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Ugo Chesney-Jobbini
Fiche d'identité
Nom Chesney-JobbiniPrénom(s) Ugo Taddeo DavideÂge 22 ansDate de naissance 12 juin 1993Lieu de naissance Boston, Massachusetts, USAStatut amoureux CélibataireOrientation sexuelle Hétérosexuel aux dernières nouvellesClasse sociale aisée, bien qu'il ait été renié il y a maintenant un anÉtudes majeures Médecine (5ème année)Études mineures SociologieJob Barman au Drink, le bar à cocktails au bord de l'océanChoix de groupe #1 Winthrop HouseChoix de groupe #2 Quincy HouseWINTHROP HOUSE
J'étais programmé dès la naissance pour entrer chez les Eliot, qui pour ma famille était la maison par excellence, l'élite d'Harvard. Après tout, avec un compte en banque aussi fourni que le mien, je ne pouvais que me sentir à l'aise dans ce monde de filles et fils à papa. Sauf que je n'aime pas qu'on me dicte mes choix, ma ligne de conduite. Ma famille avait déjà choisi mes études, ce n'était pas pour qu'elle choisisse aussi mon cercle d'amis. Ne voulant pas la froisser d'avantage -refuser de faire partie des Eliot, c'était déjà une petite catastrophe en soit - j'avais à l'époque décidé de rester neutre, de n'appartenir à aucune confrérie. Cela me convenait assez bien après tout de pouvoir faire connaissance avec tout le monde sans se demander si il était permis de parler à untel car il faisait partie de la maison ennemie. Et puis la vie avait évolué. Je m'étais encore rebellé. Encore une fois j'avais refusé d'obéir aux règles de la famille. En refusant cette union, j'avais tiré un trait sur les Chesney-Jobbini. Renié. Comme un mal propre. Un mal pour un bien puisque j'étais à présent libre. Libre de choisir. Les Winthrop furent une évidence. Car soyons sérieux, pas besoin de lunettes pour voir que je suis un homme et que c'est le critère numéro un pour appartenir aux rouges. N'ayant jamais réellement pu me défaire des bonnes manières qu'on m'a inculquées depuis le plus jeune âge, je suis un gentleman. Un de ceux qui laisse passer les demoiselles en leur tenant la porte grande ouverte. Un deux ceux qui tire la chaise au restaurant et qui offre des cœurs en chocolat pour la Saint-Valentin. Bon ok, la dernière information est totalement fausse. Après tout, je ne suis pas non plus le prince charmant des temps modernes. J'aime les demoiselles et cela se voit. Je suis d'ailleurs prêt à redoubler d'attentions si la demoiselle me plaît.
QUINCY HOUSE
Un deuxième choix qui se rapporte à mon caractère. Car après tout, je pourrais parfaitement me fondre parmi les Quincy. Sociable, je n'ai aucun mal à lancer une discussion, à créer un lien de confiance et à le garder par la suite. Etre à l'écoute fait partie intégrante de moi et j'aime voir la tête de certains quand je leur rappelle les détails qu'ils m'avaient confiés lors d'une discussion. Car oui, moi quand je parle avec quelqu'un, je l'écoute vraiment. Et quand je donne ma parole, je la tiens. On pourrait donc dire de moi que je suis quelqu'un de confiance, quelqu'un sur qui on peut compter. D'ailleurs, je suis prêt à mouiller la chemise pour des causes qui me tiennent à cœur. Mais attention, je ne suis pas peace and love. J'ai du caractère et je le montre à tout ceux qui essayent de profiter de ma gentillesse.
