lui faire face, bien que je sois a coté d'elle. Mes yeux se font malicieux   " Et bien... Si. Alors, où en es tu avec Clay? "  Je me pince encore les lèvres, et je dis en soufflant un peu   " Je suis curieux... Mais, c'est quoi entre vous? A quoi correspond votre relation exactement? "   Je reporte le récipient a ma bouche pour reprendre une gorgée, et mes yeux dans les siens toujours. Attendant les réponses, essayant de mieux comprendre. C'est bête a dire, mais j'étais un peu perturbé, mais j'ignorai pourquoi exactement.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)