stills ≠ paraît qu'on connaît tous un boulet

paraît qu'on connait tous un boulet
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J'avais l'impression que depuis l'annonce de mes fiançailles tout allait beaucoup plus vite. La cadence n'était absolument pu la même. Ca s'enchaînait. Avec Nehko, on devait faire attention à respecter tous les délais pour les contrats, pour ci, pour ça et c'était.. demandeur d'énergie oui. Puis j'avais mon projet avec mon.. presque ex à effecteur en architecture et c'était prenant. Parce que je devais gérer aussi bien le travail à fournir pour que les travaux soient finis en temps et en heure et en plus de cela, je ne devais pu penser à ce que j'avais pu ressentir dans le passé pour lui. Dans ma famille, c'était très clair. Les sentiments, c'est pour les faibles. Les sentiments, tu les bannis. J'avais été privé de ma cousine pour éviter que je m'attache à elle, ça va loin ces histoires. Ma mère c'est une maniaque quand on y réfléchit de manière approfondie ahah. Malgré toutes ces affaires qui me pompaient l'énergie, j'essayais de trouver du temps pour voir mes amis. Pour certains, c'était plus simple car par exemple j'avais des cours en commun avec eux ou alors on était dans la même confrérie. Mais ça ne me suffisait pas. Parce que les personnes auxquelles je tenais le plus n'entraient pas dans ces catégories malheureusement et ça m'embêtait. Alors il fallait que je me dégage des créneaux. Je devais me battre pour ça avec mon emploi du temps de folie. Etre héritière d'un empire, ça aide pas toujours. J'avais des impératifs à respecter, une charge de travail à fournir et des rendez vous à ne pas oublier, je peux pas dégager comme ça. MAIS.... Maiiiiiiis, enfin, en ce lundi soir, enfin, je pouvais me rendre au complexe sportif d'Harvard. Pas pour moi. Mais pour ma meilleure amie. Jill ou Jillou ou Jinette. Au choix. Elle me manquait et je savais pertinemment qu'elle était en gym à l'heure là. Je m'installais dans les gradins, sortant ma pancarte de mon sac "ALLEZ JINETTE" pour la lever bien haut.

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L'échauffement venait de se terminer, ramenant par la même occasion la jeune blonde les pieds sur Terre. Distraite, elle avait répété les mouvements machinalement, ceux-ci étaiet plutôt bien ancrés en elle depuis les nombreuses années qu'elle les pratiquait. Elle attendait habituellement toujours ses entrainements avec impatience, c'était l'une des rares choses qui lui changeait les idées, là où elle ne pensait pas au reste, à la pression des cours ou à la monotonie de sa vie. C'est alors que son regard rencontra les gradins avec parmi eux, une jeune blonde à la pancarte très suggestive. Sammy, Sammy, Sammy. Jill esquissa un petit sourire, tentant de garder un sérieux de surface en se retenant d'exploser de rire alors que sa coach donnait les instructions pour la séance. Cette dernière correspondait parfaitement au cliché que pouvait avoir certaines entraineurs de haut niveau. Elle était stricte, exigeait une discipline à toute épreuve et elle ne tenait vraiment pas à ce qu'elle remarque son fou rire interne. Aujourd'hui pour elle, c'était barres asymétriques, où comment rappeler à la jeune dunster qu'elle avait raté sa sortie lors de la dernière compétition universitaire. La séance se déroula sans accro particulier et alors que leur coach s'en allait après un dernier briefing, Jill salua ses coéquipiers avant de traverser les gradins en direction de sa meilleure amie. Elles avaient un peu de mal à se voir ces derniers temps à cause de l'emploi du temps chargé de la Weasley et c'était toujours un grand soulagement de pouvoir passer un peu de temps ensemble. Tu me le paieras Sam, tu l'sais ça ? Je ne sais pas encore comment, mais je trouverais. Dit-elle d'un air amusé avant d'exploser du rire qu'elle avait retenu depuis l'arrivée de son amie, en reposant ses yeux sur la pancarte. Sérieux, comment veux-tu que j'me concentre avec ça ?!

