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COKA ≈ QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ?

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- QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ? -
W/ COKA.
On a toujours dit à Cody qu'on ne devenait pas heureux, mais qu'on était heureux ou qu'on ne l'était pas. Que le bonheur est un apprentissage et non une compétence. Que le bonheur est un voyage et non une destination. En épousant Dia, il espérait voguer dans le wagon du bonheur au moins pour toute sa vie – si ce n’est plus, si on considère qu’il y a une vie après la mort et qu’on se transforme tous en perruche – avant de comprendre qu'il devait la mériter, sa place en première classe. Ou l'acheter à la sueur de son front et de ses tripes, quitte à s'user. Il s'était usé, fatigué, détruit. Et pourquoi ? Il était encore loin du luxe de goûter au bonheur avec Dia. Aujourd'hui, ou plutôt hier, en apprenant que Dia avait un ex dont il n'avait jamais entendu parler et qu'elle l'avait revu et qu'en plus de ça Cody était un thon qu'elle ne digérait pas, il avait décidé de divorcer. De rompre. Ça ne marchait pas entre eux. Ça avait arrêté de marcher à la seconde où ils avaient passé la bague au doigt. En fait, pas une seconde il a pensé que Dia l’avait trompé. Mais qu’elle avait recherché une forme d’affection, cette affection qu’elle refusait de donner à Cody dans une période où il lui en fallait plus que tout. Et il ne lui en voulait pas. Il ne lui en voulait plus. Il comprenait. Toutes ces disputes avaient sûrement coupé l’envie de donner à Cody de l’amour. Seulement, c’était une torture. Il était faible. Il savait qu’il succomberait à la première fille qui lui donnerait de l’affection – bien qu’il ne pensait pas qu’une fille vienne le voir en mode ’hey gros moi j’ai de l’amour à te filer’, à moins que ce ne soit une prostipute et qu’il paye cent dollars. Et Dia ne devait pas subir cette humiliation. Alors, ils n’avaient plus qu’à se libérer, à être heureux séparément, puisqu’ensemble et bonheur n’étaient décidemment pas compatible dans le cas des époux Bleeker.
Dia devait passer aujourd’hui à son appartement pour qu’ils signent chacun les papiers. Ça n’arrangeait pas des masses Bleeker de faire ça tout de suite puisqu’il était en plein déménagement. En effet, les soins de sa mère coûtaient une somme considérable, telle qu’il ne pouvait plus se permettre de payer un loyer pour les mois, voire les années à venir. Endetté jusqu’au cou, il rendait aujourd’hui les clefs de son appartement. Une nouvelle fois, il rangeait toute sa vie dans des cartons qu’il rangeait les uns après les autres dans le coffre de la voiture de sa mère. C’est alors qu’il se débattait avec le mât de sa planche à voile pour qu’il rentre dans la voiture qu’il entendit des pas sur les graviers. Il se retourna. Dia. « Hey … » fit-il en arrêtant de forcer sur le mât. Mais c’eut pour résultat de faire tomber sur le sol tous les cartons qui étaient précédemment empilés dans le coffre, juste aux pieds de Dia. « Je nettoyerai. Ça va ? » demanda-t-il, bien qu’il savait qu’elle était au moins autant au bout du rouleau que lui à l’approche de l’heure fatidique.

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W/ COKA.
