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NOAH ♡ sorry seems to be the hardest word.

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Le coeur lourd, les pas légers, Solveig avançait lentement jusque la Cabot House, souhaitant récupérer encore quelques affaires qu'elle n'avait pas pu prendre lors de son premier voyage. Il lui en restait tant qu'elle ne savait pas vraiment comment elle allait s'en sortir mais elle le ferait. Avec l'aide de Dean, elle allait réussir à remettre sa vie sur les rails. C'est dingue cette impression qu'elle peut avoir, de se sentir un peu de trop, un peu triste tout le temps même si tout semble allait pour le mieux dans sa vie, il y a toujours un moment où elle se souvient que son père n'est plus celui qu'elle a côtoyé étant enfant et que sa mère n'est plus là pour rattraper les ignominies de son père. Mais au fond d'elle, la jeune fille savait qu'elle aurait du monde derrière elle pour la soutenir, si jamais ça n'allait pas. Mais elle savait qu'elle ne supportait pas qu'on l'aide, qu'on lui vienne en aide parce qu'elle ne voulait avoir besoin de personne. Elle ne voulait pas se dire qu'un jour elle devrait leur rendre la pareille. Les gens dépressifs elle déteste cela. Elle ne les supporte pas mais pourtant, elle déprime elle-même. Elle se déprime d'avoir quitté sa maison, mais c'était le mieux à faire, se rendre compte que sa vie est un chaos sans nom, un chaos que personne ne soupçonnait, seulement ponctué par quelques moments de bonheur, comme ce jour où elle avait entendu Dean lui dire qu'il était amoureux d'elle et qu'il était sûr de ce sentiment. Elle voulait cela depuis tellement longtemps que je m'étais demandé si tout cela était réel et visiblement oui. D'ailleurs, ils avaient fêter leur premier Noël ensemble avec Noah et Echo. Elle se souviendrait toujours du regard qu'avait eu Noah quand il les avait vu tout les deux, il fallait se le dire,e lle ne lui avait pas dit pour Dean et elle, de peur qu'il le prenne mal et qu'il lui en veuille.Elle n'avait pas envie de perdre ce lien qui les caractérisait, ce lien assez étrange entre eux deux, cette espèce de connexion. Jamais elle ne voudrait perdre cela. C'était quelque chose de fort qui s'était crée entre les deux jeunes gens et elle ne savait pas comment se déroulerait sa vie si jamais il n'était plus là. Poussant la porte de son ancienne maison, elle fut prise d'une sorte de nausée mais elle n'y faisait pas attention, gardant son regard sur les escaliers, qu'elle montait quatre à quatre pour n'avoir à croiser personne. Elle poussait la porte en souriant, et regardait autour d'elle, les murs blancs dénués de photos, les armoires vides lui donnaient l'impression que tout cela n'avait jamais existé. Elle s'avançait vers le mur qui contenait les quelques dernières photos accrochées, une photo de son voyage à Paris, une photo de Peluche allongée comme un tapis sur les jambes de la jeune rousse,quelques photos qu'elle avait prise ici et là et une photo, la photo de Noah et elle qu'elle avait prise quelques temps avant Noël. Elle trouvait qu'ils étaient particulièrement beau sur ce cliché. Décrochant une par une les photos, elle gardait entre ses doigts fins cette photo, se rendant compte que tout pouvait changer d'un instant à l'autre. Malheureusement.
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✧ 02/01/16, 14h30 ✧Solveig & Noah


La relation de Solveig et Noah avait pris un tournant magistral, une sorte de virage incontrôlé qui laissait le jeune homme assez pantois. Un soir, il se retrouvait dans la chambre de la rousse fortement éprouvé par ses péripéties, lui avouant qu’il voulait la voir elle, et rien qu’elle, qu’il avait littéralement besoin d’elle comme il n’avait jamais eu besoin de personne. Quelques semaines plus tard, la voilà au bras d’un garçon dont elle semble être sincèrement amoureuse. Il n’y avait qu’à les observer pendant le repas de Noël pour s’en rendre compte. Chez Dean d’ailleurs, le jeune Eliot avait eut l’affreuse sensation d’être regardé soit comme un inconnu, soit comme un ennemi. Il détestait lire ce genre de message dans les yeux de Solveig parce que contrairement à elle, il était resté scotché sur leur dernier rendez-vous et extrêmement remué par la manière trop brutale dont tout s’était passé depuis.

Après l’anniversaire Cabot et leur longue discussion nocturne, Noah était parti de chez Solveig au petit matin, vers six heures, alors que la belle rousse dormait encore, ne lui laissant qu’un simple mot avec écrit « merci » sur l’oreiller. Ils n’étaient pas revenus sur ce qu’ils avaient fait cette nuit là, la manière douce et sensuelle dont ils avaient couchés ensemble pour une fois et qui ne pouvaient pas ne rien signifier ni pour lui ni pour elle. En fait, ils n’avaient parlé de rien depuis, hormis quelques banalités lorsqu’ils se retrouvaient en groupe. C’est comme si cette nuit était un secret qu’ils s’étaient chuchoté un soir pour le laisser s’évanouir à tout jamais dans le silence. Ranger dans la case des vieux souvenirs sitôt qu’il avait été vécu.

