Nobody wants to die. PV.

« Laisse tomber, c’est pas un problème. De tout de manière, ce qui s’est passé entre Sienna et moi, c’est du passé. Je suis heureux en ménage et j’ai hâte de retrouver ma petite-amie après avoir passé deux jours sans nouvelle » rétorqua Paris qui ne voulait pas polémiquer sur la question. Il avait sa conscience tranquille pour lui et il se fichait bien que sa réputation puisse lui faire défaut. Après tout, Leanne n’avait pas tort de se poser la question en apprenant la nouvelle. Il était connu pour être un bourreau des cœurs bien qu’il n’avait jamais cherché à l’être. Il faut croire que si vous étiez une femme, vous passiez pour une pute et si vous étiez un homme, pour un coureur de jupons. Lui, il se considérait juste comme un homme qui prenait du bon temps avec des femmes pleinement consentantes. « Ne t’inquiète pas, on va pas se disputer. Je suis juste crevé par le décalage horaire et tu me connais, je suis bougon dans ces moments-là » la rassura-t-il avec un léger sourire. Leanne avait eu la gentillesse de venir le chercher, il n’allait quand même pas jouer les chiens en se disputant pour un sujet aussi futile que celui-là.

La suite lui donna raison car les deux amis eurent un accident dans lequel aucun n’en sortit indemnes. « Qu’est-ce qu’il faut faire ? Tu peux pas accoucher maintenant… » paniqua-t-il légèrement en se détachant pour essayer de l’atteindre. « Je vais essayer de reculer ton siège pour que tu sois plus contre le volant » grommela-t-il mais sa tête lui tournait et menaçait de l’envoyer valser dans l’inconscience à tout moment. Le jeune homme ne parlait même pas de la douleur qu’il ressentait dans l’un de ses bras, le second douloureux était encore supportable. « On va s’en sortir oui.. t’inquiète pas… je reste avec toi » marmonna-t-il en portant sa main à sa tempe. Il avait dû sacrément se cogner la tête pour être aussi vaseux. Courageusement, il réussit à tirer sur le levier et ainsi dégager Leanne mais cela lui arracha une grimace de douleur. Son poignet n’était visiblement pas content d’avoir été sollicité. « Est-ce…que ça va mieux ? » lui demanda-t-il en fermant les yeux. Paris commençait vraiment à se sentir mal, très mal. Au loin, les sirènes de pompiers se faisaient entendre.

Spoiler:

Nobody wants to die

Après que je me sois excusée de lui avoir laisser penser que je l'avais jugé alors que j'étais plus surprise d'apprendre que Sienna avait été son amante en plus de sa bizutrice et après qu'il m'ait confié que tout n'était que du passé, qu'il était heureux en ménage, qu'il avait hâte de retrouver sa chérie après deux jours sans avoir pu lui donner de nouvelles, je compris très vite que c'était le décalage horaire qui le rendait aussi bougon, ce qu'il vint me confirmer très vite d'ailleurs. Mais au final je ne pouvais pas lui en vouloir non plus d'avoir pu penser que je le jugeais car c'est ce que j'ai sans doute fait avant de savoir la vérité mais le connaissant, il peut être un ourson très mal luné quand il est fatigué. Alors je vins lui répondre.

Ca va, je t'en veux pas et oui tu dois avoir raison, une bonne nuit de sommeil te fera pas de mal mais tu vas pouvoir te reposer dans les bras de ta chérie, si c'est pas génial ça.

Après tout, Summer n'attendait qu'une chose, celle d'avoir de ses nouvelles alors elle sera plus que ravie de le voir rentrer et son inquiétude s'en ira mais je ne suis pas certaine qu'elle voudra dormir. Enfin je reviens à la réalité quand on vint percuter un animal venu traverser pile au moment où on passait. Saleté de bête et journée pourrie au final, me mis je à penser. En vérité, je pensais aussi au fait qu'on allait peut être pas rentrer vivant à la maison car la voiture vint faire quelques tonneaux avant de se retrouver sur le toit, nous empêchant de tenter de sortir et de toute manière, dans mon état comme dans celui de Paris, ne pas bouger était le seul moyen de nous faire rester en vie. Paris eut un moment de flottement avant de revenir à lui et de me demander si j'allais bien, sauf que ce n'était pas le cas car j'allais sans doute accoucher sur place, ce qui allait me faire perdre mon bébé car il était beaucoup trop tôt pour qu'il naisse. Paris vint ensuite me faire savoir qu'il allait tenter de reculer mon siège pour m'éloigner un peu du volant, je le vis arracher une grimace de douleur, ses bras avaient du morfler dans l'accident car après voir réussi l'exploit de reculer mon siège, il vint se sentir mal pendant qu'on entendait les pompiers. Alors je vins lui répondre.

Non en effet, je peux pas accoucher ici mais pourtant je perds les eaux et je sens que les contractions arrivent ... Le bébé pousse, Paris, il peut pas arriver maintenant ... Je vais bien mais toi t'as pas l'air d'aller bien, t'as mal où Paris, dis moi où t'as mal ? Il faut qu'on parle en attendant les pompiers, lui fis je avant d'avoir une idée. Ou il faut qu'on crie pour qu'ils viennent plus vite ? Oui on doit crier pour nous faire entendre, t'es prêt ?

