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Bon bah je reste... [Mira(dor)]

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Et voilà, le week end touchait à sa fin, officiellement j'allais bientôt devoir m'en aller pour retourner à Princeton. C'est du moins ce que j'avais laissé croire à ma frangine quand j'étais arrivé vendredi soir. Ce qu'elle ne savait pas c'est que j'allais intégrer Harverd dès la semaine prochaine, enfin dès demain surtout. J'étais super content de l'avoir retrouvé et vu sa réaction quand elle m'a vu je pense qu'elle était super contente aussi. La pauvre et dire qu'elle pense que je vais partir ce soir. J'avoue que mon côté vilain petit frère est très fier de son coup, j'aime torturer Mira parfois. Mais bon elle me le rend bien aussi de temps en temps. J'avais déjà fais toutes les procédures pour mon transfert il restait encore quelques trucs à faire donc j'en ai profité pour terminer tout ça ce week end.

J'aimais bien l'appart de ma soeur, Il était sympa, plutôt spacieux. Bon par contre le 4eme étage sans ascenseur c'est juste pas possible. Mais j'avais pris mes aises là bas. Et je m'étais fais un nouvel ami, le ptit truc à poil là Haribo. Un petit monstre de cuteness ce chat. D'ailleurs là on était en plein milieu de l'après midi, ma valise n'était toujours pas faite et moi je traînais en short torse nu affalé sur le canapé devant la télé avec Haribo couché sur mes abdos en train de dormir. Deux pépères en mode glandeur quoi. Je caressais le chat d'une main tout en étant absorbé par un stupide jeu télévisé mais bon le dimanche c'est glandouille. J'étais très nature comme mec et même avec ma soeur. Et puis on a passé plusieurs nuits ensemble quand elle faisait des cauchemars quand elle était chez nous alors elle connait mon corps. Par contre nul doute que quand elle va voir que ma valise est pas faite encore à cette heure là elle va hurler, peut être même en me voyant dans cette tenue. Mais bon ma valise je vais pas la faire tout de suite. Je vais pas si loin que ça finalement donc j'ai le temps.

