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j'ai remonté le temps aujourd'hui (PRIAPE)

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Je ne me sentais pas très bien ce matin, sensation de mal-être, des nausées autant dire que ça ne sentait pas très bon cette histoire. Je me levais péniblement afin d'atteindre le salle de bain et boum, ma tête rencontrait le sol et je perdais connaissance. De la lumière, beaucoup trop de lumière, je sentais une douleur sur mon crâne pendant que je reprenais mes esprits. Je regardais autour de moi et je commençais à paniquer, qu'est-ce que je pouvais bien faire ici en pyjama ? Sûrement une fête de trop, je ne me rappelais de rien. Bon dieu ce que j'étais maigre, je me faisais peur, il fallait vraiment que je me regarde plus souvent dans le miroir parce que là ça n'allait plus. Bref, j'attrapais un jean qui semblait être à moi et un pull et je quittais cette maison sans remarquer qu'il y avait mon nom sur la boîte-aux-lettres. Direction la dunster afin de retrouver Priape, mon chéri histoire de lui demander comment il avait osé me laisser seule dans une maison inconnue avec des inconnus. Pas du tout responsable et attentionné sur ce coup. J'étais persuadée qu'il avait passé la soirée avec Valentin à enchaîner les bières et il devait décuver à présent, tête dans les toilettes et tout le spectacle. Mais pas du tout, j'entrais dans sa chambre et il était en train de dormir comme une marmotte, franchement j'étais perdue, je ne prenais même pas la peine de frapper bien évidemment. Coucou mon coeur, si tu savais à quel point je suis crevée, on a fait quoi hier soir, j'me souviens plus je pense que j'ai trop bu dis-je en m'approchant de lui afin de déposer un baiser dans son cou histoire de ne pas trop le perturber, déjà que ce n'était pas le réveil idéal puis je m'affalais sur son lit en le poussant légèrement. Tu veux pas me faire une petite place ?
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Ma discussion avec Talya à la commémo avait fait son chemin dans ma tête, et ma petite amie avait raison : il fallait que je prenne plus sérieusement mon rôle de père au sérieux. Je passais donc chercher Mila chez ma belle mère, et emmenai la petite avec moi pour passer la matinée à la dunster. « Là c’est la chambre d’étudiant de papa… Là, regarde, c’est papa avec ses collocs… » fis-je en désignant la photo placardée sur le mur mais en tournant mon visage vers celui de la petite, je remarquais ses paupières closes. « Ok, dis le si je t’ennuie Mila… » L’effet soporifique du blabla paternel. Magique. Je couchais la petite dans sa nacelle, dans un petit coin de la pièce et je zieutais mon lit qui me faisait de l’œil. J’étais censé aller à l’hosto pour une après midi de consultations, alors autant me reposer pendant que ma fille en faisait autant. Sauf qu’après quelques minutes de sommeil, la porte s’ouvrit. Bien trop assoupi, je ne me réveillais d’abord pas, ce ne fut que lorsqu’une voix féminine s’éleva et que je sentis des lèvres se poser au creux de mon cou que je commençai à m’éveiller. « Qu’est-ce que tu fais ici Tal… » Et je me stoppai net dans ma phrase, lorsque, une fois mes yeux ouverts, je constatais qu’il ne s’agissait pas de Talya à mes côtés mais bien de Caly. Je fis un bond, m’écartant d’elle vers l’extrémité opposée du lit avec une expression de franche surprise : « Caly ?!? Mais qu’est-ce que tu fabriques ici ? A quoi tu joues ? » m’exclamai-je sans comprendre.
