shopping entre bff (ornella)

J'étais toute joyeuse aujourd'hui, car j'allais passer l'après-midi avec ma meilleure amie, avec la meilleure, avec la femme de ma vie quoi. Je m'étais réveillée de bonne humeur et ma bonne humeur n'était pas prête de disparaître. Il fallait absolument que je lui raconte mon week end à Las Vegas en plus et le fait que j'étais mariée, elle allait juste.. mourir de rire, très certainement. Je me préparais en musique dans mon appartement et je me dépêchais de vite partir au centre commercial, car c'était l'heure du shoooopping. Rien de mieux pour rendre une fille heureuse, n'est-ce pas ? J'arrivais à l'endroit du rendez-vous légèrement à l'avance, alors je répondais à mes messages en attente le temps de voir la tête blonde arrivait. Et après plusieurs minutes d'attente, elle montrait le bout de son nez. Je lui sautais dans les bras. « Heeeey, je suis contente de te voir ! » m'exclamais-je avec lui offrant mon plus beau sourire. J'aimais passer du temps avec elle, c'était ma meilleure amie après tout, c'était juste l'une des personnes les plus importantes à ma vie. « J'espère que tu vas bien ? » demandais-je en continuant d'avoir ce grand sourire idiot accrochée aux lèvres.

La seule en qui j'ai confiance et qui sait me redonner le sourire et me faire rire aux éclats est bel et bien ma meilleure amie. Bon il y a ma famille aussi, mais bon ce n'est pas pareil. Elle c'est juste mon rayon de soleil et même qu'il fasse mauvais temps, je sais bien qu'elle fera revenir le beau temps avec son doux sourire et son humour. On est un peu pareil au fond elle et moi, on a cette joie de vivre, on sait rester forte. Elle a quatre ans de moins que moi, mais l'amitié n'a pas d'âge comme on dit, c'est ma petite chatounette à moi, ma petite poupée quoi. D'ailleurs je la rejoignais très vite au point de rendez-vous et quand elle me sautais dans les bras, je la prends dans les miens, la serrant très fort puis la relâchant doucement je lui affiche un sourire radieux. « Heeeey ma poupée d'amour ! Moi aussi ça me fait trop plaisir de te voir, tu m'as manquer, avec toutes ces fêtes tout ça, on a pas eu le temps de se voir. » Ben oui, elle m'a trop manqué, c'est ma meilleure amie, ma joie de vivre, ma bouffée d’oxygène dans ce monde de brut. Rien qu'à la voir, elle me donne du baume au coeur et un sourire radieux. « Ça va bien, surtout quand je te vois, mon rayon de soleil ! E toi, alors? » Elle est trop mignonne quand elle souris, je présumais qu'elle allait bien, mais ce n'est pas parce que tu souris que tu va forcément bien, au contraire c'est dans le plus grand des sourire que se cache la plus grande des tristesses. « Franchement très bonne idée ce shopping, ma beauté. On va bien s'amuser ! » Ajoutais-je toujorus avec ce beau sourire.

Quand je voyais Ornella s'approchait de moi, j'étais vraiment contente. Rien ne pouvait me rendre plus heureuse de voir ma meilleure amie, je l'aimais tellement fort. C'était l'une des personnes les plus importantes de ma vie, tout simplement. Je lui faisais alors un gros câlin et elle me le rendait bien, me serrant fort contre elle. « C'est clair que c'était compliqué ces derniers temps ! Mais c'est pas grave, maintenant on se voit ! » lâchais-je avec un grand sourire avant de me séparer de ses bras. Je lui demandais alors comment elle allait et sa réponse m'arrachait un grand sourire. Elle était adorable cette fille, ce n'était pas pour rien si c'était l'une des personnes les plus importantes à ma vie. « Tu sais bien que je vais toujours bien ! » répondais-je avec un grand sourire. Malgré tout les malheurs que j'avais eu, malgré les derniers événements bouleversants de ma vie, j'allais bien. Parce que je gardais toujours l'espoir et ma joie de vivre, c'était ma plus grande force, tout simplement. « Contente que ça te plaise ! Alors commençons, il est temps de dévaliser les magasins ! » disais-je en attrapant son bras pour l'entraîner avec moi. Enfin, il fallait que je me calme quand même, je n'étais pas riche moi.

Ma bouffée d'air fraîche, je l'aime plus que tout, sans elle ma vie serais tellement monotone. Lorsque j'ai un coup bas, elle est toujours là pour me redonner le sourire et me faire tout oublier, rien quand je la vois, ma tristesse et mes histoires disparaissent. Ainsi lorsqu'elle propose cette belle après-midi shopping c'est avec graaaand plaisir que j'accepte volontiers. Le shopping c'est tout ce que j'aime. Comment ne pas aimer ce petit bout de femme, un vrai rayon de soleil comme j'aime l'appeler. Je la sers contre moi avant de lui répondre à mon tour. « Oui, nous n'avions pas eu une minute à nous. Mais tu as raison, l'essentiel est qu'on se voit aujourd'hui et ça fait toujours plaisir de passer du temps avec toi. » Ma petite poupée d'amour. Elle me dis d'aller toujours bien et heureusement, sinon j'aurais péter les plombs si ma meilleure amie n'irait pas bien, je lui souris. « Tant mieux. En tout cas, si ça va pas, tu sais où me trouver. » Parce que parfois beaucoup de personnes cachent leur véritable tristesse dans un grand sourire. Qu'importe, elle propose à commencer à dévaliser les magasins alors on commence à marcher. « Oh que oui ! J'ai un grand besoin de renouveler ma garde robe, un peu. Sinon toi, quoi de neuf? » Docteur, comme dirait le lapin.