Mira était sortie mais elle ne tarderait surement pas à revenir pour me "reconduire à l'aeroport" pour me renvoyer à Princeton. J'ai hâte de lui dire que finalement je retournerais pas là bas mais qu'en fait j'allais intégrer Harvard. Faudra que je gère le truc quand même parce que vu que mine de rien depuis ce matin elle tire la gueule à cause de mon "départ" elle va me tuer quand je vais lui faire le coup. Y'a moyen que j'me prenne mon skate sur la tronche d'ailleurs. Quoi que... si Haribo bouge pas de sur moi elle osera ptet pas me frapper. On verra...
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Un week-end. Seuls deux jours, ainsi que deux nuits pour récupérer d'une semaine de folie, obligé à courir entre les cours, le boulot et le manoir des Lovelock. Les week-ends, une bouffée d'oxygène, je pourrai dire, un moment de détente, de plaisir où l'on apprécie chaque instant, que ce soit les quelques minutes en plus que l'on peut passer au fond de son lit ; ou sous le jet brûlant de la douche . Mais ses minutes qui nous plaisent tant, ont tendance à filer beaucoup trop vite entre nos doigts.
Ces deux jours de repos, se sont enfui aussi rapidement que la fumée de ma cigarette lorsqu'elle brûle entre mes doigts, sans avoir la possibilité de les rattraper. La venue de Mike avait été une réelle surprise pour moi. Ouvrir la porte et tomber sur cette petite tête blonde, de deux ans de moins et pourtant plus grands de quelques centimètres que moi, avait rendu mon week-end encore meilleur. Ces moments, où j'avais l'impression d'avoir une vraiefamille, étaient bien trop peu présent dans mes souvenirs. Je profitais de chaque instant, de chaque minute de ce week-end. Un Week-end, passé, comme beaucoup d'autres, beaucoup trop vite J'avais tenu à le traîner dans plusieurs endroits de la ville, passant par mon lieu de travail, à l'endroit où je faisais régulièrement mon jogging, sans oublier le club de Cambridge où tous les étudiants venaient s'y retrouver pour décompresser. J'avais vraiment voulu lui faire découvrir, d'une certaine façon ma vie ici, consacrant ses deux petits jours qu'à mon petit frère et seulement à lui. J'avais rapidement trouvé une excuse auprès de Wolf, pour ne pas qu'il s'inquiète de ne pas me voir, mais sans pour autant lui dire la véritable raison... Je ne suis pas certaine qu'il soit au courant, qu'il sache que j'ai un demi-frère. Je ne me rappelle pas en avoir parler, évitant toujours les sujets concernant les familles.
Ce n'est pas que j'ai honte de lui, non au contraire, mais cela soulèverait d'autres questions, que je voudrais éviter, concernant mon passé.
Malgré tout, je m'étais échappé quelques heures pour aller le voir, regarder la télé avec lui, laissant Mike seul à l'appart. De toute façon , il a pas besoin de moi pour ranger ses boxers dans une valise, pis s'il peut faire un peu de ménage par la même occasion se serait parfait. Je traîne un peu , repartant au dernier moment chez moi , juste pour pouvoir avoir le temps de le ramener à l'aéroport. Je suis peut-être même un peu à la bourre, comme dans mes habitudes. Mes clés tournent dans la serrure, avant de me laisser pousser la porte pour me laisser rentrer, et tomber sur un Mike, torse nu, toujours sur le canapé. Mes yeux se posent sur le sol, où ses fringues et ses affaires personnelles traînent encore par terre. « Non mais tu vas bouger ton cul là On est en retard là  » je fous un coup de pied dans une de ses affaires, j'sais pas c 'quoi, et m'en fou. Je m'attendais à ce qu'il est fait le ménage moi, pas qu'il est foutu encore plus la merde ! J'attrape un t-shirt qui traîne par terre et lui balance. «  tiens enfile ça, c'pas un camp de nudistes ici » Je lève les yeux au ciel, en prenant mon chat dans mes bras, pas d'excuse pour rester sur le canapé comme ça . Pis c'est un peu à moi d'avoir mon bonbon, je m'affale sur le canapé, bougeant ses jambes pour avoir un peu de place et change de chaîne de télé. « t'attend que je te balance un verre d'eau dans la tronche pour te bouger ? » Je suis sûr il croit que je vais le ramener en voiture, mais je me taperai pas 8h de route aller-retour, pis j'aime pas les aux revoirs alors je préfère que ce soit vite fait avant qu'il monte dans l'avion plutôt que dans ma voiture.   

Emi Burton
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Un tour de clé, deux tours de clé. La porte s'ouvre et ma soeur arrive. C'est avec un léger sourire aux lèvres que je l’accueille d'un petit "ah? t'es déjà là?" histoire de lui faire monter un peu plus la pression. Bien sûr elle avait vu l'heure et elle s'imaginait que j'allais continuer à ne rien faire. Enfin elle n'avait pas tout à fait tort mais bon la pauvre elle ne savait pas pourquoi. En tout cas elle est en rogne, elle se met à râler et à taper dans mes affaires un peu plus loin. Et même si elle me voit pas faire je souris. Je trouve ça marrant de la foutre en rogne et de la faire râler. Bon faudra bien que je lui dise à un moment. Elle prend un t-shirt qu'elle me balance à la gueule en m'ordonnant de l'enfiler. Je bouge à peine, histoire de simplement ne pas avoir le t-shirt qui me bouche la vue et qui m'empêche de voir la télé. Et Mira qui continue à grogner. Pfoua ma chère soeur faudra songer à te calmer un petit peu à un moment. Finalement elle revient vers moi et me prive de son chat avant de me pousser pour s'installer sur le canapé et me menacer de me balancer un verre d'eau pour me faire bouger.

-Pfoua... calme toi un peu on a encore tout le temps, détend toi.

Par contre quand elle a changé la télé c'était plus la même pour moi. Là j'ai bougé. J'étais un petit peu dégoutté même. Je me redressais et fit une grimace. J'étais sûr de l'avoir bien énervé en lui disant une nouvelle fois de se calmer et surtout qu'on avait "le temps". La pauvre je vais finir par la rendre dingue.

-Eh non remet moi le truc que je regardais... c'était con mais c'était bien.