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J’avais l’impression qu’il venait de voir un monstre puisqu’il avait sauté à l’autre bout du lit, me regardant avec un air de surprise mais aussi d’incompréhension. Super, si je commençais à faire peur à mon propre petit ami je n’étais pas sortie de l’auberge, je savais que j’étais maigre mais quand même. Je fronçais les sourcils avant d’écarquiller les yeux en relevant les mains. Eh bien tu as vraiment trop bu hier soir toi aussi dit donc ! C’est moi Calypso, ta copine, 21 ans, c’est bon tu vois là ? Franchement je ne savais pas quel était son problème mais j’allais me vexer s’il continuait comme ça. Je pouvais comprendre qu’il avait encore la tête à l’envers mais j’avais bien entendu le petit « Tal » et sa réaction n’était pas très gentille, bientôt j’allais imaginer qu’il avait passé la nuit avec une autre fille. Ou qu'il aimait une autre fille, mais ça me semblait peu probable après notre histoire. Puis je vois pas pourquoi j’ai pas le droit de venir dans ta chambre, si tu as quelque chose à cacher autant me le dire directement dis-je en faisant la moue, j’avais juste envie de lui faire un câlin moi surtout que j’avais mal à la tête ce n’était pas la peine d’en rajouter une couche. Je sentais bien que l'ambiance était étrange, sa chambre, sa tête, quelque chose clochait mais j'étais trop fatiguée pour y faire attention, si seulement j'avais eu la présence d'esprit de m'attarder sur sa coupe de cheveux j'aurais peut-être réalisé quelque chose, mais non, j'étais persuadée qu'il était mon amoureux et j'étais vexée qu'il ne me reconnaisse pas, alcool ou pas alcool.
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Caly. Dans mon lit. Et qui agissait comme si c’était parfaitement normal. Tout allait bien, tout allait bien. Toujours à l’autre extrémité du lit, je m’appliquais à laisser une distance correcte entre nous. Il ne manquerait plus que Talya nous trouve comme ça, déjà que l’année passée elle nous avait surpris mon ex et moi en plein examen gynéco… Je ne voulais pas créer une nouvelle crise avec ma petite amie. Et l’intruse affirma alors que j’avais trop bu la veille avant de décliner son identité, que je connaissais déjà, c’était les mots qu’elle utilisa pour se décrire qui me firent plutôt réagir. « Ma copine ? Mais Caly on n’est plus ensemble ! » m’exclamai-je avec une incompréhension équivoque. Sauf que quelque chose dans ce qu’elle venait de prononcer me fit soudain tilt. Calypso. 21 ans. Voilà ce qu’elle venait de dire. Oh. Ok, donc là, il lui manquait 2 ans de sa vie. Voilà pourquoi elle se pensait ma petite amie. Je regrettais d’avoir si peu écouté pendant le cours de neuro. Y’avait pas un topo sur les effets amnésiants de certaines tumeurs au cerveau ? C’était surement ça oui… Mais pour la conduite à tenir dans ces cas là c’était quoi ? La confrontation brutale avec la réalité n’était pas adaptée en tout cas. Ca risquait de ne faire qu’empirer son état de confusion. Il fallait s’y prendre avec plus de douceur et de délicatesse. Sauf que je venais clairement de lui dire qu’on n’était pas en couple. Donc, brodant, je me rattrapais comme je pouvais pour donner un sens à tout ça : « On s’est engueulés hier, tu t’en rappelles pas ? » Ouais voilà, puisqu’elle pensait qu’on avait la gueule de bois tous les deux, la possibilité d’une dispute et d’une rupture la veille qu’elle aurait oublié sous l’effet de l’alcool, c’était tout à fait possible. Et vu que nos mois de relation deux ans auparavant avaient été ponctués de nombreux éclats de voix, c’était carrément plausible tout ça.
