Cora n’avait pas l’air d’une fille méchante mais elle ne t’épargnait pas pour le coup. Certes, tu étais enceinte de son ex de qui elle est encore amoureuse mais c’est bon, tu n’allais pas lui voler sa petite vie de famille rêvée non plus. Maxime t’avait dit qu’il la rassurerait là-dessus et bah il a mal fait son travail apparemment. Et, tu n’étais pas du genre à te laisser faire. Tu voulais bien être gentille mais lorsqu’on te manquait légèrement de respect et puis même il ne fallait pas pousser trop loin non plus. Tu disais alors à Cora que tu ne voulais pas que Maxime fasse de bêtises, parce que tu étais son amie et que tu tenais à lui mais elle ne l’entendait pas de cette oreille et te demandais si tu étais sa mère. Tu levais les yeux au ciel. « Non, je ne suis pas sa mère mais son amie et le but des amis et d’éviter aux autres qu’ils fassent des conneries. Enfin c’est comme ça que le vois ». Tu ne connaissais pas Isaac mais tu connaissais un peu Maxime et tu savais que quand il avait envie d’être con, il pouvait l’être. C’est une vraie tête de mule et il a trop de fierté pour la mettre de côté surtout quand il n’est pas en tort. Enfin bref, tu avais voulue être gentille et conseillais quelque peu Cora sur sa relation avec Maxime mais elle ne voulait rien entendre et lorsqu’elle te parlait de ça tu ne préférais même pas réagir. Certes, elle le connaissait depuis plus longtemps il fallait qu’elle se calme, elle avait peur de toi ou quoi ? La pression montait et tu tentais de te contenir mais tu ne restais pas toute mielleuse, surtout quand elle te disait qu’il avait besoin de tes fesses pour être heureux mais qu’il pensait à elle quand il était avec toi. « Ta remplaçante ? Mais je ne veux pas être ta remplaçante c’est ce que tu n’as pas encore compris. Et je ne pense pas qu’il pense à toi quand il me fait l’amour. Après penses ce que tu veux je m’en tape Cora, c’est toi qui est dans ton délire et tu te plantes complètement ma pauvre ». Tu soupirais fortement en remuant la tête complètement désolée pour la jeune femme. Et puis, là tout s’emballait, elle s’approchait de toi, elle veut t’impressionner ou quoi ? Elle te mettait en garde sur le fait que tu ne serais bientôt plus rien pour Maxime avant de reculer. Tu éclatais de rire. C’est une blague là ? Genre, tu vas t’envoler mais elle est con cette fille ce n’est pas possible. « Je m’envole ? Oublie pas que je porte l’enfant de Maxime, j’aurais toujours un lien privilégié avec lui, je serais liée à lui pour la vie que tu le veuilles ou non. Après, je n’ai pas besoin de l’amour de Maxime si c’est ça que tu veux savoir. Et puis, je te mets au défi de choisir entre son enfant et moi, et de te choisir toi. Tu peux le faire, peut-être que tu vas gagner mais à ta place je ne tenterais pas, j’ai le sang de Maxime dans le bide et ça tu ne peux rien y faire chérie » Tu lui souriais fière de toi.