Invité
est en ligne
Invité
Cadell Argall
Fiche d'identité
Nom Argall. Un nom qui vient des contrées du Pays de Galles, là où la langue effleure encore les incantations celtes.Prénom(s) Cadell, la petite bataille. Il est né pour combattre les démons délétères qui assiégeaient la maison Argall. Llwyd, Alistair, sont ses deux autres prénoms. Âge 24 ans.Date de naissance 14 mai 1991Lieu de naissance Llangynwyd, Wales. Comme beaucoup de villes au Pays de Galles, c'est un endroit d'une taille modeste, mais ouvert sur de vastes étendues, très loin du paysage de Boston et Cambridge.Statut amoureux Célibataire. Ou, plutôt, libre d'aller cueillir auprès des lèvres qui lui plaisent le moindre baiser.Orientation sexuelle Bisexuel. Il s'en est aperçu tout en douceur, et l'a intégré à son âme avec beaucoup de délicatesse, mais aussi de vivacité, comme tout en lui.Classe sociale Moyenne, provenant d'une ville aussi mineure, ses parents n'avaient pas de grands choix de carrière.Études majeures ThéâtreÉtudes mineures MultimédiaJob Il est en recherche.Choix de groupe #1 Lowell HouseChoix de groupe #2 Dunster HouseLOWELL HOUSE.
La seule manière dont on puisse le définir, le seul terme qui s'accorde un tant soit peu à l'inconstance de ses émotions, c'est celui-là : artiste. Artiste protéiforme, s’il ne touche pas à tous les arts, il n’en reste pas moins que Cadell explore et ne se réalise vraiment que dans les mondes sensibles que l’art dévoile. Il joue de tous instruments, martèle le sol des théâtres, ressent au plus fort de lui-même la puissance des textes. Il n’est pas tant que ça communautaire, et son esprit volage eût pu le conduire à n’être que student. Mais c’est justement dans son vœu d’être Lowell que se manifeste un de ses traits principaux : sa variabilité. Il ne fait jamais ce que l’on attend. En arrivant à Harvard, un sourire a coloré ses lèvres en découvrant le jeu des maisons. En intégrer une, c’est se mettre en scène. Prolonger le fil théâtral dans le quotidien de son existence. Bousculant les idées que ses proches auraient pu se faire de lui, il a souhaité faire partie de ces élèves singuliers. La Lowell House est une évidence pour la personne qu’il est. Tout en lui est théâtral.
DUNSTER HOUSE.
Il pourrait hésiter, peut-être, à rejoindre les Mather. S’il n’est pas le plus incroyable des fêtards – mais avec lui, le doute persiste toujours sur ses intentions – il est cependant entièrement non-conforme. Son second choix est pourtant tourné vers la Dunster House. Aussi instable soit-il, c’est un être déterminé. Sa passion le porte, et son intelligence l’élève. Il ne lésine pas sur les efforts à accomplir pour exceller en son art, souhaitant honorer du mieux qu’il le peut la puissance théâtrale. Il déplacera des montagnes s’il le faut, mais il parviendra à se trouver une place dans le monde du théâtre. C’est un travailleur, et c’est pour cette raison qu’il serait prêt à rejoindre les Dunster.
La seule manière dont on puisse le définir, le seul terme qui s'accorde un tant soit peu à l'inconstance de ses émotions, c'est celui-là : artiste. Artiste protéiforme, s’il ne touche pas à tous les arts, il n’en reste pas moins que Cadell explore et ne se réalise vraiment que dans les mondes sensibles que l’art dévoile. Il joue de tous instruments, martèle le sol des théâtres, ressent au plus fort de lui-même la puissance des textes. Il n’est pas tant que ça communautaire, et son esprit volage eût pu le conduire à n’être que student. Mais c’est justement dans son vœu d’être Lowell que se manifeste un de ses traits principaux : sa variabilité. Il ne fait jamais ce que l’on attend. En arrivant à Harvard, un sourire a coloré ses lèvres en découvrant le jeu des maisons. En intégrer une, c’est se mettre en scène. Prolonger le fil théâtral dans le quotidien de son existence. Bousculant les idées que ses proches auraient pu se faire de lui, il a souhaité faire partie de ces élèves singuliers. La Lowell House est une évidence pour la personne qu’il est. Tout en lui est théâtral.
DUNSTER HOUSE.