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Je fronçais encore plus les sourcils lorsqu'il me disait qu'on était plus ensemble, en fait je ne comprenais pas du tout pourquoi il disait ça. L'alcool ne pouvait quand même pas lui faire oublier notre relation, si ? Ou alors il était malade, amnésique un truc du genre parce que lorsqu'il me regardait c'était comme si j'étais une étrangère, ou une bonne copine, bref pas sa chérie en somme. J'avais envie de m'énerver sur le coup, ça me révoltait sa réaction, pus je voyais qu'il réfléchissait à quelque chose et je décidais de me taire, je ne savais pas trop quoi lui dire puisque apparemment pour lui je n'avais rien à faire dans sa chambre. Il m'annonçait qu'on avait eu une dispute et que suite à cela on avait décidé de se séparer, blague. Non franchement, je savais qu'on était du genre à se crier dessus mais rompre une relation si forte que la notre pour une engueulade sous l'effet de l'alcool ça ne lui ressemblait pas. J'étais pas la fille la plus intelligente du monde mais quand même, j'étais perdue et je me relevais. Non je m'en rappelle pas mais je vois pas pourquoi on est plus ensemble à cause de ça ! Si j'ai eu le malheur de faire quelque chose de mal, je suis désolée vraiment mais Priape on va pas se séparer alors qu'on avait bu ? C'est vraiment du gâchis ! Je l'aimais moi, j'voulais pas que ça se termine sur ça alors que de son côté il semblait être assez insensible. T'es vraiment étrange, genre, on est plus ensemble et tu dors normalement, moi je t'aime, j'ai pas envie qu'on se sépare ! dis-je en haussant le ton en essayant de comprendre ce qui était en train de se passer.
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 Elle me regardait, sourcils froncés, sincèrement paumée et déroutée par ma propre incompréhension. Et c’était déjà trop tard quand je compris que c’était surement un des symptômes de sa tumeur qui parlait là. Elle avait zappé nos deux dernières années de sa mémoire. Sauf que je ramais un peu, essayant de rattraper mes mots, de justifier cette –rupture-. Elle se releva finalement en me répondant donc que non, elle ne se rappelait pas, elle ne comprenait pas pourquoi une engueulade avait entraîné notre séparation… J’allais quand même pas lui sortir qu’elle avait arrêté sa pilule en douce et que je l’avais découvert, ça ferait trop réchauffé… Et puis si elle ne se rappelait pas de notre véritable rupture, elle n’avait probablement aucun souvenir de la folie –je veux un bébé- qui l’avait temporairement atteinte à l’époque. Bref, elle s’excusait de ce qu’elle avait pu faire de mal. « T’as rien fait Caly, c’est pas toi c’est moi… » Oh mon dieu, j’étais trop mauvais dans ce rôle, avec mes phrases clichées là… Sauf que forcément ses mots suivants eurent le don de toucher encore plus ma corde sensible. Je me relevai à mon tour pour me rapprocher d’elle, prenant ses mains avec douceur. « Caly… Tu devrais t’asseoir un instant. » fis-je avec inquiétude. Ouais, l’entendre me dire qu’elle m’aimait alors qu’on ne s’était pas chanté ce genre de choses depuis un moment, qu’on avait l’un comme l’autre tourné la page, réservant ce genre de déclaration à d’autres, ça avait de quoi augmenter l’étrangeté de ce moment. « Tu te rappelles vraiment de rien ? » J’allais pas m’en sortir, comment lui dire sans lui faire un choc ? Comment ne pas non plus m’engluer dans le rôle de son petit copain qui ne me correspondait plus à l’heure d’aujourd’hui ? Faire ça, cinq minutes ok, mais si jamais son amnésie perdurait, je ne pouvais pas continuer mon cinéma trop longtemps. «Caly, assieds toi vraiment. » Et ne lui laissant pas vraiment le choix, mes mains se posèrent sur ses épaules appuyant doucement mais avec une certaine fermeté dessus pour lui faire poser ses petites fesses sur mon matelas, puis je lâchai : « Caly on est bel et bien séparés. Et… J’ai rencontré quelqu’un d’autre. »  