Mais devant tant de résistance je finis par me lever du canapé sans un regard à ma frangine. Je partis au frigo pour prendre un yaourt à grignoter. La pauvre je faisais vraiment tout pour l'énerver. Et dire que normalement j'avais mon avion dans une demi heure. Même si on partait maintenant on serait pas loin d'être déjà en retard. Mais c'est le but. Je revins sur le canapé et commençait à manger tranquillement l'air de rien. Puis je m'installais de façon à pouvoir voir ma soeur. Il était peut être temps de tout lui avouer non? Avant qu'elle m'étripe.

-Bon.... bah j'crois que je vais rester là vu que je vais surement rater mon avion à ce train là.... Une chance que je me suis déjà inscrit pour cette année ici.

ET PAF. En plein dans le mille. J'ai hâve de voir la réaction. Et comme pour m'assurer une protection je lui repris Haribo. C'est que je m'y suis attaché à cette petite bête là. En même temps il est trop mignon faut le voir. Et puis ça fait une peluche à câliner aussi. Oui parce que sous mes airs de sale con que j'aime me donner au fond j'ai envie qu'un jour je trouve quelqu'un prêt à me toucher et à me donner l'amour que je demande.

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Mike & Mira

Un regard noir a la capacité de faire beaucoup de choses. Un simple regard peut réussir à faire communiquer, une envie, un sentiment, une émotion... Ici, je dirai que mon regard se charge de communiquer ses 3 choses : l'envie de l’égorger, le sentiment d’exaspération, et la haine que j'ai pour lui, qui a foutu mon appart sens dessus dessous. Cacher ma mauvaise humeur, c'pas mon truc non. La comédie, je la joue, mais seulement sur les planches d'un théâtre. Il est parfois tellement facile de jouer un personnage, tellement facile pour moi de me glisser dans la peau de quelqu'un d'autre, dans le but d'avoir une bonne note en théâtre, mais pour cela, il faut de la motivation, et là je n'ai pas envie de lui adresser un sourire, de faire semblant que je sois content qu'il s'en aille. Même si je dois reconnaître que je retrouverai enfin ma télévision et mon chat. C'pas possible comment il s'approprie tout ce sale gosse . Mes fesses viennent se poser à ses côtés sur le canapé, ma main choppe rapidement la télécommande avant qu'il ne comprenne mon intention, et zappe rapidement les chaînes. Pourquoi je me dépêcherais si Monsieur est pas pressé. «  M'en fou si t'est pas prêt, c'pas moi qui rentrerai à pied ! » il en a bien pour plusieurs jours de marche, sans manger, sans boire ... je le plains le pauvre, je serai lui je commencerai vraiment à faire ma valise. Mon regard se tourne vers lui, un sourcil se hausse légèrement tandis que je garde mon regard bleu rivé sur le sien. «  Mon appart,' ma télé, moi qui choisit ! Il y a un truc que t'as pas compris là-dedans ? » clair simple, compréhensif pour quelqu'un de son niveau j'imagine. Par précaution, la télécommande disparaît derrière un cousin, sur lequel j'appuie mon dos. Sur mes genoux, je pose ma boule de poils, qui vint rapidement se lover contre moi en ronronnant, n'attendant plus que des caresses, que je ne tarde pas à lui donner . Mon petit chat, retrouvé, dans le passé, dans une poubelle à, aujourd'hui, une véritable vie de prince. Mes yeux se reposent l'espace de quelques secondes sur le dessin animé, que je connais pas, avec un pompier a priori. Mais une forme floue derrière cette dernière me fait détourner les yeux, pour constater un voleur de Yaourt. Je lève les yeux au ciel, un soupir s'échappant de mes lèvres, tandis que je repose Haribo sur le canapé, malgré un petit miaulement de protestation de sa part. Un, deux... jusqu'à une dizaine de fringues ramassées entre mes bras, appartenant au blondinet. Mes pas m'amène jusqu'à la fenêtre, ma main tourne la poignée, avant de laisser s'entre-ouvrir cette fenêtre. Mon autre bas se tend vers l'extérieur, tenant toujours au bout de mes doigts ses fringues. Je pose mon regard de nouveau sur lui avant d'afficher un petit sourire aux lèvres. «  Alors on fait comment ? Tu fais ta valise ou c'est le vent qui se charge d'eux? » Je vois bien dans son petit jeu qu'il essaie de m'énerver, mais à quoi ça sert que je m'égosille la voix à lui crier dessus . J'suis pas sa mère, et j'ai une méthode bien plus efficace pour le faire se remuer .Je fronce légèrement les sourcils à ses dires. Il me faut quelques secondes pour en comprendre le sens. Sous la surprise je desserre ma main sur ses fringues, qui s'échappe rapidement, emporté par le vent d'Hiver qui souffle dehors. Oups, vraiment pas fait exprès en plus. Mais je ne m'en préoccupe pas, revenant rapidement m'asseoir face à lui sur le canapé, la surprise continuant à se lire sur mon visage avant de le prendre dans mes bras, pour le serrer contre moi, évitant tout de même d'écraser mon chat «  Tu restes ? T'vas étudier ici ! » Un immense sourire s'affiche sur mes lèvres . Mike c'est vraiment la seule véritable famille que j'ai, et s'il reste ici, ça veut dire le voir tous les jours ou presque, et j'ai vraiment besoin de sa présence, plus que ce que je ne veux me l'avouer je crois. Et ce week-end me l'a bien prouvé, on a tous besoins d'une famille, même moi. Je m'écarte de lui, en le regardant, ayant quand même un petit doute. «  C'pas parce que tu t'es fait virer de Princeton ? C'pas des histoires qu'tu me racontes ?  » Ce serait bien un de ces coups ça, avoir fait une grosse connerie et venir se réfugier chez moi en attendant de trouver une excuse pour ses parents 

