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JILL & ZACHARY
Gros entraînement aujourd'hui avec l'équipe en préparation du prochain match qui arrivait à grand pas et franchement, je regrettais pas d'être venu. Même si je savais que si mon père l'apprenais, j'allais passer un mauvais quart d'heure. Et pour cause.. Normalement à cette heure-ci, je devrais être à l'hôpital, en train d'assurer ma garde. Mais je pouvais pas rater cet entraînement. Et puis, c'tait pas comme si j'avais planté les gens puisque que je m'étais mis d'accord avec un collègue pour qu'il me remplace.. pas vrai ? Ouais, moi même j'y croyais à moitié, puisque je savais que ça ne changerait rien pour mon père. Mais j'essayais de ne pas y penser. On avait géré sur cet entraînement et là, on était archi motivé pour le match de la semaine prochaine. Essoufflés et en sueurs, on se dirigeait alors vers les douches mais de mon côté, je m'attardais un peu sur le terrain, faisant encore quelques panier et regardant mon téléphone tout en allant ranger la balle. C'était Joan qui m'avait envoyé un message. Je souriais tout en lui répondant et finalement, j'arrivais aux vestiaires au moment où les autres se cassaient. Je filais rapidement sous la douche, trempé de sueur et profitait de l'eau chaude qui me revigorait comme jamais. Je restais même un moment et finalement, j'éteignais l'eau et me tournais pour attraper ma serviette.. qui n'était plus là. Wtf ? J'ouvrais alors doucement la porte de la cabine, voyant mes potes qui se barraient en courant avec ma serviette, et mes fringues. En se marrant évidemment. Les cons. J'ouvrais la bouche en mode "wtf ?", déjà en train de flipper. J'vais faire comment moi ? Putain les cons. Au bout de quelques secondes, j'ouvrais à nouveau la porte, glissant ma tête par l'entrebâillement et voyant qu'il n'y avait personne, je m'aventurais dans les vestiaires, mes deux mains sur mes parties. Ptetre qu'avec un peu de chance yorait des fringues par là. Ou que j'en avais laissé dans mon casier ? J'avançai prudemment, rassuré par le silence et arrivais au niveau des casier. J'ouvrais alors le mien.. qui était vide, évidemment. J'appuyai mon front contre le casier en soupirant. J'étais pas dans la merde tient.
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