(Flashback) I dont wanna wast the night || Zekas

La soirée à plutôt bien commencée, à cette petit soirée où, à la base, je n'avais pas envie d'aller. Je m'y suis rendu avec des potes, afin que nous puissions nous éclater. Durant cette soirée, j'ai rencontré une charmante brune, qui a su me captiver avec ses magnifiques yeux de chats. Je sais seulement qu'elle se prénomme Zeke, et qu'elle semble avoir un bon petit caractère, tout ce que j'aime. Après avoir bu quelques verres, je me suis lancé afin de l'aborder. On s'est tournée autour l'un de l'autre, dansant plus que serré avant de succomber à un baiser, puis deux, puis trois avant que nous décidions de nous rendre chez moi, enfin, à la villa de Sixtine quoi. Je ne sais pas si mes colocataires sont là, mais je m'en moque, je compte bien prendre du bon temps. Une fois que nous sommes arrivés à la villa, je gare la voiture dans le parking, puis sors attirant Zeke à l'intérieur.

Pour une fois, tu ne t'étais pas approchée telle une loutre affamée de ta proie, alors qu'à l’accoutumée tu étais du genre à ne pas vouloir perdre trop de temps, et à aborder dans les premières minutes si la personne en face ne se bougeait pas le cul rapidement. Mais ce soir-là, dans l'une des plus grosses boîtes de la ville t'as tenté une autre technique, amusée par vos jeux de regards langoureux et appuyés, aimant sentir que le blondinet à quelques mètres était autant intéressé que tu l'étais par lui. Alors vous avez bu, les yeux dans les yeux, avant qu'il fasse le premier pas et vienne danser de plus en plus contre toi, faisant monter la chaleur entre vous. C'était pas si mal, ça changeait. Après tout, tant que le résultat de fin était le même, ça t'allait. Et lorsque enfin il posait ses lèvres sur les tiennes tu savais que c'était gagné, et que tu ne finirais pas la soirée seule. Tu le suivais alors que vous rentriez chez lui d'un commun accord, et une fois garé il t'attirait dans sa villa. Tu jetais un coup d'oeil, arquant un sourcil, impressionnée. « Joli. » Tu lâchais dans un petit sourire, avant de glisser ta main sur sa nuque pour le rapprocher de toi et t’emparer à nouveau de ses lèvres, une main dans la poche arrière de son jean. « Ta chambre ? » Tu murmurais contre sa bouche, afin d'éviter de vous faire perdre de précieuses minutes si tu étais celle qui devait chercher dans cet endroit bien trop grand.

Je ne suis pas du genre à sauter directement sur mes proies. Non, en règle générale, j'observe la salle, choisit une cible, la guette pour moi son comportement. Les femmes peuvent être très explicite, grâce à leur corps, comme si elles avaient un don pour dire si oui, ou non, tu peux y aller. Là, le feu est vite devenu vers, avant que je puisse me lancer. On a vite finit par se rapprocher, autour d'une danse avant de quitter la boîte de nuit pour se rendre à la villa. Heureusement pour moi, je suis encore lucide, sinon, j'aurai eu du mal à conduire. A l'intérieur de la villa, la jeune femme complimente les lieux. Merci...mais elle ne m'appartient pas, dis-je un peu dégoûté, vu qu'elle est à Sixtine. Dans sa lancée, la jeune femme vient prendre possession de ma nuque, mes lèvres et aussi mon joli petit fessier. Mes sur ses hanches, mes lèvres tout contre les siennes, elle me demande ma chambre. Je l'embrasse à nouveau, mordillant sa lèvre avant de lui dire suis moi. Lui prenant la main, je l'amène avec moi, montant les escaliers qui mènent à ma chambre. Une fois à l'étage, je retourne Zeke, l'embrassant avec envie, tout en entrant dans la chambre, refermant la porte derrière nous.