Au bout du rouleau ? Ah non non non, tu n'étais pas au bout du rouleau, t'étais plutôt dans l'incompréhension totale. Jusqu'à cet instant présent, tu ne comprenais pas le comportement de Cody. Qu'es-ce qui l'avait soudainement pris de t'agresser comme ça sur CS alors que les ragots postés ne le concernaient même pas, mais alors pas du tout. Ces rumeurs parlaient du pseudo Thon qu'était Maxwell et que t'avais défendu en précisant que ce n'en était pas un, mais alors t'avais rien gobé quant à la réplique de monsieur Bleeker qui avait profité de la moindre occasion pour avoir ce qu'il voulait. ENFIN. Dirait-il au fond ein ? Depuis le temps qu'il ne te supportait plus et toc ! Des rumeurs sont balancées sur toi et monsieur sautait comme un poney dessus pour rompre. Non mais pour toi c'était clair comme l'eau de roche, qu'il n'attendait que ça, car il fallait tomber bien bas pour croire à CS plutôt qu'à sa femme. Ou alors c'est ce que t'aurais dû le faire aussi lorsque CS balançait des choses sur lui. Enfin... Maintenant, nulle doute que tu ouvrais enfin les yeux, nulle doute que tu n'allais plus te voiler la face et croire encore qu'il tenait à toi comme avant. T'étais fatiguée d'être la seule à vouloir sauver toujours tout, à vouloir recoller les morceaux, à se casser la tête et se rabaisser au final que pour du beurre. De toute façon, les mots résonnaient encore dans ta tête, des mots que Bleeker finira par regretter avec le temps. Il avait bien dit, à quoi bon s'acharner puisque si vous ne divorcez pas, il allait finir par te tromper et vous savez quoi ? T'en avais assez d'être prise pour une cocue, car cet été t'avait déjà suffi. Alors autant tout arrêter pour de bon, autant sortir de sa vie puisque tu ne le rendais plus heureux et que lui continuait à te prendre pour un jouet. T'avais l'impression à force que toute votre histoire n'était qu'un jeu qu'il tenait entre les mains et pouvait en décider du sort lorsque cela l’enchantait. Et ben non, plus maintenant, car t'étais à bout de force et tu ne faisais que perdre ton temps à chaque fois en voulant tout arranger. Anyway, aujourd'hui t'avais promis de venir le voir avec les papiers du divorce que tu avais rapidement demandé à ton avocat et ben te voilà précisément devant l'entrée de son appartement les papiers déjà signés de ton côté. Tu ne pouvais même plus pleurer, tu ne pouvais même plus ressentir la douleur, le déchirement et vous savez pourquoi ? Il t'avait tellement habitué à tout ça que maintenant, tu ne ressentais plus rien. Alors sans répondre toute suite à sa question, tu te baissais pour l'aider à ramasser ses affaires. « Non ça ne va pas et ça n'ira plus bien désormais. » Pourquoi lui mentir ? Après tout, ce n'était pas lui qui en avait assez qu'on lui mente ?. Question honnêteté, il pouvait parler parce que tu n'étais pas au courant de ce que monsieur faisait sur tinder et aussi du fait que Joan était de retour et qu'elle lui apportait même des rechanges. Question honnêteté, tu ne savais pas que voir amicalement un ex-flirt et même pas petit-ami en passant, était une infidélité. Fallait aussi que tu lui donnes toute la liste des mecs avec qui t'avais couché un soir avant de l'avoir rencontré ?. Bleeker était tombé si bas ?.

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Au moins, ils en étaient au même point. Les époux Bleeker arrivaient à un stade où la douleur elle-même n'avait aucun goût. On l'aime ou on l'aime pas, mais la douleur est censée avoir une petite saveur, souvent un peu amère, ou épicé suivant la sensibilité de ses papilles. Maintenant, Cody en était indifférent et il savait que c'était pareil pour Dia. Le problème, c'est qu'il n'y avait pas que la souffrance qui n'avait plus aucun goût, mais leur amour aussi. Diamantika a arrêté d'aimer Cody dès le mariage et ce, pour une raison qu'il n'avait jamais compris. OK, elle avait peut-être continué à l'aimer, mais arrêter de lui montrer, le considérant sûrement comme acquis et donc pas apte à recevoir une quelque dose d'affection, de séduction. Mais Cody n'a jamais eu cette vision du mariage ou de la relation de couple en général. Pour lui, tous les jours se résumaient à reconquérir la personne qu’on aime, à frictionner les esprits et les corps pour en sortir toujours plus forts. Aujourd'hui, leurs deux visions n'étaient absolument plus compatibles tant l’un regardait à l’Est alors que l’autre préférait l’Ouest. Quand le soleil se couchait chez l’un, il se levait seulement chez l’autre. Il demanda seulement à Dia si ça allait et elle tomba derechef dans le mélodrame, genre non ça n'ira plus jamais bien blablabla ... Attendez, ça veut dire que pour elle, là, avant qu'ils prennent la décision de rompre, ça allait ? Curieuse idée du bonheur.  Ah vraiment, l’Est est une partie assez bizarre du monde. « Nous méritons tous les deux d'être heureux Dia. Nos proches méritent de nous voir heureux également. » répondit-il en récupérant la caisse qu'elle avait aidé à porter et qu'il glissa dans le coffre qu'il parvint à fermer. Par contre, s'il l'ouvrait, ça risquait d'exploser et bouuuum feu d'artifices de caleçons de Bleeker. Mais bon, ce n’était pas le moment parce que les feux d’artifices, c’est la fête, et les caleçons, c’est le slip. Vous croyez vraiment qu’une fête du slip en plein divorce est de bonne augure ? En plus, il avait encore quelques cartons dans l'appartement, notamment un rempli des affaires de Kovache. « On monte pour régler ça ? » fit-il avant d'emboiter le pas vers l'habitation. « Je te sers quelque chose ? J'ai plus grand-chose mais il doit rester un fond de café ... Ou de l'eau. » Ou de la bière mais bon, c’est celle qu’il gardait pour la fin du déménagement.

