WILDER ▬ love me two times

Cent dollars de l’heure, ça me parait juste. Je fronce les sourcils, légèrement. Sans vouloir remettre en question tes talents de bricoleur, c'est bien trop cher payé pour ce que tu me proposes Avery. Il plonge, remonte à la surface et s'approche un peu. Cent dollars de l'heure pour répondre à chacun de mes désirs par contre, c'est déjà bien plus intéressant. dis-je, l’œil malicieux. Voir Avery devenir ma bitch personnelle, en voilà une idée exquise. Je m'en délecte d'avance. J'continue sur ma lancée, et taquine d'avantage le Winthrop qui ne perds pas en aplomb. Et si c’était vrai, qu’est-ce que ça te ferait ? J'm'attendais pas à cette réponse tiens. Que ce n'est qu'une excuse pour me rejoindre dans l'eau ? Ça m'amuserait. L'idée me plait même plutôt bien. Le Winthrop qui ment pour se rapprocher de moi ? C'est meugnooooon. Mais je préfère de loin quand on joue franc jeu Silver. Si tu veux quelque chose, dis-le. Tu aimes être en ma présence ? Question pour question, voyons voir s'il sera aussi honnête dans sa réponse que moi. Ça t’embêterait que j'te suive partout ? Question d'image j'imagine. Je lève les yeux au ciel. Non. Il y a une différence immense entre 'suivre quelqu'un' et 's'afficher avec'. Qu'il me suive si ça lui chante, qu'il grossisse les rangs de mes soupirants, j'ai l'habitude. T'as l'air d'avoir tellement d'avis et de préjugés sur moi alors que tu ne me connais même pas, c'est affligeant. Et après c'est moi qu'on essaye de faire passer pour la reine des jugements ? Il s'avance d'avantage, avant de poursuivre. Ces caméras enregistrent quelque chose qui ne sera jamais regardé par personne, alors qui en a quelque chose à faire ? Mon regard est toujours fixé dans le sien, moins froid que d'habitude, et beaucoup plus joueur. Va-y, continue-le ton p'tit rapprochement Avery, comme si j'te voyais pas venir.

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« Le prix pour être ton esclave est bien trop élevé pour toi. » Jamais. C’est plutôt elle qui devrait être au service de mister Silver. Se serait bien intéressant pour le garçon. « Que ce n'est qu'une excuse pour me rejoindre dans l'eau ? Ça m'amuserait. L'idée me plait même plutôt bien. » Wild ne refuse pas le rapprochement. Intéressant. Inattendu aussi. A quel moment va t-elle le repousser ?. « Mais je préfère de loin quand on joue franc jeu Silver. Si tu veux quelque chose, dis-le. Tu aimes être en ma présence ? » Alors on se la joue honnête, sans silence et sans mensonges ? Il accepte le concept. « J’t'aime bien quand tu ne m’obliges pas traverser le campus nu. » Elle n’était même pas présente pour voir les dégâts. C’est l’une des rares qui ne se délecte pas devant sa vengeance. « T'as l'air d'avoir tellement d'avis et de préjugés sur moi alors que tu ne me connais même pas, c'est affligeant. » Vrai, mais il ne reste pas moins proche de celle qu’il juge comme trop bourge pour côtoyer les autres individus. Rester avec elle est sa manière de lui donner une chance. « Dis-moi qui tu es Victoria Wildingham. » Au-delà de la présidence évidemment. Son histoire familiale témoigne de son cœur, mais allez savoir s’il n’est pas froid comme de la glace. Est-ce qu’il bat maintenant que Winthrop s’est approché ou est-ce qu’il n’y a aucun changement ? Ses mains sont venues s’appuyer sur le rebord du bassin, son visage est face à celui de Victoria. « Ces caméras enregistrent quelque chose qui ne sera jamais regardé par personne, alors qui en a quelque chose à faire ? » Ses traits dessinent un sourire sur le coin de ses lèvres. « Personne. » souffle t-il, engouffrant son visage dans le cou de Victoria et deposant un baiser sur cette peau fine. « On pourrait faire ce qu’on veut. »

