when you miss me close your eyes i may be far but never gone ✩ andy

Trois heure du matin. Complètement déchirer. Pas le temps de rentré à l'appartement, et encore mois de faire trois heure de bus pour aller jusqu'à l'appartement de Lucas. Tu fouilles dans ton sac pour chercher une solution, il y a toujours une solution. Une barre de chocolat, une plaquette de dafalgant, des mouchoirs en papier, quatre capotes – sait on jamais –, un trousseau de cles et.. ENFIN ENFIN : TON PORTABLE. C'était la première fois que ça t'arriver, une crise bipolarité, sans prevenir, sans criser garde. Normalement il y a des signes qui ne trompe pas, que tu connais assez pour savoir comment tu vas être dans deux jours. Des petits trucs comme : la migraine constante, le manque de sommeil, les pensent qui parade et s’évade un peu trop, l'imagination soudaine débordante et cette envie de tout envier chier pour faire la fête jusqu'à pas d'heure. Et c'est ce qui t'as réveiller ce soir, alors que tu venez de passez ton dernier exemens de physique cantique, tu as décidé de suvire un groupe d'ami pour aller boire un verre. Et sans faire attention, tu en a pris un deuxième, puis un troisième, puis un quatrième, jusqu'à ce que tu en es arriver à un stade ou tu ne les as plus compter. Puis autre chose, des pilules. La pilules du bonheur disait-il, pour te stimuler un peu, faire marcher ton cerveau en voie rapide alors que c'est déjà le cas. Tu ne sais plus vraiment au donner de la tête, surtout parce qu'actuellement ta tête est dans un état pas possible, que les images sont flou et que les sons deviennent du bruit. Garde ton énergie pour appeler de l'aide. Le pouce sur l'écran, tu défiles jusqu'à voir le prénom de ta sœur que tu appel en urgence, tu ne sais plus trop comment en parle, ni comment formuler ça, c'est juste que maintenant, tout de suite, tu as envie de sauter d'un pont et courir à toute vitesse sur une voie nationale pour voir si tu arrives à passer de l'autre côté en un seul morceau. Alors tu te laisses tomber sur le trottoir, la tête contre une benne à ordure et murmure : « Barking Crab, Boston, vient me chercher s'il te plaît. » c'était pas son rôle de faire ça, non du tout, mais tu n'as pas envie d'appeller Lucas qui ne t'as jamais vu dans un état pareille.

Il fallait bien l'admettre. C'était la merde. Le bar croulait sous les étudiants en soirée. Le patron réclamait ses heures et son autre patron envoyait d’innombrables parieurs. De sa voix la plus grave, le barman à l'arrière imposait la cadence. Servir, prendre les commandes, payer... sentir le portable vibrer dans la poche arrière.

Personne ne penserait à l'appeler pendant le service en dehors d'une urgence. Tant d'idées passaient dans son esprit.

Merde. Merde. Merde. Glissant vers la réserve à la vitesse de la lumière, Andy décrocha à la dernière seconde.

"Andy."

S'annoncer directement passait toute les introductions inutiles. L'appel glaça son sang. Cette voix, ce souffle, cette annonce. Le silence permit à Andy d'inspirer profondément. La famille ou le boulot? Le choix ne se posait que sur le papier car dans l'esprit d'Andy, la famille primait toujours.

Claquant la porte de la réserve pour s'élancer vers son patron, Andy annonça la couleur.

"J'dois m'casser. Aller t'chao!"

Alors que le vieux grondait à l'arrière, Andy s'avançait en direction de la porte, jouant des coudes pour se faufiler parmi la foule. Le vieux pouvait pester et vociférer, les oreilles du serveur ne se posaient que sur son portable dans un éventuel nouvel appel.

Rabattant son manteau de cuir sur ses épaules, il recouvrait sa chemise blanche, officiellement celle de la tenue réglementaire.

