QUELQUES JOURS APRES LE HOUSING DAY, ELIOT HOUSE ≈ Déjà, comme vous pouvez le constater, le RP est même pas commencé que Diamantika dit que Cody a un sexy ass
De toute façon, elle a craqué pour Cody au premier regard, sisi, ce que je comprends parfaitement quand on voit ce beau specimen ooouuuhh il me rend toute chose parfois.
Reprenons donc notre histoire
Cody et Diamantika avaient continué leur petite vie chacun de leurs côtés après l'épisode chez les Eliot. Autant vous dire que Cody, cet épisode ne l'avait pas marqué plus que ça. J'veux dire, il est président, il gouverne le monde, doit gérer un conseil des ministres et préparer ses entrevues avec les plus grands de l'univers (Spiderman et Beyonce), alors il n'avait pas spécialement de temps à accorder à penser à l'autre tarée qui a eu les cheveux qui frisent après trois gouttes d'eau sur le crâne. En plus, il venait juste de se faire larguer par sa petite amie, Danae, ou Danaboobs pour les intimes. Cette dernière l'avait quitté car malgré ses gros efforts pour faire changer Cody, pour le rendre plus mature et plus responsable, Cody Bleeker restait Cody Bleeker. Mais du côté de chez Dia (j'irais faire un tour du côté de chez Swan
), c'était une autre affaire. Elle ne s'en remettait juste pas d'avoir été humiliée par un Lowell. Non parce que sur l'échelle des trucs pourris dans ce monde, pour la Kovache, il y avait en bas de l'échelle la famine, ensuite la maltraitance des animaux, ensuite sa robe trempée et enfin Cody Bleeker. Elle l'avait placé en ennemi public numéro uno.
Un soir, assise au bar d'un nightclub de Cambridge, Diamantika s’ennuyait. C’est quand même vachement triste pour une fille d’être dans un bar, comme ça, une robe ras-la-salle-de-jeu et un maquillage digne du plus grand vlog d’Enjoy Phoenix tartiné sur la gueule, et personne pour l’aborder. Alalala, pauvre Diamantika. Elle était à deux doigts de se prendre pour Alicia Keys et chanter
’No one no one no oooooooooone’ quand Cody Bleeker entra dans son champ de vision. Ou plutôt la lumière. Puis, la douche froide. Diamantika se remémorait le passage du Housing Day, les pompiers, la robe trempée, les cheveux qui frisent, l’envie de se faire tirer le string par Bleeker … En deux secondes top chrono, Kovache élabora un plan de vengeance qui consistait tout simplement à se faire passer pour complètement saoul et à deux doigts de se faire violer par un mec au moins aussi siphonné qu’une chasse d’eau.
Cody, fraîchement largué par Danaboobs, avait besoin de prendre l’air. De sortir. De faire la fête. Mais voilà, la solitude fit qu’il se retrouva 4ever alone dans ce bar. Et le bout du rouleau fut atteint quand il réalisa qu’en plus de se faire royalement chier ici, il allait devoir voler au secours de Diamantika. Il était comme ça, Bleeker. Il voyait une jouvencelle en détresse et derechef, accourait pour la secourir. Non mais faut dire que l’autre gars, le mec à qui Dia avait explicitement demandé de la tripoter, se faisait plaisir. Le plan de Kovache était en marche ; Cody flippait, croyant avoir affaire à une fille sous GHB. Il l’aida à se relever et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, ils se retrouvèrent en chemin pour l’Eliot House.
« Allez Cendrillon, tu vas devoir bouger tes fesses, il est bientôt minuit. » fit Bleeker en prenant la belle Eliot dans ses bras. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Diamantika retrouva son lit bien chaud, sur laquelle Cody tira les couvertures …
« Maintenant, la Belle au Bois Dormant, il est temps que tu tombes dans un profond sommeil. » … Avant d’être lui-même tiré par Diamantika. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il se retrouva soumis aux moindres désirs de l’Eliot, couchée sur les draps, à la place qu’elle occupait précédemment. Oui, ce fut rapide et précis, même un clic-clac met plus de temps à se déplier.
