WYATT SAMUEL HERBERSTEIN ► graham rogers

Il était une fois l’histoire d’un chat, d’une brebis, d’une cigogne et d’un lama. Le chat et la brebis vivait dans un merveilleux pays où tout le monde est beau et où tout le monde est gentil. Ce n’est pas heureusement la réalité, il n’y a pas de sinon pourquoi toujours justifier les choses. L’histoire que je viens d’inventer aurait pu une très belle histoire pour débuter l’histoire de ma vie, en même temps, l’histoire de ma vie pourrait être tirée d’un roman ou même d’un magasine pour femmes.
Reprenons convenablement, il était l’histoire du jour de la saint-valentin où naquit un petit bébé blond du nom de wyatt, samuel (du prénom du père de ce joli bébé) Herberstein. Ce nom à une consonance Autrichienne puisque naturellement ce bébé vient de naître à Vienne en 1993. D’un père Samuel ancien militaire puis devenu agent au FBI et à encore monter les échelons et une mère venant d’une famille noble d’Autriche étant devenu avocate. Quoi dire de plus de leur rencontre ? Ils se sont rencontrés quand ma mère faisait le tour du monde avant de commencer à travailler dans un cabinet réputé à Vienne et mon père venait d’être réformé de United States Army. Il revenait aux pays pour se ressourcer et surtout retrouver sa famille. Au coin d'un café banal. Ils ne se connaissaient pas, mais tous les jours pendant plus de deux mois, ils se rencontrèrent au même endroit avant de franchir le pas : sortir ensemble comme deux personnes civilisées et sans avoir peur du futur. La réalité rattrapa le petit cochon qui s'était formé puisqu'une erreur en entrainant une autre, ma mère du nom de Rebecca tomba enceinte et ses parents se mirent à l'appeler pour rentrer dans son pays et à ses occupations. Triste nouvelle pour Samuel, même s’il avait envie d’élever cet enfant, il ne pouvait pas combattre la famille de sa bien-aimée, alors il l’a laissa partir.
Huit mois après être revenu au pays, je naquis comme je vous l'ai dit le 14 février 1993, une date exceptionnelle, une date pour rappeler le vrai amour pour certain, une date purement commerciale, le fait d'être seul pour certain.
S'il faut parler de mon enfance, les quelques souvenirs que j'ai sont que de bons souvenirs, ma mère et moi seul dans ce grand-appartement à Vienne, être heureux. Mais les choses en entrainant une autre, un homme homme surgit dans la vie de Rebecca Herberstein. Il fallait bien qu'elle refasse sa vie, dans la société où elle était, il était déjà mal vu d'avoir un enfant seul et surtout ne pas avoir de mari. Alors, sa famille lui choisit un mari, qui lui avait besoin de redorer son image.
Ils ne se parlaient que très rarement, le dialogue n'était pas là, de plus il était alcoolique. Je ne comprenais pas encore que les ennuis allaient commencer à partir de ce moment. Même si elle a d'autres enfants avec cet homme que je ne considère pas du tout comme mon beau-père et que j'adore mes soeurs, je savais bien que ma mère ne serait jamais heureuse. A la maison pendant ma période d'adolescence était cri, pleure et cachotterie. Un soir tout allait bien, cet homme rentrait encore une fois totalement ivre. Tout le monde allait se coucher rapidement y compris moi. Tout le monde avait peur de lui si j'avais pu, je serais seulement  parti d'ici avec ma famille en le laissant-là. Il ne méritait que cela. Même du côté maternel, on fermait les yeux, prétextant qu'il y avait un autre homme dans la vie de ma mère, c'était pour cela d'où venait ma colère contre cet homme. Je n'ai jamais supporté qu'un homme frappe une femme pour quel que soit le prétexte invoqué. JAMAIS. Ce soir-là, je me levais pour aller grignoter quelque chose de nouveau à la cuisine : encore une fois, il lui criait dessus sans raison évidente une bouteille de whisky à la main. C'était le mot de trop et une claque en suivi, puis deux. J'arrive en voyant la scène et serre les dents. Ce soir-là je mettais battu contre mon beau-père pour protéger ma famille, mais à quel prix.
Cet homme se retrouvait en sang dans l'appartement familial et moi dans la case prison. Quelques heures après, ma famille a pu me libérer contre une grosse somme d'argent, sous l'influence de mon grand-père. Pour ne rien laisser paraitre, le chef Herberstein demanda de supprimer l'arrêt d'arrestation et me demanda de partir pour quelques temps dans une université des Etats-Unis : Harvard. Le prétexte était de visiter le monde, mais la vérité c'était qu'il ne voulait pas que je me retrouve en prison à vie pour de la légitime défense. C'était le dernier soir que j'ai pu apercevoir ma mère, mes soeurs.

Tout cela c'était passé il y a bientôt quatre ans de cela. Maintenant je suis étudiant à Harvard dans la branche droit et sport depuis quatre ans. J'ai maintenant vingt-deux ans, ma vie en Autriche est bien finie et je me sens enfin à ma place, ici aux Etats-Unis, c'est un peu une partie de moi, une partie paternelle. J'ai choisi le droit pour suivre les pas de ma mère et surtout vouloir suivre les pas de mon père : pour devenir un agent plus tard enfin si possible. J'ai pu rencontrer la famille de mon père ainsi que lui-même, même si au détriment de mon autre famille que je n'avais pas eu de nouvelles aussi souvent que je le voulais malheureusement. J'essayais d'oublier ses histoires, je n'en ai jamais parlé à personne heureusement à part à mon père que j'essaye de contraire aux fils des jours. Et si cette histoire refaisait surface ?