so now, you know me (solveig)

Le réveil sonne et je grogne contre ce dernier. Ça ne changera rien de grogner ou de me plaindre mais j'en ai envie. C'est tellement difficile de se lever alors qu'on a vraiment plus l'habitude de le faire. Ca ne fait qu'une semaine que je suis de retour mais c'est la semaine la plus difficile de ma vie. J'avais pris le pli de me réveiller quand je veux en Europe... Pas besoin de se forcer quand on sort avec un riche homme et que profiter et notre seul objectif dans la semaine. Je soupire et me redresse dans le lit. Pas trop vite. Parce qu'en plus de l'heure qu'il est - plutôt matinale - je suis sortie hier soir et j'ai peut être bu un ou deux verres de trop. Je cherche la table de nuit à tatons, ouvre le tiroir et sors la boite d'antalgique. Un petit médicament et tout ira mieux. C'est ce que j'espère vraiment. Je l'avale avec une gorgée d'eau et attends là, quelques secondes, comme si ça allait vraiment changer quelque chose. Il faut que je me dépêche, Dean va avoir besoin d'aller à la douche et j'en ai bien besoin aussi. Je glisse mes jambes au bord du lit et prends une grande inspiration pour en descendre. Je suis contente que Dean ne se soit pas débarrassé de mes affaires en tout cas. Et qu'il m'accepte après tout ce que je lui ai fais vivre... Je frotte doucement mes yeux et passe une main dans mes cheveux. J'ai mal aux cheveux. Vraiment très mal... Marcher est un supplice. Je traine les pieds plus qu'autre chose. Je tire sur mon t-shirt et ouvre les placards pour prendre un bal, un verre, des céréales, le lait, le jus d'orange... Dans ce qui me semble être un vacarme sans nom. En tout cas, ça m'arrache les oreilles et c'est franchement pas drôle. Je soupire et pose tout sur la table. Assise, je masse mes tempes avant de me motiver à manger. Je vais vraiment être en retard à cette allure. La chaise est froide contre mes fesses et mes cuisses. " Dean, faudra acheter des trucs pour couvrir les chaises, c'est trop froid " Lançais-je, la voix pateuse, alors que j'entends la porte de sa chambre s'ouvrir.

Je déteste les insomnies. Six heures du matin, je suis encore en train de tourner dans mon lit alors que Dean s'est endormi en plein milieu d'une conversation pas sérieuse du tout. Je tourne et retourne dans mon lit, il va me tuer si je le réveille mais je n'y peux rien. J'y arrive pas, le marchant de sable m'a encore oublié. J'attrape mon téléphone et me décale de façon à ce qu'il n'est pas la lumière près de lui et je regarde mes textos, encore un texto de mon père. J'évite une nouvelle fois de lui répondre et je passe sur les réseaux sociaux avant de finalement m'endormir, mon téléphone à la main, blottie contre Dean. Mais malheureusement, le sommeil n'est pas franchement mon ami et il me réveille quelques heures après alors que Dean dort toujours à point fermé. Je soupire regardant mon téléphone, ne comprenant pas trop pourquoi je l'ai dans la main et vu l'heure qu'il est, je préfère me lever pour ne pas me rendormir et ainsi manger la moitié de ma journée. D'ailleurs, je ne sais même pas ce que l'on a de prévu, il me semble que nous passons la journée tout les deux, mais je ne sais vraiment pas ce qu'il veut et j'ai suffisamment bosser sur mon mémoire de fin d'études pour ne pas bosser dessus aujourd'hui. Foutu stress qui se rajoute à l'histoire avec mon père. Je pense d'ailleurs que c'est pour cela que je passe autant de temps ici, parce que je me sens bien et qu'ici, je n'ai pas peur. je suis en sécurité. Je passe une main sur mon visage encore endormie, m'étirant et je me lève, ouvrant l'armoire de Dean pour lui piquer un tee-shirt. J'en profite pour caresser doucement la tête de Clyde qui lui aussi est endormi. Tout le monde est endormi en somme y'a que moi qui est un cerveau qui danse la macarena alors que je voudrais dormir. Après avoir enfiler le tee-shirt de celui qui partage mon lit, j'ouvre la porte et j'entend une voix féminine qui s'élève de la cuisine. what the fuck, prudemment, je m'avance et je vois une nana assez bien foutue qui trône dans la cuisine. Je la fixe tout en avançant dans la cuisine, les sourcils froncés et je me sers un café tout en continuant de la fixer « Alors, sois je suis folle, sois je suis folle. Mais jusqu'à preuve du contraire, Dean ne m'a pas dit qu'il hébergeait des SDF. » Bon, la technique d'approche ce n'est pas trop ça, mais je souris pour rendre ma phrase un peu moins méchante.