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« Nous méritons tous les deux d'être heureux Dia. Nos proches méritent de nous voir heureux également. ». À vrai dire, tu ne savais même plus à quel Bleeker tu parlais. Cet homme lunatique qui changeait d'humeur comme de chemise. Cet homme qui, il y a tout juste quelques jours avait accepté de vous donner une dernière chance, ce même homme qui avait accepté que vous viviez ensemble et ce même homme qui, depuis hier, était un autre, alors ouai, tu ne savais plus avec quel Bleeker parler. Tu en étais arrivé au stade où toi-même t'avais même plus envie d'y croire, ni à votre histoire, ni même à aucune autre histoire. Là pour le coup, il y avait une énorme blessure au fond de toi et tu ne craignais pouvoir la cicatriser de si tôt. Alors ouai, tant elle ne lui avait plus donné de l'affection depuis leurs nombreuses disputes, tant du côté de Bleeker ça avait été pareil. Même lorsqu'il t'avait pris la main la dernière fois, t'avais cru que c'était un nouveau départ, mais en fait non, ça n'avait été qu’éphémère. On pouvait te blâmer de tout ce que tu voulais, mais toi au moins, t'avais toujours tout essayé pour tout arranger et quand bien même tu te faisais rejeter, mais t'avais jamais abandonné. Du moins, jusqu'à aujourd'hui parce que se faire traiter d'infidèle sans preuves sur un site qui ne cherchait qu'à descendre tout le monde, pour toi, il n'y avait plus de retour en arrière. C'est bon quoi, ce n'est pas parce que tu l'aimais que tu devais toujours tout te prendre à la gueule sans broncher. Mais Bleeker avait raison, t'avais toi aussi droit au bonheur tout comme lui. « J'sais, c'est pour ça que je suis là avec tous les papiers déjà signés de mon côté, manquera plus que ta signature pour que nos chemins se séparent. » Puis, t'allais lui rendre aussi sa bague. Cette bague reviendra sûrement à son vrai destinataire puisqu'elle avait été acheté pour Joan. Erreur de parcours sûrement, mais à présent, il pourra la donner à qui il voudra, ce n'était plus ton problème. L'aidant donc à ramasser ses affaires, il te proposa de monter pour régler tout ça et à vrai dire, tu ne voulais pas trop t’attarder ici, plus vite vous en finirez, moins tu risquais de craquer. Déjà que tu sentais tes jambes s'alourdir alors non, t'avais pas envie de faire durer ce mauvais moment. « De l'eau sera suffisant parce que je veux qu'on en finisse vite. » Tu voulais surtout prendre tes jambes à ton cou et le laisser signer ça tranquillement, il pourra ainsi te les faire parvenir plutard, mais bon, faire ça serait t'enfuir et là, tu voulais lui faire face et faire face à tout ça comme une grande.

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W/ COKA.
