ANDMYR ❖ Rather die young

Rather die young

Andrew R. Windsor feat. Palmy Rutherford

Depuis son réveil, le jeune homme n’avait de cesse de voir ses proches défiler devant ses yeux afin de s’enquérir de son état de santé. Il disait tout le temps qu’il allait bien alors qu’en réalité, il savait mieux que personne qu’il n’irait plus jamais bien, il était à deux doigts de la mort cette fois et il savait parfaitement que la prochaine attaque qu’il subirait serait fatale pour lui. Même si pour ses assaillants, cela voudrait dire qu’ils auraient le SAS britannique à leurs trousses parce que la Couronne ne laisserait pas l’un des héritiers se faire tuer de la sorte. Déjà que sa Grand-Mère avait décidé de mettre le MI6 dans la boucle afin qu’ils puissent aider le jeune Prince à trouver les auteurs de l’attaque sanglante de son entreprise. D’ailleurs, Andrew savait parfaitement qu’à la prochaine réunion de la famille royale au grand complet, il aurait droit à un grand sermon de la Reine mais il ne s’en inquiétait plus du tout à l’heure actuelle. En effet il préférerait plutôt subir le courroux de sa vénérable Grand-mère que rester plus longtemps dans cette fichue chambre d’hôpital sauf qu’il n’en avait pas tellement le choix ! Il inspira bien profondément avant de demander à ce qu’on lui amène un ordinateur parce que même s’il était en arrêt, il comptait quand même suivre le cours des actions de son entreprise qui connaissait actuellement une chute assez vertigineuse à la bourse. C’était un peu normal avec ce qu’il s’était passé non ?! L’apparition de Klein l’obligea à lever les yeux d’un air étonné parce que d’ordinaire il n’appréciait guère être à ce point dérangé mais lorsque son majordome lui expliqua les raisons de son interruption, le jeune Prince ferma lentement son ordinateur avant de donner son accord. Il eut un sourire satisfait et heureux en voyant son amie. « Bonjour Palm, ça me fait plaisir de te voir »

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RATHER DIE YOUNG.
— with andrew windsor.

Au début, je ne voulais même pas venir. J’avais réussi à éviter les hôpitaux depuis le décès de Caleb et ça m’allait très bien. Sauf que c’était Andrew et Andrew, bah, il comptait à mes yeux. C’était un ami et quand tu as un ami à l’hôpital, la règle était de lui rendre visite. Sauf que moi, ma première pensée avait été de lui envoyer des fleurs ainsi qu’une carte de bon rétablissement. Toutes les idées étaient bonnes pour que j’évite de me ramasser à l’endroit même où on m’avait appris le décès de mon frère. Voyez, ce n’était pas une excuse bidon, c’était un traumatisme. Ouais, enfin, les fleurs et les quelques mots s’étaient un peu sec. Pas du tout digne de moi alors je m’étais creusée la tête jusqu’à me rendre à l’évidence. Vaincre ma phobie et lui rendre visite en me disant que les gens ne faisaient pas que mourir dans les hôpitaux. La plupart, oui, mais pas tout le monde. Des gens arrivaient à vivre. Par exemple, Andrew. Donc, ouais, j’étais en route et devant l’hôpital, je ne voulais pas entrer. Sauf que je l’avais fait. J’étais à l’intérieur. Bravo à moi, merci. D’abord, je devais faire face à son majordome et ce mec me foutait la chair de poule, pour de vrai. « Salut ! » J’entrais dans sa chambre en remerciant son majordome aka monsieur-tu-me-terrifies et je m’approchais d’Andrew. « Je t’ai apporté des fleurs parce que je trouve ça impoli d’arriver les mains vides. Comme je ne sais pas quelles sont tes fleurs favorites, je t’ai pris les miennes. Même si je ne sais même pas si t’aimes les fleurs, mais je me voyais mal d’arriver avec un ours en peluche. » Arrête de parler, Palmyr, s’il-te-plaît. C’était bien, ma conscience décidait de se pointer dans ce genre de moment.

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Andrew R. Windsor feat. Palmy Rutherford

Le jeune Prince recevait une nouvelle visite en ce jour et bien entendu, il acceptait parce qu'il ne se voyait tellement pas refuser ce genre de choses à ses proches alors que ceux-ci devaient être complètement morts d'inquiétude par rapport à ce qui avait bien pu lui arriver. Néanmoins il ne s'attendait pas vraiment à ce que Palmyr vienne le voir parce qu'elle li avait parlé de ce qui était arrivé à son frère et que les hôpitaux et elle n'étaient pas très amis depuis ce jour-là donc il allait s'en dire, qu'il allait devoir la remercier comme il se devait parce qu'elle avait fait d'énormes efforts afin de pouvoir venir à son chevet. D'ailleurs, elle apportait des fleurs et bien que comme elle le disait, il n'était pas très friand des fleurs, il trouvait l'attention très appréciable. " C'est l'attention qui compte mon chou. Je te remercie pour les fleurs et surtout merci à toi d'être venue me voir. " dit-il d'une voix légèrement enjouée contrairement à celle qu'il avait depuis son réveil quelques jours plus tôt. Il était vraiment content de la voir en fait surtout s'ils s'étaient un peu moins vus après leur petite fin de soirée chez lui quelques semaines plus tôt. " Et si tu venais t'asseoir près de moi comme ça on sera plus à l'aise pour discuter tranquillement. "

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— with andrew windsor.