Il pourrait hésiter, peut-être, à rejoindre les Mather. S’il n’est pas le plus incroyable des fêtards – mais avec lui, le doute persiste toujours sur ses intentions – il est cependant entièrement non-conforme. Son second choix est pourtant tourné vers la Dunster House. Aussi instable soit-il, c’est un être déterminé. Sa passion le porte, et son intelligence l’élève. Il ne lésine pas sur les efforts à accomplir pour exceller en son art, souhaitant honorer du mieux qu’il le peut la puissance théâtrale. Il déplacera des montagnes s’il le faut, mais il parviendra à se trouver une place dans le monde du théâtre. C’est un travailleur, et c’est pour cette raison qu’il serait prêt à rejoindre les Dunster.
APRÈS LA BOMBE.
La bombe. Les explosions, les éclats, les hurlements. La peur, avant tout. L’effroi glacé qui parcourt l’échine, le rythme cardiaque affolé qui précipite le corps vers des affres incertaines. Cadell était là, oui. C’est un instant figé dans sa mémoire, comme une vieille photographie incrustée dans une plaque de verre. C’est un souvenir qu’il bloque. Il essaie de l’oublier, de ne pas s’y focaliser. Il ne sait que trop ce qui lui arrive lorsque ses émotions prennent le pas sur un événement d’une telle ampleur : tout en lui se liquéfie. La bombe, les blessures, toute cette horreur et l’effroi généralisé, cela a ravivé en lui les plaies brûlantes du suicide de sa sœur. Le sang plus que jamais a continué de marquer sa mémoire. Il y avait quelqu’un qu’il connaissait, parmi les victimes. Ils se croisaient seulement et ne s’étaient jamais vraiment parlé. Ils se souriaient, parfois restaient ensemble sans rien se dire lorsqu’ils tombaient l’un sur l’autre dans le parc du campus. D’autres fois, ils se succédaient dans la salle de musique. Ils étaient très peu liés par la parole, mais beaucoup par la musique. Sans en être amoureux, Cadell avait développé pour cette personne des sentiments ambigus, d’une douceur intense, d’une sincérité prenante. Sa mort le laissa un peu plus brisé. Il n’en parla pas, n’avait jamais fait mention de cette présence temporaire dans sa vie. C’était un peu son secret, le visage qui le rassérénait. Mais la mort lui vola cette âme légère, et le Gallois ferme ses souvenirs pour ne pas perdre son élan.
La bombe. Les explosions, les éclats, les hurlements. La peur, avant tout. L’effroi glacé qui parcourt l’échine, le rythme cardiaque affolé qui précipite le corps vers des affres incertaines. Cadell était là, oui. C’est un instant figé dans sa mémoire, comme une vieille photographie incrustée dans une plaque de verre. C’est un souvenir qu’il bloque. Il essaie de l’oublier, de ne pas s’y focaliser. Il ne sait que trop ce qui lui arrive lorsque ses émotions prennent le pas sur un événement d’une telle ampleur : tout en lui se liquéfie. La bombe, les blessures, toute cette horreur et l’effroi généralisé, cela a ravivé en lui les plaies brûlantes du suicide de sa sœur. Le sang plus que jamais a continué de marquer sa mémoire. Il y avait quelqu’un qu’il connaissait, parmi les victimes. Ils se croisaient seulement et ne s’étaient jamais vraiment parlé. Ils se souriaient, parfois restaient ensemble sans rien se dire lorsqu’ils tombaient l’un sur l’autre dans le parc du campus. D’autres fois, ils se succédaient dans la salle de musique. Ils étaient très peu liés par la parole, mais beaucoup par la musique. Sans en être amoureux, Cadell avait développé pour cette personne des sentiments ambigus, d’une douceur intense, d’une sincérité prenante. Sa mort le laissa un peu plus brisé. Il n’en parla pas, n’avait jamais fait mention de cette présence temporaire dans sa vie. C’était un peu son secret, le visage qui le rassérénait. Mais la mort lui vola cette âme légère, et le Gallois ferme ses souvenirs pour ne pas perdre son élan.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Il n’a pas été touché par les agressions, mais du fait de sa sensibilité, il ne put rester indifférent au climat morbide qui supplantait tout Harvard. Et, ne sachant au début quelles motivations animaient les agresseurs, il avait craint de subir des violences à cause de sa bisexualité. Rarement loin du campus – rarement loin du théâtre – oui, il était là, ce fameux 17 janvier. L’ambiance étrange qui régnait ce jour l’imprégna tout entier et il n’est pas près d’oublier toute la tension qui a traversé cette journée. Ni, aussi intense, le soulagement lorsque tout fut terminé. Après les événements de la bombe, cette série d’agression l’a laissé un peu nébuleux. S’il était assez empathique pour comprendre le mal-être de ceux qui engendraient tout ce chaos, il n’en était pas moins attaché à sa maison et n’admit pas ces attaques généralisées. Il participa aux manifestations contre la fermeture, et son mépris de la décision du doyen augmenta lors de la prise d’otage. La belle affaire que de les fermer ! Cela n’avait fait qu’empirer la rage des agresseurs. Il fut assez chanceux pour être hors d’Harvard à ce moment, mais il était hautement paniqué, en suivant les informations, de constater tout ce qu’il se passait à son campus. L’impuissance qu’il ressentait à ce moment pour aider ses camarades le rongeait, et une peur le tenaillait que les choses n’empirent. Cela l’a marqué, les jours à Harvard eurent une saveur différente après ces événements.