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Je préférais m'excuser, parce que qu'importe ce que j'avais eu le malheur de faire je ne voulais pas le perdre pour ça. Je ne voulais pas le perdre tout simplement, Priape était une grande partie de ma vie et je ne me voyais pas continuer sans lui, je l'aimais et je ne comprenais pas sa froideur ainsi que son détachement face à moi. Apparemment ce n'était pas de ma faute mais de la sienne, je sentais que quelque chose clochait, il était différent et ce n'était pas vraiment mon Priape. Il prenait mes mains avec un regard protecteur et ça me rassurait un peu, il ne me détestait pas. Néanmoins, ce qu'il me disait m'inquiétait vraiment, je devais m'asseoir et je me demandais qu'est-ce qu'il voulait me dire de si important. D'accord dis-je simplement en revenant sur le lit, plongeant mon regard dans le sien à la recherche d'une réponse à ce qui était en train de se passer dans cette chambre. Non je ne me rappelle de rien je viens de te le dire, c'est un trou noir, je me souviens juste qu'avant ça on était heureux et en couple et je comprends pas pourquoi tout semble différent ce matin. J'étais perdue et il semblait le comprendre sans pour autant essayer de me rassurer, ses gestes étaient affectueux mais pas amoureux, ce n'était pas la manière avec laquelle il avait l'habitude de me toucher. Puis la révélation. Ma bouche s'ouvrait mais aucun son ne sortait, sa révélation cassait mon petit coeur en deux, et mon regard se remplissait de larmes. Quoi ? Une autre femme, mais depuis quand ? Je n'osais pas lui demander, j'avais envie de le gifler, parce que d'après ce qu'il me disait notre rupture datait d'hier mais on ne quitte pas la femme qu'on « aime » pour une simple rencontre. Une autre femme ? Ça fait longtemps que tu me trompes ? dis-je sans la force de crier. Puis j'entendais un bruit étrange, comme un bébé et je me relevais, me dégageant de son emprise. Je n'avais pas aperçu le lit dans le coin de la pièce, je m'approchais et je voyais un petit être en train de se réveiller. Toujours les larmes aux yeux je me tournais vers Priape. C'est quoi ça ?
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  Elle devait se poser mille questions et moi j’avais vraiment l’impression de marcher sur des œufs. J’essayais mentalement de rassembler mes connaissances en neuro. Est-ce que lui balancer la vérité était une bonne idée ? Est-ce que le raz de marée d’infos qu’elle avait éclipsé de ces deux dernières années n’allait pas submerger son cerveau malade et empirer son état ? Prudence, prudence. Déjà elle accepta de s’asseoir, réaffirmant qu’elle n’avait aucun souvenir. Elle en était au stade où on était heureux et en couple, et un petit sourire nostalgique étira malgré moi mes lèvres. Elle était loin cette époque désormais, même si on avait réussi à faire la paix, même si on s’épanouissait désormais dans une relation stable et sans vague… Elle devait le voir d’ailleurs, dans mes yeux, que la flamme de la passion n’y était plus. Alors voilà, j’avais lâché une première info : une autre femme. Quelqu’un d’autre. Sauf que quasi instantanément, les larmes apparurent et la culpabilité me submergea. « Une autre femme… Oui ça fait un moment… Je suis désolé Caly, je… » commençai-je à bredouiller en me mélangeant dans mes excuses, le ventre serré de la faire pleurer ainsi. Bordel, elle allait me détester. Elle se releva ensuite en entendant les chouinemens d’un bébé. Mila, dans son berceau calé dans un petit coin. Même moi je l’avais presque oubliée tellement elle était sage… Caly se tourna alors vers moi après avoir jeté un œil à la petite, et elle me demanda des explications sur le champ. Je déglutis difficilement répondant d’abord avec un air un peu bête : « Bah c’est un bébé… » C’était pas la peine de jouer les idiots, de toute façon, la méthode douce ne semblait pas fonctionner, je ne faisais que m’enfoncer davantage. Alors fichu pour fichu, je lâchai : « C’est ma fille. Mila. Elle a quatre mois. »