Quelques instant plus tard, Andy s'arrêtait à l'adresse annoncer. Barking crab... Oui, mais c'était un peu vaste. Entre les couples à se galocher contre un mur, les vomis à droite ou à gauche, Alaska ne pointait pas le bout de son nez.

"Pu*ain"

Poussant son les mains dans ses poches de jean, Andy chercha à calmer l'angoisse qui tenaillait son estomac. Dans quel état se trouvait sa soeur? Est-ce que quelqu'un lui tenait compagnie? Est-ce qu'elle était blessée? Est-ce qu'elle était partie dans un délire? Est-ce qu'elle déprimait? L'imprévisibilité de cette étrangeté psychologique perturbait l'esprit de la demoiselle. Que pourrait-elle faire dans l'immédiat hormis courir et longer les lieux. Heureusement que son corps demeurait constitué et entretenu pour le sport.

Quand la silhouette amorphe de sa frangine apparu non loin, Andy ralenti. Inutile qu'Alaska se sente agresser par son approche.

"Alaska?" Interpela Andy dans l'espoir d'attirer l'attention de sa soeur.

A voir son regard, son visage et son expression faciale, peut être pourrait-elle avoir plus d'information sur la situation. La voix demeurait douce mais posée et ferme. Ce n'était pas facile et pourtant, Andy n'hésiterait pas à choisir à nouveau Alaska comme soeur si on lui en offrait la possibilité.

"Tu es blessée?"

Tout était possible après tout avec une phase d'euphorie. Tout était possible aussi dans la tête d'Alaska. S’accroupissant à quelques centimètre de sa soeur, elle déposa ses avant bras sur ses cuisses. La tête s'inclina sur le côté, posant donc un regard inquiet sur Alaska.

[HRP: Désolée, j'ai vraiment écris ça à la va vite. Je pas en weekend bientôt et je voulais te répondre avant ^^ ]

(Invité)

Presque allongé sur le sol, la tête qui tourne, la bouche pâteuse. Ta tête est lourde, comme si un énorme éléphant venez de s'assoie dessus, et rien ne pouvez enlever ce mal de tête, parce qu'il a toujours été là. Alors tu essaie de ne pas t'endormir, parce que tomber sur le sol et t'endormir sur le trottoir serai pire que honteux, alors tu te maintiens en vie. En regardant le ciel, les étoiles qui laisse place au soleil, les nuages qui l’interpelle, le vent qui balais tes cheveux et la voix de ces autres toi qui essaie eux aussi de ne pas s'endormir sur le trottoir. Et cette voix, cette autre toi qui te supplie d'arrêter d'être un fardeaux pour les autres, de mettre fin à tout ça et juste te jeter d'un pont, sous une voiture, arrêter d'exister dans ce monde ou les autres doivent être tout le temps disponible pour toi. Que tout est soudainement noir, que rien ne va plus, lucas est fâcher, vous avez presque rompue, si on doit donner un nom à cette situation, ce serai un break et tout le monde sait ou mène les break. D'ailleurs qui a inventé ce mot débile ? Qui se met en pause dans une relation ? Et quand ta tête n'en peut plus que tu es sur le point de te laisse mourir, tu entend une voix. Qui s'adresse à toi, tu te redresse et sent les mains de ta sœur sur ta nuque, elle essai de capter ton regard et tu fais du même. « Andy.. » ta voix est faible, mais à l'intérieur tu te sent comme sauver. Elle n'avait pas à faire ça, les rôles n'ont pas a être inverser, c'est toi qui doit t'occuper d'elle et non le contraire. « Je suis.. ça va, j'ai juste un bleue sur la cuisse, quelqu'un à voulue me choper au toilette. » dis-tu en montrant ta cuisse, un gros pervers, qui a fait pression sur tes cuisses pour avoir plus qu'un baiser, quel crétin. Tu prend appuie sur ta sœur pour te relever, qu'est-ce que tu ferais sans elle ? Encore ici c'est elle qui t'aide. Le sol était plus douiller, devoir marcher sur tes pieds étaient horrible, tu avais l'impression d'être en apesanteur sur une corde, entre deux buldiwn. Et tu ne peut retenir un vague de vomit qui se précipite dans ta bouche. « Je suis désolée.. Pour tout. Pour être une loque, pour te forcer à venir me chercher, pour être un poids en plus dans ta vie. » dis-tu d'une voix monotone après avoir essuyer ta bouche. Le regard poser sur ta sœur, tu ne peut t'empêcher d'avoir les larmes aux yeux, parce qu'elle ferai tout pour toi, parce qu'elle a toujours été là pour toi, et parce que ce n'est pas à elle de faire tout ça, non, ce n'est pas à elle de prendre soin de toi quand tu n'est plus capable de le faire seule.

