Je revenais tout juste de mon voyage d’affaire. J’étais arrivé dans la nuit, vers trois heures du matin. J’avais passé presque toutes mes journées auprès d’investisseurs importants à négocier des contrats pour l’avenir de l’hôtel Errigton Cambridge dont j’étais le PDG. Mon père m’avait fait un beau cadeau en m’offrant cet hôtel mais la charge de travail était vraiment très importante. Durant mon voyage, je n’avais pas une minute à moi. Même pendant les déjeuner ou bien durant les dîners on parlait affaires et le soir quand je me retrouvais seul dans mon suite de luxe je m’écroulais sur mon lit pour ne me lever que le lendemain matin. Dans tout ça j’en avais complètement oublié Mary. Chaque jour je me promettais de l’appeler, de lui donner signe de vie et chaque fois je ne le faisais pas par manque de temps uniquement. Cependant, maintenant que j’étais revenu, j’allais pouvoir changer ça. On avait beau être samedi, ce matin-là je m’étais lever de bonheur dans un premier temps pour courir parce que ça faisait un moment que je n’avais pas fait de sport et que ça me manquait et également pour aller voir Mary et lui donner enfin de mes nouvelles. En rentrant, j’étais allé prendre une douche bien chaude et j’avais opté pour un jeans et un chemisier blanc. La seule chose qui était différent de d’habitude était l’eau de parfum que je m’étais mise. Malgré le fait que je n’avais rien fait de très grave comparé à la dernière fois, ce fut quand même avec une petite pointe d’angoisse que je me rendis chez Mary. Je ne savais pas comment elle allait réagir en me revoyant après mettre absenter plusieurs jours sans lui donner de nouvelle. Peut-être qu’elle me claquerait la porte au nez et qu’elle ne voudrait plus me parler ce qui voudrait dire : devoir la reconquérir comme la dernière fois… Je secouais la tête pour chasser ses idées de ma tête et inspirais un bon coup avant de toquer. A peine la porte fute-elle ouverte que je ne lui laissais même pas le temps de prononcer le moindre mot. « Salut je suis de retour. » Dis-je avec un sourire légèrement forcé.
Bon sang, cela faisait quoi? Trois mois? Ouais je pense bien que j'y suis, trois mois à peu près que je n'ai pas de nouvelles d'Hélios. J'ignore ce qui se passe et je suis très en colère, je lui ai laisser une seconde chance ce qui est très rare lorsque je laisse une seconde chance, mais les sentiments avaient pris le dessus et lors de cette soirée j'avais céder à son plus grand plaisir. Seulement, depuis plus de nouvelles. Que se passe t-il? Je m'inquiète même parfois, mais au final j'ai la haine et une déception énorme. J'étais encore proche de sa famille, je suis aller voir son frère Arès qui n'en savais pas plus. De plus, sa soeur avait grand besoin de lui, elle a une maladie, une tumeur pour être exacte et cette nouvelle m'a blessé, un grand mal au coeur, je suis tellement proche d'elle, même lorsque je n'étais plus en couple avec Hélios, j'apprécie juste Sixtine. J'avais aussi demander des nouvelles à son jumeau, Nork. Lui et moi c'est compliqué mais il reste un bon ami et mon beau frère par la même occasion. Cependant, j'avais besoin d'Hélios, de son soutient surtout en ce moment. J'ai failli perdre mon frère et il ne me donnait aucune nouvelles, je me sentais à l'abandon. On est samedi matin, je venais à peine de me lever, me faisant couler un café, je le bois aussi rapidement puis je ne tarde pas à prendre ma douche. A la sortie de celle-ci, j'entends frapper à la porte, bien sûr je mets du temps parce que personne n'est là pour ouvrir, même pas un garde du corps ni rien, puis je m'habille. Descendant les escaliers, je me demandais qui ça pouvait bien être, je n'attendais personne. Ouvrant la porte, je restais conne, c'était Hélios ou Nork qui me jouait un tour, là? Je reconnaîtrais Hélios d'entre mille de toute façon et il est évident qu'il ne s'agit que de lui. Il est sérieux? De débarquer comme ça genre "je suis de retour !" Il ne manque pas de culot. Je le regarde avec des yeux remplis de colère. « Tu te souviens de moi? Tiens donc... Je pensais que tu m'avais oublié depuis le temps ! » Je ne peux m'empêcher de l'envoyer sur les roses. Tout en rajoutant. « Pourquoi tu viens me voir d'un coup? Après des semaines sans nouvelles. » Déjà j'avais une tête de déterrée bien que je sortais de la douche, je n'était pas bien du tout et en le voyant réapparaître comme par magie, ça me donne encore plus envie de le claquer. Ouais je suis énervée parce que quand on est en couple on donne des nouvelles et merde j'avais besoin de lui !