Noah est incapable de dire, ni même de comprendre, pourquoi ça l’embête autant de voir Solveig avec un mec. De l’égoïsme ? De la peur ? Un mélange des deux ? En apparence, ce qui l’a dérangé c’est le fait d’avoir appris sa relation par la force des choses, sans qu’elle prenne la peine de venir lui en parler directement. Il s’était montré vrai avec elle, le Noah sous la carapace. Alors, il attendait peut être qu’elle en fasse de même avec lui en se montrant honnête, quitte à ce que ce soit difficile à accepter au début. Evidemment rien qu’au début parce que dans le fond, la seule chose qu’il espère, c’est qu’elle soit heureuse, peu importe la personne qui partage sa vie, ses rires, et son lit. Et, outre l’apparence, ce qui dans le fond le panique et le rend si amère face à cette nouvelle idylle, c’est la peur de perdre Solveig. De perdre ce lien spécial, spécifique à leur relation, cette espèce d’osmose qui les lie l’un à l’autre, inexplicable et nécessaire. Elle n’aurait pas pu être sa petite amie, mais il a encore plus de mal à l’imaginer  comme une simple amie lambda, banale, comme n’importe qui. Elle est bien plus que ça, vraiment bien plus que ça pour lui, et c’est le cœur lourd et effrayé par l’idée d’abandon qu’il tend peu à peu à se résigner à l’évidence : une partie d’eux-mêmes et de cette relation s’était évanouie, probablement à tout jamais, à l’instant où elle s’est rendue compte de ses sentiments pour Dean. Comme cette nuit là après l’anniversaire Cabot. Dans le silence, ils reprenaient leur vie, comme si rien n’avait jamais existé. De toute façon, à part eux, qui pourraient en attester ? Plus le temps passait, plus Noah ressentait le besoin de la revoir en tête à tête, il devenait urgent qu’ils se retrouvent, au moins une fois, pour passer outre ce sentiment atroce de fatalité.

Le jeune homme gare sa voiture devant la maison rose et grimpe les marches deux à deux jusqu’à la chambre de Solveig. Il se sent gagné par un sentiment étrange qui ressemble à de la nostalgie, une histoire avortée, une musique coupée en plein élan. Un gout d’inachevé assez fade qui lui sèche la gorge autant que la bouche. A sa grande surprise, la porte de la chambre de Solveig est ouverte. Il s’avance moins précipitamment cette fois et la découvre entrain d’enlever ses photos du mur. Il la regarde un instant, assez perplexe. Juste le temps de se rendre compte que la chambre était vide. Légèrement paniqué, il déglutit péniblement une première fois, puis une seconde fois, avant de reposer ses yeux sur le dos de la jeune fille et de l’observer concentrée sur ce qui semblait être une photo. Il profite de cet instant, et du fait qu’elle ne le remarque pas pour arranger sa cravate, souffler un bon cout, et regagner aussi vite que possible en assurance. Masquer son malaise et son mal être derrière un visage de glace, et jouer comme toujours, les mecs impassibles.
Il entre dans la chambre, avance vers elle, elle ne peut que l’entendre tant ses pas sont appuyés, et finit par lancer avec la voix d’un inquisiteur : « Où sont tes affaires ? »






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Cette nuit là avait été des murmures, des simples murmures sur fond de confidences. Elle s'était ouverte à Noah et désormais elle était certaine qu'il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Des murmures légers et des gestes sans retenues, des gestes d'une tendresse infinie avait donné au deux jeunes gens l'impression que leur esprit ne faisait plus qu'un. Mais depuis cette nuit noire, ils ne s'étaient pas revus. Il n'avait partagé d'autre choses cette fois-ci autour d'un café ou autour d'un brunch. Non, les murmures et les soupirs avaient été remplacés par le silence et le vide. Un vide que Solveig voulait à tout prix combler mais elle ne savait juste pas comment discuter avec lui sans pour autant finir dans ses bras, dans ses draps. Parce qu'il y avait une part de son esprit qui était inlassablement attiré par cet homme. Elle savait qu'il était différent des autres, la première fois qu'ils s'étaient vus ils n'avaient rien fait d'autres que de s'hurler dessus comme deux mal-propres et ils avaient mis du temps avant de finir l'un contre l'autre, sur ce ring de boxe, puis dans ce gymnase. Mais elle n'arrivait pas à se dire qu'elle devrait finir par lui avouer qu'elle ne peut plus faire cela, qu'en dépit de toute la passion qui avait pu les animer, elle n'avait plus le droit de franchir ce cap. Aujourd'hui Solveig était avec Dean, elle était amoureuse de lui. C'était une drôle de sensation qui animait la jeune fille quand elle pensait à celui qui l'attendait certains soirs, mais c'était un sentiment réconfortant. Quand elle était avec le jeune Eliot, cette sensation était remplacée par une infinie tendresse ponctuée de désir et d'envie, elle n'avait pas envie de perdre cela, mais elle devait se rendre à l'évidence qu'elle ne pouvait certainement pas perdre ce qu'elle avait de plus précieux à savoir Dean. Ils devraient trouver une alternative à cela, il devait continuer à se voir sans pour autant finir dans les mêmes draps, unis de la plus douce ou brutale des manières. Elle se souviendrait toujours du moment où elle s'était réveillée, cet après-midi la, la tête en vrac, le crâne près à exploser et qu'elle avait senti son lit vide de toute présence, son coeur s'était serré et elle avait eu cette impression de trahison. Alors qu'elle n'aurait pas dû ressentir cela. Après tout, ils n'étaient rien l'un pour l'autre pourquoi ce serait-elle attendue à ce qu'il reste auprès d'elle jusqu'à ce qu'elle se réveille ? Et quand elle avait vu ce mot, ces cinq lettres griffonnées sur un morceau de papier, elle avait souri. Elle ne devait pas le remercier, pour elle, c'était des plus normal. Après tout c'est ce que font les amis non ? Ils s'écoutent, tentent de se consoler, dans leur cas c'était en finissant dans les mêmes draps, mais qu'importe. Tant que Noah allait mieux c'était le principal.