Tu serais étonné du prix que je serais prête à mettre pour t'avoir à mes ordres Avery. dis-je avec un regard franc. L'argent c'est pas ça qui me manque, et de toute façon, voir le Winthrop sacrifier sa dignité pour être à ma merci vaudrait bien plus à mes yeux que toutes les fortunes du monde. Bon Dieu ces choses que je lui ferais faire .. Rien que d'y penser, un sourire se dessine au coin de mes lèvres, narquois. Le blondinet continue ses remarques ambiguës, et je continue mes réponses franches. Il se rapproche, et je ne bouge pas d'un cil. J'vois venir son petit manège à des kilomètres mais je préfère jouer le jeu, c'est bien plus drôle. J’t'aime bien quand tu ne m’obliges pas traverser le campus nu. Le Winthrop a la rancune tenace, cet épisode remonte à des mois. Je vois, c'est bon à savoir. Je reste silencieuse quelques secondes avant de poursuivre. Mais, concrètement, tu penses t'en remettre un jour ou ? Ça remonte à tellement longtemps, et puis tu sais que je suis désolée pour ce .. fâcheux incident. Ouais .. En fait j'suis pas si désolée que ça. Dans l'absolu je m'en tape même carrément .. Quoi que, au fond, je culpabilise un peu quand j'y pense. Juste un peu. La conversation continue, plein de préjugés de son côté. Dis-moi qui tu es Victoria Wildingham. Il en sait déjà bien assez. Tu es sûr de vouloir le savoir ? J'suis pas certaine d'avoir envie de t'en dire plus sachant comment tu as accueilli mes dernières révélations. Naturellement, je fais référence à sa réaction après que je lui ai expliqué pour ma famille, et l'histoire avec Wade. Dans le genre coup bas, l'entendre me dire d'aller me faire foutre après lui avoir révélé des choses assez intimes est bien plus blessant que cette stupide histoire de 'traverser le campus nu'. M'enfin je doute que sa remarque soit sincère de toute façon, surtout quand on la sait suivie d'un ultime rapprochement de sa part, assez pour me bloquer contre le rebord de la piscine et venir poser ses lèvres dans le creux de mon coup. Allez, avoue-le que tu me veux Avery, sous tes grands airs de type détaché. Je ne bouge pas, retiens un frisson. On pourrait faire ce qu’on veut. Je soupire et baisse les yeux un instant. Ses lèvres sont douces. Oui, on pourrait. Enfin, ça dépend ce qu'on entends par 'faire ce qu'on veut'.

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« C’est beau de voir à quel point tu me désires. » Il a fait bien des boulots dans sa vie et il serait fort à parier qu'une simple journée en temps qu'esclave de Victoria lui rapporterait plus qu'une semaine en temps que barman. Je vois, c'est bon à savoir. Mais, concrètement, tu penses t'en remettre un jour ou ? Ça remonte à tellement longtemps, et puis tu sais que je suis désolée pour ce .. fâcheux incident. Si longtemps et pourtant les souvenirs sont toujours gravés dans son esprit. Il ne remerciera jamais assez Bane de l'avoir aidé ce jour-là. Le garçon s'en est remis, il en faut plus pour l’abattre. Mais oublier, ça non. Jamais. Pas tant qu'il n'aura pas rendu la monnaie de sa pièce. « J’imagine à quel point tu regrettes. » Il aimerait rire rien qu'en imaginant les pensées de Wild. Le simple regard de Victoria en dit long sur ses regrets. Tu es sûr de vouloir le savoir ? J'suis pas certaine d'avoir envie de t'en dire plus sachant comment tu as accueilli mes dernières révélations. Avery se mord la lèvre, légèrement embarrassé par cette reférence. Il fallait lui laisser du temps pour assimiler. Il ne voyait qu'en cette histoire une manière de se protéger et d’éviter que le winthrop ne s'en prenne à elle par vengeance. « J’étais énervé contre toi.. » Prends ces mots, c’est tout c’qu’elle aura. Il n’ira pas jusqu’à dire qu’il a retenu tout ce qu’elle lui a raconté ce jour-là. L'eliot est maintenant coincée. Les lèvres masculines attendent une approbation de Victoria. Un simple feu vert. Celui-ci se traduit pas les derniers mots de l'eliot. Elle ne le repousse pas. Ses lèvres humides viennent parsemer le cou de Victoria de plusieurs bises. « Tu le veux ? » Ses yeux viennent chercher les pupilles adverses. Son souffle croise le sien.