Okay, mentalement, je prends note que les fleurs ne sont pas une chose qu’il aime. C’est une bonne chose à savoir. Pas pour les prochaines fois, mais pour d’autres occasions. Déjà, ça me surprend qu’il n’aime pas les fleurs… Comment c’est possible ? Un truc de mecs, peut-être. « Oh tu sais c’était facile de venir. » Surtout lorsque je le dis de manière aussi ironique. Au moins, ça lui fait plaisir et j’espère qu’il a conscience de l’énorme pas que je viens de faire. Depuis 2013, j’évitai les hôpitaux et à mes yeux, c’est un record. Fin bref, je dépose les fleurs sur la première surface plate que je remarque et je m’approche de son lit d’hôpital. « Ça te va si je m’assieds dans la chaise juste là ? Je n’ai pas envie de te faire mal en bougeant inutilement. » Et j’ai tendance à bouger une jambe ou même un doigt pour absolument aucune raison. Malgré tout, j’avance la chaise le plus près possible et ma main se dépose sur la sienne. « Avoue que dans ces moments-là, t’aimerais être qu’un humain ordinaire ? » Un mince sourire, je réalise que ce n’est pas le genre que les gens posent habituellement. « Je ne veux pas te demander comment tu vas parce que je sais que tu as probablement une réponse toute faite alors à la place, je pose des questions stupides. » J’ai honte.

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Andrew R. Windsor feat. Palmy Rutherford

LLe jeune homme ne s’attendait pas vraiment à ce que sa petite Palmyr vienne le voir à l’hôpital mais ça lui faisait énormément plaisir surtout vis-à-vis de ses antécédents avec les hôpitaux. Elle avait fait un effort considérable pour venir le voir et le jeune Prince l’appréciait encore plus. Il ne saurait pas vraiment comment la remercier de sa sollicitude actuelle. Il l’invita à s’asseoir près de lui mais elle optait pour une chaise parce qu’elle ne voulait pas lui faire du mal. « Pas de souci, vas-y » sourit-il tout en sentant la main de la jolie Quincy recouvrir la sienne avant qu’elle ne lui demande si dans ce genre de cas, il aimerait bien être un humain ordinaire. Ce qu’elle venait de lui faire parvint à arracher un petit rire au jeune Prince mais avant qu’il ne puisse prendre la parole, elle expliquait qu’il allait certainement lui donner une réponse toute faite. Il caressa doucement sa main avant de répondre : « Ce n’est pas une question stupide et si tu te demandes comment je vais… Je ne sais pas trop comment le décrire. Je vais bien dans l’ensemble mais ma blessure me fait tout le temps mal… En plus ma mémoire est encore trop altérée donc je ne me souviens pas encore de tout ce qu’il s’est passé ce soir-là. ». Il attendit patiemment sa réaction à ce qu’il venait de lui avouer.

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RATHER DIE YOUNG.
— with andrew windsor.

Je suis mieux assise sur la chaise qu’installer près de lui. Je bouge tellement pour un rien que ça se serait terminé avec moi le tuant sur son lit d’hôpital. Disons que ce n’est pas le type de décès que tu veux quand t’es dans la vingtaine. Au moins, je suis près de lui et ça, c’est le plus important. Ça et le fait que je viens de réussir à lui arracher un petit rire. Tout va bien, mesdames, messieurs, Andrew Windsor a encore de l’humour. Je lui fais un petit sourire à la fin de sa révélation, cherchant les bons mots. Je n’y connais pas grand-chose à la douleur n’étant pas une experte puisque j’ai seulement perdue une personne importante de ma vie. « Avec le temps, la douleur va devenir ta meilleure amie. Tu vas l’accueillir les bras ouverts puis un jour, elle va arrêter de venir. » Ce sont les mots exactes qu’une personne m’a dit dans un groupe de soutien face au deuil. Depuis, j’ai continué à marcher côte-à-côte avec la douleur et un jour, elle s’était évaporé. Anyway, on avait tous notre manière de gérer la douleur et moi, c’était de l’avoir acceptée et d’avoir appris à vivre avec elle. Rien de plus compliqué. « Dis-toi que c’est peut-être pour le mieux ? Tu n’as pas à te remémorer ce souvenir continuellement. » J’essaie réellement de voir le bon côté des choses, je ne sais pas si ça fonctionne. « Mais j’te connais Andrew, je sais que tu vas passer à travers. Tu es bien plus fort que tu peux le penser. » Si jamais l’astrophysique, ça ne fonctionne pas, je peux toujours considérer de devenir conférencière qui motive les gens.

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