Elle aurait bien eu besoin de lui aujourd'hui, tandis qu'elle avait perdue son statut de présidente par abandon. Elle ne l'avait dit à personne mis à part à Dean, ce jour-même où elle lui avait annoncé que son père voulait qu'ils se séparent. Personne n'était au courant de son lâche abandon. Alors elle aurait peut-être eu besoin de Noah pour qu'il la soutienne moralement dans l'épreuve de vidage de pièce. Dean ne pouvait pas être ici, bien qu'il était déjà passé, elle ne voulait pas qu'il prenne le risque de se faire virer. Quoi qu'il aurait pu dire qu'il aidait simplement, mais elle ne voulait pas prendre de risques inutiles. Elle était là, immobile en face de ce mur dénué de toute vie aujourd'hui et elle fixait cette photo qu'ils avaient pris tout les deux, entre deux disputes. Elle avait forcé l'Eliot à la faire, pour se dire que leur amitié ne se résumait pas à des parties de jambes en l'air et à son grand étonnement il avait accepté, ce qui avait rendu la jeune rousse très heureuse. Un peu perdue dans ses pensées, elle entendit des pas dans la pièce, mais à vrai dire, elle n'y prêtait pas vraiment attention. Ce n'est que lorsque le brun brisa le silence, qu'elle sursautait légèrement. Lâchant la photo sur le sol, elle se retournait vers lui. Elle déglutissait, fermant quelques instants les yeux puis elle tentait de reprendre ses esprit en murmurant : « J'ai.. J'ai quitté la présidence.. Je dois quitter la Cabot House du coup. » Puis elle s'approchait de lui, des pas lents, presque sur la pointe des pieds et ses lèvres embrassaient timidement la joue du jeune homme avant qu'elle ne le prenne dans ses bras. La, dans cette pièce, elle se sentait en sécurité. Elle savait que rien ne pouvait lui arriver, que personne ne pourrait savoir que c'est dans cette chambre qu'ils ont vécus des moments intenses, des moments forts, des moments doux. Elle restait là, contre lui, sans un mot. Silencieuse comme si le silence pouvait apaiser leur maux.
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✧ 02/01/16, 14h30 ✧Solveig & Noah


En voyant Solveig, là de dos, face à lui, Noah se rendit compte tout à coup qu’il ne savait plus du tout quoi lui dire. Comment aborder le sujet, comment en parler ? Avait-il le droit de la questionner sur sa relation, comme démiurge omnipotent, alors qu’elle et lui ne s’étaient jamais fait aucune promesse ? Avait-il droit d’attendre d’elle qu’elle lui en parle, qu’elle soit honnête envers lui, alors qu’il avait passé le plus clair de son temps à la rejeter, la rabaisser et l’insulter ? Il se sentait tyran et savait pertinemment au fond de lui qu’elle ne lui devait absolument rien. Mais c’était plus fort que lui, il n’arrivait pas à passer outre ce sentiment étrange qu’il vivait comme une trahison. Perdre Solveig, c’était carrément impensable pour le jeune homme. Une partie de son existence d’aujourd’hui était complètement chamboulée par cette nouvelle idylle. Qui allait-il voir quand il se sentirait mal ? Echo ? Certainement pas. Même s’il aimait profondément l’écossaise, sa relation avec elle n’avait rien à voir avec celle qu’il entretenait avec Solveig et pour l’heure, la Cabot était la seule personne avec laquelle il se laissait aller aux confidences. Et puis, comment réprimer le désir qu’il ressente toujours pour elle ? Rien d’outrageusement suffoquant, mais néanmoins, toute leur relation à tout les deux s’était construite sur cette dualité parfaite entre prise de tête et partie de jambes en l’air. Et il savait très bien que c’était finit, qu’ils n’allaient plus vivre leur rapport de la même manière, qu’engagée dans une relation sérieuse, Solveig devait fidélité à son compagnon, et que lui, Noah, allait devoir taire toutes ses émotions. Enlever une part de cette dualité revenait à augmenter la part de prise de tête, de véhémence, et de colère. Ils allaient devoir trouver un nouveau moyen de l’épancher. Trop rancunier et susceptible, Noah en voulait presque à Solveig. En fait, il lui en voulait carrément. En la regardant là, debout face au mur vide de sa chambre, il était partagé entre l’envie de la prendre dans ses bras et l’envie de faire demi tour et de disparaitre à jamais de sa vie. Juste pour se donner raison, être celui qui abandonne l’autre en premier, et ne pas avoir à supporter ses marques d’affection insupportable avec Dean.

Mais voilà que le jeune Eliot se résignait. Il souffla un bon coup et marchait vers Solveig. Toujours sans savoir quoi lui dire, de quoi ils allaient parler. S’il allait encore faire comme si de rien n’était, où s’il allait discuter avec elle. Il était affreusement peiné par la situation, et lorsque Noah ne veut pas montrer sa tristesse, il la transforme en colère, en agacement, pire que tout, en indifférence. Faussement impassible face à la situation, il arborait un faux sourire et les yeux fuyant de l’amant incompréhensif. Il finit par interpeller Solveig qui sursauta, se tourna vers lui, et fit tomber une photo sur le sol. Instinctivement, Noah y jeta un coup d’œil – de loin l’image était flou, mais il devina non sans mal qu’il s’agissait de la photo qu’il avait fait un jour avec Solveig. Il ressentit un petit déchirement dans la poitrine et compris qu’elle ne l’avait pas complètement oublié. Ses yeux devinrent ronds, ses pupilles dilatées, il avait les traits de la compassion. Quand le colonel aigri dans son cœur le somma de reprendre son habit de glace et de faire comme si de rien n’était. Il ignora alors la photo et releva les yeux vers Solveig qui lui annonçait la nouvelle pour la Cabot : « Tu as quitté la Cabot ? Tu as entreprit de lâcher toutes les choses qui te tenaient à cœur pour construire une nouvelle vie avec ce … Dean ? ». Évidemment, sa phrase était pleine de reproche, de sous-entendus, d’égoïsme, de colère et de peine. Qu’est-ce qu’il pouvait détester Dean à ce moment précis, alors que le pauvre bougre n’y était pour rien fondamentalement, il était tombé amoureux de Solveig et c’était tout à son honneur. A peine eut-il finit sa phrase que Solveig était déjà lancée dans son élan et venait prendre Noah dans ses bras. Hésitant au début, il finit par passer une de ses mains dans le dos de la jeune fille pour la serrer contre lui, mais pas complètement. Il était dur comme la pierre présentement et avait beaucoup de mal à se laisser aller aux marques d’affection. Noah finit par reculer, brisant le silence à nouveau, et en regardant Solveig dans les yeux, reprit : « Je n’aime pas la tournure que prenne les choses. Je n’avais pas envie qu’elles changent. Ni dans nos vies respectives, ni entre toi et moi, et là … j’ai l’impression de devoir te dire au revoir », finit-il par dire en désignant la photo au sol des yeux. Comme pour lui faire comprendre qu’ils s’étaient perdus, que leur relation ne serait jamais plus comme avant.