Dormir plus et sortir moins. Voilà ce que je devrais faire. Mais quand on fait des cauchemars comme c'est mon cas, c'est difficile de dormir. Et sortir permet d'exorciser ses démons. Ou plutôt de les oublier quelques heures. Et qu'est-ce que ça fait du bien ! Mais le lendemain matin, on a mal aux cheveux et il faut quand même faire avec. Parce que ouai, depuis que je suis revenue d'Europe, je fais avec. Je ne regarde plus par dessus mon épaule mais je n'arrive pas à oublier Dimitri, ses amis, et les coups que j'ai reçu. Je ne panique pas en me réveillant parce que je sais où je suis, tout est comme je l'ai laissé et ça fait un bien fou. Je suis sereine pour une fois et c'est plutôt pas mal. Si une quarantaine de gamins n'étaient pas entrain de se battre dans mon crâne, ça irait beaucoup mais alors beaucoup mieux. Je soupire et me prépare de quoi déjeuner. Je porte une cuillère de céréales à mes lèvres quand j'entends une voix franchement pas masculine. Une SDF ? Elle est sérieuse elle ? " J'savais pas que Dean aimait bien les taudis " Soufflais-je en lui adressant un léger sourire en coin. Bon, il semblerait que mon cousin ait une meuf, un plan cul régulier ou je ne sais quoi à portée de main et qu'il ne m'en ait pas parlé. Sympa cous', je retiens ! Il faut dire que depuis nos retrouvailles au poste de police, on a pas vraiment eu le temps de discuter. Ça ne fait que deux jours. " Kyla. Je suis la cousine de Dean " Ma cocotte, les liens du sang, c'est vraiment très important chez les Carmichael. Je suis sensée être morte donc il a jamais du lui parler de moi mais bon, je comprends, il aurait fini en larmes, le pauvre. " Et tu es... ? " Demandais-je en glissant mes yeux sur elle. Son visage me dit vaguement quelque chose mais quoi ? Bonne question.

J'aimais être ici, c'était un peu comme chez moi et c'était déjà beaucoup plus grand que mon studio à la galerie, ou devrais-je dire, mon 12m², ma boîte à chaussure. C'était une de mes idées quand nous avions eu la galerie avec Chuck d'installer un studio derrière et j'en profitais aujourd'hui. Mais je préférais squatter chez Dean, j'en profitais pour le nourrir, lui faire à manger, un brin de ménage même s'il était beaucoup plus maniaque que moi. J'aimais être ici et je pense que lui aussi, vu qu'il me demandait souvent quand est-ce que je venais quand je n'étais pas chez lui. Puis comme ça, je profitais de Clyde, mon chien qu'il m'avait si gentiment offert à Noël. Peluche était un peu délaissée d'ailleurs il faudrait que je pense à m'occuper d'elle, il faut vraiment que je me trouve un appartement, ça devient vraiment urgent. Mais quel importance, j'étais ici pour le moment, j'en profitais pour penser au futur. Oui, enfin, penser au futur j'y penserais quand j'apprendrais qui était la fille dans la cuisine de Dean. Je savais que ce n'était pas une fille avec qui il couchait vu qu'il était avec moi toute la nuit -et j'espérais au moins qu'elle est la jugeotte de se casser- mais cela m'intriguait vraiment de ne pas savoir. Et l'appeler SDF c'était peut-être un peu poussé. Je m'excuserais plus tard. Après avoir fait une entrée fracassante, je buvais une gorgée de café avant de l'entendre répondre en murmurant. Je ne prenais pas la peine de relever et j'attrapais du pain pour me faire une tartine quand elle se disait être la cousine de Dean. Ok. Je viens d'insulter la cousine de Dean de SDF. Mon dieu. Belle entrée en matière. « Mon dieu, je suis désolée de t'avoir insulté de SDF, je voulais pas vraiment. » Je grimaçais en souriant avant de faire mes tartines et lorsqu'elle me demandait qui j'étais, je lâchais mon couteau et m'installais sur le plan de travail, tirant sur le tee-shirt pour ne pas paraître comme une traînée « Euh... Je suis Solveig. Sa... Petite amie. » Et je lui souriais doucement, cela me semblait bizarre de dire cela, mais c'était la vérité. Nous étions un couple.