« T'es tellement sexy ce soir Bleeker, j'peux pas t'résister !. » fit-elle entre deux baisers, avant … D’attacher Bleeker au lit. Avec des menottes. Oui, parce qu’information très intéressante ; Diamantika a des menottes dans sa chambre à l’Eliot House, alors qu’elle avait une vie sexuelle désespérément vide avant que Codynosaure ne frappe à la porte de Kovagin. Pourquoi ? ça, vous voyez, c’est une enquête que je n’ai encore jamais réussi à élucider. Elle passe souvent en rediffusion sur NT1 dans
Les Enquêtes Impossibles de Pierre Bellemare, si jamais ça vous intéresse.
Le plan de Kovalevski était de tartiner le visage de Bleeker de rouge à lèvre, prendre des photos et les diffuser pour le ridiculiser. Mais ce qu’elle ne soupçonnait pas, c’est qu’à jouer la comédie, à jouer la nana qui le chauffe pour mieux le piéger, qui caresse ses lèvres et respire son souffle, qui hume son odeur en emprisonnant dans le compas de ses cuisses le bassin du brunet, le désir y trouva sa genèse. Un désir inavoué, mais qui se lisait parmi les coups d’œil prolongés sur les lèvres du brunet ou au travers de la voix cassée de Cody quand il suppliait Dia de le libérer. Le désir. Jamais Diamantika n’avait pensé sentir un jour son bas-ventre papillonner pour un mec aussi moyen que Cody Bleeker. J’veux dire, regardez-le. Il a un bide à bière, son IMC est bien supérieur à la moyenne et en plus il a un humour de merde. Au-delà de ça, au cours de cette même soirée, il essaya même de jeter Diamantika par la fenêtre pour récupérer la carte mémoire contenant les photos volées.
Mais lorsque Cody usa de cette tension sexuelle entre eux deux pour récupérer son dû, la jeune femme s’en retrouva blessée, vexée, quémandant même au brunet de s’en aller.
« Merde, Dia, on peut parler ?! » Désemparé, il tenta d’attraper sa main mais elle lui glissa entre les doigts. Elle partit dans la salle de bain et très vite, Cody put entendre l’eau s’écouler des tuyaux. Il s’était brusquement redressé, sans même se préoccuper de la carte mémoire qui se glissa quelque part sous les draps, ou par terre. On s’en fout. Il prit son courage à deux mains et retira son pantalon. Yes, I know, ça c’est de la punchline du feu de Dieu quoi. Instinctivement, il se rendit dans la salle de bain et Dia ne remarqua visiblement pas son arrivée puisqu’elle lui faisait dos. Du coup, épargné de tout regard accusateur, il entra sans réfléchir, toujours vêtu de son caleçon. Alors ça, c’est pour l’aspect pratique, au cas où elle l’envoie bouler et le jette dehors, il se disait qu’au moins, il ne serait pas à poil. Il se glissa dans son dos et épousa les courbes de son corps, ses mains se posèrent systématiquement sur les siennes, contre la paroi de la douche. Avec un sérieux déconcertant, il lâcha ;
« Je ne joue pas si, et seulement si, toi tu ne joues pas. » On aurait dit une propriété mathématique, du style ABCD est un rectangle si et seulement si ses diagonales sont de la même longueur. Et c’est un peu ça, c’est une règle que Diamantika devra respecter si elle veut Cody.
« Crétin !... Est-ce que j'avais l'air de jouer en t'embrassant ?. » répliqua-t-elle en tirant sur l’élastique de son caleçon pour lui faire mal. Ouais ouais, on se la joue Christian Grey chez Coka.