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J'acceptais de m'asseoir, complètement perdue et désemparée par la situation, je voulais bien que l'alcool me fasse perdre la tête mais à ce point c'était quand même impressionnant. Puis comment imaginer mon Priape me tromper, me faire du mal de manière intentionnelle ? Non, ça ne pouvait pas tenir la route, si j'avais réussi à remonter le temps il était temps de me prévenir car sinon j'allais péter un câble et rapidement. Lorsque que je lui expliquais à quel point je ne comprenais pas la situation mais que je l'aimais malgré tout, il souriait et j'avais envie de l'étrangler. Ce n'était pas le moment de sourire ni de prendre ça à la légère surtout en m'annonçant qu'il voyait quelqu'un d'autre. Une autre femme et ça faisait un moment. Il était désolé, super. Mon cerveau ralentissait, mes pensées s'entrechoquaient et je commençais à me sentir mal. Je ne pouvais m'empêcher de pleurer, j'avais toujours eu tendance à verser des larmes dans les mauvaises situations, même lorsque je devais me montrer forte. C'est une blague ? Mais comment tu peux me faire ça, à moi ? Après tout ce qu'on a vécu, notre histoire, notre passé ? C'est bateau comme phrase je sais mais putain s'il y a bien un cas où elle s'applique c'est pour notre relation dis-je entre deux larmes. Je me sentais si bizarre à l'intérieur, comme une impression de déjà vu mais j'étais submergée par les émotions pour y prêter attention. Un bébé, je demandais des explications et c'était bien trop pour moi. Son bébé, quatre mois, donc ça faisait plus d'un an qu'il me trompait, donc cela datait de bien avant notre couple. Ma main me démangeait mais j'étais sous le choc, mon corps ne réagissait plus, je tombais sur le lit, mon visage dans les mains. Si je comprends bien tu as un bébé… une autre femme, et moi j'suis quoi, hein ? Je te déteste, j'ai l'impression que tu te fiches de moi là, tu te sens pas mal ? Ça doit être une blague, c'est pas possible, j'peux pas croire à tout ça, t'es pas un monstre à ce point !
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   La détresse de Caly me touchait bien sûr. Et c'était logique qu'elle réagisse ainsi, parce qu'elle avait raison : il y a 2 ans, jamais je ne l'aurais trompée. Alors me mettre dans le rôle du petit ami adultère, ce n'était pas simple. Ce serait peut-être plus facile de tout lui expliquer même... Mais comment lui annoncer qu'elle allait mourir ? Non, finalement je préférais encore mon ignoble mensonge dans lequel je m'enfonçais un peu à chaque minute : "Ce n'est pas loin blague Caly. Je suis désolé. C'est vrai, je suis amoureux d'une autre. Je suis désolé vraiment." Sauf que lorsque Mila se manifesta et que Caly remarqua enfin sa présence de la petite, ce fut sûrement la goutte qui fit déborder le vase. Surtout lorsque j'annonçais son âge : 4 mois. Le calcul dans la tête de la demoiselle fut vite fait. Elle se laissa tomber sur le lit, désespérée, en larmes. "Caly, arrête... Calme toi, je t'en prie." fis-je, incapable de lui faire endurer ça, malgré la bizarrerie de la situation. Ce n'était pas la première fois qu'elle versait des larmes pour moi, mais ça faisait longtemps que ce n'était plus moi la source de ce chagrin. C'était un rôle que je ne voulais plus tenir, celui d'ami, un peu particuliers je vous l'accorde, me plaisait beaucoup mieux. " Te mets pas dans cet état-là... Ce n'est pas ce que tu crois. Je t'ai menti, notre rupture ne date pas d'hier. En fait, ça fait longtemps qu'on n'est plus amoureux l'un de l'autre toi et moi." Voilà le cinéma avait assez duré tant pis pour le choc il allait falloir que je lui annonce la date du jour. Je m'assis à côté d'elle sur le lit, et j'attrapai ses mains avec douceur pour dégager son visage et qu'elle me regarde. Je demandai alors prudemment : "On est quel jour d'après toi ?"
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