Putain. Elle ne l'aurait pas assez dit. Alaska peinait à répondre et , suspendue à ses lèvres, la barman attendait le moindre mot. Quand le premier mot tomba, un poids s'envola de ses épaules. Le soulagement de la voir parler et s'exprimer pousse un soupir entre ses lèvres sèches. Elle n'avait pas intérêt de crever! Que sa petite bouille ne recrache pas uniquement que des mots ne perturba pas réellement Andy. Travailler dans un bar l'obligeait à nettoyer des rejets et pire encore.

"Tu sais quelle est sa caisse? On pourrait crever ses pneus à cet enfoiré!" Grogna Andy en aidant sa sœur à se redresser.

Impossible de savoir si redresser Alaska demeurait une bonne idée ou non. Après tout, elle n'était pas en forme et la forcer à marcher ainsi pourrait le causer du tord. Andy n'était pas médecin. Hors de question de camper dans le coin de toute façon. Si les flics les apercevaient, Alaska était bonne pour la cellule de dégrisement. Cette situation pèserait très lourd sur son mental. Ces idiots en uniformes ne comprendraient rien. Leur monde se teintait de blanc ou de noir en oubliant toute nuance.

"Déconne pas. Si t'avais pas appelé je serai encore en train de faire des heures sup' pas payées!"

Voir le côté positif en toute circonstance restait une capacité utile autant que celle de décortiquer une situation et en ressortir froidement chaque vérité sans le moindre détour. Enfin, avoir un boulot compliqué n'avait jamais rebuté Andy. Elle n'allait pas se plaindre d'avoir un travail.

Peu importe. Il était temps de prendre les choses en main. Impossible d'envisager de prendre un taxi et encore moins de faire tout le trajet à pied ou dans les transports en commun. Ca allait mal finir. Alaska ne tenait vraiment debout que grâce à l'appuie de sa frangine. Et même si Andy se savait assez solide pour l'aider quelques mètres, les deux filles finiraient le nez sur le bitume au bout de l'avenue.

"Je vais nous trouver un carrosse, Princesse!" S'exclama Andy en posant doucement sa soeur sur l'un des banc sur le trottoir. "Attends-moi deux minutes, ok?"

D'un bond, elle approcha l'un des ivrognes titubant jusqu'à sa voiture. Attrapant les clefs du jeune homme à la volée, Andy ouvrit les premiers boutons de son décolleté de l'autre.

"Salut mon mignon. Tu es trop bourré pour conduire mon chou!" Gloussa Andy en prenant des airs de pimbêche prête à écarter les cuises au premier venu. Ponctuellement, son regard tombait sur sa soeur en espérant qu'elle soit assez présentable pour exciter un homme et surtout qu'elle ne soit pas en train de repartir dans un délire. "Avec ma soeur, on se cherche un mâle pour finir la soirée. Je conduits et tu profites. Aller, mes toi derrière."

