Clyde J. Bender ► Evan Peters

GROUPE 1.

Fou de l'art et du théâtre, Clyde passe jour et nuit à s’alimenter sur le sujet. Que ce soit lier à ses études ou son plaisir personnel, il se plonge dans cet univers à longueur de journée. Bien qu'il soit plus attiré par la scène et la peinture, il s'intéresse à toutes les formes d'art et aux projets des autres. Il adore observer la créativité des autres et expérimenter dans des domaines inconnus. Vers ses 14 ans, il assume sa passion pour le grand écran en passant dans des pubs de détergent. Suite à cette expérience, il décide de participer à toutes les pièces de théâtre de son école. Ses intérêts pour le domaine artistique ont germé d'une raison inconnue. Il a beau chercher, il se souvient toujours avoir adoré l'art.

Pour Clyde, peindre, écrire, regarder, sculpter... c'est une forme d'expression. Sans la liberté d'expression, il voudrait mourir. Il expulse beaucoup de sentiments dans ses créations et aime les exposer. Il déteste le dire, mais au fond de lui, il se voit comme un artiste. C'est pourquoi la Lowell House semble être faite pour lui. Cette confrérie dégage une fière allure et le respect. Les membres de cette maison semblent être une grande famille qui ne se prive pas de faire des projets loufoques et qui partage une passion commune. De plus, ils ne cherchent pas la merde. Quoi demander de mieux ?

Once upon a time

2009. Né dans une famille de classe moyenne, je n'ai jamais manqué de rien. Je suis bien dans ma petite maison de banlieue. Tout le monde se connaît dans la rue et ça me plaît. Nan, je ne suis pas quelqu'un de difficile concernant le lieu de vie. Tant que je sois à l'aise et que personne ne vient fouiner sur mon territoire, ça va. Je dis ma maison, mais en fait, je vis avec mes parents. Je les aime bien. Ils sont chiants parfois, mais c'est normal. Ils ont toujours accepté le fait que je sois un peu différent des autres. Mon père espérait que je sois un joueur de football. Bien que je sois resté deux ans dans l'équipe, je me suis lassé du sport et j'ai préféré continuer dans le théâtre. Parce que ouais, je faisais du sport et du théâtre. Les mecs de l'équipe riaient souvent de ma gueule en disant que je pouvais toujours aller me pavaner dans un Glee Club. Cette série qui était nouvelle depuis peu avait créer un sérieux mouvement dans mon école. Les artistes s'affirmaient avec fierté, pas seulement les chanteurs. Sans trop savoir pourquoi, ceux-ci m'encourageaient à les rejoindre. La majorité du temps, je déclinais leur invitation à chanter ou aller manger dans un restau pour discuter de la passion qui nous unissait. Je crois qu'au fond de moi, je n'aimais pas affirmer mon étiquette d'artiste. C'est comme si je me vantais d'être un Geek, ce qui est faux au passage. Je ne peux pas me venter d'être un Geek ! Ce serait prouvé que je cherche à être un Geek et donc ne pas l'être réellement. Vous me suivez ? Bref, je me sentais comme ça avec le mot Artiste. En suis-je un vraiment ? je l'ignore. ~~Bon ok, au fond de moi, après toutes ces années, je sais que j'ai l'âme d'un artiste et que je nage dans le domaine depuis toujours, mais chuuut.~~ Un jour, j'ai décidé de participer à un atelier d'écriture que donnait le Glee Club de mon école. Et je suis littéralement tombé amoureux de la plume. L’univers de l'écriture était encore plus vaste que celui de la peinture ou du théâtre. Bref, laissons de côté ma passion pour l'art et passons à un autre chapitre.

2009. « J'veux aller à Harvard. »

Outch. Je crois que cette phrase résonne encore dans la tête de mes parents. Harvard m'a toujours semblé être parfait à mes yeux. J'ai toujours espéré obtenir une bourse et faire mes études là-bas. Étude en théâtre et pourquoi pas Français ? Que du rêve juste y penser. Pourquoi mes parents doivent encore penser à cette demande ? Hum... Peut-être parce qu'ils sont allés à Yale ? En cinq mots, j'ai détruit la tradition des Bender en décidant d'aller à Harvard. Ma famille a toujours passé par cette université et moi j'en avais un peu rien à foutre. Non mais quand même, on ne va pas se le cacher Harvard quoi ! Elle en jette.

« Alors tu iras à Harvard. »

Whut ? ouais, j'ai eu le droit à cette phrase. J'ai toujours été étonné de la réaction calme et douce de mon père. Je savais que je venais de poignarder son cœur, mais je savais aussi qu'il voulait mon bonheur. De toute façon, me faire changer d'avis allait être impossible.

« Tu es sûr que tu ne veux pas Yale ? »

« Papa ! »

« D'accord, d'accord. C'était juste au cas où. »

« Hum. »

« Mais... »

« Non ! »

« Clyde, peu importe l'endroit où tu vas étudier, si tu es heureux, alors je serai heureuse. »

Le sourire chaleureux et tendre de ma chère mère avait su me toucher lors de cette conversation autour de la table. Elle avait toujours été là pour moi. J'ai vécu une enfance et adolescence assez mouvementée. Je n'arrivais pas à comprendre ce que j'étais, qui j'étais, pourquoi je vivais... je me posais trop de questions et ma maman m'avait tendu la main à chaque fois. Bien qu'elle inventât des réponses assez farfelues la majorité du temps, je savais qu'elle se souciait de moi. Elle a toujours apprécié mes projets, mes maquettes, mes œuvres, mes écrits... tout.

« Ouais bah quand Yale affrontera Harvard pour le match de Foot', ne compte pas me voir de ton côté. » dit-il en relevant son journal pour masquer son visage.

« Pff, Yale. »

« Hey ! »

Un sourire s'afficha sur mon visage et mon père me lança un regard avec un sourire joueur. Ils sont sympas mes parents. Je ne voudrais pas les échanger pour rien au monde.

Et vous connaissez la suite. Dès que les vacances se sont éteintes, j'ai intégré Harvard. J'ai reçu une lettre qui m'acceptait et tout. J'ai visité les lieux, j'avais une chambre. Dès que j'ai su qu'il y avait des confréries, dont une qui était dédiée aux artistes, je me suis presque pissé dessus. Je sautais presque de joie quand j'ai vu le campus. Je compte bien rester ici pour toujours. Bon ok, je sais que je vais devoir partir. Bref... Harvard, c'est ma chérie.

(Invité)