Il n’a pas été touché par les agressions, mais du fait de sa sensibilité, il ne put rester indifférent au climat morbide qui supplantait tout Harvard. Et, ne sachant au début quelles motivations animaient les agresseurs, il avait craint de subir des violences à cause de sa bisexualité. Rarement loin du campus – rarement loin du théâtre – oui, il était là, ce fameux 17 janvier. L’ambiance étrange qui régnait ce jour l’imprégna tout entier et il n’est pas près d’oublier toute la tension qui a traversé cette journée. Ni, aussi intense, le soulagement lorsque tout fut terminé. Après les événements de la bombe, cette série d’agression l’a laissé un peu nébuleux. S’il était assez empathique pour comprendre le mal-être de ceux qui engendraient tout ce chaos, il n’en était pas moins attaché à sa maison et n’admit pas ces attaques généralisées. Il participa aux manifestations contre la fermeture, et son mépris de la décision du doyen augmenta lors de la prise d’otage. La belle affaire que de les fermer ! Cela n’avait fait qu’empirer la rage des agresseurs. Il fut assez chanceux pour être hors d’Harvard à ce moment, mais il était hautement paniqué, en suivant les informations, de constater tout ce qu’il se passait à son campus. L’impuissance qu’il ressentait à ce moment pour aider ses camarades le rongeait, et une peur le tenaillait que les choses n’empirent. Cela l’a marqué, les jours à Harvard eurent une saveur différente après ces événements.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
Cadell est né dans la mélodie naturelle de la vallée galloise. Il a grandi parmi des espaces ouverts et des chants empreints d’authenticité. Sa première langue n’est pas l’anglais, sa première langue est le gallois. De lui émane ainsi, en permanence, la douceur tendre qui est inévitablement tressée à la parole galloise et qui s’échappe dans son accent. C’est la première chose que l’on remarque. Sa douceur. Ensuite, vient le reste. Mais sa vivacité éternelle ne pourra jamais vous faire comprendre ce qu’il est : il est en changement continu. C’est de la malice qui siège dans son cœur.
« Oh, Cadell. J'étais au lycée avec lui. La première année. Il y a quelque chose chez lui, qui n'est pas d'ici. Quand il regarde le monde, il ne le fait pas de la même façon que nous. En lui il y a une explosion de langues, des mondes entiers et des galaxies inimaginables qui fourmillent dans son organisme. Pourtant, il y a quelque chose d’extraordinairement flegmatique dans ses attitudes. Son visage est doux, mais une éclatante sévérité accentue ses traits. C’est quelque chose qui frappe chez lui. Cette dureté. Dureté qui s’envole dès qu’il sourit, laissant place à une fabuleuse légèreté. Ses yeux, eux, regardent. Réellement. Ils ne prennent rien, ils ne sont pas inquisiteurs. Ils ne sont pas absents, indifférents. Ils regardent, véritablement, sans faire de mal, sans poser de question – ils écoutent ce que leur interlocuteur désire exprimer, sans jamais soutirer de l’autre des informations qu’il aurait préféré cacher. Il y a aussi une lueur au fond, mais pas une lueur qui brillerait comme le fait l’espoir ; une lueur qui oscillerait, comme un vent de tristesse. Un morceau brisé, tout au fond, enfoui. J'aimerais pouvoir déchiffrer ce regard. Mais on ne peut le soutenir suffisamment longtemps pour le comprendre. On reste toujours à la limite. Il faudrait tenir seulement quelques secondes de plus pour qu'il nous révèle ses secrets. Seulement, ces secondes nous sont toujours volées. Par nous-mêmes. Notre regard se refuse au sien.
