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Eugénie Deena Monteil fiche; Terminé- C'est le 11 Novembre 1992 à New-York, que la famille Monteil m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Eugénie Denna. Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hérétosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale pauvre. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études en Arts Plastiques et je travaille en tant que Serveuse depuis 6 mois. Et pour terminer, je voudrais intégrer les mather house ou les students (Il y a aucune autre confrérie qui colle...). |
Études Les arts parce que sincèrement, il y a rien d'autre dans ma vie qui vaille vraiment la peine. C'est grâce aux arts que j'ai eu une bourse pour étudier ici et sans celle-ci, je serais encore chez mes vieux à pourrir de l'intérieur. C'est la seule chose qui m'intéresse vraiment...C'est aussi ce qui m'a permis de faire un peu parti de la vie universitaire, car sinon je ne suis pas vraiment du genre à être un membre ''actif'' du campus. J'ai tout de même peint des décors pour des pièces et des babioles du genre, mais sinon je suis plutôt dans mon coin... | Caractère Les gens disent de moi que je suis timbrée, chiante, fêtarde, garce, confiante, tête en l'air et j'en passe. Je sais pas trop...j'aime pas vraiment les compliments vous savez...Je suis surtout timbrée et bon sûrement garce et je dois dire que j'ai un don pour faire la fête et ne jamais être malade. Je crois bien que je peux dire que je suis forte, parce qu'il faut être fait de métal pour survivre à ma famille. J'ai un don pour la déprime et je suis heureuse difficilement, mais les gens mettent sa sur le compte que je suis une artiste... pfff. Je fais pas confiance aux gens. mais c'est seulement parce qu'on m'a trop souvent trahi. Oui je suis dévergondée et je fais seulement ce qui me chante...Oui j'ai quelques problèmes de drogues et je déteste l'autorité, mais je suis une fille bien aussi...seulement c'est bien caché. Donc, si je fais un topo, un résumé de ce que je suis et bien : Jsuis pas le genre de nana qu'on laisse dans un coin. Je le supporterais pas de toute manière. Jsuis une garce et je m'assume bien. Je suis déplaisante, peu amicale, désordonnée, snob, soupe au lait, fêtarde, indépendante, froide et bouillonnante en même temps, volage, libre, aventurière et je suis moi. Moi dans tous les sens du termes et tâchant de l’accepter et de vivre avec. |
Everyone Has Their Own Story
Parce qu'il faut bien une introduction avant de se jeter dans la gueule de ta mère.
Je sais bien, j'ai pas le gueule typique de l'enfant américain, mais ma tête est pas mieux ni plus mauvaise qu'une autre. Il y a des trucs que je ferrais pas c'est certain. Je vous crierais pas dessus sans avertir et je me jetterais pas dans les bras de l'armée américaine en baisant le drapeau de la main gauche. Je crois bien qu'au fond, je suis un peu communiste. Il y a rien à faire avec moi, je suis cinglée, mais sympathique.Je monopolise votre attention l'instant d'une vie pour raconter la mienne. Puis ensuite, vous pourrez faire ce que vous voudrez avec et je dirais pas un mot. Je vous donne en toute confiance mon coeur et mon âme, mais en retour j'attend de vous une écoute parfaite, une attention digne de la classe d'enfant américain la plus docile du monde. Soyez gentils mes chiens chiens et je vous donnerais un biscuit.
Quoi ? t'aimes pas les biscuits...Jte donnerais bien mon foi, mais il fonctionne mal. C'est probablement dû aux trois dernières années ou tout simplement à la génétique. J'opte pour la génétique, ça fait moins mal, moins peur et c'est plus de ma faute. J'ai bien beau te dire tout ça, j'ai pas commencé et il y en a pour un long moment. Alors, je me la ferme pour mieux parler.
Il y a des jours où je me dis qu'en me laissant tomber à la première journée, mes ''parents'' m'ont fait perdre foi en l'humanité. Dès la naissance, je fut une paria des relations humaines. Un être qui ne pouvait génétiquement pas faire parti de vous. Ce qui me fait le plus rire dans toute cette histoire, c'est son aspect confus. Vous pourriez croire que mes parents m'ont laissée sur le pas de la porte d'une vieille église ou qu'ils m'ont gentiment donnée en adoption, mais ce fut encore pire puisqu'ils m'ont garder près d'eux. Pour me pourrir jusqu'à la racine dans leurs univers sans sens. Il ne voulait pas m'avoir et entre les clients que passaient ma mère dans une journée, je doute que mon père biologique soit le petite être chétif qui venait se glisser sous ma couette les soirs de lune. Pleurez pas, j'ai pas besoin qu'on allume des cierge et qu'on plaigne ma minable existence. Si je vous fais un rapide topo de mon univers il sentirait la vieille cigarette, l'alcool, le crack et les misères des petites gens de ce monde. Dans mon coin de paradis à moi, les gens vendent leur bébé pour une dose d'héro et les femmes enceinte se font foutre en prison pour vente de drogue. Quand on est chanceux et qu'on ne naît pas en prison, ça se passe sur le plancher de la cuisine où la ''sage femme'' du quartier vient jouer dans maman tout en grattant ses nombreuses vérrues. Vous voyez bien maintenant que les comptes de fée, ça fait seulement pleurer les enfants d'où je viens.
