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J'allume une clope et en prend une grosse bouffée. Si y'a bien un truc que j'ai pas changé chez moi depuis le bled, c'est bien la fumette. Cherche pas, c'est dans mes trips maintenant ce truc. Puis, avec la maladie que je trimbale, j'peux pas m'en décoller de c'truc. Mais appart ça, j'ai bien changé. Ouais, grâce à mes frères. J'ai pas redevenir qui j'étais de base, dès mon arrivée à Harvard. Et oui, Hakim est plus en bad sur la Marshall. Et oui. Putain, ça fait du bien, j'me sens libre maintenant, genre j'peux pécho des meufs quand je veux sans qu'mon esprit s'bloque, j'peux mater des nanas sans m'sentir vilain. Maintenant, j'peux tout faire et wallah ça fait du bien. D'ailleurs, j'ai reprit mes occupations du soir, c'est-à-dire d'aller au centre-ville pour en avoir une dans l'lit. Mais aujourd'hui, y'en avait pas des jolies. Enfin si, mais je sais pas, aujourd'hui j'suis mal. Depuis c'matin j'suis pas bien, enfaîte. Depuis que j'ai rêvé d'ma grand-mère. Putain elle me manque c'hard. Genre j'ai comme l'impression que j'ai plus d'repère, plus rien pour m'guidé, plus d'lumière ça craint. Surtout que j'avais l'habitude de l'appeler quasi tout les jours vu qu'elle s'inquiétait trop d'moi. J'm'en plaignais mais starf, ça m'manque trop. Du coup, je décide de rentrer et d'vite passer c'te journée merdique à mon goût. J'prend une bouffé d'tabac en levant la tête avant de la laisser s'enfuir. Au loin, j'vois deux silhouettes qui bougent dans tout les sens, à gauche, à droite, elles viennent vers moi, elles s'éloignent c'est bizarre. C'est chaud. On dirait un fight. Je m'approche et là j'comprend que c'est un gars avec une meuf. Et alors là, si tu comprends pas, c'est qu't'es grave. Je jette ma cigarette sur le pavé de la ruelle avant de foncer vers le gars pour le mettre à terre et lui donna de méchants coups d'pieds dans l'ventre avant qu'il se relève. Je le prend par le col avant de le plaquer contre un mur. Ecoute-moi bien, petit puceau, tu vois ce que t'as fait là ? Tu l'refais plus, parce que crois-moi, on s'recroise mais t'as plus d'vie petit. il flippait du chère, il tremblait sa race, serrant les dents. Je le lâchai avant de lui donner un pain dans sa gueule. Je le regardai s'enfuir. Eh bah putain, il en fallait peu pour le faire fuir. Tu te retournes vers la fille qui n'a pas bouger depuis que je l'avais libéré de l'emprise du gars, avec un grand sourire. Faut croire qu'Allah veut que tu finisses avec une nana dans ton lit, tout les soirs. Puis, je fronçai les sourcils, en lâchant mon sourire. Mo.. Moana ? J'me souviens de ces yeux d'biches qui m'avait chamboulé, son corps de fou, son sourire qui m'rendais trop impuissant d'vant elle. Putain de merde. Pourquoi maintenant ?
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