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Noah avait cet impact sur Solveig qui la déstabilisait un peu, elle avait l'impression qu'en un mot il pouvait contrôler toute sa vie. En un mot, il pouvait l'envoyer se faire voir et ça la rendait tellement triste qu'elle avait peur de faire une connerie si jamais elle le perdait. Il était en quelque sorte, la deuxième personne la plus importante dans sa vie, la première étant Dean. Evidemment. Et elle se demandait comment il avait prit le fait qu'elle ne lui ai pas dit pour Dean et elle, mais en même temps, elle ne savait pas quelle était la vraie nature de sa relation avec le jeune Eliot. Après tout il n'était amis, ils avaient été amants le temps de quelques nuits mais elle sentait que pour elle, il était bien plus que cela, un peu comme un protecteur, quelqu'un qui serait là en cas de coup dur. Mais elle avait peur de ses réactions, peur de ce qu'il pourrait dire quand il l'apprendrait et en vérité elle avait peur. Noah lui faisait peur, pas peur dans le sens qu'il pourrait la frapper, mais peur dans le sens qu'elle pourrait le perdre, se dire qu'elle ne le verrait certainement plus jamais quand il le saurait. Mais en même temps, il l'avait bien cherché au repas de Noël, en balançant des sous-entendus aussi gros que ça aurait pu déclencher une dispute entre Dean et elle. Elle lui en voulait pour cela, mais elle n'arrivait pas à lui en vouloir pleinement, après tout, elle devrait peut-être dire à Dean qu'ils ont eu une relation. Après tout, ils n'étaient pas ensemble à cet époque, il n'était rien l'un pour l'autre ce temps-là, il avait même disparu de la surface de la terre pour une formation, alors elle n'avait rien à se reprocher en soit. Ce n'était rien pour elle, alors peut-être que cela ne serait rien pour Dean même si elle savait au fond d'elle elle le connaissait jaloux et elle était sûre qu'il lui ferait une des crises les plus inutiles de tout les temps, alors elle préférait tristement passé cela sous silence, dans le but d'éviter une raison qui les pousserait tout deux vers une dispute, et peut-être vers une issue très triste. Elle avait peur de perdre les deux Hommes qui comptaient le plus pour elle, et Solveig n'était pas très à l'aise avec ce sentiment, mais en même temps qui était à l'aise avec cela ?

Lorsqu'elle le sentait tout près d'elle, à une distance assez raisonnable tout de même, elle avait le rythme de son coeur qui augmentait. Comme à chaque fois que le parfum de Noah lui parvenait aux narines, elle avait ce raté au coeur qui lui disait que quoi qu'il fasse, au fond d'elle, elle le désirerait toujours. Comme deux aimants attirés l'un vers l'autre, mais elle ne lui dirait jamais, jamais elle n'osera mettre à nu son âme devant cet homme. Non, elle aurait trop peur qu'il lui dise qu'il s'en foutait, que tout cela ce n'était plus rien. La jeune rousse redoutait ce moment, le jour où leur route prendrait des chemins différentes, où leur routes divergeront tristement. Lorsqu'elle lui faisait face, elle ne prenait pas la peine de ramasser la photo et elle lui avouait qu'elle avait quitté la Cabot. Après tout, elle pensait que ce n'était un secret pour personne, mais visiblement, l'Eliot ne le savait pas. La phrase qu'il prononçait d'un ton glacial faisait légèrement baisser la tête à Solveig et elle soupirait. Elle sentait ses reproches, sa colère qui avait prit part dans ce corps qu'elle connaissait par coeur. Et elle avait appris aussi, avec le temps, à juger ses réactions. Et au ton de sa voix, elle se rendait compte que l'horrible personnage qu'il était venait de revivre en quelques secondes, en quelques mots. Des mots simple, mais brisant. Ce Dean. “Non je ne l'ai pas quitté à cause de Dean. Ne dit pas ça, ne le met pas dans cette conversation s'il te plaît. Je l'ai quitté parce que je ne voulais pas que la Cabot House ait une présidente qui n'était pas foutu de tenir sa maison !” Mon ton était presque sec sur la fin, mais bizarrement, je restais d'un calme olympien. Dean n'y était pour rien dans cette histoire, il n'avait pas à l'inclure dedans et elle lui faisait bien comprendre. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle était l'une de ses filles a tout quitté par amour. Non, même si Dean lui avait demandé, elle ne l'aurait pas fait. Comme pour se faire pardonner de la dureté de ses mots, elle le prenait dans ses bras, elle cherchait une once de réconfort dans celui qui avait été son amant et elle avait cette sensation tellement étrange qui l'emplissait d'une infinie tristesse. Elle avait l'impression que son étreinte était bien de trop. Mais elle ne pouvait s'empêcher de rester là, tout contre lui, jusqu'à ce qu'il mette fin à cette étreinte. Et ses mots qui brisait le silence morbide qui emplissait la pièce, lui tordait le coeur. Comme un coup de poignard qu'on assègne de manière incisive et violente. Elle sentait les larmes qui lui montaient aux yeux, mais elle s'appliquait à ne pas pleurer. Non, elle ne voulait pas paraître faible devant lui. Elle n'était pas faible. Non. “Arrête Noah. Ne dis pas que les choses changent ! Si elles changent c'est toi qui pense cela alors que c'est tout sauf la vérité ! Si tu ne veux pas qu'elle change tu n'as qu'à pas me dire Au revoir ! C'est toi qui te fait des films la.” Le ton de sa voix augmentait et elle ramassait la photo pour lui mettre sous le nez. “Cette photo prouve que rien ne changera jamais. Pour moi tu seras toujours un ami, celui sur qui je peux compter, celui chez qui je viens quand rien ne va. Alors arrête de dire que tout change, ce n'est pas parce que je suis en couple avec Dean, qu'il y aura du changement entre nous” Et à ses mots, elle déposait doucement ses mains sur les joues de Noah pour venir caresser du bout du pouce ses joues. Elle ne voulait pas qu'il pense cela, même si c'était peut-être vrai.
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✧ 02/01/16, 14h30 ✧Solveig & Noah