Le héros dans mon histoire, elle pèse 400 livres et s'appelle Ginette. Ce fut mon assistante sociale et elle est moche à baver par terre. Elle ne m'aime pas, je ne l'aime pas. Nous sommes condamnées à cheminer ensemble et elle me le fait bien payer. J'ai beau lui cracher ma rengaine au visage en essayant de botter son gros cul, elle ne m'entend jamais et me laisse périr dans la roulotte familial. Il y a pas plus pathétique que ma vie. Elle finit par un pistolet, une mère en sang et un père qui vous crache de la nourriture en gueulant sa vie. Un clown dans un cimetière quoi...
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Prise 1
La dernière fois il y avait du vide autours de moi. Un flou merdique qui m'empêchait de me regarder penser. J'ai pas pus t'oublier à travers ce regard. Parfois, j'aimerais ça te sauver et puis t'emmener avec moi pour prendre soin de toi, mais tu as pas besoin qu'on prenne soin de toi...Tu as besoin de rien toi et tu le laisse voir à tout le monde. Je sais pourtant que lorsque tu te retournes c'est pour pleurer. Que tu pleures dans tes toiles et sur tes mensonges, ça je le sais bien. Hier, j'ai eu une idée. Une idée d'amour, mais la mort joue son jeux de reine et elle a gagné cette fois-ci. Je pars ma belle amoureuse secrète. Tu t'en fous sûrement, je suis personne pour toi, mais sache que je suis désolée de te laisser avec lui, avec eux, avec ce monde qui s'étourdit jusqu'à la toute fin. Toi tu seras reine et moi je serai mort.
Les êtres s'engloutissent dans le néant et tu es seule maintenant. Les sauveurs crèvent et les princesses meurent à petit feu.
Bonjours, bonsoir, bonne après-midi et bonne semaine...Vous êtes bien sur le répondeur d'Eugénie. Je ne suis pas là et je ne le serrais pas... jusqu’à ce que je me résigne à décrocher. Vous avez donc deux options: Premièrement rappeler ce qui est sans arrêt et la deuxième laissez un ....Message
-Gigi, je...Putain tu es où Gigi...Es-tu encore dehors sale enfant de chienne....QUoi ta gueule Nora. Gigi si tu reviens pas à la maison on te trouves et tu... bip bip bip
Il y avait des gens, des circonstances autours de moi et il y avait rien à faire pour eux. Dans ces moments là, je m'assoies sur le rebord de la fenêtre, j'allume une cigarette et je dis :
-Quoi Barry, tu vas vnir me tuer peut-être....c'est moi qui vais faire de la bouilli avec ton corps de gros porc.
Mais il y a a jamais personne pour l'entendre.
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Confessions de mademoiselle Dulac, professeur de Gigi lorsqu'elle avait 7 ou 8 ans....
- Vous savez, d'habitude je ne parle jamais des parents de mes élèves, mais cette fois-ci je vais le faire. Je m'en veux de l'avoir laisser ainsi, mais il faut me pardonner, je ne voulais pas...Je suis tellement désolée.
-Respire Janet respire.
C'était des monstres, de véritable ordures sans considération pour personne. Des gens dégoûtants et vulgaires. Je me demande bien comment ils ont pus avoir une si jolie poupée. Sainte marie, heureusement elle était différente....Elle était belle, mon dieu si belle. Pas comme toute les petites filles.... Elle avait des cheveux noir comme la nuit et des yeux tristes comme le monde. Je la croyait sage au début, elle ne parlait à personne, elle souriait seule dans son coin jusqu'au moment où j'ai compris...
Durant la récréation, elle s'amusait à faire fumer ses petites amies pour ensuite rire lorsqu'elles s'étouffaient. Elle était bien talentueuse aussi la petite. Elle dessinait des dessins osés qu'elle revendait aux garçons de la classe sans le moindre remords...Je l'aimais beaucoup pourtant..c'était ma préférée...On lui pardonne tout à Eugénie, pas à cause de sa condition, mais parce qu'on peu pas faire autrement que de lui pardonner à cette gosse.
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Il y avait le vide et il y avait moi....
Moi j'étais rien maman... toi tu étais encore pire. En me laissant avec lui et même en te mariant avec lui...Partir de France et te marier à un américain...Quelle bêtise maman ! Il y a rien de bon dans se pays maman...Partons partons pour toujours toi et moi..
