MADDY & FÉE ✗ Baby', we're lost because we're drunk in love.

Le silence, la folie de deux âmes qui se baladent en se prenant pour des anges tombés du ciel étoilés ; non, ce n'est pas un poème que j'essaie de vous écrire, c'est exactement la situation qui se produit et ce que nous imaginons avec ma copine, Maddy. Ouais, deux folles totalement ivres qui quittent un bar et cours main dans la main sans savoir où elles vont, parlant d'anges et de folies. Je cours jusqu'à un grand espace vert et sautille comme une conne. Maddy, saute, allez saute et tu vas t'envoler ... Dis-je en manquant de tomber derrière un arbre. Je vais bien, je vais bien ... dis-je lasse de faire de la merde mais recommençant deux secondes après en sautant sur Maddy, dans son dos pour lui grimper sur les épaules : Allez cours, je suis lègère comme un ange tombé du ciel ! HUUUUUUUU et je criais à travers le parc comme une cinglée.

 

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Maddy, saute, allez saute et tu vas t'envoler ... Je saute, je saute, mais rien ne vient.  « Mais non je t'ai dit qu'il faut de la poussière de fée ! Faut d'abord qu'on trouve clochette, et t'es une fée, alors cherchees! » Je crois qu'on a un peu trop forcé sur la bouteille toutes les deux ce soir, avec Ofelia. Et en soit, c'est pas brillant, sachant que j'tiens pas l'alcool. Je pris un air horrifié quand elle manqua de se casser la figure, mais se repris en main.. Pour mieux sauter sur mon dos.  « Humpf! » - Allez cours, je suis lègère comme un ange tombé du ciel ! Et le pire dans tout ça ? C'est que je commençais à courir en imitant un cheval, le tout avant de trébucher, perdre Fée, tomber dans l'herbe.  « T'as tué l'cheval, bourrique! » Et je me retournais sur le dos, morte de rire.

 

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Et nous sommes complètement folles, comme deux gamines courant dans un monde imaginaire qui vient de nul part et c'est de la connerie à foison. On est tellement faite qu'on parle de poussière de fée, ça devient malade et elle dit que je dois la chercher parce que c'est moi la fait et moi, trébuchant et titubant presque, je répond étrangement heureuse : bah ouais, zuiiii une fée c'est vraiii ! Je cours et sautille en bougeant mes longs bras comme des ailes avant de lui grimper dessus. Elle a pas peur et se met à courir en faisant des petits bruits étranges mais j'éclate de rire, tout en appréciant les mouvements étranges dans mon esprit qui me font frissonner de peur et de folie. On tombe et à peine au sol, si j'ai eu un peu mal, je m'en fiche et je roule dans tout les sens comme une grande malade. Je tourne, vire, me retourne et je me marre tapant par moment des pieds dans l'herbe alors qu'elle me traite de bourique ayant fait tomber le cheval ; Je vais vers elle en rampant et en fausse menace, je fis : Ah ouais ... ah ouais ? ahouaiiiis... j'suis une bourique ... haan ouais ? Je tape encore des pieds et la chatouille avant de m'appuyer contre un arbre avec qui je fais limite corps pour me relever. Pour la peine, je te laisse seule te relever grognasse . Je fais style de marcher comme une princesse mais on aurait plus envie de me proposer appuie là, vu mon état.

 

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bah ouais, zuiiii une fée c'est vraiii ! - « J'ai toujours raison! » Sauf quand j'ai autant bu, avouons le. Ofelia est en train d'agiter ses bras dans tous les sens, alors que je gambade joyeusement, incapable d'aligner deux pas sans zig-zaguer. Et quand mon acolyte me saute sur le dos, c'est pire encore. Si bien qu'on fini par se ramasser lamentablement par terre. Je finis rapidement bras et jambes écartés, regardant le ciel comme si y avait un truc fascinant à voir alors que.. Non, il fait pas beau, y a même pas d'étoiles. Fée riait comme une folle à côté, jusqu'à ce que je la traite de bourrique. Ah ouais ... ah ouais ? ahouaiiiis... j'suis une bourrique ... haan ouais ? Je relevais juste ma nuque et ma tête pour la regarder, sourire en coin sur les lèvres, avant d'éclater de rire alors qu'elle me chatouillait. « Ouais, une sacré bourrique, en fait t'es pas une fée, avoues! .. Argh pitié non ! » Oh damn, trop d'efforts. Je laisse retomber ma tête, bien trop lourde à mon gout, et j'observe la rouquine qui me relâche et rampe jusqu'à un arbre pour qu'il l'aide à se relever. On dirait un asticot, j'en peux plus.  « T'es ridicule! » - Pour la peine, je te laisse seule te relever grognasse . Han ! Je pris une expression offusquée alors qu'elle s'éloignait avec une démarche de top modèle a qui on aurait brisé les tibias. « J'm'en fout, j'dormirais ici! Et sans moi tu vas tomber dans cinq mètres. » Moi, au moins, j'irais pas plus bas.

 

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C'est un peu voir beaucoup le bordel dans nos esprits et on dirait deux petits farfadets dans ce purée de parc où on s'est clairement pommé. Je ris, je ris à ne plus en pouvoir et je sens que plus rien n'est cohérent, je fais des bonds, puis je meurs au sol de folie avant de revivre en me levant comme si j'en avais 70 des années. D'ailleurs, mon ami se moque de moi parce que je suis ... comment elle dit ridicule. Je me ris de ces mots, je m'en contre fiche et je fais la princesse marchant sur mes talons que bientôt, je prend à la main en chantant ; sapés sans talons... sapés sans talon... les filles trop stylés héhéhé ! Je me plies en deux, titubant tant je rigole de mes conneries d'enfants. Je vois qu'elle ne se relève pas, sous prétexte qu'elle se sent pas capable et que je veux pas l'aider alors je fais demi-tour et je vais la voir. Lève toi petite crotte de licorne ... tu dois te lever... MERDE ! Dis-je d'une voix tellement étrange que si un mec venait là, il voudrait même pas profiter de mon état d’alcoolisation. Je tend alors ma main à la jeune femme mais je ne suis pas un fort appuie, c'est vrai. Où vas-t-on Pet...enfin non t'es pas peter pan toi c'est wendy si je suis une fée ? zui zune fée naaaa... Ouuuh j'suis vraiment pas bien z'me répète boucoup boucoup boucoup... Qu'est-ce qu'on peut devenir ridicule quand on a bu et qu'on est pommé dans son esprit ?



 

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