A. Marika de Hongrie ► Jessica Szohr

Pour vous expliquer pourquoi je porte le nom du famille de la monarchie d'Hongrie alors que je viens de New-York, je vais commencer par vous expliquer comment tout a commencé. Mon père vivait en Hongrie avec sa famille mais étant le deuxième garçon de la famille, il n'avait pas la priorité pour prendre la place de son père. De tout façon, ce n'est pas ce qu'il voulait. Il n'avait aucune envie d'avoir la responsabilité de gérer un pays. Après en avoir discuté avec son père et avoir l'accord de ce dernier, mon père à quitté l'Europe pour s'installer à New-York où il mit tout en oeuvre pour lancer sa compagnie de cosmétiques fait de produits naturels uniquement. Wish, c'est comme ça qu'il l'a appelé. Rapidement, il a eu du succès. Autant avec sa compagnie qu'avec les femmes. Une femme en particulier a attiré son attention. Quelques mois plus tard, ils se sont mariés et ont commencé à fonder une famille. Une grande famille. Nous sommes sept enfants dans la famille. Il était de coutume pour les familles hongroises d'avoir de grande famille. Il y a eu, pour commencer, mes deux grands frères ainsi que ma grande soeur. Puis, ce fut mon tour. J'ai été suivi par un petit frère et deux petites soeurs. Ça fait beaucoup de monde à la table à manger ça.

Pour ma part, je suis née le 14 septembre 1992. J'ai vécu dans le manoir familiale toute ma vie. Ça en prend de la place pour mettre tous ses gamins. Comme la compagnie de mon père avait un franc succès, nous n'avons jamais eu de problèmes financiers. J'avais droit à presque tout ce que je voulais. Il faut dire que je n'ai jamais été très princesse non plus. Pas comme ma grande soeur. Si elle n'avait pas ce qu'elle voulait, elle faisait une crise. Moi, j'arrivais à comprendre, même jeune, qu'au nombre d'enfants dans la famille, on pouvait parfois se faire dire non. La seule chose que je savais que mes parents ne me refuseraient jamais, c'est un nouveau journal intime. Depuis que je savais écrire, je le remplissais à tous les jours. Et pas seulement une page par jour. J'adorais écrire. J'ai toujours aimé cela et ça n'a pas changé aujourd'hui.

La plupart de ma vie, du moins de mon enfance, s'est déroulé sans accroche. Une grande famille heureuse malgré le fait que mon père était souvent absent. Une grosse entreprise demande beaucoup d'heures supplémentaires. Tout ça a bien fonctionné jusqu'à mes 14 ans si je ne me trompe pas. C'est à ce moment-là que ma mère a tout simplement quitté la maison. Elle nous a abandonné pour partir avec un autre homme. Apparemment, elle le voyait depuis un bon moment déjà. Elle en avait marre de n'avoir aucun moment avec son mari et a pris le large. Après le divorce, elle nous avait promis de rester en contact avec nous, qu'on pourrait la voir régulièrement. Et du jour au lendemain, plus aucune nouvelle. Mon père a trouvé cela très difficile. Il a même failli abandonner ce pourquoi il avait travailler depuis des années. Une chance que mes grands frères ont pris le relais le temps qu'il se remette de ses émotions. Ça a pris environ un an pour qu'il se remette sur pied.

À 16 ans, j'ai commencé à jouer les mannequins pour les produits Wish. J'aime bien le fait d'être mannequin mais ce n'est pas ce que je voulais faire tout ma vie. Je sais qu'on finit tous par vieillir. C'est pourquoi j'ai intégré les rang d'Harvard à 18 ans. Je suis inscrite en biochimie, pour pouvoir aider mon père dans la création des cosmétiques, et en journalisme, parce que j'aime toujours autant écrire. Le moment le plus marquant de mes études à sans doute été l'explosion des bombes. Je m'en rappelle comme si c'était hier. Je me rappelle encore plus que j'ai passé six mois sans pouvoir marcher seule. Ça été un calvaire pour moi. Moi qui adorait faire du sport, qui allait jogger tous les matins. Ça n'a pas été facile. Mais j'ai persévéré et j'ai fini par remarcher. Aujourd'hui, c'est comme si rien n'était arrivé. Physiquement, du moins. Psychologiquement, c'est une autre histoire.

Dernier nouvelle en liste, ma mère revient à New-York. Avec son nouveau mari et apparemment, ses enfants. Elle tient vraiment à ce qu'on les rencontre. J'ai vraiment le goût de revoir la femme qui nous a abandonné sans aucun remord et sa nouvelle famille? Pas vraiment.