À 10 ans, on est trop naïf
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J'ai grandi sans réfléchir. Entre la bière, le sang et ma vie qui partait dans tous les sens. Le lycée fut une période étrange marquant un trait dans ma nouvelle vie: celle d'une adolescente paumée. Adolescente que je suis toujours, même aujourd'hui....
Notre existence est peuplée de sale garce qu'il faut bien viser pour qu'elles crèvent.
Jsuis pas le genre de nana qu'on laisse dans un coin. Je le supporterais pas de toute manière. Comme je l'ai déjà mentionné : Jsuis une garce et je m'assume bien. Je suis déplaisante, peu amicale, désordonnée, snob, soupe au lait, fêtarde, indépendante, froide et bouillonnante en même temps, volage, libre, aventurière et je suis moi. Moi dans tous les sens du termes et tâchant de l’accepter et de vivre avec. C'est difficile vous savez et à 14 ans, quand on comprend que les autres vous ennuient et vous donnent envie de vomir, on se sent vraiment seul. Les petites salopes, les pompons girls, les cloches, les filles à papas, les fausses rebelles je les emmerdais tous avec joie. Il y a dans mon être une allergie récurante au con voyez-vous. Jsuis systématique, ils me donnent tous envie de fuir de notre si beau pays. À cette âge là, les gens ne m'aimaient pas et encore aujourd'hui je ne fais jamais l'unanimité. J'aime ou j'aime pas et on m'aime ou pas, mais je m'en fous un peu..J'ai pas besoin de l'accord des gens pour vivre...du moins pour le moment. J'ai pas peur des jugements, j'en suis un à moi toute seule. Il y a bien des choses qui vous rendent spéciales et bien le seul fait de respirer mon air de damné vous fera sentir mal. Condamnée par un pays entier à devenir une paria de la société, une ermite.... pourquoi pas et j'y perds quoi de toute façon.
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Il y a eu moi et il y a eu les autres.
Après le lycée, les merdes, les renvoies, l'haleine fétide des mecs de la classes, leurs voitures toujours trop petites, les filles en pleurs parce que leurs mecs se tapaient la barjo de service, les mères de famille qui venaient engueuler ma junkie de mère, les pères de familles qui auraient bien voulus m'avoir dans leur lit et qui engueulaient leurs fils par jalousie,les professeurs qui ne savaient plus quoi faire de moi, mes parents qui s'en foutaient bien, la vie qui faisait chier et puis le ciel qui semblait constamment me tomber sur la tête, après tout ça, il y a eu le vide. Un immense vide et je vous jure, il fait peur ce vide.
On se retrouve devant notre avenir et la possibilité de faire un million de chose et pourtant la question est de choisir.
Il y avait moi devant ce vide. La fille paumée au t-shirt et au jeans taché de peinture. Jamais de robe, jamais de trucs qui la rendait vraiment féminine et pourtant elle l'était malgré tout. Rien de superficiel, une âme difficile en colère souvent, mais vraie et pur. Il y avait eu le choix pour cette jeune fille. Celui de tout quitter ou celui de rester. Pourrir ou survivre. Le choix avait été difficile, car lorsqu'on part, on ne revient pas..... Finalement au bout du compte, au bout de la vie qui s'éternisait bien loin devant, elle avait ouvert ses bras au monde et pris sa petite valise pour l'emmener loin du froid morbide de la fin.
Où partir, comment ? Il y avait eu le coup de chance de la vie. Ce coup qui me permit de gagner une bourse pour étudier en art à Harvard. J'ai longtemps réfléchi avant de tenter ma chance là-bas sachant très bien qu'en partant loin de chez moi, plus jamais je n'y retournerais. C'est avec confiance et peur à la fois que je me suis jetée dans la gueule du loup....
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Mon monde à moi il était petit et le leur trop grand...
Je suis arrivée à Harvard il y a maintenant quelques mois ....Déjà je ne suis plus la même. Au tout début, je ne savais pas vraiment ce que je faisais ici. Moi et mes deux minuscules valises ne sachions où aller, mais la vie fait bien les choses et tout doucement, la mienne reprend son cours. La menace de les voir débarquer ici un jour continue à peser, mais je crois bien qu'ils ne m'aimaient pas assez pour pleurer mon départ. Il ne me reste maintenant, qu'à construire mon destin. Votre psychopathe favorite n'a pas fini de faire trembler les murs prétentieux de Harvard....
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Il y avait nous et le vide. Je te tend une corde et tu la mets en feu. Je te dis je t'aime et tu me craches au visage. Je deviendrai forte tu sera faible et le monde sera pourtant à tes genoux. Je ne suis pas la route je marche vers la forêt, le sourire aux lèvre, une bouteille de vodka à la main et mon chevalet de l'autre (je n'ai pas vraiment changé finalement....). Le soleil se couche sur mes mauvais gênes. Je suis la racaille qui prend place sur les bancs d'école. Je viens au nom de toutes les parias de ce monde et je vous cracherais à la gueule si vous lever les yeux au ciel. Il y a rien à faire et tout à commencer.
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