Bad jokes make good stories ✖ Alaska

Voilà plus d’une centaine de jours que je ne m’étais pas accordé une soirée de répit. Hailee grandissait à vue d’œil et je commençais à m’y faire, au rôle de père je veux dire. Ma vie était tellement compliquée que j’en étais déboussolé. En faisant tout pour reprendre ce bout de chou avec moi, j’avais perdu tout sens de la vie, enfin disons que j’en avais gagné un autre. Je perdais la boule, je tournais en rond, je rentrais fatiguer, je loupais des entraînements, j’avais mis de côté, durant un peu trop longtemps à mon avis les filles et la fête. Après quelques semaines, j’étais satisfait de voir que la rumeur de mon enfant ne s’était pas propagée, pour eux j’étais juste un con arrogant qui se foutait de la mort du bébé de Lyson. Soit, c’était mieux ainsi. Ce soir j’avais rendez-vous avec Sally que je n’avais pas vue depuis un petit moment. Lors du diner, j’avais bien senti qu’elle me cachait quelque chose et j’apprenais un peu plus tard dans la soirée qu’elle était en fait enceinte, qu’elle désirait être mère. Je restais sur le cul, c’était le monde à l’envers, à vrai dire Sally était une prédatrice, tout comme moi, et voilà que nous devenions parents chacun notre tour. Hilare à cause du surplus d’émotions que j’avais pu capter chez elle ce soir-là, je proposais à la jeune femme de continuer la soirée chez moi afin de prendre un verre… plutôt un jus de fruit et de continuer nos retrouvailles. Je la ramenais donc à bord de mon bolide, une des seules choses que j’avais pu garder et ne pas échanger genre pour un break ou une connerie du genre. Arrivé chez moi, j’entrais et allumais, tendant la main à mon amie, vérifiant que chaque détail faisant penser à un enfant était caché, idée complètement absurde puisque après tout Sally était au courant. Je la laissais sur le canapé et me dirigeais vers la chambre du loft en fronçant les sourcils, quelque chose clochait…

Comme tu l'a prévu, il rentre un peu avant vingt trois heure. C'est une heure de prédateur après tout, il est là pour le happy hour de dix neuf heure et prendre deux trois heures pour totalement séduire sa victime, tu l'avais vu en œuvre, tu connaissait les ficelles du métier. Quand la porte claque, et que les lumière s'allume, tu bondit dans le salon. Comme tu l'attendait, une blonde, assez grande, totalement cannon est une le canapé, pauvre petite, tomber dans le panneaux du grand méchant Loukas. « Tu devrait fuir, il va juste te briser le cœur, et les ovaires, et il va te dire des choses qu'il tiendras pas, pour t’amadouai et faire de toi sa victime. Et pire encore : c'est même pas un bon coup ! Au bout de dix minutes, faut faire le travail soir même, alors si j'étais toi je m'en irais. » dis-tu à la fin, en faisant de grand geste et d'un ton assez énerver tout en restant soft. Calme toi alaska, t’énerve pas, ne montre pas que tu es triste ou que tu es envie de lui faire un calin, pour caresser sa petite tête, n'oublie pas que tu es fâcher, et que tu veux ta revanche. « Quant à toi, j'ai à te parler, dans ta chambre, maintenant. » dis-tu en montrant la porte du doigt, tu lui lance un regard sévère, comme si tu savait vraiment géré les choses et surtout : comme si tu savait ce que tu faisait. Tu vas donc dans sa chambre que tu venez de déménager et te met assise sur le fauteuil que tu avait décorer, tel le trône dans games of thrones.

J’avais un bon instinct voire un très bon pour ne pas me vanter, disons que lorsque je sentais que quelque chose clochait, j’avais sûrement raison et ce soir prouvait encore ma théorie par un fulgurant exemple. À peine avais-je eu le temps d’allumer la lumière qu’une brune en petite tenue surgissait de la chambre, se plantant devant Sally et clamant que j’étais un mauvais coup. Un sourire léger sur les lèvres, je baissais la tête, dépité, tout en déposant mes mains sur mes hanches. Je m’abstenais de rire en voyant le regard de Sally cherchant à quoi rimait tout ceci. Je regardais alors Alaska disparaître et je passais une main derrière les hanches de mon amie pour la raccompagner vers la sortie, enlevant alors, malheureusement, mon invitation de dernier verre. Je lui signifiais que j’allais la rappeler très vite et je l’embrassais tendrement sur la joue, fermant ensuite la porte derrière moi. Serrant alors les mâchoires, je me pointais alors dans ma chambre pour observer la brune trôner sur mon fauteuil. « Bon, maintenant qu’on est seuls, d’ailleurs merci pour ton intervention mais Sally est juste une amie, bref tu peux m’expliquer ce que tu fous ici ? Et rhabilles-toi enfin, ouais enfile quelque chose ! » Je croisais alors mes bras contre mon poitrail et je m’appuyais contre la porte de ma chambre en fronçant les sourcils. « Okay, j’imagine que je vais avoir besoin d’un verre. » Je levais les mains en signe de résignation et faisais alors volte-face vers la cuisine, allant me chercher un verre de whisky de ma meilleure bouteille, il fallait bien ça pour écouter une femme hurler contre ma personne parce qu’elle était sûrement blessée.