Emi Burton
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Quelle peste ma soeur. La voilà en train de passer une bonne dizaine de mes vêtements par la fenêtre. Alors moi pour éviter qu'elle lâche tout j'ai finis par lui expliquer que je resterais ici vu que je me suis inscrit à Harvard. Et du coup sous le coup de la surprise, ou uniquement pour me punir de l'avoir fait chier, elle lâcha mes fringues dehors avant de venir me rejoindre. Elle semblait contente de savoir que son petit frère restait vers elle. Et pourtant la première question qu'elle m'a posé c'était de savoir si je n'avais pas fait ça parce que je m'étais fais renvoyé de Princeton. Je la regardais comme si elle venait de me demander si je croyais encore à la ptite souris. Vive la confiance qu'elle a en moi. OK je fais pas mal de connerie mais jamais je ne m'étais fais renvoyé d'un établissement que j'avais fréquenté. Surtout que les parents m'auraient tué. Alors OK j'avais pas toujours été un étudiant modèle et j'ai eu fais quelques conneries mais bon quand même j'étais pas non plus à ce point là.

-Mais tu me prend pour qui? J'suis pas un délinquant non plus. Et puis toi tu m'as balancé mes fringues par dehors alors t'as rien à dire....saleté va.

Je finis par me lever, enfin, et je partis balancer le pot de yaourt vide à la poubelle et la cuillère dans l'évier. Je devais quand même ranger un peu mes fringues un peu au risque de devoir aller en racheter demain. Bon de toute façon mon compte est régulièrement approvisionné par les parents donc ça va je peux. Mais bon j'y tiens à mes affaires quand même. Une fois le tout rangé et un t-shirt enfilé je revins vers ma frangine qui était toujours sur le canapé avec Haribo.

-Bon... j'ai faim. On va récupérer mes fringues et après on va se prendre un japonais à emporter comme ça on mange ici?