J'hausse les épaules quand elle s'excuse de m'avoir traité de SDF. Après tout, j'ai bien dis que c'était un taudis et moi, je ne m'excuse pas, je préfère manger mes céréales avant d'être vraiment désagréable. C'est sa petite amie donc. Hum. Je suis contente qu'il ait réussi à rencontrer quelqu'un et qu'il soit passé au dessus de Sanaa et ses vacheries. Tout ce que je souhaite, c'est voir mon cousin heureux et si cette Solveig le rend heureux, je suis contente. " Enchantée " Lançais-je en avalant une nouvelle cuillère de Kelloggs. " Pas la peine de tirer sur ton haut, j'ai déjà vu des jambes et des fesses " Lançais-je sans la regarder, avalant une gorgée de mon jus d'orange. J'étais moi même fort peu vêtue et puis, je me doute bien qu'ils font des trucs tous les deux. Enfin, je l'espère parce que ce serait vraiment dommage sinon. " Il en t'a jamais parlé de sa cousine décédée en septembre ? " Demandais-je en relevant les yeux mais juste les yeux. Ça fait mal de faire ça ! Mais bien moins fatiguant que de bouger tout son corps, y a pas à dire. Je n'ai vraiment aucune énergie et je la suis du regard, se posant en face de moi. " Étudiante ? " Demandais-je à la jeune femme. C'est légal tout ça ? Je ne voudrais pas que Dean ait des problèmes, ça me mettrait hors de moi ! Mais bon, si Dean est heureux, je pense que je pourrais faire avec. En tout cas, il va vraiment falloir que je me trouve un réel appartement parce qu'il est hors de question que je reste ici trop longtemps. Je vais finir par entre un truc que je devrais pas et non, je n'ai pas envie d'ajouter "entendre mon cousin faire des couchonneries avec sa copine" à ma liste - déjà bien longue - de cauchemars.

Je me sentais tout de même un peu mal de savoir que je venais d'insulter la cousine de Dean de SDF, mais apparemment, elle s'en fichait un peu, ce qui me rassurait. Je n'avais pas envie qu'elle pense que j'étais une pauvre fille sans cervelle et qu'elle le dise à Dean, je me sentirais vraiment trop mal. Je continuais à m'affairer alors qu'elle me parlait, et je souriais. Même si elle ne le voyait pas, je continuais de sourire. Après qu'elle m'ait demandé qui j'étais, je me présentais, j'avais tellement envie de raconter ma vie pour me rattraper, mais je savais que cela ne me servirait à rien, elle me prendrait plus pour une folle qu'autre chose. Peut-être que je l'étais au fond. Folle. « Enchantée aussi ! » avant de m'installer sur le plan de travail, prenant une nouvelle gorgée de café et croquant dans ma tartine. Je balançais mes jambes dans le vide, reprenant une gorgée de café, reportant mon attention sur la jeune blonde assise près de moi, rian quand elle me disait que je n'avais pas besoin de tirer sur mon haut. La politesse, j'imagine. Puis vint le moment du il ne t'en a pas parlé qui rend Solveig mal à l'aise, après tout, elle ne connaissait pas grand chose de sa famille « Non pas trop, enfin je ne m'en souviens pas... Mais cela ne me dit vraiment rien... Mais, si tu étais décédée.. que s'est-il passé ? » Je fronçais les sourcils en reprenant une bouchée de ma tartine et je descendais du plan de travail pour repréparer des tartines avant que Dean se réveille et qu'on puisse prendre le petit déjeuner au lit. Lorsqu'elle me demandait si j'étais étudiante, je me mordais l'intérieur de la joue, me rappelant que oui, ce n'était pas toléré mais je répondais d'une petite voix « Oui, en dernière année ! Journalisme. » J'espérais qu'elle n'utilise pas cette information pour me mettre dans l'ennui. Je ne l'espérais vraiment pas.