C’est beau de voir à quel point tu me désires. Je rigole doucement. Ah, si tu savais. dis-je, pleine de sarcasme. Moi désirer le Winthrop ? J'crois pas non. Il m'intrigue et au fond, je pense que la seule chose que j'éprouve pour lui est une forme étrange de fascination curieuse. Le genre de fascination qu'on porte à une personne qu'on ne comprends pas, qu'on arrive pas à déchiffrer. Parce qu'au final, il est tellement différent de moi, tellement opposé sur tant de points que ça me trouble. J'arrive pas à le cerner alors que j'y arrive si bien avec d'autres, et ça m'emmerde. C'est juste ça. S'il ne m'intriguait pas ça ferait bien longtemps que je me serais désintéressé de lui et d'ailleurs, une fois que j'aurais réussi à déchiffrer le Winthrop, c'est probablement ce que je ferais. Le sujet dérive, et je parle de cette fois où je m'étais risqué à des révélations pour me prendre une remarque bien blessante du blondinet ensuite. Le plus difficile à encaisser, c'était de s'être confié sans aucune arrière pensée, sincèrement, et sans même chercher à le manipuler .. et qu'il ait tout gâché. J’étais énervé contre toi.. C'est censé être des excuses ? Au moins moi, j'ai eu le cran de présenter les miennes dans les formes. Le courage du Winthrop semble avoir ses limites, même si je vois dans sa façon d'être que cette histoire ne l'a pas laissé complètement indifférent. J'ai remarqué oui, j'suppose qu'on a tous les deux fait de mauvais choix sous le coup de la colère. Lui a été le plus gros des cons, et j'ai été une belle connasse. Est-ce qu'on s'en tient là ? Allez savoir. Ça en a l'air, pourtant j'ai l'impression que c'est loin d'être fini. Avery pose ses lèvres dans mon coup, remonte doucement. Je ferme les yeux quelques secondes, j'ressens l'envie d'aller plus loin. De tourner la tête, que ma bouche frôle la sienne, que mes bras s'enroulent autour de son coup et que je me laisse aller à cette envie de plus en plus présente. Pourtant .. J'sais pas. Je ne bouge toujours pas, impérieuse. Fais moi envie Avery, vraiment envie. murmurais-je à son oreille. Sors le grand jeu, séduis-moi, laisse moi voir de quoi t'es capable. Qu'on rigole.

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Il ne juge pas nécessaire de lui présenter des excuses. Reconnaître qu’il n’était pas amical ce jour-ci est suffisant pour celui qui n’a pas oublié son périple dans les couloirs de la fac. Elle ne l’a pas vécu, n’a pas non plus appris un tas de nouveautés d’un coup. Sur Wade, sur cette vidéo, sur c’que sa sœur était capable de faire. Alors comprenez qu’il n’en avait rien à foutre des petites confidences de Victoria. Ca s’est atténué avec le temps, heureusement. Il commence à prendre en considération les mots de la femme. « Je suppose oui. » Les choix féminins ont eu plus de conséquences, elle touche la dignité de l’homme. Quant à Victoria, elle n'en a rien à faire qu'il l'ait envoyé bouler. Simple hypothèse qu'il jurait être vraie. « J'sais pas. Fais moi envie Avery, vraiment envie. » Evidemment. C’est un truc de nana. Vouloir se faire désirer, voir les yeux adverses se poser sur elles et ne plus la quitter. Sentir l’envie de l'autre côté. Okay. Faisons ça. Il glisse sa main sur la jambe féminine. Continue à la déplacer vers son entre jambe qu'il commence à caresser. Doucement. Lentement. En prenant le temps d'apprécier le regard adverse tandis qu'un sourire se dessine sur ses lèvres.

Je le regarde directement, un petit sourire au coin des lèvres. J'suis curieuse de savoir comment il va réagir. Si cette demande explicite va lui faire peur, s'il va se rétracter ou si, au contraire, il va jouer le jeu. D'après ce que j'ai vu du Winthrop jusque là, j'penche plutôt pour cette option. Il s'avance. J'ai eu raison. Alors Silver, qu'est-ce que tu vas faire ? Une caresse sur mon bras, un autre baiser dans mon cou ? Peut-être même sur mes lèvres ? J'en baille d'ennuie d'avance et espère qu'il aura plus d'imagination que ça. Sa main se pose sur ma cuisse. Bien, c'est déjà plus entreprenant. Il la remonte, toujours plus haut, jusqu'à mon entre-jambe. Mon sourire se fait plus grand, satisfait, les yeux toujours fixé dans les siens. J'aime le regard qu'il me lance, et le sourire qu'il a. C'est comme un jeu, et c'est bien ça qui m'amuse. Avery continue ses gestes et finit par m'arracher un soupire tandis que l'envie d'aller plus loin se fait grandissante. Je pose ma main sur son torse, fais glisser mes doigts sous son bas et frôle à peine sa peau, horizontalement, descendant lentement le long de son bas-ventre. Juste assez pour attiser l'envie, mais sans le toucher vraiment. Je m'approche à mon tour, m'arrête un instant à quelques millimètres de ses lèvres avant de les contourner, et de lui murmurer à l'oreille. Non. Non, j'vais pas aller plus loin. Pas plus que je vais l'embrasser, ou me laisser avoir une deuxième fois. Le 'je me laisse guider par mes envies du moment', j'en ai fais l'expérience avec lui et plus jamais. Je reste ainsi quelques secondes, puis me retourne et prends appuie sur le rebord pour grimper dessus. Pour être honnête l'envie est là, mais profondément cachée sous une bonne couche de fierté. Notre première fois, et le coup qu'il m'a fait après que je lui ai révélé mon histoire familiale, je l'ai encore en travers de la gorge.