Le chemin de la boîte à la villa fut assez rapide, heureusement que vous aviez chacun encore assez de conscience et de lucidité pour arriver chez lui toujours en vie. Tu complimentais le bel endroit, mais il te répondait, visiblement pas très content de lui, que ça ne lui appartenait pas. « Je vois, c'est juste ton QG pour attirer les nanas en fait ? J'espère que t'as nettoyé les draps. » Tu prévenais tout en tapotant ses lèvres de ton index, parce que coucher dans des draps déjà souillés d'autres personnes, sûrement nombreuses tu le croyais vu ses facilités à attirer les filles, ça ne faisait jamais très glamour ni plaisir. Pour lui, certes, ça ne changeait pas vraiment grand-chose, c'était plus pour toi que le malaise commençait. Tu hochais doucement la tête tout en le suivant vers les escaliers qui dirigeaient vers sa chambre, et tu lâchais un petit soupir d'aise alors qu'il venait ravir tes lèvres de nouveau, ta langue venant taquiner la sienne lentement alors que tes doigts défaisaient déjà les premiers boutons de sa chemise avec hâte. « T'as une capote ? » Tu préférais demander afin de ne pas oublier, loin de toi l'envie de devenir enceinte du premier inconnu qui passait dans ton lit, et tu le poussais sur le lit avant de venir le rejoindre, à califourchon sur son bassin, alors que tes lèvres venaient se frayer un chemin de sa bouche à son torse, lentement.

Une fois à la villa, Zeke prit le temps de complimenter les lieux. Ouais, c'est pas mes décoration sinon, elle aurait dit autre chose. Aucun mec n'est doué pour la décoration, à moins dans faire des études, ou d'être gay. Pour qui me prends-tu ?, je lui demande, en prenant un faux air choqué. Bon, ok elle ne me connaît pas, mais je ne suis pas un dégueulasse quoi, j'ai quand même un minimum d'hygiène merde !. Passons à l'étape suivante, en l'emmenant dans la chambre. Une fois à l'étage, mes lèvres reprennent possessions des siennes tout en entrant dans la chambre. Est-ce que j'ai des capotes ? Bien sûr, non mais, je me protège hein, j'ai pas envie d'attraper des cochonneries et encore moins envie d'être père d'une inconnue. La réponse donnée, je me retrouve renversé sur le lit, la jeune femme venant prendre possession de mon bassin en venant s'y asseoir à califourchon. Je la laisse prendre soins de mon cou, mon torse, laissant mes mains se balader le long de ses cuisses, jusqu'à son magnifique fessier. De mes mains, je soulève légèrement sa robe, la remontant le long de son corps, pour laissé le bout de tissu atterrir au sol.

T'osais pas vraiment imaginer ce que devait être son vrai appartement et sa vraie chambre, s'il avait besoin de piquer l'endroit de quelqu'un d'autre pour serrer. Parce qu'à y penser un peu plus, ça faisait peur non ? Ça voulait dire qu'il sortait soit direction les bidonvilles, soit qu'il n'avait même aucun endroit fixe pour dormir, ou simplement qu'il était si dégueulasse qu'une fois à l'approche du passage à l'acte, il préférait trouver un autre endroit plutôt que de faire fuir la fille à coup sûr. Ça donnait vachement à réfléchir en fait. « Pour un mec ? » Tu répondais d'un grand sourire malicieux, alors qu'il te demandait pour qui tu le prenais après la question sur les draps salles. Après tout, tu ne le connaissais ni d'Adam ni d'Eve le mec, et de ton côté, il n'avait pas vraiment le physique du mec qui passait sa journée à tout ranger, maniaque du nettoyage bien fait. Non, ce blondinet avait plutôt la gueule du gars qui laissait ses vieux cartons avec ses croûtes de pizzas encore à l'intérieur aux quatre coins de sa chambre. « Ok parfait, j'aurais détesté te laisser en plan, la teub à l'air si t'en avais pas. » Tu disais une fois dans sa chambre, avant de continuer à ouvrir les pans de sa chemise, embrassant chaque parcelles de sa peau qui se découvraient devant tes yeux, avant de pouvoir enfin le débarrasser de son haut. C'était pas le mec le plus musclé que tu t'étais déjà fait, mais ça fera amplement l'affaire pour cette fois-ci.

Non, mais non je ne suis pas un pauvre petit mec qui squatte chez quelqu'un ! Je suis juste l'une des personnes qui habitent, mais à qui cette villa n'appartient pas. Bon ok, je n'a peut-être pas le look d'un mec chic, tout propre sur lui, bien qu'étant riche, je pourrais avoir une garde robe digne de ce nom. En plus de ça, même si je suis un mec, je sais être propre ! Ok, je ne change pas les draps tout les jours -qui le fait en même temps ?-, mais je ne laisse pas non plus les draps dégueulasses, encore moins quand j'ai couché avec un meuf. Eurk, c'est beurk tout simplement. Je hausse les épaules à son "pour un mec", avant de passer à l'étape chambre. Lorsqu'elle me parle de la capote, j'ai plus envie de rire qu'autre chose, mais je ne dis rien à part un j'en aurai été bien triste.

(Invité)