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Tu avais reçu un message il y a dix jours t’informant qu’Andrew était dans le coma. Il s’était fait tirer dessus. Non mais ce n’était pas croyable. Quelques semaines auparavant tu lui avais dit de ne pas jouer les héros, de se protéger il était puissant mais il était humain et voilà ce qui devait arriver, arriva. Tu n’avais pas été à son chevet, tu avais attendu d’être prévenu de sa sortie du coma et tu avais attendue quelques jours avant d’aller lui rendre une petite visite de courtoisie. Tu étais furibonde. Il aurait pu y laisser sa vie mais non monsieur Windsor n’en fait encore et toujours qu’à sa tête ! Tu avais donc franchi les portes de l’hôpital ce matin-là avec un visage, fermé et un regard froid. Tu avais demandé la chambre d’Andrew et la femme de l’accueil te l’avait indiqué. Tu traversais les couloirs de l’hôpital en marmonnant que tu le tuerais de tes propres mains s’il souhaitait recommencer sa preuve de bravoure. Malheureusement pour toi les gardes du corps d’Andrew t’avait entendu et refusait de te laisser pénétrer dans la chambre du prince pensant que tu lui ferais du mal. « Non mais bande d’abrutis vous m’avez vu ou quoi ? Je suis épaisse comme une courgette et en plus je suis enceinte que voulez-vous que je lui fasse ? » Tu tentais d’accéder à la porte mais les vigiles ne bougeait pas d’un poil. « Mais vous êtes cons ou quoi ? C’est de votre faute s’il est ici, je serais lui je vous fouterais à la porte bande d’incapable pleins de muscles ! » Tu tentais une nouvelle fois d’entrée et c’était la bonne malheureusement, il venait te récupérer par derrière alors que tu étais déjà face à Andrew. « Windsor, dis-leur de me lâcher tout de suite à ces gros cons ? » Le prince, leur fit signe que c’était bon et il repartait de la pièce, fermant la porte derrière eux. « Je vais te tuer, je t’avais dit de pas jouer les héros et toi tu fais quoi ? Tu joues les héros mais putain Andrew t’aurais pu y rester. Et tes enfants ? Et tes amis ? Ils auraient fait quoi sans toi ? Et puis moi ? Je t’aime bien moi, tu peux ne pas me laisser seul non mais tu t’es pris pour qui ? » Tu étais folle de rage et c’est pour ça que tu restais debout à faire les cent pas en agitant tes bras tel un ventilateur.
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