Gagné par la colère, Noah se laissait aller à un ton incisif qui se voulait blessant. Pourquoi ? Il n’en savait rien, c’était comme ça. Réaction presque automatique de l’enfant insolent, quand il avait mal, il se sentait presque obligé de faire d’autant plus mal à la personne en face. Il avait beau adorer Solveig, l’aimer d’une tendresse incroyable, son Mr Hyde prenait le pas présentement et il la regardait, inquisiteur, avec le même regard qu’il avait eu lors de leur première rencontre. Le regard froid, le mur, celui qui ne laissait transparaitre aucune émotion sinon toutes celles négatives encline à faire culpabiliser la jeune fille. Il voulait la faire culpabiliser : pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Pourquoi es-tu tombée amoureuse de lui ? Il savait parfaitement que ces ressentis-là était incohérents, voire déplacés. Il ne se serait probablement jamais mis en couple avec Solveig, mais voilà. Son égoïsme ne pouvait pas supporter l’idée qu’un élément exogène vienne rompre et perturber le chaos organisé de son existence. Et Noah savait pertinemment, de plus en plus en regardant la jeune fille dans les yeux, que leur relation allait prendre un tournant définitif et qu’une partie d’eux-mêmes allait rester là, dans cette chambre vide. Lorsqu’elle eut parlé de la Cabot, du fait qu’elle l’avait quitté, son sang ne fit qu’un tour. Au lieu de chercher à comprendre les raisons profondes de ce départ comme toute personne normale, il se contentait de l’accabler de reproches, de mettre ça sur le dos de sa relation avec Dean. Dean faisait un bon bouc émissaire. Et après tout, tout changeait depuis qu’il était là. Noah détestait le changement, surtout quand il ne le contrôlait pas, alors là, maintenant, tout de suite, il détestait Dean plus que tout au monde : « Pourquoi je ne le mettrais pas dans la conversation ? Après tout, c’est depuis qu’il est arrivé que tout n’arrête pas de changer. Ceasar était peut-être un con imbu de lui-même, mais avec lui au moins on était tous soudés. L’autre arrive avec ses grands sabots et voilà que tu quitte la Cabot, que tu me lâche moi, Solveig ! ». Plein de mépris et de dédain dans sa voix, il mettait tout, sans gêne aucune, sur le dos de Dean. Parce que de toute façon il lui fallait un coupable – Noah était incapable de se dire que les choses pouvaient changer d’elles-mêmes, c’était forcément la faute de quelqu’un. Et au-delà de ça, en accablant Dean, il savait que ça allait blesser Solveig et l’invitait presque à faire un choix entre les deux jeunes hommes. Soit elle le défendait lui, soit elle défendait Dean. Elle allait défendre Dean, il le savait – mais au moins, une fois que ça serait fait, il aurait eu la preuve que c’était bel et bien finit entre eux et un prétexte valable pour lui en vouloir, et peut-être plus lui parler. Même si un tel changement de comportement serait difficile à justifier auprès d’Echo.

Cet état d’esprit le rendit froid lorsque Solveig le prit dans ses bras. Une main sur son dos, l’autre dans sa propre poche, il sentait de nouveau son parfum et ce mélange subtil et paradoxal de colère, de tristesse, et d’envie. Elle ne pouvait pas le nier, ils étaient attirés l’un par l’autre, c’était évident. Noah finit par reculer, cette étreinte était bien trop saugrenue, trop peu supportable. Il la regardait avec les yeux de l’incompris, du cynique, blasé, prêt à partir sur un au revoir tant il était persuadé d’avoir raison. Tout avait changé. Et il n’était pas prêt à l’accepter. A l’ouïe des mots de Solveig il se sentit gagné par cette boule immense de rage qui sommeillait toujours dans son ventre. Il tourna la tête brusquement vers elle, les narines dilatées, les yeux rouges, le souffle lourd. Et d’une voix grave et pressée lança : « Les choses ne changent pas ? ». Il fit un pas lent vers elle avant de reprendre d’une voix plus forte, en criant presque : « Les choses ne changent pas ? ». Il s’arrêta un instant sur la silhouette de Solveig qui ramassait la photo pour la lui montrer. Et les paroles qu’elle venait de prononcer finirent par le faire exploser : « Je ne suis PAS ton putain d’ami », mettant un revers de main dans la photo qui tombait au sol. Avant de se précipiter sur Solveig, de l’attraper brusquement par les épaules, et d’aller la cogner presque trop fort au mur derrière. Les yeux rouges, pleins de colère et de tristesse, presque humide, il lui dit d’une voix faussement plus calme et légèrement chevrotante, pleine de sarcasme et de mépris : « Vas-y, montre moi comment les choses n’ont pas changé Solveig ». Comme elle se débattait, il empoigna sa mâchoire avec violence et plaqua sa tête contre le mur de manière à ce qu’elle ne puisse plus bouger. Là, il se pencha lentement vers elle, faisant fi de ses réticences, et vint déposer un baiser amer sur ses lèvres.