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Je n'avais pas l’intention de balancer ses affaires dans la nature. Non, c'était juste un prétexte pour qu'il se bouge, qu'il arrête de me narguer avec ce sourire en coin. Je n'aime pas ça, qu'on se foute de ma gueule, même si c'apas méchant, j'aime pas ça. Alors pour y remédier j'ai mes petites astuces. C'est moi la fana de mode, mais je sais bien qu'il y tient également à ses vêtements. Mike, c'pas n'importe qui, il prend soin de son apparence, et ses vêtements, c'est pas les vêtements qu'on trouve au supermarché entre le rayon des légumes et de la viande. J'ai tendance à considérer les vêtements comme des Dieux parfois, alors les lâcher dans la nature, c'était vraiment un accident. Surtout qu'il m'annonce une super nouvelle là . Tellement heureuse que je lui saute direct dessus, peut-être un peu sauvagement aussi, mais ça prouve aussi à quel point je l'aime non . Mais un doute continue tout de même de persister dans mon esprit. Aux dernières nouvelles il adorait Princeton, tout se passait là-bas, il avait des potes extra etc. Alors pourquoi tout abandonné d'un seul coup pour venir s'enterrer ici avec une sœur qui va le surveiller ! « Non mais … Pourquoi venir ici ? » Je fronce légèrement les sourcils . Ou alors ce sont ses parents qui lui ont de venir ici pour que je me rapproche d'eux... J'étais un peu perdu pour le coup là. « Rhô mais j'ai pas fait exprès, on ira faire les boutiques ! » Le centre commercial est une perle rare selon moi, et je serai genre, super excité à l'idée de rhabiller mon frère, le rendre un peu plus classe , avec des vêtements ultras chics, qui feront craquer tout le mondeDe plus, venant d'arriver à Harvard, c'est une bonne raison de refaire sa grade robe pour donner bonne impression, lorsque l'on voit quel genre de personne fréquente l’université. «  Et tu vas vivre où ? ». Un petit sourire au coin des lèvres, car je commence tout doucement à réaliser, que mon petit frère va vraiment rester ici, faire ses études dans le même campus. Le croiser au coin d'un couloir, l'appeler et le voir débarquer à ma part quelques minutes plus tard ne sera plus une espérance. Je me rend compte que j'ai vraiment besoin de lui ici, et que maintenant, c'est le cas. Je tourne mon regard vers la fenêtre avant de le reporter sur mon petit frère. «  Hey, il fait noir là, j'vais pas chercher des fringues dans le noir moi... » Je reprends mon chat sur mes genoux. Je suis sorti tout l'après-midi avec Wolf alors ce soir, je veux juste rester plan-plan devant ma télé. « j'ai une autre idée...tu me fais un bon petit repas pour me remercier de t'avoir hébergé ! » 

Emi Burton
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Pas fais exprès c'est ça mon cul. En attendant qui c'est qui a la moitié des fringues qui se baladent dans la rue? Bah c'est bibi. M'enfin comme elle dit ça fait une excuse pour aller faire les courses ensembles pour me trouver de nouvelles fringues. Mais bon si je suis obligé de traîner à moitié à poil dans l'appartement pendant ce temps elle ira pas se plaindre la frangine. Elle était contente en tout cas de me savoir ici à présent. Et moi j'étais contente de la retrouver et de me dire que désormais maintenant quand j'aurais besoin de la voir je pourrais prendre le bus et hop. Je serais là en une petite demi heure. Mais la raison de ce déménagement l'inquiétait. C'est pour ça qu'elle m'avait demandé directement si je ne m'étais pas fais viré de Princeton. Je fis un sourire à ma soeur. Ce qu'elle pouvait être pénible à se faire du soucis pour rien. Sur ce point là elle ressemble plus à maman que ce qu'elle ne l'aimerait.

-T'inquiète pas ça va. J'avais juste envie de retrouver ma frangine. Princeton me plaisait mais il me manquait quand même ma famille. Et puis honnêtement Harvard est bien plus classe.

Je lui fis un petit clin d'oeil. C'est vrai qu'elle me manquait. Mais du coup Mira continuait à me faire son petit interrogatoire. Maintenant c'était mon lieu de résidence le sujet. Bon j'avoue que sur ce point là j'avais pas trop trop réfléchit à l'époque de mon départ de Princeton. Mais finalement j'avais réussi à organiser mon truc.

-Eh bien demain je file j'ai une chambre que je loue pour le moment. Et sinon j'ai envie de rejoindre les Winthrop donc si j'y arrive je pourrais vivre chez eux. Comme ça j'aurais surement un coloc bien sexy.

Petit clin d'oeil amusé à ma frangine qui ne pourra qu'imaginer ce que j'aimerais pouvoir faire avec le colocataire en question. Mais bon avec tout ça l'heure passe et moi j'ai faim. Mais ma chère Mira fait sa chochotte qui ne veut pas sortir parce que "il fait noir dehors". Je roule des yeux. C'est moi le petit frère et c'est moi qui joue au courageux entre nous deux? Et en plus elle veut que je lui fasse à manger. Et puis quoi encore? Bon OK elle a bien raison je le lui dois bien ça après m'avoir hébergé pendant ce Week end mais bon moi et la cuisine ça fait deux.

-Bon bon... d'accord... je vais voir ce que je peux faire.

