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How did that happen ?
Dana semblait déterminée à se sortir de sa situation et c’est franchement tout ce que je pouvais lui souhaiter. Surtout quand on voyait le résultat. Ce petit bout de femme ne méritait pas de finir en punchingball ! Elle devrait pouvoir au contraire, profiter de sa vie d’étudiante, s’amuser, apprendre, aimer ! Ne pas souffrir sous les coups. Mais apparemment elle avait un plan. Je ne savais pas si celui-ci était élaborer, mais peu importe, c’était sa vie, et en tant que médecin (ou interne plus précisément) je me devais de respecter ses intentions :
« Eh bien si votre meilleur ami peut vous aider dans cette tâche, c’est parfait » lui répondais-je simplement, mon travaille étant surtout de lui venir en aide aujourd’hui en soignant ses plaies. D’ailleurs en parlant de plaie : bien que je doive régler le problème des soins externes, certain hématome devait nécessiter l’avis d’un médecin. En qualité d’interne, on était toujours suivis par un supérieur, et les hématomes suite à des coups n’étaient pas une simple affaire ! Les organes avaient pu subir des dégâts, et dans ce cas de cas, les choses agissent souvent telle une bombe à retardement. Et interne ou pas, je ne me voyais pas revoir débarquer Dana dans quelques jours pour entendre que j’avais négligé mon diagnostique.
J’avais donc fait part de ces soucis à Dana, et bien que je comprenne sa réticence, une part de moi ne pouvait pas mettre à mal sa santé, en la négligeant ainsi. Je voulais un second avis
« Vous inquiétez pas, je vais trouver le médecin idéal qui est du genre à ne pas trop vouloir en savoir sur ces patients. Je vous promets que ça va bien se passer» C’est ça qu’il fallait, oui ! Un médecin suffisamment détaché ! Et j’avais mon médecin parfait en tête. Je quittais alors le box consultation en recherche du fameux médecin qui heureusement pour moi, était de service, et revenais avec lui quelques minutes plus tard ! Il me demandait d’abord de lui parler de mon diagnostique personnel après palpation et examinait Dana sans chercher à lui parler réellement… « Bien ! » m’étais-je dis intérieurement, c’est justement ce qu’il lui fallait !! Le résultat se confirmait en ma faveur : pas de lésions graves ou d’hématome à surveiller. Dana avait maintenant au moins la garantie qu’elle ne resterait pas en hospitalisation
Je apprêtais à reprendre alors mes derniers soins quand le médecin m’interrogeait « Wingfield, je peux savoir pourquoi c’est vous qui vous occupez des soins de la patiente ? » « Oh euh…j’étais dans le couloir des urgences à distribuer les dossiers quand j’ai vu qu’un box était libre mais qu’il manquait de médecin » proposais-je en réponse, un peu nerveuse. Je savais que je n’avais pas à être là ! Que mon service du jour n’était pas celui des consultations aux urgences. Et malgré ma volonté, il fallait aussi savoir resté à sa place. « Et si jamais quelqu’un en ce moment avait besoin de vous ailleurs ? Je comprend votre intention d’aider, mais vous allez devoir laisser l’infirmière terminer…votre présence ici comble peut-être un manque ici, mais elle creuse également un trou ailleurs ! Et on a vraiment pas besoin d’un manque organisation supplémentaire dans cet hôpital »
Ainsi je comprenais que je n’avais plus ma place ici. J’adressais un sourire désolée à Dana, m’excusant de devoir l’abandonné mais la rassurant sur l’infirmière qui allait venir terminer les soins. Quant à moi, je me faisais « gentiment » raccompagné par le médecin chef du service, qui me rappelait dans le couloir qu’il valait mieux éviter de trop se mettre en 4 pour 1 patient alors que chacun méritait des soins, quelqu’en soit l’échelle ou l’urgence.
charney[spoiler] Je pense que tu vas pouvoir clôturer avec ta réponse
[/color] (Invité)
Depuis que je connais Luke qui n'est qu'un ami mais en qui j'ai appris à faire confiance au fil du temps et qui sait me rassurer quand ça va pas, j'avais envie de me sortir de cet enfer dans lequel mon demi frère m’entraînait et ce depuis tellement d'années. Car il ne faut pas croire qu'il a commencé après ma rupture avec mon ex -oh que non- il avait commencé bien avant quand j'étais encore au lycée et qu'on vivait encore à Berlin. Mon père n'en a jamais rien su, pensant que son fils était une bonne personne mais s'il savait qu'il a élevé un homme violent et un monstre, il arrêterait de le voir comme le fils prodige. M'enfin peut être que mon paternel le voit comme ça parce qu'il est lui même un monstre. Après tout, tel père, tel fils non ? Alors je vins rassurer l'interne qui m'avait prise en charge comme souvent quand je dois venir à l'hôpital contre mon gré soit dit en passant car je n'ai pas demandé à mon demi frère de me frapper loin de là au contraire même j'ai souvent tendance à l'éviter le plus possible, sauf que parfois je dois lui dire des choses comme en l'occurrence aujourd'hui où je lui avais simplement dit que j'allais au Maroc avec mes soeurs -voyage organisé depuis un moment- et où il a pas supporté que je quitte la maison. Seulement quand il se met en colère, ça me confirme dans l'idée que tout cela soit cesser et voilà pourquoi je vins parler de l'idée que j'avais eu avec Paris et Bonaventure, du moins surtout avec ce dernier étant donné ses capacités de détective privé et la possibilité pour lui de me donner des conseils afin qu'on stoppe tout cela. Elle semblait être du même avis et espérait que j'arrive à mes fins, tout en venant nettoyer me plaies béantes et peu ragoutantes à regarder. Si j'avais pas autant l'habitude de voir mon corps presque en sang, j'aurais surement tourné de l'oeil mais je ne le fis pas un peu par habitude. D'ailleurs, en parlant de plaies, elle se demandait si j'avais pas d'autres choses de plus grave cachés sous ces dernières comme un organe de touché. Pourquoi était ce la première fois qu'on me posait ce genre de question et je me demandais vraiment combien de temps j'allais encore devoir passer dans ce lieu que je déteste, je vins donc soupirer en l'entendant me rassurer sur le fait qu'elle allait voir avec un médecin compréhensif et qui ne pose pas un milliard de questions en plus de ce qui est déjà marqué dans le dossier de ses patients. Elle me laissa donc quelques minutes avant de revenir avec un médecin qui vint m'examiner à nouveau et qui vint lui confirmer que je n'avais rien de grave en soit. Sauf que bien vite un autre médecin vint l'appeler en lui demandant pourquoi elle m'avait prise en charge, comme si elle avait fait une grosse bêtise. Je la vis m'adresser un sourire de désolation pendant que je vins demander au médecin qui venait de m'examiner après Summer quand je pouvais rentrer chez moi et si je pouvais appeler quelqu'un. Il allait falloir que je prévienne Bonaventure ou Paris voire peut être Luke si les deux autres ne peuvent pas. Et en effet, ce sera sans doute le cas, tout en remerciant du regard l'interne qui sait le plus me rassurer à chacun de mes passages rares dans ce lieu. Alors je vins questionner le médecin.