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Julian Awen Fisher fiche; terminée C'est le vingt et un Juin mille neuf cent nonante et un à Portland dans le Connecticut, que la famille Fisher m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé Julian Awen. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d'astrophysique. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Eliot. |
Études J’ai toujours été fasciné par les astres, par l’Univers. Je me souviens que dès mon plus jeune âge cette question « Qu’y-a-t-il par-delà la Voie Lactée ? » me taraudait déjà. Et il ne m’a pas fallu longtemps avant de dire à qui voulait l’entendre que plus tard, je serai astronaute. Je disais, comme si je proclamais des paroles d’évangile que je surferai sur les anneaux de Saturne, ferai le tour de Pluton et camperai sur Vénus. Mes parents et mes frères souriaient. Et ils n’y croyaient pas un seul instant. « Des rêves de gosse » disaient-ils, avec négligence. Et, effectivement, ce rêve a été condamné l’année de mes dix ans. De faible constitution, je pouvais à peine prendre l’avion. Je n’abandonnais cependant pas les étoiles et, huit ans plus tard, décidais d’intégrer la prestigieuse université d’Harvard. Là, encore, sans le soutien de ma famille. En même temps, selon eux, et je cite : « Toi, tu as le joli minois, nous, le cerveau. » Mais en mettant les pieds ici, je m’étais promis de leur prouver le contraire. Je ne dirai pas que je suis un travailleur pour autant, mais je sais gérer mon temps et mes priorités. | Caractère Selon moi, je n’avais que deux choix ; soit je m’abandonnais aux préjugés de ma famille, soit je me battais pour mes rêves. Et sans jamais douter, j’ai choisi cette dernière solution. Abandonner ? Echouer ? Ces mots sont indignes de moi et ne feront jamais parti de mon vocabulaire. D’aussi loin que je puisse me souvenir, je me suis toujours battu. Pour faire comprendre à mes parents que je voulais – et serais – astronaute. Quand on m’a appris que je souffrais d’une faiblesse physique génétique contre laquelle on ne pouvait rien faire, je m’étais entêté à vouloir être astronome, voire ingénieur spatial. Et maintenant, tandis que personne ne croit que je terminerai mes six années à Harvard, je m’étais promis de réussir major de ma promotion. Si je peux remercier ma famille de m’avoir forgé une âme rebelle et déterminée, je ne peux que leur reprocher cette fragilité mental, cette petite chose de brisée en moi qui, finalement, leur donnait raison. Ainsi que cette frustration, cette peur, presque hystérique quand je me confronte à quelque chose que je ne comprends pas. " The sky is the limit. " C'est ce qui est tatoué sur ma poitrine en longues lettres alambiqué. Je me l'étais fais tatoué cinq ans après avoir appris que je ne pourrais jamais dépasser la stratosphère, jamais. Mais si ce n'est ça, je n'avais nulle autre limite. |
Everyone Has Their Own Story
Quiconque s’intéressant un peu aux sciences et à la médecine pourra dire qui est le Docteur – récemment Professeur – Cameron Fisher, autrement dit, mon père. Monsieur Fisher a toujours été un homme brillant, dont le génie n’avait d’égal que son ego et la valeur de son compte en banque. On disait de lui, un an après qu’il ait achevé ses études universitaire et sa formation en neurochirurgie, qu’il réinventerait la médecine. C’est sans doute vrai, mais on ne pouvait pas pour autant dire que mon père le faisait dans l’espoir de sauver des vies ; ce qui l’intéressait c’était la renommée.
Il n’était certainement pas un père aimant. En fait, il n’était certainement pas un père, tout simplement. Il nous confiait à une nounou et se bornait à nous toiser froidement lorsqu’on faisait quelque chose de mal. Tout en lui transpirait du mépris qu’il avait à notre égard. Si Conrad et Scott – mes frères – s’en accommodaient, moi, ça me rendait dingue. Avec le temps, je développais une haine viscérale envers mon géniteur. Et il me le rendait bien : j’étais le plus incapable de ses fils.
Ma mère, quant à elle, était psychothérapeute et surtout, maniaco-dépressive. Je ne sais pas si on peut dire d’elle qu’elle était une mère ; elle ne faisait pas la cuisine, ne nous aidait pas pour nos devoirs, ne nous embrassait pas avant qu’on aille se coucher et ne semblait pas s’inquiéter pour nous. Je ne l’avais jamais connu que shootée aux antidépresseurs et au lithium. Je savais néanmoins qu’elle avait été femme brillante dans ses jeunes années, et encore maintenant, je suis persuadée que mon père s’est amusé à la détruire jusqu’à en faire une gentille potiche.
À côté de ça, j’étais le cadet de la famille. Mon premier frère a dix ans de plus que moi et a brillamment réussi ses études d’ingénieur nucléaire et le second, de trois ans mon aîné, poursuit les mêmes études que mon père : neurochirurgie.
Si j’étais loin d’être un idiot, j’étais considéré comme le moins brillant de la famille. J’avais une « belle gueule » et une moyenne de septante-cinq pour cent, à côté de frère d’un frère qui n’étais jamais passé au-dessous des quatre-vingt. On me regardait avec indulgence lorsque je ne parvenais qu’à ramener un seize sur vingt d’un contrôle particulièrement ardu. J’étais, selon eux, un rêveur. À mon frère, on offrait la panoplie du parfait petit chimiste, à moi, des livres de coloriage. C’était toujours comme ça, et j’avais fini par me faire une raison : « Même s’ils ne croient pas en moi, je le montrai que je peux devenir astronaute. »
Enfin, ça, c’était sans compter sur une faible constitution et une fragilité pulmonaire diagnostiqué l’année de mes dix ans. Avec ça, je pouvais, au mieux, prendre l’avion. Mais l’espace, les navettes spatiales, je n’avais même plus le doit d’en rêver. Malgré tout, j’ai tout fait pour combattre ces faiblesses ; en courant pour renforcer mes poumons, en faisant de la musculation pour combattre ma épuisement musculaire, en mangeant et vivant sainement pour conserver mon énergie et m’appliquant même à faire de la gymnastique olympique pour garder une certaine souplesse. Nonobstant, ce n’était pas suffisant. C’est alors que j’ai décidé que même si je ne pourrais jamais le voir de mes propres yeux, je contribuerais à l’avancée spatiale.
Pour atteindre ce rêve, j’ai postulé dans de nombreuses universités ; Yale, Stanford, Brown, Princeton et Harvard. Et ce, en négligeant bien sûr d’évoquer mon lien de parenté avec Cameron Fisher.
Cameron Fisher qui, trois mois après que j’aie décidé d’intégrer Harvard, fut nommé Professeur dans cette même université. J’avais pourtant cru pouvoir me débarrassé de cette famille d’emmerdeurs ! Mais visiblement, mon père avait décidé de me pourrir la vie jusqu’au bout.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM Nina. ↬ ÂGE - 17 ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - Belgique, Liège. ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Google, c'mon pote. :3 ↬ TES IMPRESSIONS - Comme c'est joulie par ici *-*. ↬ CRÉDIT(S) - Phaenix. ↬ AVATAR - Holden Nowell. ↬ SCÉNARIO OU PI? - Pi. ↬ LE MOT DE LA FIN - Aimons-nous ! |
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