Wow. Bon ça va, Dia ne semblait pas si touchée par le divorce, ce qui rendait les choses moins difficiles. Ça n’étonnait pas Cody, elle était dans le même état que lui au moins. Ils avaient trop tiré sur la corde et maintenant, elle s’était brisée entre leurs doigts. Alors il ne répondit pas à sa provocation, parce que oui, il le prit comme une provocation. Une fois dans l’appartement, il invita Diamantika à s’asseoir à table et alla chercher un verre d’eau pour elle. Il ne traînerait pas pour signer les papiers, mais il voulait juste lire l’ensemble des feuilles. Comme ils n’avaient partagé que 4 mois de leur vie, l’avantage, c’est qu’ils n’avaient rien à partager. Pas de maisons, pas de biens, pas d’enfants, pas d’argent. Histoire qu’elle ait de quoi s’occuper pendant qu’il lirait les grandes lignes du contrat, il alla dans sa chambre récupérer un carton de taille moyenne sur lequel était inscrit Kovache en grosses lettres. Dedans s’y trouvait des fringues qu’elle avait laissé là, mais aussi différents objets que Cody avait gardés en souvenir et dont Dia ferait meilleure usage. Parmi eux, la carte mémoire qui avait propulsé leur histoire, les clefs de Gus et même son maillot de foot, numéro 26, puisqu’il ne jouait plus à ce sport depuis son accident de feu d’artifices. Il était maintenant mascotte de l’équipe. Et ce maillot saillait à la perfection Diamantika, elle pourrait presque se balader rien qu’avec ça dans la rue et tout le monde la trouverait classe. Il y avait aussi son cadeau de Noël qu’il n’avait pas eu l’occasion de lui offrir à cause de leurs disputes. Ce n’était pas grand-chose, juste un album photo de leurs plus grands moments, à commencer par les clichés récupérés dans la carte mémoire jusqu'aux photos volées au réveil quand madame Bleeker dormait toujours. Enfin, mademoiselle Kovalevski. Il l’avait confectionné quand il pensait encore que leur histoire avait une chance. Bref, une fois ce carton posé, il s’assit en face et commença à lire les lignes du papier. Ça le déchirait de faire ça, mine de rien, mais c’était l’ultime solution. Le seul moyen de se dépêtrer de ce sac de nœuds dans lequel ils s’étaient engouffrés était de donner un bon coup de ciseau. « Je voulais juste te dire merci. Ça a été ma plus belle histoire et je ne regrette pas une seconde ce qui s’est passé. J’espère que toi non plus. » fit-il en levant la tête quelques secondes vers elle, avant de retourner à la lecture. Il termina rapidement, apposant sa signature à la fin, sous son nom.
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Une fois dans son appartement, tu restais debout face au grand fauteuil en y appuyant tes paumes dessus. Cody alla chercher un carton qu'il déposa non loin de toi et t'avais pu voir à peu près le contenu, notamment son maillot que t'avais pris un malin plaisir à porter parce que tu trouvais qu'il t'allait à merveille. Tes paumes se resserraient instinctivement contre le fauteuil et tes ongles s'y plantaient douleuresement. Présentement, tu ressentais une profonde douleur à l'estomac et t'avais envie de vomir tant la douleur était énorme. « Je ne prendrais pas ce carton. » Disais-tu presque la voix cassée. Ce n'était pas le moment de flancher Dia okey. « Il y a ton odeur sur toutes mes affaires, il y a trop pleins de souvenirs dans ce carton qui m'empêcheront d'être heureuse. » Et tu le soupçonnais même de te donner tout ça histoire que tu te sentes encore plus mal et que tu ne l'oublies jamais et que tu restes tout le temps accrochée à ses souvenirs, que tu n'avances jamais et que tu ne trouves jamais le bonheur. Parce que c'est qui arrivera, garder une infime petite chose de lui allait t'empêcher de penser à quelque chose qu'à lui. C'est bien pour ça que tu avais décidé que lorsque tout ça sera terminé, t'allais brûler ou donner toutes les chemises à carreaux que t'avais pu lui piquer et puis de toute façon, elles ne pouvaient plus lui rentrer étant donné que tu les avais fait resserrer et raccourcir. Alors non, pas question de garder quoi que ce soit qui t'obligerait à penser à lui. Tu voulais connaître le bonheur, alors la meilleure façon de le faire, c'était de te débarrasser de tout ça, même si les souvenirs resteront gravés au plus profond. Et comme si le carton ne suffisait pas, fallait qu'il rajoute une couche pour la fin. Le style de phrase que t'aurais jamais pu dire parce que tu ne pensais pas du tout de la même façon que lui. Gardant le silence quelques secondes, t'attendais qu'il finisse de signer ces foutus papiers pour t'approcher de lui et te pencher vers son visage afin de poser une paume contre les papiers et plonger ton regard dans le sien. « Ça été ma plus belle histoire et ma seule vraie histoire. Mais moi, je regrette. Je regrette de t'avoir rencontré et d'avoir pu vivre tout ça, ce vrai amour. Je regrette, je regrette profondément parce que je t'ai aimé plus que quiconque, je regrette parce que ça fait un putain de mal de savoir que je ne pourrais jamais t'oublier. Je regrette parce que dans mon cœur, il y a un gros trou noir à présent. Et...Et je suis désolé qu'on en soit arrivé là. Désolé que t'en sois arrivé à douter de moi. Désolé d'avoir eu trop d'espoirs pour notre histoire. Merci pour tout et je te souhaite d'être heureux. » Ce sont tes dernières paroles. Tu ramassais les feuilles de ta paume et tu quittais enfin l'appartement. A présent, vous étiez libre de suivre votre chemin. Un chemin différent. À Présent, vous allez pouvoir essayer d'être heureux. Et à présent, Bleeker pouvait aller s'enticher de toutes les nanas qu'il croisera.