« Vous n'êtes carrément pas doué pour détecter les signaux quand il y en a franchement !. » ça va, si Cody avait un radar à la place du cerveau, ça se saurait. Mais bon, il aurait des flash chaque fois qu’il joue à GTA donc ce ne serait pas pratique du touuuut. Anyway, les signaux, comment aurait-il pu les voir ? Diamantika l’avait manipulé pour qu’ils en arrivent là, et comment pouvait-il concevoir qu’il susciterait ne serait-ce qu’un minimum d’envie chez une fille comme elle ? Quand t’as une Ferrari, tu ne vas pas la réparer chez le Peugeot du coin. Quand t’as du caviar tu ne l’étales pas sur ton pain de mie Pasquier. Quand tu t’appelles Cody Bleeker, tu n’attires pas les Diamantika Kovalevski. Plaquant sa poitrine – ou son absence de poitrine – contre son torse, elle murmura, son visage proche du sien ;
« Et là ? T'attends quoi pour m'embrasser ?. » Elle s’occupa de lui.
Il jurait que son coeur ne palpitait plus, non, il vrombissait sous la frénésie des caresses de l'Eliot. Il se surprenait à envier la condition de contorsionniste ou de fil de fer ; si seulement son corps pouvait se cambrer automatiquement sous les doigts de Diamantika, si seulement il pouvait se transformer en voilier soumis au bercement de la houle. Il redécouvrait des sensations qu'il ne connaissait plus, qu'il avait perdu. Comment avait-il pu faire l'impasse, des mois et des mois, sans chercher à goûter à ces vieilles saveurs ? Sa madeleine de Proust. Alors, Diamantika mit le CD dans le lecteur et la chanson commença. Timidement, Cody s'avançait sur la piste de danse, plaquant ses mains sur le haut de ses cuisses et remonta jusqu'à ses hanches, jusqu'au creux de ses reins. Il imprimait le rythme qu'elle imposait dans ce couplet. Lent. Répétitif. Mécanique. Mais, putain, terriblement lascif. Les sens de Cody était en émoi, il tentait de se redresser et suppliait Dia du regard de se baisser, de l'embrasser. Ce qu'elle fit. Les doigts de Cody tentèrent dans un élan maladroit d'arracher les boutons de la chemise de la chef d'orchestre, à poiiiiil la chef, il militait pour l'égalité des sexes. Il n'y parvint qu'en arrachant le tout, RIP Boutons, vous étiez bien mignons mais contre-productifs dans une telle situation. Il ne quitta ses lèvres que pour s'égarer sur sa mâchoire, dans son cou et faut pas croire qu'il lésa son buste qu'il venait de découvrir, oh non. Entre temps, il s'était redressé, fier comme un coq ou bien comme un taureau qui fait le beau pour sa Kovache, suffisamment redressé pour faire basculer Dia et se retrouver sur elle. Ah, il préférait ça. Le premier couplet se termina. Pause. Moment de flottement. Légèrement voûté vers l'arrière, Cody admira le spectacle de Dia totalement offerte à lui. Elle lui appartenait. Il se coucha sur elle, son corps s'imbriqua parfaitement contre le sien, comme s'ils étaient conçus pour en arriver là. Ses mains se perdirent sous sa chemise, figées sur sa peau chaude, bloquées contre ses épaules et le matelas, ne laissant ainsi pas d'autres choix aux damoiseaux que de danser collé-serré. Il embrassa tendrement Dia et c'est à cet instant que le refrain commença. D'abord lentement. Puis l'apogée. Les percussions tonnaient dans un rythme endiablé. Peut-être que si Cody n'avait pas le coeur brisé, peut-être que s'il ne donnait pas à Dia toute cette passion qu'il aurait rêvé pouvoir donner à Danae, peut-être qu'il n'aurait jamais été aussi fiévreux, aussi fougueux. Tant de questions contre lesquelles Cody se lassait d'être confronté. Quoiqu'il advienne, elles seront toujours là. Et Cody décidait de ne plus lutter. Au contraire, il s'abandonnait à cette femme de tout son coeur. Il s'accordait cette faveur. Il se disait qu'il l'avait bien mérité. Après ça, ils décidèrent de se revoir. En cachette. Diamantika Kovalevski ne voulait pas être jugée parce qu'elle était attirée par Cody Bleeker.