Il y a ce calme chez Cadell, qui apaise. Son regard lointain semble dire qu'il ne faut pas s'inquiéter, et que tout ira bien. C'est étrange, car il ne cherche pas à calmer les autres. Mais il vit dans une telle quiétude, qui lui semble aussi étrangère que sœur, qu'il suffit d'être à ses côtés pour parvenir à apprécier le silence, et l'entendre. On ne sait jamais s’il est véritablement indifférent ou s’il est purement attentif. Il y a certaines choses qui le touchent, malgré tout. Je l'ai entendu jouer du piano, une fois. Pas longtemps, car il s'est arrêté en m'entendant. Mais dans sa musique, il y avait plus que de simples notes. Il y avait un peu de son cœur qu'il laissait être frappé par les marteaux. C'était un peu de lui qui s'en allait dans les airs, en même temps que sa mélopée. Et la mélodie touchait à chaque note, mais tout en délicatesse. C'était une blessure progressive, faite avec une simple aiguille à coudre. Qui piquait, petit à petit, mais en s'enfonçant avec lenteur et précaution dans les chairs. Elle ne cherchait pas à détruire, à déchirer. Elle s'appliquait. C'était un travail minutieux que la musique effectuait là pour atteindre les âmes de ceux qui écoutaient. Un art laborieux, qui aurait eu raison de moi si Cadell n'avait pas cessé de jouer. Il y avait aussi quelque chose qui était à la fois moi, et toi, et lui, et vous, et nous, dans ses notes. Quelque chose qui se trouvait juste dans les dernières secondes de ses ultimes notes, un murmure qui serait une vérité, la moelle de sa mélodie, l'orée de l'esprit, inaccessible, que l'on ne parviendrait jamais à trouver, que l'on s'évertuerait toujours à chercher. C'est à cause de sa musique, et aussi pour son sourire, et les histoires que racontent ses yeux, que j'ose penser qu'il y a autre chose chez Cadell, autre chose que de l'indifférence et des sarcasmes, autre chose qu'un air grave et qu’une attitude austère, autre chose que son entêtement et sa noblesse. Quelque chose de plus grand encore que son intelligence et son charisme. De plus profond et de plus cher que sa clairvoyance et sa franchise. Quelque chose qui viendrait de son calme et de son éloignement, de la lueur dans ses yeux et de ses gestes d'ailleurs, qui tiendrait en une douceur et une sensibilité pénétrantes.
Ce n'est pas avec une hache que l'on peut achever Cadell Argall. C'est avec un peu de tendresse. Je le crois. »
Cadell est né dans la mélodie naturelle de la vallée galloise. Il a grandi parmi des espaces ouverts et des chants empreints d’authenticité. Sa première langue n’est pas l’anglais, sa première langue est le gallois. De lui émane ainsi, en permanence, la douceur tendre qui est inévitablement tressée à la parole galloise et qui s’échappe dans son accent. C’est la première chose que l’on remarque. Sa douceur. Ensuite, vient le reste. Mais sa vivacité éternelle ne pourra jamais vous faire comprendre ce qu’il est : il est en changement continu. C’est de la malice qui siège dans son cœur.
« Oh, Cadell. J'étais au lycée avec lui. La première année. Il y a quelque chose chez lui, qui n'est pas d'ici. Quand il regarde le monde, il ne le fait pas de la même façon que nous. En lui il y a une explosion de langues, des mondes entiers et des galaxies inimaginables qui fourmillent dans son organisme. Pourtant, il y a quelque chose d’extraordinairement flegmatique dans ses attitudes. Son visage est doux, mais une éclatante sévérité accentue ses traits. C’est quelque chose qui frappe chez lui. Cette dureté. Dureté qui s’envole dès qu’il sourit, laissant place à une fabuleuse légèreté. Ses yeux, eux, regardent. Réellement. Ils ne prennent rien, ils ne sont pas inquisiteurs. Ils ne sont pas absents, indifférents. Ils regardent, véritablement, sans faire de mal, sans poser de question – ils écoutent ce que leur interlocuteur désire exprimer, sans jamais soutirer de l’autre des informations qu’il aurait préféré cacher. Il y a aussi une lueur au fond, mais pas une lueur qui brillerait comme le fait l’espoir ; une lueur qui oscillerait, comme un vent de tristesse. Un morceau brisé, tout au fond, enfoui. J'aimerais pouvoir déchiffrer ce regard. Mais on ne peut le soutenir suffisamment longtemps pour le comprendre. On reste toujours à la limite. Il faudrait tenir seulement quelques secondes de plus pour qu'il nous révèle ses secrets. Seulement, ces secondes nous sont toujours volées. Par nous-mêmes. Notre regard se refuse au sien.