Sans même attendre la réponse, Andy ouvrit la portière arrière, enclencha la sécurité enfant et poussa le garçon à l'intérieur. De cette façon, elle lui laissa entrevoir sa poitrine et une potentielle bonne fin de soirée. Ah, elle savait vendre du rêve mais il finirait sur la béquille.

"On arrive, mon chou." Ricana Andy dans une mimique de fille facile.

Ni une ni deux, elle s'élança vers sa soeur pour l'aider à se redresser. Autant profiter de la situation et utiliser la voiture à leur profit.

"On a notre carrosse! Tu pourras même dégobiller sur les tapis ou la banquette, on aura rien à nettoyer! "

(Invité)

Tu esquisse un sourire, pas parce qu'andy serai vraiment prête à mettre la main sur ce crétin arrogant, mais parce que tu as fait d'elle une femme forte et indépendante. Vous vous traînez, enfin, elle te traine parce que tu es incapable de marcher, le sol est trop tordu et ta tête est trop lourde, tu aimerais pouvoir bondir à ton tour et arranger la situation, mais au lieu de ça, tu finit par lacher un bout de vomit qu'il te rester dans la gorge. Ta moitié s'écarte, prend les choses en main. Tu pourrais lui dire que tu as pris la voiture de ne sais plus qui, pour venir ce soir, mais tu es incapable de dire à qui été cette voiture ni même comment vous êtes arriver jusque là ce soir, le pire c'est que tes soit disant amis sont surement déjà chez eux. « Comme si je pouvez allez quelque part sans toi, minimoy. » tu lui adresses un sourire. Elle faisait ciel et terre pour toi. T'accroche à un poteau, ou une poubelle, va savoir ce que c'est, tu sais juste qu'une autre remonter d'alcool sors et que tu finit par en avoir les larmes aux yeux. Tu t'accarte le plus possible de ce que tu vient de sortir, en essayant de marcher droit et corréctement vers Andy. « Attend moi. » dis-tu en titubant, pas une seconde après, tu sent ton corps te lacher, tes jambes devenir molle et la terre se renverser. Elle te rattraper, à cinq centimètre du sol, tu sentait déjà ton nez contre le bitume, heureusement elle est là. « Qui sait lui ? » dis-tu en posant ton derrière sur le siège avant de la voiture, tu pointe ce mec du doigt. Il sors d'où, il a l'air bourré, il a l'air surtout débile avec sa braguette ouverte comme si quelqu'un voulait de sa bite. Tu peut enfin poser ta tête contre la vitre, et ferme les yeux, le temps d'un instant. TOUT VAS BIEN. Tout vas tellement bien, ta main se faufile jusque sur le levier de vitesse pour trouver celle d'Andy, que serais-tu sans elle. « Je te jure de donner ma vie pour la tienne. Si jamais t'as besoin d'un rein un jour, tu sais où sonner. » bien que le tiens doit déjà être bien pourrit avec toute la vodka que tu as bu. Tu te tourne vers elle, et passe une mèche derrière ses cheveux. « On devrait garder cette voiture et virer ce mec là, on en a plus besoin que lui. » dis-tu dans un rire.

Enfin dans la bagnole, Andy soupirait de soulagement. Avec un peu de chance tout le monde finirait à la maison dans peu de temps, même l'autre débile à l'arrière. Le regard tombait sur le rétroviseur intérieur ponctuellement. Le gars à l'arrière commençait à se poser des questions et se redressait mollement pour poser sa main sur l'épaule d'Andy et la tirer vers lui. Fallait dire qu'Alaska n'était pas distraite. Pourquoi voler la caisse? Elles ne pourraient rien en faire par la suite. Il y avait bien des réseaux pour revendre la bagnole en pièces détachées ou alors l'idée de la planter dans un coin le lendemain mais Andy n'avait pas le temps pour ces conneries. Son but n'était pas de se faire du blé ou de piquer une caisse mais de rentrer chez elle.