J'étais programmé dès la naissance pour entrer chez les Eliot, qui pour ma famille était la maison par excellence, l'élite d'Harvard. Après tout, avec un compte en banque aussi fourni que le mien, je ne pouvais que me sentir à l'aise dans ce monde de filles et fils à papa. Sauf que je n'aime pas qu'on me dicte mes choix, ma ligne de conduite. Ma famille avait déjà choisi mes études, ce n'était pas pour qu'elle choisisse aussi mon cercle d'amis. Ne voulant pas la froisser d'avantage -refuser de faire partie des Eliot, c'était déjà une petite catastrophe en soit - j'avais à l'époque décidé de rester neutre, de n'appartenir à aucune confrérie. Cela me convenait assez bien après tout de pouvoir faire connaissance avec tout le monde sans se demander si il était permis de parler à untel car il faisait partie de la maison ennemie. Et puis la vie avait évolué. Je m'étais encore rebellé. Encore une fois j'avais refusé d'obéir aux règles de la famille. En refusant cette union, j'avais tiré un trait sur les Chesney-Jobbini. Renié. Comme un mal propre. Un mal pour un bien puisque j'étais à présent libre. Libre de choisir. Les Winthrop furent une évidence. Car soyons sérieux, pas besoin de lunettes pour voir que je suis un homme et que c'est le critère numéro un pour appartenir aux rouges. N'ayant jamais réellement pu me défaire des bonnes manières qu'on m'a inculquées depuis le plus jeune âge, je suis un gentleman. Un de ceux qui laisse passer les demoiselles en leur tenant la porte grande ouverte. Un deux ceux qui tire la chaise au restaurant et qui offre des cœurs en chocolat pour la Saint-Valentin. Bon ok, la dernière information est totalement fausse. Après tout, je ne suis pas non plus le prince charmant des temps modernes. J'aime les demoiselles et cela se voit. Je suis d'ailleurs prêt à redoubler d'attentions si la demoiselle me plaît.
QUINCY HOUSE
Un deuxième choix qui se rapporte à mon caractère. Car après tout, je pourrais parfaitement me fondre parmi les Quincy. Sociable, je n'ai aucun mal à lancer une discussion, à créer un lien de confiance et à le garder par la suite. Etre à l'écoute fait partie intégrante de moi et j'aime voir la tête de certains quand je leur rappelle les détails qu'ils m'avaient confiés lors d'une discussion. Car oui, moi quand je parle avec quelqu'un, je l'écoute vraiment. Et quand je donne ma parole, je la tiens. On pourrait donc dire de moi que je suis quelqu'un de confiance, quelqu'un sur qui on peut compter. D'ailleurs, je suis prêt à mouiller la chemise pour des causes qui me tiennent à cœur. Mais attention, je ne suis pas peace and love. J'ai du caractère et je le montre à tout ceux qui essayent de profiter de ma gentillesse.
APRÈS LA BOMBE.
Parfois, il suffit d'un instant pour oublier une vie. Mais parfois une vie ne suffit pas à oublier un instant. Janvier 2013, Harvard, Annenberg Hall.
Mon cours de chirurgie cardiaque venait de se terminer et j'avais déjà cette impression que cela faisait des heures que je n'avais plus mangé. Mon ventre laissait entendre des bruits d'insatisfaction et je me sentais dans l'obligation de remédier à ce petit désagrément. Et tant pis si je prenais du retard sur le travail que j'avais programmé. La bibliothèque pouvait encore m'attendre quelques minutes. De toute façon, je me voyais dans l'impossibilité de travailler avec la faim qui me rongeait le ventre. C'était bien connu, l'homme était fait pour répondre à ses besoins de base d'abord avant de songer à apprendre ensuite. Je calculais mentalement le temps qu'il me resterait pour effectuer mes recherches sur la ponction de moelle osseuse chez les patients souffrant de troubles hématologiques. Jugeant qu'il me resterait assez de temps, je pressais cependant le pas, arrivant enfin à la cafétéria. Ce n'était pas forcément l'endroit que je chérissais le plus à Harvard, ni même l'endroit où j'appréciais me rendre pour manger un bout. D'abord les plats avaient tous plus ou moins le même goût. Ensuite, il n'y avait jamais moyen de manger tranquille vu le bruit qui était si présent. Je préférais de loin la tranquillité d'un petit restaurant italien. Quoique le chinois aurait pu me convenir aussi. Mais me rendre dans l'un d'eux m'aurait fait perdre beaucoup trop de temps. Et comme je ne cessais de me le répéter mentalement pour me donner du courage: j'étais à la bourre. Je posais donc les pieds dans la cafétéria, observais vite fait la file qu'il me faudrait attendre. Pas certain que je gagne du temps finalement. Mais le choix était fait et je revenais difficilement en arrière. J'attrapais donc un plateau, y disposais des couverts que j'avais pris soin d'examiner avant. On ne savait jamais. Je me postais enfin dans la file, derrière une demoiselle qui semblait hésiter entre un hamburger et des frites bien grasses et un plat végétarien. J'esquissais un sourire en l'entendant argumenter avec son amie sur les bienfaits de l'un de l'autre. Décidément, elle semblait étonnante. C'était limite si je n'avais pas envie de m'incruster dans leur conversation afin de leur donner mon point de vue de futur médecin. Malheureusement je n'en eu pas le temps. Avant même que je n'ai eu le temps de dire quoique ce soit, une détonation se fit entendre. Suivie de très près de cris apeurés. Certains s'étaient déjà précipités vers la sortie mais celle-ci semblait fermée. Génial. Nous étions prisonniers d'un ou plusieurs fous qui allaient pouvoir faire de nous ce qu'il voulait. Alors qu'un étudiant me bousculait, cherchant certainement un abri plus propice comme un dessous de table, je ne mis pas longtemps à plonger au sol. Des bruits de couverts, de plateaux et de verres cassés. Une autre détonation. Des cris. Toujours des cris. De la peur. De la douleur sans doute aussi. J'imaginais à peine les dégâts d'une bombe sur un corps humain. Je frémissais. Non, je n'étais pas plus téméraire qu'un autre. Un plateau tomba sur ma tête. Je laissais échapper un cri de douleur, posais mes mains sur ma tête et fermais les yeux. Que ce cauchemar s'arrête. Et vite.