Bien sur, monsieur dit au revoir à sa blonde. Tu roules péniblement des yeux en les regardants se dire au revoir, il était plein de petite attention envers elle, une bise sur la joue, les mains baladeuse, un sourire joueur, et ose te dire que eh alaska, c'est une amie ! Bien sur, bien sur. Tu n'en tiens pas rigeur, tu ne comprend même pas que tu puisses êtres jalouse de cette fille, alors qu'elle était loin d'être son genre. Après tout, elle était grande et blonde, alors que tu était petit et brune, à moins que sont vrai style ce soit les grandes blonde et que toi.. bah toi tu n'est qu'un coupe faim parce qu'il avait vraiment la dalle. Tu essaie de chasser ses pensers tordue de ton esprit, puisqu'elle te mette encore plus remonter que tu ne l'ai déjà, et secoue la tête pour les chasser, avant de prendre place dans le fauteuil que tu avait installer. « Une amie ? Me mentir à se stade là, ce n'est pas vraiment conseiller. » dis-tu en roulant des yeux, tout en lâchant un soupire, comme exaspéré de la situation, parce que c'est ce que tu es : exaspéré. Te rhabiller ? Vraiment ? Tu arques un sourcil, avant de lacher un petit rire cette fois-ci. « La dernière fois, tu as fait en sorte que je n'ai plus rien sur moi et maintenant tu veux que j'me rhabille ? Les choses changent d'une nuit à une autre. » en plus cette tenu fait partit du scénario, le scénario doit être suivit, sinon c'est pas drôle. Il va se chercher un verre, tu t'empresse alors de sortir l'échographie de bébé Jess, ainsi que le teste de grosse positif que tu avait emballer dans un support transparent, histoire qu'y est pas du pipi de maggie partout, de ton sac et attend qu'il se retourne pour lui tendre. « Félicitation, papa Loukas. » dis-tu d'un air amuser. tu retourne sur le siège, attendant la chute de ta petite blague.

Je croisais les bras tout en me marrant intérieurement, la regardant se tenir dans une position qui n’était pas du tout naturelle pour elle. Un sourire affiché sur mes lèvres, je passais une main dans mes cheveux, mon Dieu la jalousie des femmes… « Sally est vraiment une amie, d’ailleurs on dinait car elle avait une grande nouvelle à m’annoncer étant donné qu’elle est enceinte. Je te le donne en mille, ce n’est pas moi le père et pourquoi ? Parce que c’est juste une amie, une des seules que j’ai d’ailleurs… » Je fronçais les sourcils et lâchais un léger rire ironique avant de m’éclipser dans la cuisine. Je sortais alors un verre puis ma fameuse bouteille de whisky. Je remplissais mon verre et la regardais se trimballer près de moi, se dandinant presque dans sa petite tenue. « Bien, reste dans cette tenue dans ce cas, mais ne sois pas étonnée que mes yeux se baladent sur toi ! » Je portais alors mon verre à mes lèvres puis, je manquais de m’étouffer à la vue des trucs pour filles qu’elle faisait pendouiller devant mon nez. « C’est quoi cette connerie ? » À cet instant je flippais énormément. Pourquoi ? À cause de mon récent changement de statut, eh oui d’un célibatard j’étais devenu un père célibataire. Serrant mon verre dans l’une de mes mains jusqu’à ce que mes jointures deviennent blanches, je serrais également les mâchoires. Je regardais discrètement partout, aucun joué de bébé à l’horizon, mais comment Alaska aurait-elle appris la nouvelle ? Une nouvelle que je voulais à tout prix garder secrète. Est-ce qu’elle connaissait Lyson ? Mon sang ne faisait que bouillonner, en vérité j’étais très loin de m’imaginer que sa blague n’avait rien à avoir avec Hailee.