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Le sourire, l'expression, le soupir qui s'échappe de la bouche féminine, tout semble convenir à miss wildingham et tout n'est que cadeau pour Avery. Alors les caresses continuent, elles essayent de donner envie à la jeune femme. Il n'attend plus qu'elle craque une bonne fois pour toute. Les doigts adverses effleurent sa peau. T'as presque gagné Silver. Victoria s’arrête frustrant Avery qui n'en montre pas le moindre signe. Elle s'approche, touchant presque ses lèvres qui réclament les siennes. Son corps lui hurle de franchir les quelques millimètres. Mais il ne suit pas ses instincts, bloqué. Comme si ce n'était qu'elle qui avait le pouvoir de sceller leurs lèvres. Comme s'il ne faisait que suivre Victoria. Comme une sorte d'hypnose. Non. Non ? Sans qu'il puisse il faire quelque chose, la bleu s'échappe de son emprise pour sortir de l'eau. Il reste stupéfait quelques secondes, le temps de se remettre de ses émotions. Passé d'une telle proximité à cette distance n'est pas anodin. Elle le rend dingue. Il pourrait la détester de le laisser en plan dans l'eau, mais au lieu de ça, son envie est encore plus grandissante. Mon dieu, c'qu'il la désire maintenant. Le garçon sort de l'eau, rattrape Victoria en deux foulées, attrape son poignée, la plaque contre un mur et l'embrasse fougueusement.

Allez, ça lui fera les pieds tiens. Ça lui apprendra à faire le beau et à penser qu'il peut m'avoir si facilement. Pauvre con, il croyait sérieusement que j'allais céder si facilement après ce qu'il m'a fait ? Après ses remarques désobligeantes, après son attitude de merde ? Je remonte à la surface, un sourire satisfait et un poil sadique sur les lèvres. J'ai bien vu qu'il commençait à craquer avec mes gestes, alors c'était d'autant plus jouissif d'avoir coupé court à tout. Reste sur ta faim, Silver. Je fais quelques pas, prête à prendre ma serviette et à filer dans les vestiaires. J'suis fière de mon coup, je jubile presque .. Jusqu'à ce que je sente sa main attraper mon poignet, et qu'il me retourne et me plaque contre un mur avant de m'embrasser. Paf, j'peux pas résister. Ma fierté handicapante se carapate dans un coin de ma tête, et c'est mon désir pour lui qui prends le dessus. Mes bras encerclent son cou, une de mes jambes passe autour de la sienne. J'aime cette proximité, j'aime sentir son corps si proche du mien. Je me colle à lui, j'ai envie de plus, de ne faire qu'un. Je lui rends ses baisers avec la même fougue, sinon plus. Avec l'envie brûlante de quelqu'un qui a trop longtemps refoulé ses désirs, et qui les laisse enfin s'exprimer. Je perds le contrôle et la notion du temps .. Jusqu'à ce qu'une petite alarme dans ma tête ne s'allume, et ne me ramène à la réalité. Non. Mes lèvres quittent les siennes, je suis essoufflée. Si tu penses pouvoir m'avoir si facilement Silver, tu te trompes. Je reste là, à quelques centimètres de son visage, à le regarder droit dans les yeux avant de me détacher de son emprise, et de m’éloigner. Il t'en faudra bien plus. Bien plus que ses baisers exquis, et bien plus que son attitude audacieuse qui me plait tant. Je lui lance un dernier regard, un dernier sourire et prends ma serviette à la volé, avant de quitter la piscine pour les vestiaires.

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Son attitude est récompensée, elle ne le repousse pas. Comme quoi, il faut toujours s'y prendre à plusieurs fois pour obtenir un baiser de la présidente eliot. Alors il savoure, sentant que ca ne durera pas éternellement. Cette fougue et ce contact lui donnent d'autant plus envie qu'il ne veut pas croire qu'elle l'abandonne une seconde fois. Un deuxième non. Un deuxième refus. Leurs souffles se croisent quelques secondes après la fin du spectacle, puis elle se dégage de son emprise. Le regard masculin ne cesse d'observer les mouvements de Victoria, qui après s'être emparée de sa serviette, disparaît de son champ de vision. Le garçon se mord la lèvre inférieure se rappelant des baisers échangés. Elle le verra plus entreprenant, seulement ce soir il laisse les choses se passer comme elle le souhaite.

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