WAYNE H. CONNELY ► zayn malik

« Nous allons atterir à Alger, veuillez attacher votre ceinture, la température extérieur est de quarante degrés, Khalifa Airways vous remercie d’avoir voyagé avec nous et vous souhaite une bonne journée »  J’serre les poings en faisant trembler ma jambe droite. Bouge ton cul, j’ai envie d’aller la voir. Atterrit putain. J’ai envie d’aller la voir, la femme, la reine de ma vie. Ma grand-mère qui a été ma mère pendant toute mon enfance vu que mes parents n’ont simplement jamais eu un cerveau pour prendre conscience qu’il avait un gosse. Une vieille me regarde avec un grand sourire. « Tu vas voir ta hbibi ? » les yeux doux. Je rigolai timidement, en jouant avec mes doigts. Ca m’fait du bien n’empêche de revenir au bled. Ca m’a manqué. « Non, j’vais voir ma grand-mère, elle est malade.. » elle me regarda tristement, avant de partir. « Qu’Allah la protège. Hadh saiid » « shoukran jazilan » Ca fait du bien d’parler arabe n’empêche. Je sors de l’aéroport et j’sprint à l’hôpital. J’demande sa chambre et on m’y accompagne. « Shoukran d’être venu. Elle a besoin de voir de l’entourage. » je matais le cul de la belle avant qu’elle se retourne. « Euh ouais, c’normal c’ma hanna » elle ouvrit la porte et je souris en voyant ma grand-mère. « Hbib » cria-t-elle. Sa voix m’avait manqué c’est abusé. « twaechtek » déclarai-je dans ses bras, d’une petite voix. Elle souri. « toi aussi tu m’as manqué mon garçon. » J’suis resté toute la nuit avec elle, à rigoler, à parler, à lui remonter le moral. Elle m’avait supplié de rester ici un moment et comme ma seule famille c’est elle, pour moi, j’décide de rester. Pour ma grand-mère j’suis prêt à tout faire. J’ai prit un petit appart en colocation pour un moment. Vu que c’était les grandes vacances. J’suis retourné dans les souk, j’ai revu mes gars, mes frères, mon sang putain, c’te bande m’avait manqué. Puis, vu que j’me respecte, j’ai pas quitté mon habitude de bâtard envers les nanas. En plus, à Alger, les meufs ont vraiment un cul imbattable du coup, j’en ai profité.
Je sors de la chambre, sans réveiller la meuf avec qui j’avais couché pour répondre à l’appel de l’hôpital. « Halo ? » j’stressais à mort. A chaque fois que ces cons m’appelaient je stressais trop, mais là, j’avais bien raison de stresser ma race. Je pris mes affaires et j’suis partit en vitesse. Arrivé à l’hopital son docteur m’acceuilla. « Salemalikum. » « Alekumsalem, elle va bien ? » il me regarda avec un air désolé. « esif. » Non, c’pas possible, elle est pas morte ? J’courrai vers sa chambre, elle était à peine éveillé. « Non, mamie, reste avec moi. » « Hbib.. » j’étais affolé. Ma grand-mère elle meurt mais j’la rejoind. « Chuuut. » disa-elle d’un ton faible, prêt à s’éteindre. « N’oublie pas de prier Allah et que je serai avec lui pour veiller sur toi.. » « ahtaj ilyk ! » crai-je, en pleurant. « Tu es grand, tanbghik » je me calai à côté d’elle « Moi aussi je t’aime » elle commença à chanter notre chanson, la chanson qu’elle me chantait tout le temps quand j’étais petit, pour me calmer, me réconforter. C’te femme, c’est la seule qui m’a toujours comprit et se sera la seule. Je chantai avec elle quand elle s’arrêta. Je regardai l’écran cardiaque à cause du long bip qu’il faisait. Une simple ligne. Repose en paix, hanna.
« Salem les gars » avant de tcheker mes potes avant de rentrer dans l’avion. « Pourquoi tu pars bébé ? Tu t’plais pas dans ton paradis ? Obligé d’aller à Harvard ? » je ricanai. « Bah ouais, les dunes, les souks ça va manquer. Même vous bande de hegoun vous allez manquer. » Avant d’être prit par la nuque violement par un d’mes potes. « c’toi la hegoun qui a commencé à tomber amoureux, pas nous chacal » je rigolai avant de lui donner un coup d’poing dans l’ventre pour me libérer. « Déjà elle s’appelle Moana. » « Ah excuse, ça change des Aisha, des Sarah, Nessrine que tu nous ramènes » « Bah normal, elle vient pas du bled elle. Puis, j’suis passé à autre chose vu que j’l’ai pas revu et que j’en ai profité un max ici » ils ricannèrent avant de prendre « bah ouais, tu peux que t’éclate ici. » « le vol 567339 à destination de Boston vous prie de vous enregistrer au vol. » « Bon, bah va-y si tu veux retourner à ton école de fou » je me levai et pris mon sac. « venez un jour à Boston, là-bas, c’cool » « ouais t’inquiète, quand on aura la thune allez, salem frère » « salem mes shrab »
ça m'a fait du bien de revenir à Harvard, parce que, faut se l'avouer, Harvard c'est l'université voulu, rêvé par tant d'étrangers. Quand j'ai su que j'étais prit, j'l'ai correctement fêté avec mes potes. Ayant passer les SAT's avec une bonne moyenne et ayant un excellent niveau d'anglais (merci papa d'ailleurs, de m'avoir apprit ta langue dès mon enfance) j'ai pu intégrer cette université. L'intégration à Harvard c'est chaud, y'a beaucoup de monde, c'est grand j'peux même pas compter sur mes dix doigts combien de fois j'ai du m'y perdre. Mais après un bon mois, j'ai commencé à prendre mes habitudes et, avec mon humour de fou, mon feeling avec les gens bah j'ai eu très vite beaucoup d'amis. Niveau cours, la barre est haute alors j'bosse et rebosse jusqu'à avoir une excellente moyenne.
Harvard, c'est l'paradis des étudiants.