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Au delà de la colère qui émanait du corps de la jeune fille, il y avait aussi une infinie tristesse. Elle était triste de se dire qu'elle avait pu blesser Noah alors que ce n'était pas du tout son but. Elle qui le considérait comme un ami, elle se sentait mal de se dire que son ami  n'acceptait pas son bonheur. Alors que tout ce qu'elle aurait dû ressentir, c'était un immense bonheur de savoir que son ami était heureux pour Dean et elle. Mais non, il ne semblait pas heureux et quand elle voyait son regard, l'animosité et la colère qui l'animait, elle sentait son coeur qui se serrait de plus en plus, au fur et à mesure que les secondes passaient, elle avait cette drôle de sensation qu'était l'étouffement. Comme la fois où Dean lui avait dit que tout était terminé entre eux et qu'elle s'était effondré en sortant de son immeuble, laissant ses mains et son coeur abîmés communiaient ensemble. Puis après tout, est-ce qu'il s'intéressait vraiment à la vie sentimentale de la jeune fille ? Oui dans un sens, mais certainement le mauvais. Une petite voix dans sa tête lui murmurait que c'était parce qu'il allait perdre l'exclusivité qu'il n'avait même pas. Solveig anticipait sa réaction, elle savait qu'il allait s'énerver et le fait qu'elle emploie un ton qui n'était pas spécialement neutre, plutôt à tendance énervée, elle était persuadée qu'il n'allait pas en rester là et que cela allait encore se solder en une disputes certainement beaucoup plus violente que les précédentes. Et une fois qu'il partirait, il n'y aurait pas de réconciliation, juste un peu plus d'animosité qui animerait leur deux êtres. Elle devait lui parler de son départ de la Cabot House, mais pourtant, elle n'avait pas envie d'en parler, ce départ semblait être une défaite dans l'esprit de la jeune fille et elle ne désirait pas en parler. Cependant, elle sait qu'il n'abandonnera pas de la sorte, alors elle lui balance tout. Et son sang ne fait qu'un tour quand elle l'entend parler de Dean. Dans sa tête, c'était un sujet à ne pas aborder “De quoi tu parles ? Je te lâche ? T'as une paire de couilles pas un vagin jusqu'à preuve du contraire ! Ecoute si t'es pas content que je sois avec Dean, ça me fait une belle jambe ! Je m'en fiche ! On n'aurait rien été de toutes façons alors arrête cinq minutes ta crise de jalousie à deux francs merde !”  Elle jurait ce qui prouvait qu'elle était bien énervée. Ses mains tremblaient et elle serrait les dents pour éviter de lui en coller une. Qu'est ce qu'il attendait en lui parlant de Dean ? Qu'elle lui dise qu'elle abandonnerait Dean pour continuer leurs parties de jambes en l'air ? Quu'il aille se faire foutre.

Elle avait besoin de le prendre dans ses bras pour se rassurer. Mais visiblement, le jeune Eliot n'était pas du même avis et cela lui brisait en quelques sortes le coeur. Elle avait envie de le garder dans ses bras, lui dire que tout irait bien. Mais elle ne pouvait pas lui promettre cela, elle ne pouvait pas lui garantir que tout irait bien, parce qu'elle ne pouvait pas lui donner ce qu'il désirait, à savoir ce qu'elle lui avait donné auparavant. Non, elle ne pouvait plus. Désormais elle était liée à Dean de la plus tendre et douce des manières. Mais même si elle aimait Dean, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir Noah à ses côtés, pas de manière érotique, de manière intime, masi elle avait besoin de lui comme un ami. Un meilleur ami, un confident. Un peu comme un frère. Sauf qu'elle était persuadée qu'il n'accepterait pas cela. Lorsqu'elle lui indiquait que rien n'avait changé, elle se rendait compte de l'imposante erreur qu'elle venait de faire mais elle ne s'excusait pas, elle ne retirait pas ses mots. Elle écoutait ses paroles assassines, sentant une sensation qui ressemblait à un coup de poignard à chaque fois qu'il reprononçait la phrase que venait de dire la Rousse. Lorsque Solveig se fit déposséder de sa photo par la main de Noah, elle baissait la tête, un sentiment de honte l'envahissant.  Une boule se formait dans sa gorge, signe qu'elle était à deux doigts de changer. Elle fixait le sol, les yeux embués de larmes. Ouvrant la bouche, elle n'avait le temps de rien dire quand elle sentait Noah qui lui saisissait les épaules, elle tentait de le repousser, la tristesse ayant été remplacée par la peur et elle le fixait. Sa dernière phrase lui glaçait le sang « Noah arrête ! » Elle tentait de le repousser, mais ses forces ne suffisaient pas. Elle pinçait ses lèvres pour qu'il ne puisse pas les atteindre, mais il y parvenait quand même. Il lui offrait ce baiser qu'elle ne désirait pas. Elle serrait la mâchoire et elle relâchait ses muscles, pensant que cela le calmerait, et elle se tentait même à répondre ne serait-ce qu'un millième de secondes avant de le repousser assez violemment, récupèrant toutes ces facultés “QU'EST CE QUE TU VEUX A LA FIN ? ARRÊTE TA CRISE DE JALOUSIE ENFANTINE BON SANG. RIEN. N'A. CHANGE.” Son esprit lui disait de fuir, mais elle restait la, massant sa nuque endolorie par le choc contre le mur. Elle avait l'impression qu'elle allait fondre en larmes d'un moment à l'autre. Mais il fallait qu'elle reste forte, au moins le temps de cette foutue altercation. Elle se reculait, intégrant un paramètre de sécurité entre les deux personnes, persuadée que cela ne changeriat rien.
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✧ 02/01/16, 14h30 ✧Solveig & Noah


