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i just hate you (phoenix)

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Je me promenais dans la ville aujourd'hui, à la recherche d'une occupation. Je ne savais absolument pas quoi faire. J'avais dans l'idée d'aller me chercher un chien. Ouais, j'avais envie d'adopter un animal de compagnie et je me voyais bien avoir un chien, un gros chien adorable, pleins de poils. Même si en y réfléchissant, Maxine me tuerait sûrement si ce fameux chien foutait des poils partout dans notre appartement et je ne savais pas si j'avais réellement envie de ça. Alors je me décidais à m'arrêter dans un café, parce que j'avais besoin d'une bonne dose de caféine par jour et que j'avais aussi envie de me poser un peu, comme je marchais partout dans Boston depuis des heures. Sans avoir réellement fait quelque chose, sans avoir rien acheter. Triste vie. Je commandais mon café et alors que j'allais repartir m'asseoir, je croise un visage familier. Et comme je me faisais chier, je m'étais dit que j'allais faire mumuse un peu. « Je savais pas que les cons avaient le droit de se balader en ville sans surveillance. » lâchais-je avec un petit sourire, regardant Phoenix. Puis je lui passais à côté et j'allais tranquillement m'asseoir à une table. Ah, ça faisait du bien de faire chier les gens, ça m'avait manqué.
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Je peux de nouveau courir, respirer l'air frais de Boston et surtout me ressourcer. Ne plus avoir fait de sport durant tout ce temps m'a énormément manqué, j'ai l'impression d'avoir passé une partie de ma vie dans un tombeau. Le pire ce n'est pas mes blessures physiques, mais celles psychologiques et surtout la perte de Liam, je ne m'en remettrais jamais c'est impossible. Alors maintenant que ma jambe s'est remise et que je peux enfin pratiquer une activité physique je cours tous les jours dès que le temps est au beau fixe. Rien n'empêche que la douleur est toujours là, jamais je ne pourrais oublier que j'ai causé la mort de mon fils. J'ai couru dans un parc de Boston et voulant souffler un peu (après 2h30 de running c'est normal), je décide de m'arrêter dans un petit café pour m'acheter une bouteille d'eau, tellement pressé de partir que je n'y ai pas pensé. Alors que je m'apprête à entrer une voix familière se fait entendre. Je vois Adriel, quel boulet, il a si peur de moi comme ça pour partir à peine sa connerie sortie ? Qu'importe, j'achète ma bouteille d'eau, n'oubliant de draguer la serveuse, puis sors. Même si d'autres tables sont libres je m'assois à la même table que le Rhodes. « Pourtant t'es con et t'es là ! » En réponse à sa phrase débile.
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Ma passion, c'était de faire chier les gens. Je trouvais ça cool, drôle, amusant, divertissant. Alors quand je voyais Phoenix, ce connard que je ne pouvais pas supporter, je ne pouvais pas m'en empêcher. C'était plus fort que moi, vous voyez ? Genre comme si une force venue de l'extérieur me poussait à le faire chier. Alors je sortais ma connerie, le regardant avec un grand sourire car j'étais évidemment très fière de moi et je partais m'asseoir à une table avec mon café. Le truc, c'est que je ne pensais pas qu'il allait me rejoindre et s'asseoir à ma table, mais apparemment, je n'étais pas le seul à aimer faire chier les autres. « Tu as un bel humour, c'est bien. » disais-je avec un léger sourire hypocrite, avant de boire quelques gorgées de mon café. Puis je regardais autour de moi, constatant qu'il y avait pleins de tables libres autour de nous mais qu'il était à la mienne. Il voulait donc absolument me parler, j'étais sûr qu'au fond me voir lui avait manqué. Il est peut-être même amoureux de moi, allez savoir. « Je suis tellement con que tu t'assois avec moi avec toutes les tables libres. Alors soit t'es sado, soit t'es encore plus con que moi -ce qu'on sait déjà tout les deux-, soit tu m'aimes. Fais ton choix. » rajoutais-je avec un petit sourire mesquin accroché aux lèvres.
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