"J'ai pas besoin d'une caisse. Je veux juste rentrer chez toi. Tu pourra prendre une bonne douche et manger un truc. " Précisa la douce voix d'Andy à Alaska sans même un regard pour l'autre idiot derrière qui tentait de lui broyer l'épaule de sa maigre force.

Il commençait sérieusement à lui courir sur le système et Andy inspira profondément pour ne pas se retourner et lui coller une droite. Il ne savait pas la chance qu'il avait de ne pas se faire exploser le nez. Alaska poussa un sourire sur les lèvres d'Andy. Quelle drôle d'idée que de donner un rein ou même de penser qu'Andy pourrait être malade un jour. Elle était jeune et pleine de vie. Pas de raison qu'une maladie s'amuse à lui pourrir la vie, les autres autour savaient déjà pertinemment comment s'y prendre. Alors qu'elle tournait son regard vers sa soeur avec un air amusé et attendri et que ses lèvres s'apprêtaient à lui répondre, l'homme à l'arrière revînt à la charge en venant planter ses lèvres dans le cou de la conductrice. Les bonnes résolutions de l'année venaient de tomber en morceau. Ah même pas en rêve! Andy ne supportait pas qu'un homme la touche.

" Enlève tes p..." Mais puisque Monsieur insistait, Andy redressait l'avant bras, le poing fermé atterrissant dans le pif du malotru! Dans un bruit sec, l'homme retournait s'effondrer dans la banquette arrière. Pourvu qu'il ne dessaoule pas. Au vu des protestations il allait poser problème par la suite Heureusement, la rue de l'appartement à Alaska se faire entrevoir. Hors de question de s'arrêter juste devant chez elle. Le gars pourrait revenir. Aussi, Andy s'arrêta devant une maison lambda d'une ruelle adjacente.

"T'as qu'à récupérer ta caisse mec. On est pas intéressées."Pesta Andy en ouvrant violemment sa portière.

(Invité)

Tu affiches un sourire, bien que tu aurais aimer vendre ce truc pour en faire des bénéfices, ta sœur en a décider autrement. C'était cette unique chose que votre père vous a apprise, dans ses rares moment de claireté : le sens des priorités. « Si vous avez une vache, et que vous avez besoin de lait, ne vous précipitez pas pour en faire un steak. J'suis fière de toi Microbe, tu te rappel de ce que le vieux nous racontez. » tu laisses ta tête se poser contre la vitre pour fermer les yeux, un quart de seconde. Ne plus sentir ton corps te faisait un bien fou, plus te stresse, plus d’angoisse, rien du tout. Une pression te réveille de ton quart de sommeil, lorsque le mec reprend ses esprits, tu sent ton siège vibrais et tu le voit appuyer sur l'épaule de ta sœur. « Dégage de là crétin, tu pue la déception et les pisses, t'approche pas. » bien que vous soyez dans sa voiture, il n'avait aucun droit sur vous. Il a de la chance que vous l'avez emmener, ça aurait été plus simple de le laisser pourrir sur un coin de rue devant le bar, entre les autres étudiants totalement hs dont tu faisait partit il y a quelques minutes au part avant. Tu fais confiance à ta sœur pour lui botter le cul, alors que tes poing sont trop faible pour lui en mettre un bon coup entre les jambes. Une fois garé, tu sors en hâte de la voiture, arrivant à tenir sur tes jambes. Tu te précipite à l'extérieur et rejoint Andy sur le trottoir d'en face, essayant de marcher droit, sans avoir à utiliser son petit poids comme béquille. « ça va aller, je vais géré maintenant. » dis-tu, enfin c'est ce que tu pensais faire. Déjà que tu n'avais remplis que la moitié du boulot de grande sœur, une fois devant le batiment, tu te rend compte que tu n'as plus ton sac, et dans ton sac il y a tes cles et les cles il le faut pour entrée dans l'appartement. Tu désespéré de ta propre personne et hurle un bon coup, les mains le long de tête. « BORDEL DE MERDE. » tu frappes même dans la porte, mais en vint, ça ne vas pas la pousser à s'ouvrir. Tu cogite, une solution, une fenêtre, quelques part, vous êtes au première étage, on est samedi matin, la coloc doit surement découvert elle aussi. Tu tire Andy jusqu'au escalier de secours qui se trouver de l'autre côté du bâtiment, avec beaucoup de mal et trois tentative de marcher sans l'aide du mur, vous finissez par un arriver : manque de bol, vous avez hérité des jambes courtes de votre mère. Faudrait demander à Charline et Maden de nous en donnez un peu pour ce côté là. Mais pas grave, on peut toujours tiré sur l'escalier pour qu'il se déroule. « Faut juste que tu attrapes les escaliers, que tu te faufile dedans et que tu m'ouvres ? J'sais que ça a l'air totalement fou, mais c'est pas la première fois qu'on le fait non ? » tu lui fait un signe pour qu'elle t'aide à tiré ce banc, pour que tu puisses monté dessus et lui fasse la courte échelle pour tirer sur l'escalier.