Je n’étais pas fière de comment j’avais traité Mary, elle méritait mieux que ça, beaucoup mieux que ça. Je l’aimais ça c’était indéniable mais il fallait toujours que je ne me comporte pas correctement avec elle, allez savoir pourquoi. Je voulais la rendre heureuse, je voulais la voir sourire mais depuis qu’on était ensemble je l’avais fait souffrir, je l’avais fait attendre et je l’avais énervée, beaucoup énervée et cette fois encore c’était le cas. Je me doutais bien qu’elle n’allait pas me sauter dans les bras en me voyait. Le contraire m’aurait plutôt étonné d’ailleurs. Mais d’un autre côté, j’espérais que sa colère s’atténuerait en même voyant. Ben ouais après tout, l’espoir faire vivre. « Je suis désolé, vraiment désolé. Mary, j’ai été très occupé et… » Je ne terminais pas ma phrase. Son regard me glaçait le sang. Je n’aimais pas qu’elle me regard avec ce regard noir qui ne laissait paraitre aucune émotion positive. Me trouver des excuses n’était surement pas la meilleure chose à faire, non c’était même la pire chose que je pouvais faire. Mais voilà je me trouvais face à elle, face à la colère et je ne savais pas vraiment quoi dire, ni quoi faire pour me faire pardonner, pour faire qu’elle se calme. « Je reviens vers toi parce que je te dois des excuses. Je sais que je me suis comporté comme un imbécile avec toi. Tu mérites mieux qu’un mec qui ne pense pas à répondre à un celle de ses sms. » Même si habituellement j’avais du mal à exprimer ce que je pensais et surtout à me dénigrer aujourd’hui il fallait que je le fasse. Si je voulais sauver le couple que je formais avec elle, si je voulais qu’elle me pardonne, il fallait que je mette mon égo et ma fierté de côté. « Je sais que des excuses ne changeront pas grand-chose à la situation mais pourtant je suis désolé. Je ne t’ai pas oublié et si je suis venue à peine après être rentré c’était parce que tu étais la première personne que je voulais retrouver en rentrant. Je voulais voir ton visage, entendre ta voix qui m’ont tant maqué. » Et c’était la vérité ce que je disais. Elle ne semblait pas vraiment aller bien. J’ignorais pourquoi et à ce moment-là, je regrettais encore plus de ne pas avoir pris de ses nouvelles. Parce que si ça avait été le vas, alors je serais ce qui n’allait pourquoi elle semblait si… fatiguée.
Putain je rêve là?! Quand j'ai le plus besoin de lui il n'est pas là,il joue carrément le mort, le fantôme quoi ! Ouais j'avais juste l'impression d'être en coupe avec un fantôme. Le voilà désormais de retour, il reviens à moi comme une fleur alors même que j'essayais de le joindre durant des mois, bordel ! Comme d'habitude, il s'excuse, il passe sa vie à s'excuser de jouer le con avec moi mais un jour je vais prendre les nerfs et je ne voudrais plus le voir, je me demande s'il mérite encore cette seconde chance que je lui offre. « Ouais t'étais trop occupé pour moi, apparemment j'ai bien compris ! » Lui balançais-je en pleine face, si comme ça il ne comprends pas que j'ai la haine contre lui. Comporter comme un imbécile, c'est rien de le dire, c'est encore trop gentil comme mot même. « Exactement ! Un idiot même, franchement à quoi tu joues avec moi? Tu pars et quand j'avais le plus besoin de toi, tu ne réponds à aucun de mes appels et là tu reviens comme une fleur en t'excusant. Tu crois quoi? A quoi ça sers de t'excuser? Le mal est fait, Hélios ! » Tu n'étais pas là quand j'en avais le plus besoin, à la place c'était ton jumeau... Il ne se rends pas compte. « Ah bon? Mon visage et ma voix t'ont si manqué que ça? On n'auras pas dit, vu que tu ne me répondais pas. Putain j'ai failli perdre mon frère et toi, tu ne pensais qu'à ton putain de travail, Hélios ! » La haine et la tristesse ainsi que la déception avaient pris le dessus dans cette histoire.
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Je revenais tout juste de mon voyage d’affaire. J’étais arrivé dans la nuit, vers trois heures du matin. J’avais passé presque toutes mes journées auprès d’investisseurs importants à négocier des contrats pour l’avenir de l’hôtel Errigton Cambridge dont j’étais le PDG. Mon père m’avait fait un beau cadeau en m’offrant cet hôtel mais la charge de travail était vraiment très importante. Durant mon voyage, je n’avais pas une minute à moi. Même pendant les déjeuner ou bien durant les dîners on parlait affaires et le soir quand je me retrouvais seul dans mon suite de luxe je m’écroulais sur mon lit pour ne me lever que le lendemain matin. Dans tout ça j’en avais complètement oublié Mary. Chaque jour je me promettais de l’appeler, de lui donner signe de vie et chaque fois je ne le faisais pas par manque de temps uniquement. Cependant, maintenant que j’étais revenu, j’allais pouvoir changer ça. On avait beau être samedi, ce matin-là je m’étais lever de bonheur dans un premier temps pour courir parce que ça faisait un moment que je n’avais pas fait de sport et que ça me manquait et également pour aller voir Mary et lui donner enfin de mes nouvelles. En rentrant, j’étais allé prendre une douche bien chaude et j’avais opté pour un jeans et un chemisier blanc. La seule chose qui était différent de d’habitude était l’eau de parfum que je m’étais mise. Malgré le fait que je n’avais rien fait de très grave comparé à la dernière fois, ce fut quand même avec une petite pointe d’angoisse que je me rendis chez Mary. Je ne savais pas comment elle allait réagir en me revoyant après mettre absenter plusieurs jours sans lui donner de nouvelle. Peut-être qu’elle me claquerait la porte au nez et qu’elle ne voudrait plus me parler ce qui voudrait dire : devoir la reconquérir comme la dernière fois… Je secouais la tête pour chasser ses idées de ma tête et inspirais un bon coup avant de toquer. A peine la porte fute-elle ouverte que je ne lui laissais même pas le temps de prononcer le moindre mot. « Salut je suis de retour. » Dis-je avec un sourire légèrement forcé.