La colère exacerbée. Un sentiment d’impuissance absolu face à la situation qui rendait Noah fou de rage. Il détestait ne pas avoir le contrôle, détestait ne pas être maître de chaque parcelle de son existence. Et ce sentiment qu’il avait d’être entrain de perdre Solveig, que tout allait changer sans qu’il n’ait rien demandé, le rendait littéralement furieux. Sans doute un côté tyrannique refoulé qu’il avait hérité de son père. Cette peur atroce d’être abandonné, d’être rejeté, doublé d’un narcissisme en puissance qui le poussait à croire que tout dans sa vie n’était qu’un théâtre, un jeu de marionnette dont il était le maître. En écoutant Solveig se débattre, d’abord par des mots, il se sentit tétanisé. Elle prenait la défense de Dean. La défense de ce mec face à Noah. C’était comme un coup de poignard dans son cœur tant il la trouvait … sincère. Tant il savait qu’elle ne jouait pas, et que définitivement, une partie d’eux-mêmes était morte à jamais : « On n’aurait peut-être rien était de conventionnel, mais Solveig, c’était toi et moi ! Solveig et Noah ! Maintenant Noah doit s’éclipser pour te laisser roucouler avec cet abruti », hurla-t-il plein de rage. De la jalousie ? Probablement. De l’égoïsme ? Certainement. Même lui ne comprenait pas sa réaction, ne comprenait pas pourquoi il prenait les choses tant à cœur.

Un revers de la main fit virevolter la photo jusqu’au sol. Il était devenu une autre personne. Cet autre jeune homme parfaitement exécrable qui ne répondait plus de lui-même. Il ne se reconnaissait plus, et dans sa tête c’était comme un trou noir. Il agissait sous l’effet d’impulsions terribles sans réfléchir ni à ses actes, ni à ses conséquences. D’un coup d’un seul, avec une violence proprement inouïe pour la situation, il plaquait Solveig au mur. Plus il se sentait impuissant, plus il réagissait avec brutalité, une manière de se faire entendre peut-être, d’exister, de se convaincre que rien n’échappait à son contrôle. Un élan absurde de mégalomanie qu’il allait probablement regretter toute sa vie. Il répétait, inlassablement, cette même phrase, « Les choses ne changent pas ? », avec la voix de l’énervé et du prédateur. Sa main empoignant avec force la mâchoire de Solveig, il la regardait dans les yeux ne réalisant même pas toute la peur qu’il devait lui inspirer à ce moment précis. Il serrait, encore plus fort, plus elle se débâtait, plus il serrait fort. Et finit par l’embrasser. Un baiser rejeté, un baisé malade, un baisé malvenu. Il força quelques instants encore, persuadé qu’il suffisait de ça pour rétablir la connexion, mais Solveig se débâtait de toutes ses forces et le repoussa violemment. Le souffle haletant, il la regardait, l’air de rien comprendre et tout comprendre à la fois. Réalisant avec une brutalité vive ce qu’il venait de faire. Lui Noah qui détestait plus que tout qu’on force les filles à faire ce qu’elles ne veulent pas faire, venait de se transformer en un de ces délinquants. Plein d’appétits. Incapables de comprendre qu’un non est un non. Il eut honte. Affreusement honte, mais n’en montra rien. Il continuait de reculer, marche arrière, pas à pas, terrifié par le reflet de lui-même que lui offrait le regard de Solveig. Il s’arrêta enfin et ses yeux baissés regardèrent la photo jetée au sol. Il la contempla, un bref instant, réalisant que c’était finit. Tout simplement finit. Qu’il y avait des fins, même quand il ne s’agissait pas de mourir. Il releva les yeux vers Solveig et d’un air dépité qu’il tentait désespérément de camouflé derrière son regard froid, il dit, d’une voix lente, taciturne, dérangeante : « Si Solveig. Tout, absolument tout, a changé ». Il s’arrêta un instant, la fixant sans pouvoir se détacher. Il savait très bien qu’en quittant la pièce, ce serait définitif. Qu’après lui Solveig fermerait la porte de cette chambre et que leur histoire, leur lien si particulier, s’évanouirait pour toujours entre ces quatre murs blancs. Il se frotta le menton machinalement, s’essuyant les lèvres tremblantes et finit par faire volte face. Le Noah qu’elle avait connu disparaissait, peut-être à jamais. Et inlassablement, il se répétait en tête « tout a changé, c’est terminé ».









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« Noah... » Tout ce que lui inspirait Noah à ce moment précis, quand ses mains venaient de saisir sa mâchoire, quand ses lèvres s'étaient écrasées sur la bouche de la jeune c'était de la peur. Une peur incontrôlable, elle avait le coeur qui battait tellement vite qu'elle se demandait s'il n'allait pas s'extraire tout simplement de sa poitrine. Jamais, elle n'avait eu peur comme ça. Elle avait l'impression qu'un autre homme avait encore pris place dans le corps du jeune Homme qu'elle avait connu assez intimement. Elle avait l'impression qu'à chaque fois qu'elle le voyait, chaque fois qu'elle le côtoyait, une nouvelle personne avait pris place dans son esprit et cela la rendait profondément triste. De la tristesse mélangée à de la peur qui ne demandait qu'à être extériosée, mais elle n'arrivait pas à pleurer. Lorsqu'elle l'avait invité lors de ce repas de Noël, elle ne pensait pas à mal, elle voulait juste fêter ce jour entourée de ses amis et de celui qu'elle aimait. C'était en quelques sortes des présentations non-officielles, plutôt qu'un repas, mais elle n'avait pas vu que Noah était si mal, elle s'en voulait terriblement. De la tristesse, de la colère, de l'incompréhension et du dégoût pour elle-même. Elle se dégouttait d'avoir brisé la confiance de celui qu'elle considérait comme son ami. Elle avait eu envie de lui confier des diverses choses. Elle ne savait plus comment se comporter, parce qu'elle n'était ni amie ni amante, elle n'était plus rien à ses yeux. Il le lui avait bien fait comprendre. Et la douleur béante qui s'était coincée la, dans le creux de sa poitrine s'agrandissait au fur et à mesure que le temps passaient, que les mots flottaient dans l'air. Et elle entendait cette phrase qui résonnait dans sa tête. Rien n'a changé, torpeur inconsciente. Elle savait que tout avait changé, elle s'en doutait. Mais elle voulait se persuader que non, rien n'avait changé. Elle ne voulait pas que cela change au dépit de sa relation avec Dean. Elle n'avait pas envie que les choses changent alors que la seule chose qui avait changé dans son esprit c'était que maintenant, elle était étroitement engagée dans une relation et qu'elle ne pouvait pas la foutre en l'air. Non, elle ne souhaitait pas perdre Dean. Elle l'aimait. Et elle aimait aussi Noah, d'un amour différent, un amour presque fraternel sans le côté consanguinité. Elle ne pouvait pas se détacher de lui, elle lui avait offert sa confiance, et elle avait réussi à faire en sorte qu'il lise en moi comme dans un livre ouvert et il se plaignait que tout avait changé. Non, rien n'avait changé. Rien du tout. Après qu'il se soit reculé, elle le regardait, toujours cet espèce d'incrédulité dans le regard qui trahissait le fait qu'elle ne comprenait rien. Elle se mordillait l'intérieur de la joue, les larmes lui montant finalement aux yeux et elle se rapprochait de lui. Déposant une main sur l'avant-bras du jeune homme elle le regardait, les yeux embués de larmes « On sera toujours Solveig et Noah, quoi qu'il arrive dans nos vies... Il y aura toujours ce truc qui fera qu'on sera indestructibles ensemble et même séparement. » Elle le fixait toujours, sans ciller, gardant son regard dans celui de jeune homme et sa main s'attardait maintenant sur sa joue qu'elle caressait d'un geste léger, comme si, rien n'était plus important que ce moment « Et même si je suis avec lui, je serais toujours Solveig. Celle avec qui .. enfin voilà... S'il te plaît ne me laisse pas... » Une supplication, une voix cassée, une tristesse enfin avouée.
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✧ 02/01/16, 14h30 ✧Solveig & Noah


