Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJaysaël ► Une bonne part de viande au lendemain d'un séjour à l'hôpital... Hum le délice, non ?
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Jaysaël ► Une bonne part de viande au lendemain d'un séjour à l'hôpital... Hum le délice, non ?

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C'était sérieusement une histoire abracadabrantesque. Tu savais que ton ami d'enfance, Jaysaël, était un garde du corps mais jamais tu n'aurais cru qu'il se ferait tirer dessus. Tu avais toujours cru que ce jour de situation n'arrivait que dans les films uniquement sauf qu'en fin de compte, tu aurais du écouter ton père quand celui-ci te faisait comprendre que tout pouvait arriver… Alors voilà comme tu ne pouvais pas trop le faire avant mais tu avais tout de même témoigné de ton soutien à ton ami, tu te décidais à te rendre au Mass General Hospital afin de passer un peu de temps au chevet de Jay. Connaissant bien ses goûts pour la bonne viande et un bon repas, tu te disais qu'il serait certainement content de voir que tu avais pensé à lui en apporter pour qu'il puisse se régaler un petit peu. Tu savais bien que la nourriture des hôpitaux, ce n'étaient généralement pas du grand art comme un peu la nourriture dans les Armées. D'ailleurs pour déconner un peu, tu lui apportais également des rations de combat ainsi qu'une casquette "TOP GUN" qui contenait un petit boitier de musique : on pouvait entendre les musiques du film TOP GUN avec Tom Cruise. Votre amitié était née grâce à ça, vos pères respectifs étaient des pilotes de chasse donc c'était normal qu'ils se connaissent et à force de se côtoyer même en dehors des rangs de l'armée, ils étaient devenus amis en dehors de l'Uniforme et les deux familles s'étaient rencontrées. Donc voilà, tu étais devenu ami avec Jay et tu ne le regrettais pas, c'était un homme bien et apprendre qu'il avait failli passer à tout près de la mort, ce n'était pas très facile à vivre. Tu arrivais finalement dans sa chambre et d'une voix amusée mais néanmoins inquiète, tu lui demandais : " Tu as de drôles occupations l'ami ". Tu vins lui serrer la main avant de déposer les choses que tu avais apporté sur une table puis tu prenais une chemin, tu te mis en position assise à ses côtés. " J'ai une petite surprise pour toi "
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Une bonne part de viande au lendemain
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Assis sur la chaise au lieu d'être sur mon lit pour une fois, je regarde les allées et venues dans le couloir, un peu rêveur, je l'avoue. Pouvoir marcher, me promener comme je le désire... C est un peu mon rêve actuellement alors que la tout ce que je peux faire c'est quelque pas en boitant comme pas possible... Une véritable horreur et douloureux en plus... Je n'arrive pas à forcer sur ma jambe, par peur de la douleur, mais aussi par peur de ne pas réussir à réellement marcher alors je me bloque tout seul pour ne pas me faire de faux espoir ou plutôt ne pas constater la triste réalité. Accoudé à la table maintenant, je me laisse un peu à rêvasser, somnolant un peu quand j'entends la voix de Stuart. Je relève alors la tête pour le regarder, sous la surprise et le fixer. Je ne m'attendais plus réellement à le voir passer maintenant. "C'est à dire?" Lui répondis je rapidement en me demandant de quoi il parlait en terme de drôle d occupations. Est ce qu'il parlait de maintenant, du fait que je rêvassais sur une chaise plutôt que d'être sur mon lit pour cela? Ou bien même simplement de ma tenue pas du tout adéquate pour la période hivernale. J'hausse ensuite les sourcils en entendant mon ami d enfance me parler de surprise. Bizarrement, je sens le plan foireux venir. Je le fixe, sans trop savoir comment réagir. "Ah oui?"finis je par laisser échapper d'entre mes lèvres.

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Il était temps que tu viennes voir ton ami mais tu avais une bonne excuse : tu étais un parent d’élève assez débordé, ton planning l’était tout autant surtout depuis que tu étais devenu chef d’équipe dans la caserne de pompiers de Boston. Mais cela n’excusait pas ton comportement vis-à-vis de ton ami, tu te devais d’aller à son chevet… Il venait tout de même d’échapper à une mort certaine et d’ailleurs, toi qui avais tout vu en tant que pompier, jamais encore tu n’avais assisté à une telle scène de désolation… Tu faisais partie de l’équipe qui devait éteindre les feux qui avaient commencé à ravager le bâtiment qui servait de siège social à Arunthia Aviation. Honnêtement, tu n’avais pas tellement envie de revivre ça, c’était peut-être pour cette raison que tu n’avais pas réussi à venir voir ton ami plus tôt. Qu’importe tu étais dans la chambre maintenant avec un petit cadeau pour ton ami et la première chose que tu lui disais c’était qu’il avait des activités bien étranges. En soit tu étais en train de parler du fait qu’en tant que garde du corps, il avait des activités assez mortelles mais il fallait que tu changes de sujet. « A quoi penses-tu ? Si ce n’est pas indiscret bien sûr » demandas-tu d’un ton cordial avec prendre le dossier de ton ami afin de le lire, puis tu lui disais que tu avais un petit cadeau pour lui. « Je me disais qu’une bonne part de viande ne te ferait pas de mal non ? Alors j’ai ramené de quoi faire un peu de cuisine »
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Je continue de regarder Stuart, cherchant à savoir ce qu'il entendait par drôle d'occupation, attendant ses explications, je ne le quitte pas des yeux et quand finalement, il me demande à quoi je pense, j'hausse un peu les épaules en soupirant. "Que marcher me manque ? Que je voudrais être capable de me tenir sur mes deux pieds comme toi sans avoir de douleur, sans avoir de béquilles... La routine quoi." Je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire comprendre que je pense à cela bien trop souvent, que je me torture à cause de ça. Après tout, au début c'était surtout axé sur ma mémoire, mais maintenant que j'avais compris que chercher à me souvenir ne servirait à rien, c'était un peu passé à la trappe, surtout que je n'arrive pas du tout à me faire à l'idée que l'on soit en janvier... Non, vraiment pas en fait... Je le laisse lire mon dossier, continuant de regarder par l’embrasure de la porte pour regarder les gens valides passer dans le couloir, bien qu'au final, je pouvais constater qu'il n'y avait pas que ça, il y avait aussi des gens en chaise roulante qui passait ou en béquille, mais c'était bien plus rare que le reste, que les infirmières, les doc', etc... Je fronce alors les sourcils quand il me parle de son présent "Faire la cuisine ? Tu comptes cuisiner ici ?" Je suis un peu... Incrédule face à ses propos, je l'avoue, mais en même temps, c'est assez surprenant d'entendre ça... A la limite, qu'il fasse comme Conrad en m'apportant un Cheeseburger ok, mais qu'il cuisine ici ? J'ai un peu du mal à y croire, surtout que le corps médical ne va jamais tolérer ça.
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