Même si au fond je l’aimais bien cet entraineur parce qu’il me poussait toujours à aller plus loin et à refaire ressortir mon bon côté, celui que je refoulais depuis plusieurs année, je ne supportais pas tous les reproches qu’il pouvait me faire et je pense que ça ne changera jamais. J’en faisais qu’à ma tête et je ne voyais que le fait que je joue bien et je le savais très bien. Peu importe que le basket soit un sport collectif ou pas, peu importe que les autres joueuse de mon équipe attende que je leur fasse des passes. La seule chose qui comptait, c’était que je perfectionne mon jeu et que tous les regards soit parte sur moi. Enfin pas totalement puisqu’Annukka était également dans l’équipe et comme elle était ma meilleure amie je voulais aussi qu’elle se fasse remarquer. « Merci. » Murmurais-je. J’étais contente qu’il reconnaisse que je jouais bien mais bizarrement, ça ne me satisfaisait pas. Je voulais être la meilleure, la meilleure joueuse qu’il n’est jamais entrainé, qu’il n’est jamais rencontrée. «Oui, oui je sais, vous me l’avez déjà dit une dizaine de million de fois. » Répondis-je avant de lever les yeux au ciel. A ce moment-là, je devais passer pour une gamine prétentieuse, insolente, pourrie gâtée qui n’en avait rien à faire des autres mais il fallait dire que c’était toujours la même chose et je savais très bien ce qu’était le basket et comment on y jouait alors oui je réagissais de manière incorrecte. « Je connais mon travail de capitaine, merci. » S’il y avait bien une chose que je détestais c’était qu’on me dise ce que je devais faire. « Et comme je suis la capitaine, donc la meneuse je joue comme j’ai envie. Et comme tu l’as dit ce n’est pas à vous de dicter le jeu donc si j’ai envie de jouer d’une certaine manière c’est mon choix. » Je me décollais de la porte et me rapprochais de lui. Toujours avec un air de défiance de les yeux parce que c’était toujours ainsi que je me comportais lorsqu’on me remettait à ma place. « Alors dans ce cas, pourquoi m’avoir nommé capitaine parce qu’à part me faire des réflexions, me remettre à ma place je ne vois pas ce que j’ai à gagner ? » Demandais-je plus qu’agacée par cette situation. J’en avais marre qu’à chaque fin d’entrainement il vienne me dire mes quatre vérités. S’il n’était pas satisfait, qu’il donne mon poste à une autre joueuse. Puis comme j’étais du genre à être une sang chaude je m’emportais assez vite. Ça se voyait bien d’ailleurs, non ? Puis la question qu’il me posa ensuite fit redescendre ma colère notamment parce que je ne m’y attendais pas. « J’en sais rien, quelque chose en rapport avec la danse, danseuse dans un ballet ou dans un cabaret. Peu importe du moment que la danse est là en fait. » Au final, je ne mettais jamais vraiment poser la question, tout ce que je savais c’était que je voulais danser.