Il n'y avait rien de mieux que de passer l'après-midi avec sa meilleure amie. Je savais d'avance que j'allais passer une très bonne après-midi et que je ne risquais pas de m'ennuyer. Après tout, on se ressemblait, on était pas meilleures amies pour rien. Elle était adorable, elle avait le don de me redonner confiance en moi, de me faire me sentir bien, car elle trouvait toujours les bonnes paroles. « Cela me fait plaisir à moi aussi ! » disais-je en souriant. La question piège, de savoir si oui ou non la personne va bien. Je ne pouvais pas dire que j'allais mal même si évidemment, je ne pouvais m'empêcher de penser à mon père qui était mort et ce n'était pas vraiment le genre de pensées qui remontaient le moral, hein. Mais en soit, ça allait. Je finissais par simplement hochée positivement la tête, je ne voulais clairement pas m'attarder là-dessus. Je lui attrapais le bras et il était temps pour nous d'aller dévaliser les magasins. En plus, c'était un bon moyen de décompresser le shopping, c'était donc parfait. « Mmh, je suis marié à un con, j'ai plusieurs mecs en tête du coup c'est compliqué, j'ai rejoins la Cabot House récemment et.. Je pense que c'est tout. » disais-je en riant. J'aimais bien balancer les infos comme ça dans le tas sans donner de réels explications, c'était très certainement ma spécialité. « Et toi alors ? » demandais-je avec un sourire.

Si elle n''existait pas, il faudrait l'inventer ma petite poupée d'amour. Faut dire qu'elle est unique et heureusement, a moins qu'elle me cache une jumelle? En tout cas une seule Marley suffisait bien, quoique ça serais pas si mal d'en avoir pleins pour que du bonheur. Tandis qu'on marchait, elle me racontait ce qu'il se passe dans sa vie et elle déballe le tout sans explication, c'est tout elle ça. Je la connais et depuis le temps, je sais qu'elle est comme ça, mais moi je les veux les explications, la cachottière. « Ah bon? Qui est-ce, ce con? Wah ! Très compliqué, en effet. C'est super que tu nous rejoignes, on va se voir plus souvent en plus ! » Ah que oui ça fait plaisir de l’accueillir à la Cabot House. Elle a choisis la confrérie parfaite. Puis elle est parfaite pour cette maison à vrai dire je la voyais déjà là depuis longtemps. Elle demande de mes nouvelles, je ne veux pas casser l'ambiance, mais je réponds. « A l'heure actuelle, je cherche à savoir qui est mon véritable père et où se trouve ma demie soeur qui vis apparemment ici. Sinon, pas grand chose de nouveau. Les mecs, ça va, ça vient. » Enfin je ne couche pas avec tous les mecs, hein. Mais disons juste que je profite et je refuse de m'attacher à quelqu'un.

J'étais bien contente d'être ici avec elle. Au moins, cela me vidait l'esprit et j'oubliais tout mes soucis en quelques sortes. On marchait pour partir vers les premiers magasins alors que je lui racontais ma vie. Enfin, en réalité, je lui déballais surtout les points importants sans développer. Mais elle me connaissait, elle savait que je faisais toujours ça. Mais je savais aussi qu'elle allait me demander des explications. « Un Mather que je déteste. On est allé à Vegas avec notre bande de potes, un défi à la con et bam, on a fini marié. Et comme on veut faire chier l'autre, on ne divorce ! Et ouuuui ça c'est cool ! » disais-je avec un grand sourire. Elle était Cabot elle aussi et cela me faisait évidemment plaisir de savoir que j'allais pouvoir passer plus de temps avec ma meilleure amie et la voir plus souvent. Parce que malheureusement, on avait pas pu beaucoup se voir depuis mon retour et je trouvais cela dommage. « Oh et tu as des pistes ? Peut-être que si tu retrouves cette fameuse demi-soeur elle pourra t'en dire plus sur lui ? Même te dire où il est ? » disais-je en relevant les yeux vers elle. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à mon père qui était mort quelque mois plus tôt, m'annonçant que j'avais une soeur jumelle. Brr. On arrivait dans le premier magasin. « Tu cherches quelque chose en particulier ? » demandais-je en lui souriant.