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La gymnastique était un sport que j'admirais beaucoup parce que d'une j'étais incapable de faire quoique ce soit. Je veux dire, même une roue ou une roulade ça devenait koh lanta pour moi. Je suis très féminine comme personne, je le confirme les amis. Et de deux, parce que c'était une discipline sportive qui demandait énormément de rigueur, de travail et une exigence envers soi très importante. Ce me laissait toujours sans voix de voir les progrès de ma meilleure amie au fil de ses compétitions. Elle était impressionnante et je ne me retenais pas de lui dire. Il fallait jamais retenir des compliments. Enfin, si il le faut, les compliments c'est pour les faibles mais Jill.. t'façon elle voyait bien que je bavais devant ses acrobaties. Je l'observais pendant la séance, s'envoyer en l'air (), tourner autour des barres, faire ses enchaînements c'était beau. Mais je la voyais aussi rire et je me disais que ma pancarte faisait quand même un petit peu son effet ahahah. Tu me le paieras Sam, tu l'sais ça ? Je ne sais pas encore comment, mais je trouverais. Je lui fis un graaaaand sourire, avant de me lever pour parodier les pompomgirl. DONNEZ MOI UN J, DONNEZ MOI UN I, DONNEZ MOI UN L AU CARRE, JIIIIILL. Et tout ceci avec des clichés de mouvements de cheerleaders. Ridicule. Sérieux, comment veux-tu que j'me concentre avec ça ?! Je fis une moue faussement dubitative avant de sourire. Tu fais pas. De toute façon, t'es assez douée pour faire tes enchaînements sans être focus dessus ! T'as été parfaite aujourd'hui. Je lui donnais une bouteille d'eau sait on jamais, je veux pas qu'elle fasse un malaise.

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Jill se souvenait encore de son premier cour de gym, alors qu'elle n'était qu'une enfant. C'était sa mère qui l'avait emmené dans le but de lui faire pratiquer un sport, comme beaucoup de parents font. La filletten'avait jamais vraiment eu de coup de coeur pour une disciplines avant qu'elle n'assiste à un spectacle et reste obnubilé par les gymnastes. Elle avait vu ça avec ses yeux d'enfant, sans voir le parcours pour y parvenir, elle trouvait juste ça beau et n'avait eu qu'une idée à l'époque : de faire pareil. La désillusion arriva vite cela dit, lorsqu'elle perçu la difficulté et la rigueur de l'entrainement. Mais elle était jeune et jamais elle ne baissa les bras pour arriver au niveau auquel elle était aujourd'hui. C'était devenu son fil conducteur, comme les études plus tard, ce sur quoi elle avait besoin de se concentrer pour faire le point sur le reste. Jill explosa de rire devant la chorégraphie de sa meilleure amie. Ahah, tu sais que tu as raté ta vocation, à ta place j'arrêterais l'archi' pour envisager une reconversion. Parfois, elle ne savait pas ce qu'elle ferait sans elle, elle avait toujours les mots pour remettre sa confiance en place. Et tu sais très bien que c'est faux. dit-elle en faisant référence à la concentration. Mais merci, t'es un amour. dit-elle dans un sourire en sa direction avant de se saisir de la bouteille d'eau en roulant les yeux de soulagement, elle mourrait de soif. Alors qu'elle prenait une gorgée, une idée lui vint à l'esprit et elle eut un sourire malicieux. Sinon, au lieu de faire des bêtises, pourquoi tu ne quitterais pas la sécurité de tes gradins pour venir essayer ? Ma coach est parti, le gymnase est tout à toi. Elle savait que la gym n'était pas sa spécialité mais Jill aimait  à montrer que ce n'était pas aussi difficile que cela le paraissait. C'était comme tout, au bout de quelques essais, ça devenait de plus en plus facile. Puis à défaut de faire les J.O, c'était toujours amusant d'essayer.

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Ahah, tu sais que tu as raté ta vocation, à ta place j'arrêterais l'archi' pour envisager une reconversion. Je suis totalement d'accord avec elle. Nan j'déconne. Loin de moi l'idée de cracher sur les traditions ancestrales de l'Amérique profonde, mais j'trouvais que les cheers étaient d'un ridicule. Tu m'diras, y avait ça au canada également. M'bon, voilà quoi. Danser pour encourager des joueurs ? Nan mais non ? Faire le show ? Come on, les gens ils se rincent juste les yeux. Fin bref, je trouve ça vraiment débile maiiiis si ça peut amener le sourire sur les lèvres de ma meilleure amie c'est tant mieux. J'risquerai de me casser un ongle tu comprends. J'essayais de faire une petite moue dépitée, mais je ne crois pas que ça marchait vraiment. Et tu sais très bien que c'est faux. Rho, mais quel manque de confiance en elle, c'était affolant. Mais merci, t'es un amour. Tout le monde le dit voyons aha. Joke again. Hey, je devrais vraiment faire un one woman show un jour. Ca serait d'une grande qualité vu que je suis douée. Sinon, au lieu de faire des bêtises, pourquoi tu ne quitterais pas la sécurité de tes gradins pour venir essayer ? Ma coach est parti, le gymnase est tout à toi. Mmh. J'étais pas bien convaincue de la pertinence de son idée. Il m'semble pas que t'ais un diplôme en médecine qui me permettrait de me sauver. Car soyons d'accord, je vais me faire très mal. J'suis sûre que même une roulade c'est tendu pour mon petit corps tu vois. Avoues que t'es désespérée de m'avoir comme amie.