Arès ► After the cure, the Hospital ? We make a fabuluous duo

Je me sens tellement mal face à Jaysaël, je me sens complètement impuissant face à cette situation qui me dépasse complètement. Bon vous me direz ce n’est pas non plus mon travail de comprendre comment il en est arrivé là et comment on peut l’en aider à s’en sortir. "Je ne peux pas…" Je comprends qu’il n’arrive pas à me croire ou même qu’il ne veuille pas me croire, pas croire qu’il vient d’oublier autant de temps. Il me fait vraiment de la peine et je ne sais pas comment je peux l’aider. "Comment je vais faire?" Je réfléchis quelques instants en laissant mon regard se balader dans cette chambre avant de finir par regarder dehors et cet arbre qui fascinait tant mon ami il y a quelques minutes. Je fini par reporter mon regard sur Jay pour lui répondre. « Je sais pas Jay, mais je serais là pour t’aider tu le sais, t’es mon frère je te laisse pas tomber. »  C’est vrai, Jay c’est mon pote, on se connait depuis tellement longtemps qu’il est devenu un véritable frère pour moi. Je veux absolument l’aider mon pti Jay, si je n’avais pas eu de famille je sais que c’est en lui que je l’aurais trouvé, moi je suis très famille alors il est hors de question de le laisser tomber dans cet état.

Je ne sais plus quoi faire pour Jay, je sais que je me dois de le rassurer comme un vrai frère le ferait et c’est ce que je compte faire au mieux. Je le regarde avec peine quand il baisse la tête pour me dire : "J'ai tout perdu..." « Non Jay, tu n’a pas tout perdu, tu m’a moi et tu auras toujours tes amis pour t’aider a retrouver ta mémoire. » Je sais que Jay ne sera jamais seul pour surmonter tout ça, il a beaucoup de gens qui tiennent à lui et qu’il trouvera le moyen de s’en sortir. « Bro, je vais t’aider à retrouver la mémoire, a te rappeler de tout ce que tu dois te rappeler, on trouvera ensemble. » J’ai vraiment envie de l’aider du mieux que je peux pour l’aider a se souvenir. Je me lève pour mieux réfléchir, je fais les cent pas dans sa chambre, je sais que moi ça m’aide a réfléchir. « On peut demander a tous tes amis de te faire une petite vidéo pour t’expliquer ce que vous avez vécu, ca peut peut être t’aider non ? » Je cherche toute les solutions possible pour l’aider.

"Je ne peux pas te croire. Combien de personnes vont accepter cela ? Acceptez que je ne me souviennes pas de nos dernières soirées, de nos derniers délires hein ? Combien auront la patience de supporter cela ? Tu dis cela maintenant, mais dans un mois, pensera-tu toujours de cette façon?" « Pour moi t’es mon frère Jay, je te laisserais pas tomber moi, si t’as pas de vrai ami qui sont capable de t’aider je peux pas te les trouver mais moi je suis là. » J’ai l’impression qu’il ne veut pas de moi et de mon aide, il a peut être juste envie que je me casse après tout qui sais ? Je veux juste l’aider et je me sens agresser, sous-estimé par un de mes meilleurs potes, pour pas dire mon meilleur pote ici à Harvard. "Trouver quoi ? Les doc ne savent même pas quoi faire pour ça... Ils savent pas si je la retrouverais, alors ne me fait pas de promesses que tu ne pourras pas tenir Arès... Je t'en supplie." « Je ne sais pas si ce son des promesse que je ne tiendrais pas mais moi je veux t’aider du mieux que je peux. » Je ne sais pas ce que je dois dire pour qu’il voit que j’essaye de l’aider du mieux que je peux. Il a l’air d’en avoir marre de moi de ma présence ici et de tout ce que je peux lui dire. Il me soupire a la gueule avant de me lancer "Ce qui risque d'altérer mes souvenirs... Ce n'est pas réellement conseillé... Mais je suppose que si tu en parles aux médecins ils sauront peut-être mieux t'expliques." « Ecoute Jay je suis pas médecin moi je cherche ce que je peux faire pour toi mais si t’as pas besoin de moi je rentre chez moi tu sais ? » J’en ai marre de me faire prendre pour un con alors que je suis là pour lui et que je veux l’aider.

"Arrête ! Ce n'est pas ça Arès..." « Jay, j’ai l’impression que je peux dire n’importe quoi tu me contredira parce que t’es juste pessimiste. » Je sais que ca doit vraiment être compliquer d’être dans cette situation, je vois bien qu’il est au fond du gouffre mais s’il n’a pas un peu d’optimisme dans cette situation il ne s’en sortira pas. Je ne sais pas si je vais encore beaucoup rester, il a l’air de plus en plus s’énerver contre moi. "Je ne sais plus quoi penser... Je suis complètement paumé... Est-ce que e peux encore faire des projets ? Est-ce que je sortirai d'ici ? Est-ce que je pourrais à nouveau remarché un jour ? Je me pose plein de questions auxquelles je n'ai pas de réponses... Je suis perdu... Je sais as si tu comprends Arès... C'est pas contre toi... C'est juste que..." « Bien sûr que tu va pouvoir refaire des projet, que tu va sortir parce que tu va remarcher et même courir sans aucun problème. » Je ne peux pas répondre à ces questions qu’il se pose. Je ne suis pas médecin ni devin ou psychologue enfin je ne sais pas mais je n’ai pas les réponses. Je fini par voir Jay craquer et je n’aime pas ça. "Je ne sais plus où j'en suis." Je reviens m’asseoir vers lui. « Je suis là moi bro je vais t’aider au mieux. » dis-je en posant ma main sur son épaule.

Je sais que Jaysaël est très mal ici qu’il aimerait que tout ca ne soit qu’un horrible cauchemar et j’avoue que moi aussi j’aimerai que ce soit le cas, je n’aime pas du tout le voir comme ca, le sentir mal, le voir dépité, craqué comme il le fait après m’avoir remercié. Je me lève et viens le prendre dans mes bras. « T’inquiète pas Jay vas-y t’as le droit de pleurer, les vrais hommes n’ont pas peur de craquer » Dans la vie il ne faut pas hésiter a être soit même, un homme qui ose pleurer prouve qu’il a lui aussi un cœur plein de sensibilité et je pense que c’est vraiment important malgré tout.
Après une petite heure au côté de Jay je regarde mon téléphone et constate l’heure, je vais être ne retard à mon rendez-vous si ca continue comme ça. Je dois rentrer chez moi et repartir alors je dois plutôt me dépêcher. « Je vais y aller bro, si tu as besoin de quoi que ce soit appel moi. » je me lève et viens rapidement le prendre dans mes bras de nouveau.