Je ne suis définitivement pas la femme la plus gentille et douce de la planète. Avant de partir à l'autre bout du globe, j'aurais été heureuse, souriante avec Solveig. Je lui aurais même sauté dans les bras, enthousiaste comme jamais. Mais maintenant, je ne suis plus comme ça. Je suis un peu plus froide, détachée, éloignée. J'ai tellement souffert que les câlins, les bisous et tout ce qui va avec, je n'y crois absolument plus. Des gens avec un coeur, ça n'existe pas, ô que non. Ce n'est qu'une façade avant de redevenir ce qu'on est vraiment : un animal qui tue avant d'être tué. Sauf qu'on est un peu plus civilisé et que nous, on écrase avant de se faire écraser. Dominant, dominé, le vieux schéma de base. Quand j'apprends que Dean ne lui a pas parlé de moi, je suis partagée. Trop sensible ou ne veut-il pas être lui même avec elle ? Ça ne ressemble pas à mon cousin tout ça. " C'trop compliqué. Je dis pas ça parce que je pense que t'ais une nunuche mais je doute que tu ais envie d'entendre parler de mes problèmes avec quelques dealeurs slash tueurs de Boston " Elle était clairement pas là pour ça. Juste pour prendre son petit déjeuner, chose qu'elle était entrain de faire, tout comme moi. Et puis, j'en avais assez de raconter ce qu'il s'était passé, que lors d'une intervention avec les pompiers, j'ai parlé un peu fort, j'ai fouillé là où il ne fallait pas et que j'étais en danger. Dean aussi. Mais une fois 'morte', il n'y avait plus de problèmes pour personnes. Partir pour sauver sa famille. Et j'allais les protéger de mon mieux. Cela passait par demander à Solveig ce qu'elle faisait dans la vie. Je grimace quand elle admet être en dernière année. Plus que six mois. " J'espère que ça n'amènera pas de problèmes à mon cousin " Faire des conneries par amour, ça me connaissait pas mal. Les quatre derniers mois étaient constitué d'erreurs faites pas amour. " Pas que ça lui porte préjudice " Je juge pas. Ou peut être que si. C'est pour lui que je suis inquiète, clairement pas pour elle. 

Je ne savais pas vraiment comment réagir au fait que je rencontrais quelqu'un de sa famille, après ce n'était que sa cousine, ce n'était pas non plus sa mère, son père ou je ne savais pas trop qui. Mais je voulais lui faire bonne impression et déjà la, quand je l'avais insulté de SDF mais je sentais vraiment mal. Mais en même temps, Dean ne m'avait jamais parlé d'elle, alors je ne pouvais pas me douter de son existence, il m'avait juste dit une fois que cet appartement était celui de sa cousine, mais il ne m'avait pas préciser qu'elle était décédée. Je pensais juste qu'elle était partie tout simplement. Oui elle était partie c'était cela le mot. Mon côté curieuse voulait en savoir un peu plus et je m'en voulais un peu parce qu'elle ne voulait peut-être pas en parler. « Oh tu sais.. ça pourrait être mon quotidien. Mais je ne m'étalerais pas non plus. » Je ne voulais pas parler de mon père, pas dès le matin, pas à une inconnue que je connaissais depuis cinq minutes. Je continuais à m'affairer en souriant, même si elle ne me voyait sûrement pas, le sourire se sent paraît-il. Mais je perdais mon sourire quand elle me demandait si j'étais étudiante. Je ne pouvais m'empêcher de lui répondre par la positive. « Non, non, je ne lui porterais pas préjudice. Je te le jure. » J'avais l'impression qu'elle pourrait clairement me mettre dans la merde si c'était le cas et je ne le voulais pas. J'attrapais ma tasse de café et je m'installais en face d'elle en un sourire « Tu sais, je l'aime vraiment ton cousin.. » Je n'arrivais pas à le dire à Dean, à lui avouer tout mes sentiments et peut-être que si je me lançais auprès de sa cousine, les mots sortiraient tout seul devant lui.