Je regarde un peu partout dans les placards et dans le frigo. Je cherche un peu dans ma tête pour savoir ce que je pourrais faire comme plat simple que je raterais pas. Oui parce que je suis pas bien bon en cuisine il faut l'avouer. Je compte pas le nombre de fois où j'ai faillis me rendre malade en me faisant à manger moi même. Bref vivre la livraison de pizza.

-Euh... des Hamburger ça te va?

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Harvard ses salles de classe, ses cours, ses amphis, ses professeurs. Un monde qu'on pourrait croire à part, et pourtant, ce n'est pas si différent d'une autre université j'imagine. Le prestige de certains de ses étudiants fait sans doute bien plus sa réputation, que le talent des professeurs qui y enseignent. Ce n'est pas vraiment moi qui les choisis, mais plutôt beau-papa. Plus facile pour lui de me recommander quelqu'un dans la fac dans laquelle il a été j'imagine. Mike a eu le choix pour sa part, il ne s'y est pas pris au dernier moment comme ce fut mon cas... Mais à la base je n'avais pas prévu d'y aller . Je pensais essayer de me trouver un job à Santa Barbara, une bricole, pour dire d'avoir un salaire et peut-être pouvoir quitter la maison familiale . Les frais d'université, il n'était pas question qu'on me les paye avant de débarquer chez les Anderson. « Ouais mais pour toi retourner voir tes parents de temps en temps, ça fait plus loin aussi » c'était d'ailleurs l'une des raisons ou plutôt des excuses que je donnai, pour ne pas être obligé de revenir à chaque vacances. J'aime beaucoup les Anderson, mais j'ai encore du mla à le considérer vraiment comme ma famille, à part avec Mike, j'ai l'impression qu'il y a tout de même un fossé. Eux ne s'en rendent peut-être pas compte, peut-être que c'est des idées que je me fais, mais j'ai toujours l'impression d'être la pièce rapporté de la famille. Et lors des grandes réunions, je suis absolument pas à mon aise avec des cousins / cousines que je ne connais même pas le prénom, et une grand-mère, qui ne cesse de me rabâcher les oreilles sur les 4 premiers mois de ma vie où elle m'a connue « oh tu loues une chambre... tu pouvais rester ici pour quelques jours hein' ! Je t'aurai fait un peu de place dans la deuxième pièce.  Qui est censé être une chambre à la base. L'idée de départ était d'avoir un ou une colocataire, mais, mes affaires personnelles y ont trouvé refuge, et aimant ma p'tite vie tranquille, sans prise de tête, je me suis habitué, et je n'ai plus vraiment envie d'être en colocation. « Hum t'auras un coloc sexy, mais pas sûr qu'il soit de ton bord. » Un sourire se forme au coin de mes lèvres. Des Winthrops que je connais, ce n'est pas vraiment les hommes qui les intéressent . Je m'installe un peu plus confortablement dans le canapé, mon regard se reportant sur l'écran de télé, et le dessin animé que j'ai quitté il y a quelques minutes chez Wolf, à la différence que mon petit ami est remplacé par mon chat. Sortir ne m'intéresse pas, faire à manger non plus. Pourtant ce n'est pas quelque chose que je trouve compliqué non. Je baigne dedans depuis toute petite, ayant appris très tôt à me faire cuire des pâtes seules, les soirs où mon père n'était pas foutu de s'occuper de moi, mais ce soir, ayant mon frère à dispo, j'ai bien envie de m'en servir un peu, pour pouvoir profiter un peu de la vie, et de mon canapé. J'hoche la tête à ses dires, pizza, hamburger je m'en contrefiche d'une certaine façon, je ne suis pas vraiment difficile. « Je veux bien cuit mon steak s''il te plaît » Enfin s'il fait des vrais hamburgers et pas le truc qu'on décongèle aux micro-ondes j’espère Je me laisse doucement bercer par les ronronnements d'Haribo , tandis que mes doigts glissent sur son pelage orangé. « Mais du coup si tu restes … il y a un problème... » dis-je à moitié plongé dans ma télé, me parlant plus à moi-même qu'à mon frère d'une certaine façon. Si Mike reste, cela signifie qu'il rencontrera un jour où l'autre mon loup... c'était pas dans mes plans ça !

Emi Burton
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