Il y a ce calme chez Cadell, qui apaise. Son regard lointain semble dire qu'il ne faut pas s'inquiéter, et que tout ira bien. C'est étrange, car il ne cherche pas à calmer les autres. Mais il vit dans une telle quiétude, qui lui semble aussi étrangère que sœur, qu'il suffit d'être à ses côtés pour parvenir à apprécier le silence, et l'entendre. On ne sait jamais s’il est véritablement indifférent ou s’il est purement attentif. Il y a certaines choses qui le touchent, malgré tout. Je l'ai entendu jouer du piano, une fois. Pas longtemps, car il s'est arrêté en m'entendant. Mais dans sa musique, il y avait plus que de simples notes. Il y avait un peu de son cœur qu'il laissait être frappé par les marteaux. C'était un peu de lui qui s'en allait dans les airs, en même temps que sa mélopée. Et la mélodie touchait à chaque note, mais tout en délicatesse. C'était une blessure progressive, faite avec une simple aiguille à coudre. Qui piquait, petit à petit, mais en s'enfonçant avec lenteur et précaution dans les chairs. Elle ne cherchait pas à détruire, à déchirer. Elle s'appliquait. C'était un travail minutieux que la musique effectuait là pour atteindre les âmes de ceux qui écoutaient. Un art laborieux, qui aurait eu raison de moi si Cadell n'avait pas cessé de jouer. Il y avait aussi quelque chose qui était à la fois moi, et toi, et lui, et vous, et nous, dans ses notes. Quelque chose qui se trouvait juste dans les dernières secondes de ses ultimes notes, un murmure qui serait une vérité, la moelle de sa mélodie, l'orée de l'esprit, inaccessible, que l'on ne parviendrait jamais à trouver, que l'on s'évertuerait toujours à chercher. C'est à cause de sa musique, et aussi pour son sourire, et les histoires que racontent ses yeux, que j'ose penser qu'il y a autre chose chez Cadell, autre chose que de l'indifférence et des sarcasmes, autre chose qu'un air grave et qu’une attitude austère, autre chose que son entêtement et sa noblesse. Quelque chose de plus grand encore que son intelligence et son charisme. De plus profond et de plus cher que sa clairvoyance et sa franchise. Quelque chose qui viendrait de son calme et de son éloignement, de la lueur dans ses yeux et de ses gestes d'ailleurs, qui tiendrait en une douceur et une sensibilité pénétrantes.
Ce n'est pas avec une hache que l'on peut achever Cadell Argall. C'est avec un peu de tendresse. Je le crois. »
Raggedy Night
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Raggedy Night et j'ai une vingtaine d'années. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à moi-même... Remember Charlie Lestwood ? : . ILH C'EST LA VIE ET C'EST TOUT. Je passais et repassais sur le forum et depuis quelques semaines (mois, ok) j'y viens presque tous les jours. J'ai craqué voilà. Retour à la maison. alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Aneurin Barnard le magnifique comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Applestorm. Je fais environ ... un certain nombre de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ JE VOUS AIME. ET JE SUIS TROP CONTENTE D'ÊTRE LÀ. Et j'ai mis dix mille ans à me décider pour mon personnage. Et pluie d'amour sur vous. :44: Et j'ai hâte de rp. Par contre, je commence bien, ce week-end déjà je ne pourrai pas avancer sur ma fiche. Mais attendez-moi please. Ah et Dylan en avatar de base dans la fiche c'est très, très, très agréable. :rvmp:
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
Mot de la fin ? ▲ JE VOUS AIME. ET JE SUIS TROP CONTENTE D'ÊTRE LÀ. Et j'ai mis dix mille ans à me décider pour mon personnage. Et pluie d'amour sur vous. :44: Et j'ai hâte de rp. Par contre, je commence bien, ce week-end déjà je ne pourrai pas avancer sur ma fiche. Mais attendez-moi please. Ah et Dylan en avatar de base dans la fiche c'est très, très, très agréable. :rvmp:
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
(Invité)