Voilà qu'elle me réponds, puis sa réponse ne m'étonnait pas tant que ça, bien que je me demandais ce qui avais bien pu lui passer par la tête, mais en y repensant, Las Vegas a toujours était cette ville où l'on pouvait se marier comme ça, alcoolisé ou non. Cependant, elle avais quand même bel et bien fait une belle erreur. Se marier est un grand engagement, ce n'est pas sûr un coup de tête qu'il faut vivre le plus beau moment de ta vie, mais je comprends ma meilleure amie alors j'affiche un sourire amusé. « Marley, tu es vraiment une grande folle ! Bon j'avoue que c'est comme ça qu'on t'aime, hein. Mais quand même, se marier pour un défi, c'est plutôt étrange. Je suis quand même déçue de ne pas avoir était conviée, moi qui pensais être ta meilleure amie. » La taquinais-je en riant légèrement. Sérieux elle est carrément folle ma petite poupée. Bon, après elle on parle de moi et mon sujet n'est pas aussi amusant qu'elle. Elle me pose de très bonnes questions, à vrai dire j'aurais aimer en savoir plus. « Malheureusement, j'ai beau eu me tracasser à faire des recherches, j'ignore tout de lui et ma demie soeur. Je n'ai pas reparlé à ma mère depuis et donc j'ignore de qui il s'agit. Il faudrait que je la rappelle, mais j'ai du mal. » Déjà que j'ai du mal à la rappeler malgré ses nombreux appels et messages sur mon répondeur. Le fait qu'elle m'a mentit de cette façon, je ne le supporte pas et je n'arrive pas à la regarder en face. Quoiqu'il en soit, heureusement que ma meilleure amie pense à cet après-midi shopping, elle me demande de quoi ais-je besoin alors je lui réponds. « Mmh... Je ne cherche rien en particulier et toi? » Je lui souriais.

J'étais folle, effectivement. Cela n'était pas nouveau, tout le monde le savait. Je ne le cachais pas et j'assumais même totalement. Je riais après ses paroles. Effectivement, vu comme ça, un mariage sur un défi, ça peut paraître très étrange. « Pour ma défense, j'étais complètement saoule quand on a fait ce défi dans un casino de Vegas et je ne m'en souviens même plus ! Ceux sont nos amis qui nous l'ont rappelé ! Mais tu es ma meilleure amie, t'as rien raté ! Enfin, si, il paraît que j'étais déguisée en Marilyn Monroe ! Je devais être canooon ! » disais-je en explosant de rire. Je regrettais presque que mes amis n'est pas pris de photos car j'aurais vraiment aimé voir ça comme je n'en avais absolument aucun souvenir. Triste vie. On partait ensuite sur un sujet bien plus sérieux, vu qu'on parlait de son père et de sa demi-soeur. Cela me faisait de la peine pour elle qu'elle n'arrive pas à avoir des infos. Même si je ne la comprenais que trop bien. « Oh merde ! J'imagine que ça doit être compliqué, mais dis-toi que poser des questions à ta mère est le seul moyen pour les retrouver ! » rétorquais-je avec une petite moue compréhensive. Je voulais juste l'aider et si parler à sa mère était le seul moyen, alors elle devait le faire. Si elle était réellement prête à les retrouver, évidemment. On rentrait dans le magasin et je lui demandais ce qu'elle cherchait. « Mmh, je m'achèterais bien un nouveau maillot pour le spring break ! » répondais-je en lui souriant. C'était bientôt et j'étais impatiente, ça m'avait manqué de ne pas le faire l'année dernière comme j'étais déjà partie.

En étant saoule, c'est normale qu'on fasse des conneries, mais qu'on se marie comme ça pour un défi, c'était typique de Las Vegas, cette ville est connu pour ça et ses soirées d'enfer. Je riais quand elle me disais qu'elle était déguiser en Marilyn Monroe mais bien évidemment elle ne se souviens plus de rien. « Ça m'aurais étonner. Ben si apparemment je t'ai rater en déguisement de Marilyn Monroe, j'aurais bien aimer voir ça ! Mais je ne t'en veux pas. Tu n'as pas de photos? » C'est obligé que au moins quelqu'un a eu l'obligeance de prendre des photos, à moins qu'ils étaient tous carrément saoules au point de ne pas y avoir penser. Enfin ceci dit c'est plutôt amusant, plus amusant que ma motivation a chercher mon père et ma demie soeur. Marley avait raison, c'était le seul moyen de retrouver mon père et ma demie soeur, je laisse échapper un soupire. « Ouais je sais bien, je comptais faire mes recherches moi même. Mais il va bien falloir qu'un jour je lui pose des questions sur lui. » Quand je serais prête à lui parler de lui. En tout cas, nous rentrions dans le magasin et elle me dit qu'elle achèterais bien un maillot de bain pour le spring break, avec tout ça je l'avais presque oublier, j'affiche un sourire amusé. « Bonne idée ! Il faudrait que je m'en achète un aussi et puis pourquoi pas une ou deux robes, ça ne ferait pas de mal. » Ce spring break allais me fait du bien, à tout le monde d'ailleurs. Découvrir la Chili semblait être tellement bien. Je regarde les tenues dans le rayon et pris une robe et je demandais à ma meilleure amie en souriant. « T'en penses quoi? »