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Responsable de la Winthrop House. Un titre qui ne cesse d'afficher mon dévouement pour cette maison. A mon arrivée ici, il y a maintenant dix ans, j'étais rentré dans cette confrérie et je l'ai honoré pendant la totalité de ma scolarité. Ce qui veut dire, pendant de très longues années. J'en garde des merveilleux souvenirs, notamment mon amitié avec Clay, qui est devenu mon meilleur ami depuis.D'ailleurs, j'aurais tellement aimé qu'il m'accompagne pour mon retour ici... Bref, un souvenir parmi tant d'autres, parce que je n'oublie pas les bizutages, que ce soit en auteur ou en victime ; les événements ; les fêtes ; tout quoi. C'est une période qui a tellement marqué ma vie, que je n'avais pas pu quitter l'université. A ma prise d'activités en tant que professeur de sports, j'avais demandé a enseigner ici, parce qu'il était impossible pour moi d'envisager d'aller ailleurs. J'ai mes repères, et je connais les lieux comme ci j'en étais l'architecte. Ou tout simplement, comme ci Harvard était ma mère, et que je suis un de ses nombreux enfants. Voilà pourquoi, au changement de Doyen, et à sa menace de fermer les maisons qui ne seront pas dignes... Je ne concevais pas de rester assis dans mon bureau en laissant les choses se faire. Je devais revêtir mon habit de Winthrop, et défendre en compagnie des anciens et nouveaux frères. J'avais d'ailleurs une sorte de rendez vous avec le vice président, Andrew, pour mon retour et ma prise de poste en tant que référent.
Dans ma voiture, j'étais attentif à ma conduite, mais voyant la demeure au loin, je jetais un rapide coup d'oeil a mon costume pour être sur de ne pas avoir une tâche ou autre. Il était noir, classe et simple. C'était déjà un effort de l'avoir enfilé, mais la raison en valait la peine. Une fois garé, je verrouille mon véhicule et je souffle un grand coup en laissant mes yeux se balader sur le bâtiment... Je souriais, impatient de rentrer a l'intérieur, mais surtout satisfait de ressentir l'émotion d’en-temps. J'avance alors, doucement pour ne pas en perdre une miette. A la porte, je ne savais pas si je devais frapper ou entrer. Je pense que ma venue avait été annoncé, et attendue.... Pourtant, mon doigt actionne la sonnette. J'allais revoir Andrew. Ce jeune homme pour qui j'étais un mentor, qui aujourd'hui, était le vice président. Il avait fait un bout de chemin, et j'étais vraiment fier. J'espérais qu'il le serait tout autant en m'ayant a ses cotés. Je tenais vraiment a ce que mon aide soit utile et appréciée. Et c'est sur cette dernière pensée, que la porte s'ouvre, et que mon regard se relève...
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