La suite? J'avais rouvert les yeux sur une cafétéria détruite. Du sang, des blessés, des cris et des pleurs. J'appris plus tard qu'il y avait eu des morts dans l'endroit où j'étais mais aussi dans tout le campus. J'avais eu une chance inouïe de m'en sortir avec quelques égratinures. Aucun de mes proches n'avaient été gravement blessés. Et c'était un soulagement. Je m'étais donc certainement remis plus facilement de ce dramatique accident. Pourtant, aujourd'hui encore, quand j'en parle, j'ai des frissons dans le dos. Non, je n'ai pas oublié.
Parfois, il suffit d'un instant pour oublier une vie. Mais parfois une vie ne suffit pas à oublier un instant. Janvier 2013, Harvard, Annenberg Hall.
Mon cours de chirurgie cardiaque venait de se terminer et j'avais déjà cette impression que cela faisait des heures que je n'avais plus mangé. Mon ventre laissait entendre des bruits d'insatisfaction et je me sentais dans l'obligation de remédier à ce petit désagrément. Et tant pis si je prenais du retard sur le travail que j'avais programmé. La bibliothèque pouvait encore m'attendre quelques minutes. De toute façon, je me voyais dans l'impossibilité de travailler avec la faim qui me rongeait le ventre. C'était bien connu, l'homme était fait pour répondre à ses besoins de base d'abord avant de songer à apprendre ensuite. Je calculais mentalement le temps qu'il me resterait pour effectuer mes recherches sur la ponction de moelle osseuse chez les patients souffrant de troubles hématologiques. Jugeant qu'il me resterait assez de temps, je pressais cependant le pas, arrivant enfin à la cafétéria. Ce n'était pas forcément l'endroit que je chérissais le plus à Harvard, ni même l'endroit où j'appréciais me rendre pour manger un bout. D'abord les plats avaient tous plus ou moins le même goût. Ensuite, il n'y avait jamais moyen de manger tranquille vu le bruit qui était si présent. Je préférais de loin la tranquillité d'un petit restaurant italien. Quoique le chinois aurait pu me convenir aussi. Mais me rendre dans l'un d'eux m'aurait fait perdre beaucoup trop de temps. Et comme je ne cessais de me le répéter mentalement pour me donner du courage: j'étais à la bourre. Je posais donc les pieds dans la cafétéria, observais vite fait la file qu'il me faudrait attendre. Pas certain que je gagne du temps finalement. Mais le choix était fait et je revenais difficilement en arrière. J'attrapais donc un plateau, y disposais des couverts que j'avais pris soin d'examiner avant. On ne savait jamais. Je me postais enfin dans la file, derrière une demoiselle qui semblait hésiter entre un hamburger et des frites bien grasses et un plat végétarien. J'esquissais un sourire en l'entendant argumenter avec son amie sur les bienfaits de l'un de l'autre. Décidément, elle semblait étonnante. C'était limite si je n'avais pas envie de m'incruster dans leur conversation afin de leur donner mon point de vue de futur médecin. Malheureusement je n'en eu pas le temps. Avant même que je n'ai eu le temps de dire quoique ce soit, une détonation se fit entendre. Suivie de très près de cris apeurés. Certains s'étaient déjà précipités vers la sortie mais celle-ci semblait fermée. Génial. Nous étions prisonniers d'un ou plusieurs fous qui allaient pouvoir faire de nous ce qu'il voulait. Alors qu'un étudiant me bousculait, cherchant certainement un abri plus propice comme un dessous de table, je ne mis pas longtemps à plonger au sol. Des bruits de couverts, de plateaux et de verres cassés. Une autre détonation. Des cris. Toujours des cris. De la peur. De la douleur sans doute aussi. J'imaginais à peine les dégâts d'une bombe sur un corps humain. Je frémissais. Non, je n'étais pas plus téméraire qu'un autre. Un plateau tomba sur ma tête. Je laissais échapper un cri de douleur, posais mes mains sur ma tête et fermais les yeux. Que ce cauchemar s'arrête. Et vite.