Je vins compter à trois et à mon signal, on se mit à crier tellement fort qu'en 2 minutes, les pompiers qui étaient tout près sans doute vinrent arriver à notre hauteur pour tenter de nous sortir. Je vins faire un clin d'oeil à Paris pour lui dire qu'on étaient sauvés mais je sentais toujours les contractions et le bébé pousser pour sortir, sans doute avec le choc de l'accident. Je savais déjà qu'il s'en sortirait pas, je suis une future pédiatre, des bébés qui naissent à 6 mois de grossesse peuvent survivre mais y'a moins de 50% de chance ou alors ce sera avec des séquelles, je refuse qu'il grandisse avec des séquelles pour un stupide accident.

A mesure que les minutes s’écoulaient et les plongeaient un peu plus dans cet enfer, Paris éprouvait de la culpabilité. Il s’en voulait pour l’avoir appelé. S’il avait pris un taxi ou même attendu une petite heure pour le bus, rien ne se serait passé et Leanne ne serait pas sur le point d’accoucher. Oui, il avait du mal à ne pas ressentir cette culpabilité et c’est pour cela, qu’en dépit de sa propre souffrance, il fit en sorte de la dégager de sous le volant mais ce n’était pas évident. On pouvait même dire que c’était presque mission impossible à cause de la position de la voiture. Paris avait du se détacher mais avec la voiture sur le toit, il était retombé à nouveau sur ses bras, provoquant une vive douleur surtout dans le bras gauche. Il devait être cassé songea-t-il distraitement tant sa commotion cérébrale l’empêchait de vraiment attérir. C’était même un miracle qu’il soit encore conscient à l’heure actuelle. « Les pompiers vont arriver… il faut que tu tiennes le coup » lui répondit-il sans oser la détacher. Elle tomberait d’un coup et il n’était pas en mesure de la rattraper ni même d’amortir convenablement sa chute. « Ne te préoccupe pas de moi, garde tes forces pour respirer et essayer de ne pas accoucher tout de suite » rétorqua-t-il en secouant la tête. Mauvaise idée, cela lui arracha un vertige qui le fit tanguer. Paris se rattrapa au tableau de bord et grimaça de douleur. Leanne décida qu’il valait mieux crier pour alerter les pompiers et le jeune homme n’eut pas le temps de lui signifier qu’il était bien incapable d’une telle prouesse. Il avait trop mal à la tête pour songer à crier si bien qu’elle se retrouva seule à appeler les secours. Le Dunster aurait aimé lui dire de pas s’égosiller, de garder ses forces mais c’était peine perdue. Heureusement les pompiers ne tardèrent pas à arriver. « Occupez-vous d’elle… elle est en train d’accoucher » leur dit-il. Il pouvait attendre.

Les pompiers prirent rapidement Leanne en charge et c’est en la voyant entrer dans l’ambulance qu’il se laissa sombrer dans l’inconscience. Elle était saine et sauve, c’était tout ce qu’il avait besoin de savoir.

Spoiler:

Nobody wants to die

En venant chercher mon meilleur ami à l'aéroport, jamais je n'aurais imaginé qu'on aurait un accident de la route, surtout à cause de ce stupide animal qui a traversé au moment où on passait et où je n'ai pu seulement faire une embardée pour qu'on se retrouve sur le toi de la voiture après plusieurs tonneaux. Après que la voiture soit redevenue stable plus ou moins et que je revienne à moi, je tentais de savoir si Paris était éveillé ou non et ce fut le cas. Premier soulagement, sauf que je me rendis vite compte que j'étais en train d'accoucher. Paris me fit savoir que je devais me détendre et ne pas accoucher tout de suite, ce dont je savais. Il prit le risque de venir éloigner le fauteuil afin que je puisse respirer car le volant me collait à la poitrine mais ce fut lui au final qui se fit mal aux bras, il avait du les casser dans le choc. Il me fait savoir après avoir réussi tant bien que mal à prévenir les pompiers de tenir le coup car ils n'allaient plus tarder mais je vins décider de crier pour qu'ils arrivent plus vite et qu'ils nous repèrent. Il ne leur fallut que quelques minutes pour arriver et rapidement je vis Paris leur faire savoir de s'occuper de moi car j'accouchais. Alors paniquée à l'idée de laisser mon ami seul, je vins dire aux pompiers.

Il a besoin de soins, il a mal à ses bras, ils doivent être cassés et il a manqué de s'évanouir tout à l'heure, leur fis je avant de me tourner vers Paris. On se voit à l'hôpital hein ? Ils vont s'occuper de toi aussi ?

Je vis les pompiers réussir à me sortir de la voiture et vit mon meilleur ami en train d'être pris en charge également, on fut mis dans l'ambulance direction l'hôpital. Sacré journée remplie d'émotions diverses et variées, pensais je mais cela ne faisait que commencer pour moi car un accouchement non prévu se profilait à l'horizon.