J'arque un sourcil. Son quotidien ? Drogue et tueurs ? Ok, je ne la sens pas cette Solveig alors que je venais presque de baisser les armes. Je la suis du regard, un peu méfiante. Et si elle décidait de me planter avec son couteau à beurre ? Je pourrais la briser en un claquement de doigt. Quatre mois à apprendre à se défendre, ça paye. Surtout quand on se fait abuser par des géants. Je sers les dents et tente de me ressaisir. Ne pas s'énerver, ne pas repenser à tout ce qu'il s'est passé, tout est loin derrière moi. Ou peut être pas. Je l'écoute et déglutis. Elle me dit qu'elle ne lui portera pas préjudice mais elle l'aime. Elle ne fait pas le lien ? Leur relation est interdite et Dean pourrait avoir des problèmes à cause de ça. Alors du coup, franchement, c'est comme si elle me disait qu'elle a froid et qu'il fait quarante cinq degré. " Je crois pas en l'amour " Soufflais-je. Les bisous, les câlins, les couicoui, pas trop mon délire mais alors absolument pas. " Il le sait, que tu l'aimes ? " J'appuie bien sur ce mot. Parce que Dean ne m'a pas parlé d'elle. Et ça, ça me tracasse un peu. Peut être que c'est parce qu'il ne le sait pas et qu'il a peur de ce qui pourrait arriver. Je la questionne du regard. Je veux en savoir plus. Je veux savoir si elle est honnête, si elle ne dit pas ça comme ça, sans le penser... Difficile de tout croire, de faire confiance aux gens dans mon état. Elle n'a pas besoin de le savoir mais les questions et le test risque de durer et de faire mal. Je compte bien garder un oeil sur elle, coute que coute.

J'avais peut-être trop parler en disant que cela aurait pu être mon quotidien. Oui, mon père s'étant enrôlé dans la mafia, j'aurais pu être amené à voir ce genre de choses mais j'avais coupé les ponts avec mon paternel à partir du moment où il m'avait demandé de quitter Dean, qu'il m'apporterait que des ennuis. J'avais décidé de tirer un trait sur ma famille à partir de ce jour, même s'il n'était pas rare qu'il essaye de renouer le contact avec moi en utilisant des techniques assez saugrenues. De toutes façons, je n'arrivais pas à dire explicitement à Dean que je l'aimais mais j'avais quand même tirer un trait sur ma famille pour lui. Et même si ça aurait été quelqu'un d'autre, je l'aurais fait aussi. Je ne voulais pas que l'on m'impose mes choix et ce que je devais faire. J'ai l'impression que ce que je viens de lui dire déclenche une certaine animosité dans son corps. Quand elle me dit ne pas croire en l'amour, je soupire légèrement, je n'y croyais plus non plus avant que Dean ne revienne pour de bon dans ma vie. Puis vient la question la plus gênante de la terre. Je prend une gorgée de café avant d'ouvrir la bouche, mais je la referme pour ne pas dire ce qui pourrait semblait être des bêtises. Je réfléchis quelques instants avant de répondre d'une voix bien trop calme et posée « Oui, il le sait. je lui ai déjà dit c'est juste que j'aimerais lui dire plus de choses mais j'ai l'impression que cela ne servira à rien. De toutes façons, il le sait et c'est le principal. Je n'ai pas besoin de faire de grand discours pour lui prouver mon amour. » Et je lui souris, vidant ma tasse de café, m'est avis qu'elle ne me lâchera pas de sitôt.