La suite? J'avais rouvert les yeux sur une cafétéria détruite. Du sang, des blessés, des cris et des pleurs. J'appris plus tard qu'il y avait eu des morts dans l'endroit où j'étais mais aussi dans tout le campus. J'avais eu une chance inouïe de m'en sortir avec quelques égratinures. Aucun de mes proches n'avaient été gravement blessés. Et c'était un soulagement. Je m'étais donc certainement remis plus facilement de ce dramatique accident. Pourtant, aujourd'hui encore, quand j'en parle, j'ai des frissons dans le dos. Non, je n'ai pas oublié.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Rien n'est plus énervant que de se souvenir de ce qu'on voudrait parvenir à oublier. McDonalds, 17 janvier 2015.
Une petite sortie entre potes entre deux examens, cela n'avait jamais fait de mal à personnes. D'autant plus que vous aviez tous besoin de souffler un peu. Tous besoin de relâcher cette pression qui ne cessait d'augmenter. Si il n'y avait que les examens d'ailleurs, cela ne serait qu'un demi-mal. Mais pour l'instant, ma vie était en train de partir en cacahouètes sans que je ne maîtrises plus rien. Je n'étais pas parti en classe de neige avec le reste du campus cette année, j'avais été convié par ma famille à respecter les traditions de Noël. Enfin, ça c'était un peu le prétexte car elle avait organisé dans mon dos mes fiançailles. Forcément, cela m'avais mis hors de moi. Pas que j'avais quelque chose contre cette demoiselle qu'ils avaient choisie. Elle était jolie, de très bonne famille, un brin timide. Elle aurait pu attirer mon attention si je n'avais pas été poussé dans ses bras. J'avais donc claqué la porte, refusant catégoriquement des fiançailles arrangées. On m'avait fait comprendre que je n'avais pas le choix, qu'il fallait que j'obéisse, pour le bien de nos familles. Je m'étais buté, ne voulant rien entendre. La suite s'était plutôt mal passée. Renié. Jeté comme un vieux mouchoir qui n'a plus d'utilité. Mais en même temps, ce sentiment de liberté qui parcourait mes veines me faisait un bien fou. Le McDo donc, pour décompresser un peu. Parce que c'était le seul truc que je pouvais encore me payer avec mon petit salaire que je gagnais chez Drink. Je chipais une frite dans le paquet d'une amie. Elle rétorquait, le sourire aux lèvres. Une ambiance bon enfant. Une ambiance chaleureuse comme je les aime. Pour oublier les agressions sur le campus et la présence des forces de l'ordre. Car c'était un peu ce qui était sur toutes les lèvres à présent. Les plus audacieux se lançaient dans des paris à savoir si oui ou non ces fous recommenceraient. En admettant qu'ils étaient plusieurs bien entendu. Moi, je préférais ne pas m'aventurer sur ce chemin glissant. C'était leur accorder bien trop d'importance. Et nous enfermer dans la crainte qu'un jour tout recommence.
Et tout avait recommencé, d'une certaine manière. En pire. Alors qu'on était plongé dans une conversation -ho combien passionnante- sur la réduction accordée par le fast food sur leur nouvel hamburger, un fait purement marketing, un coup de feu retenti. Suivi très vite par une voix féminine nous intimant de se mettre à terre. Tout le reste alla très vite. Une demoiselle se dressa devant celle qui tenait l'arme, lui tenant tête. Elle se prit une balle dans l'épaule. L'autre folle ne rigolait pas. D'un geste protecteur, je prenais le bras de mon amie la plus proche et la forçait à s'allonger. Il ne fallait pas qu'elle réplique, sinon, elle mettait sa vie en danger. Je m'allongeais à ses côtés, stressant. Pourvu qu'il n'y ai aucun mort. Pourvu que.