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W/ COKA.
Ça faisait plaisir à Cody de donner toutes ces affaires à Diamantika, mais c’est vrai qu’il n’avait pas mesuré l’aspect mémoire,  et Kovache ne semblait ne plus rien vouloir en commun avec lui. Du coup, un peu pris au dépourvu, il grimaça et chercha rapidement une solution en se massant douloureusement la nuque. « Je comprends. » fit-il en posant finalement le carton au sol et en lui donnant un coup de pied pour qu’il glisse dans un coin de l’appartement avec les objets usés et destinés à la décharge. Il partait loin, il ne pouvait pas tout prendre. Et on avait tendance à surestimer le poids des souvenirs. Une fois les papiers signés, Cody remercia Diamantika pour ces mois fabuleux, ceux avant le mariage. Pour tous ces instants passés ensemble. Parce qu’il a goûté au bonheur pendant un temps et c’est une sensation fabuleuse. Il la remerciait pour tout ça, pour lui avoir fait vivre de belles choses, mais si leur mariage avait tout réduit à feu et à cendres. Il la remerciait et avouait ne pas regretter. Ce fut la douche froide en retour quand il comprit que Kovache, elle, regrettait tout.  Wow. Le choc. Ça signifiait juste qu’ils n’auraient plus rien en commun, qu’il ne devait même pas espérer une quelconque amitié, que c’était juste fini, qu’elle ne voulait plus de lui dans sa vie. La mâchoire de Cody s’en décrocha et il fut juste incapable de prononcer mot. Il ne vit que la silhouette de Diamantika se précipiter hors de l’appartement et pendant quelques secondes, ce fut le blanc. Une forme d’amnésie. Ça semblait durer des heures pour Cody, si bien qu’il ne comprit pas très bien pourquoi exactement il décida de quitter l’appartement et de dévaler les escaliers quatre à quatre, manquant à plusieurs reprises de se péter la gueule par terre. Kovache. Elle était encore là, dans le hall, sûrement alertée par le brouhaha de son mari – ex-mari – au cours de sa descente. « Ne dis rien. » lâcha-t-il à demi-mot, la voix à moitié cassée. Furtivement, les quelques mètres qui les séparaient se transformèrent en centimètres et les mains de Dia furent vite possédée par celles de Cody. Il plaqua le corps tout entier de son ex contre le mur, épousant une dernière fois ses lèvres. Premier baiser de 2016. Dernier baiser de 2016. Il a toujours pensé qu’une force ascendante les avait créés dans des moules complémentaires, rendant chacune de leurs caresses, de leurs baisers, de leurs emboitements comme une évidence. Chaque geste était précis et parfait, voluptueux et sensuel. Il sentait les mains de Diamantika résister, peut-être même le repousser. C’est pour cela qu’il mit fin à ce baiser après quelques secondes, et aussi parce qu’il sentait un filet d’eau salée entre leurs lèvres et ça ne provenait pas de Diamantika. « Adieu. » fit-il en se retournant immédiatement, remontant les étages au moins aussi vite qu’il les avait descendus. Il s’en allait, de toute façon. Dia n’aurait plus à l’affronter. Ils n’auraient plus à s’affronter.
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