ZAKHAR MORDACHOV ► charlie winzar

Je savais pas vraiment quelle mouche m'avait piquer pour croire que je serais capable de gérer une entreprise aussi colossale et mes études encore en cours à Harvard, ma famille me disait que j'allais au suicide, surtout mon frère ainé Pyotr qui était également mon bras droit dans la direction de cette entreprise. Je n'avais plus aucune vie privée et la plupart du temps j'étais coincé en Russie pour affaire, il fallait vraiment que je trouve une solution.. sinon j'allais certainement finir vieux garçon milliardaire.. le genre de chose qui me faisais grave flipper. Je me demandais tout le temps pourquoi la vie m'avait propulsé aussi tôt dans les affaires de mon père récemment décédé, c'était une charge colossale et un casse tête permanent, il m'arrivait souvent de baisser les bras et de me cloîtrer dans le silence le plus profond. Je ne voulais pas décevoir mon père et encore moins ma mère qui comptait sur Pyotr et moi, faire tourner cette entreprise familiale et la faire d'avantage grandir était le choix le plus cher de mes géniteurs. Je regrettais amèrement ma vie d'avant, quand je n'étais encore qu'un simple étudiant Eliot à Harvard, sans obligation, qui ne pensait qu'à faire les meilleures fêtes du campus et faire chier une jolie Mather du nom de Alexys. D'ailleurs putain qu'est-ce qu'elle me manquait, je ne lui donnais que très peu de nouvelle, tout ce qu'elle savait c'est que je me tuais au travail en Russie. J'avais régulièrement envie de tout plaquer pour la rejoindre et reprendre ma vie d'étudiant au sein du campus d'Harvard, mais cela impliquait que je fasse une croix sur mes affaires.. je me sentais complètement enchaîné et évidemment Pyotr refusait catégoriquement de gérer tout ça tout seul, ce que je pouvais comprendre. 

-----------------------------------

Je posais finalement un ultimatum à Pyotr, si il voulait que je reste dans l'affaire, je ne m'occuperais que du siège à Cambridge et plus du reste. Il comprenait que j'avais besoin de revoir ma petite amie Alexys, si je pouvais encore la définir comme telle à l'heure actuelle. Je devais aussi absolument finir mes études, c'était primordial pour moi et aussi pour les clients que j'avais en face de moi.. même si je savais de quoi je parlais face à eux, j'avais encore quelques lacunes en la matière. Mon frère aîné acceptait finalement, à croire que mon bien être passait avant le reste et j'en étais totalement soulagé. Il ne me fallut pas longtemps avant que je ne boucle mes valises et que je ne retourne à Cambridge, bizarrement quand je posais mes pieds dans cette ville, je me sentais bien, à ma place.