La suite? Tu t'es retrouvé tu ne sais plus comment le corps sur celui de ton amie, histoire de la protéger. Contre elle-même autant que contre la tueuse. Tu t'es pris une balle dans la jambe gauche mais tu n'as pas très bien compris comment cela t'es arrivé. Avec le stress et la montée d'adrénaline, tu n'as remarqué ta blessure qu'au moment où tout était terminé, au moment où tu as voulu te relever. La blessure était heureusement superficielle. On a fini par retirer la balle et il ne te reste plus de ce jour horrible que cette cicatrice sur ton mollet. Et cette envie de tout oublier, de ne jamais plus y penser. De ne plus jamais revivre ça.
Rien n'est plus énervant que de se souvenir de ce qu'on voudrait parvenir à oublier. McDonalds, 17 janvier 2015.
Une petite sortie entre potes entre deux examens, cela n'avait jamais fait de mal à personnes. D'autant plus que vous aviez tous besoin de souffler un peu. Tous besoin de relâcher cette pression qui ne cessait d'augmenter. Si il n'y avait que les examens d'ailleurs, cela ne serait qu'un demi-mal. Mais pour l'instant, ma vie était en train de partir en cacahouètes sans que je ne maîtrises plus rien. Je n'étais pas parti en classe de neige avec le reste du campus cette année, j'avais été convié par ma famille à respecter les traditions de Noël. Enfin, ça c'était un peu le prétexte car elle avait organisé dans mon dos mes fiançailles. Forcément, cela m'avais mis hors de moi. Pas que j'avais quelque chose contre cette demoiselle qu'ils avaient choisie. Elle était jolie, de très bonne famille, un brin timide. Elle aurait pu attirer mon attention si je n'avais pas été poussé dans ses bras. J'avais donc claqué la porte, refusant catégoriquement des fiançailles arrangées. On m'avait fait comprendre que je n'avais pas le choix, qu'il fallait que j'obéisse, pour le bien de nos familles. Je m'étais buté, ne voulant rien entendre. La suite s'était plutôt mal passée. Renié. Jeté comme un vieux mouchoir qui n'a plus d'utilité. Mais en même temps, ce sentiment de liberté qui parcourait mes veines me faisait un bien fou. Le McDo donc, pour décompresser un peu. Parce que c'était le seul truc que je pouvais encore me payer avec mon petit salaire que je gagnais chez Drink. Je chipais une frite dans le paquet d'une amie. Elle rétorquait, le sourire aux lèvres. Une ambiance bon enfant. Une ambiance chaleureuse comme je les aime. Pour oublier les agressions sur le campus et la présence des forces de l'ordre. Car c'était un peu ce qui était sur toutes les lèvres à présent. Les plus audacieux se lançaient dans des paris à savoir si oui ou non ces fous recommenceraient. En admettant qu'ils étaient plusieurs bien entendu. Moi, je préférais ne pas m'aventurer sur ce chemin glissant. C'était leur accorder bien trop d'importance. Et nous enfermer dans la crainte qu'un jour tout recommence.
Et tout avait recommencé, d'une certaine manière. En pire. Alors qu'on était plongé dans une conversation -ho combien passionnante- sur la réduction accordée par le fast food sur leur nouvel hamburger, un fait purement marketing, un coup de feu retenti. Suivi très vite par une voix féminine nous intimant de se mettre à terre. Tout le reste alla très vite. Une demoiselle se dressa devant celle qui tenait l'arme, lui tenant tête. Elle se prit une balle dans l'épaule. L'autre folle ne rigolait pas. D'un geste protecteur, je prenais le bras de mon amie la plus proche et la forçait à s'allonger. Il ne fallait pas qu'elle réplique, sinon, elle mettait sa vie en danger. Je m'allongeais à ses côtés, stressant. Pourvu qu'il n'y ai aucun mort. Pourvu que.