Rien ne se déroulait jamais comme prévu. Jamais. La simplicité n'existait pas dans la vie d'Andy, surtout en présence d'Alaska. Pour preuve, arrivées devant la porte d'entrée de l'immeuble, sa soeur réalisa un manque de taille: le sac et par conséquence, les clefs. Dans un regard en biais, Andy sembla signifier un "Sérieux?" silencieux avant qu'un sourire ne tire la commissure de ses lèvres. Passer la fenêtre, comme une gamine prête à fuguer ne la dérangeait en rien, sauf qu'il faudrait laisser seule sa soeur. Précédemment, elle ne pouvait pas se déplacer seule et elle ne risquait pas d'en faire une. Mais à présent, la donne était différente. Ne jamais laisser Alaska sans surveillance dans ce genre moment.

"C'est un coup à se planter de fenêtre. Si on atterri chez la morue qui te sert de voisine..." Soupira Andy en regardant de plus prêt l'escalier plus haut.

Monter sur Alaska qui ne tenait pas debout, il y avait mieux comme plan. Elles allaient se vautrer en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "aie". Dans un hochement de tête négatif, le bras se glissa sous celui d'Alaska.

"T'sais quoi? On va aller chez moi. Et demain on récupéra tes clefs ou ton sac si on le retrouve. Je suis pas d'humeur à faire de la gym. J'ai pas fais mes étirement et tout. "

La fin n'était qu'une boutade pour détendre un peu l'atmosphère. Avez-vous déjà vu un lion s'échauffer ou s'étirer avant de chasser sa proie? Certainement pas. Mais l'idée amusait la cadette. Le regard pétillait de malice et un clin d'oeil à son aînée prouva son humeur badine. Dans un mouvement de main, la direction fut indiquée pour la suite des évènements. Au vu de l'état de sa soeur, Andy n'habitait pas très loin. Elle estimait plus prudent de pouvoir agir vite en cas de besoin. Intimement, cette proximité lui procurait un sentiment de sécurité et de maîtrise.

"J'habite à deux rues, de toute façon. Marcher, ca nous fera du bien." Précisa sa voix plus posée.

Ses clefs dans la poche, son portable et sa monnaie dans une autre et une veste chaude suffisaient à Andy pour tenir jusqu'à l'arrivée. Pas besoin de se surcharger de sac ou de bêtises dans le genre. Trop féminin pour elle, trop encombrant et puis, à quoi servent les poches?

"On trouvera peut être un truc ouvert pour prendre à manger. T'as pas faim, toi?"

Un peu de nourriture pour éponger l'alcool qui s'accumulait dans son ventre ne serait pas du luxe.

[HRP: Il est trop mignon ton avatar! Sexy soeurette! :hi5: ]

(Invité)

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