La suite? Tu t'es retrouvé tu ne sais plus comment le corps sur celui de ton amie, histoire de la protéger. Contre elle-même autant que contre la tueuse. Tu t'es pris une balle dans la jambe gauche mais tu n'as pas très bien compris comment cela t'es arrivé. Avec le stress et la montée d'adrénaline, tu n'as remarqué ta blessure qu'au moment où tout était terminé, au moment où tu as voulu te relever. La blessure était heureusement superficielle. On a fini par retirer la balle et il ne te reste plus de ce jour horrible que cette cicatrice sur ton mollet. Et cette envie de tout oublier, de ne jamais plus y penser. De ne plus jamais revivre ça.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
Ugo Taddeo Davide Chesney-Jobbini est son nom complet ✱ Né un 12 juin 1993, il a 22 ans au compteur ✱ Américain aux origines italiennes -merci papa- il est né à Boston et y a passé toute son enfance et adolescence ✱ Célibataire, il n'est jamais tombé amoureux ✱ Il aime les filles & ne s'est d'ailleurs jamais posé la question de son orientation sexuelle ✱ Il vient d'une classe sociale aisée. Ses parents sont tous deux issus de la bourgeoisie, leur mariage a d'ailleurs été arrangé afin de nouer des liens solides entre les Chesney et les Jobbini ✱ C'est d'ailleurs à cause d'une union refusée -Ugo n'a pas voulu se fiancer avec une riche héritière qu'il ne connaissait pas- qu'il s'est vu renié par sa famille il y a de cela un an ✱ Depuis, il bosse pour vivre -ce qui le change- en tant que barman au Drink ✱ Sa première occupation reste cependant ses études: il est en cinquième année de médecine (majeure) & de sociologie (mineure) ✱ Il fume un peu trop. Dit toujours qu'il va arrêter. Mais reporte inlassablement le jour fatidique ✱ A fait du théâtre pendant plusieurs années ✱ Se déplace très souvent en skate ✱ A un chat nommé Hadriel ✱ Il ne peut s'empêcher de gribouiller sur tout ce qu'il trouve, particulièrement quand il est au téléphone
Fêtard ✱ Sociable ✱ Homme de confiance ✱ A l'écoute ✱ Le cœur sur la main ✱ Le sourire aux lèvres ✱ Optimiste ✱ Un brin rebelle ✱ De bonnes valeurs ✱ Ne recule devant rien ✱ Aime relever des défis ✱ Têtu ✱ Veut souvent avoir le dernier mot ✱ Trop franc ✱ Manque de tact ✱ Maniaque ✱ Maladroit ✱ Possessif
Ugo Taddeo Davide Chesney-Jobbini est son nom complet ✱ Né un 12 juin 1993, il a 22 ans au compteur ✱ Américain aux origines italiennes -merci papa- il est né à Boston et y a passé toute son enfance et adolescence ✱ Célibataire, il n'est jamais tombé amoureux ✱ Il aime les filles & ne s'est d'ailleurs jamais posé la question de son orientation sexuelle ✱ Il vient d'une classe sociale aisée. Ses parents sont tous deux issus de la bourgeoisie, leur mariage a d'ailleurs été arrangé afin de nouer des liens solides entre les Chesney et les Jobbini ✱ C'est d'ailleurs à cause d'une union refusée -Ugo n'a pas voulu se fiancer avec une riche héritière qu'il ne connaissait pas- qu'il s'est vu renié par sa famille il y a de cela un an ✱ Depuis, il bosse pour vivre -ce qui le change- en tant que barman au Drink ✱ Sa première occupation reste cependant ses études: il est en cinquième année de médecine (majeure) & de sociologie (mineure) ✱ Il fume un peu trop. Dit toujours qu'il va arrêter. Mais reporte inlassablement le jour fatidique ✱ A fait du théâtre pendant plusieurs années ✱ Se déplace très souvent en skate ✱ A un chat nommé Hadriel ✱ Il ne peut s'empêcher de gribouiller sur tout ce qu'il trouve, particulièrement quand il est au téléphone
Fêtard ✱ Sociable ✱ Homme de confiance ✱ A l'écoute ✱ Le cœur sur la main ✱ Le sourire aux lèvres ✱ Optimiste ✱ Un brin rebelle ✱ De bonnes valeurs ✱ Ne recule devant rien ✱ Aime relever des défis ✱ Têtu ✱ Veut souvent avoir le dernier mot ✱ Trop franc ✱ Manque de tact ✱ Maniaque ✱ Maladroit ✱ Possessif
sans pseudo fixe
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pas vraiment. Je n'ai pas de pseudo fixe et j'ai 24 ans. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à un forum de pub dont le nom ne sera pas cité :rvmp: . J'aime le design, le fait que le forum soit actif et que le contexte m'ait de suite inspiré un personnage alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Alex Libby comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par feu ardent (avatar). Je fais environ c'est assez vaste, je peux autant faire des pavés que des rps plus courts mots par RP et mon personnage est un personnage inventé .
Mot de la fin ? ▲
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
je veux être parrainer si oui, par pseudo du parrain (voir la liste des parrains)
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(Invité)