Il allait falloir beaucoup de temps à Noah pour qu’il finisse par accepter la fin évidente d’une partie de sa relation avec Solveig. Il ne savait pas pourquoi il y tenait tant, pourquoi c’était si prenant, si obsédant, l’idée de la perdre et de la voir avec un autre. Il ne pensait pas être amoureux d’elle, il ne s’était jamais posé la question en réalité. Mais voilà, ils avaient une relation tellement particulière qu’il avait peur de la perdre. Peur de voir quelqu’un d’autre prendre sa place. Solveig était quelqu’un d’extraordinaire, il le pensait sincèrement. Sans pouvoir s’expliquer pourquoi, c’était toujours vers elle qu’il allait quand il se sentait mal, toujours elle qu’il écoutait, toujours elle qu’il voulait satisfaire. Elle avait une emprise sur lui, véritable emprise puisqu’il détestait l’idée de pouvoir la décevoir. Elle était une des rares personnes sur terre à l’avoir vue pleurer, à l’avoir vu remué par mille et une émotions sans jamais s’être moquée. Certes, le volet sexuel avait sa part d’héritage émotionnel. D’autant que la dernière fois qu’ils avaient couché ensemble, il s’était passé quelque chose d’étrange, une connexion douce, une sorte d’osmose qu’il était incapable de décrire. Mais ce n’était pas là l’essentiel. L’essentiel était le fait qu’il avait confiance en cette fille, qu’il se sentait en sécurité avec elle, qu’elle était un pilier dans son existence – mais en se disant qu’elle était désormais en couple avec un garçon, il allait perdre tout ça. Il n’en démordait pas, elle pouvait dire ce qu’elle voulait, lui était convaincu qu’elle était entrain de l’abandonner. Il y avait un homme, dans la vie de Solveig, qui était plus important pour elle que Noah. Et ça, le jeune homme était incapable de l’accepter. Sans doute du narcissisme, un égoïsme exacerbé, ou bien juste de la peur. Un sentiment terrifiant de rejet qui venait de se confirmer par l’attitude de la jeune fille face à son baiser. Il sentait qu’elle le rejetait par tous les pores de sa peau, qu’elle ne voulait plus de lui, du moins pas comme ça, et ça le rendait complètement fou. Fou au point de se montrer violent avec une vivacité dingue, disproportionnée pour la situation. Et lorsqu’il réalisa ce qu’il venait de faire, il se sentit complètement démunis, dépité et honteux. Il ne se reconnaissait plus lui-même, son impuissance l’avait transformé en un monstre froid, avide, qui n’hésitait plus à user de sa force physique pour obtenir ce qu’il voulait. En vain, et dieu merci. Heureusement qu’il avait encore cette faible voix de conscience qui lui rappelait que ce qu’il était entrain de faire était mal. Noah était en somme complètement perdu, tétanisé par lui-même et par la situation, et quoiqu’il puisse dire, il savait que leur relation était bel et bien finit. Elle refusait de l’accepter, pour lui c’était évident, il était incapable de penser qu’il pouvait avoir tord. Après tout, le propre de leur relation à tout les deux est son adaptabilité : elle évolue avec le temps, se transforme, et bien sure que quand quelques semaines ils seront toujours ensemble dans une autre configuration. Mais pour le moment, il était incapable d’entendre raison, trop préoccupé par cette seule pensée : elle était entrain de l’abandonner.

Du milieu de la pièce, il la fixait, le regard froid masquant péniblement son mal intérieur. Il n’arrivait même plus à regarder la photo au sol tant il avait l’impression d’y voir deux personnes inconnues. Solveig se rapprocha de lui et Noah, apeuré et stoïque, se figea, la laissant faire. Ecoutant ses mots sans la regarder, fixant sa main qui sur son avant-bras. Après quelques secondes il finit par retirer son bras et mettre sa main dans sa poche. Impossible pour lui de sentir le contact physique de Solveig présentement : « Indestructible ? Tu dis n’importe quoi. Tout est détruit, tout est cassé, tu me laisse tomber Solveig. Tu me laisse littéralement tomber », levant des yeux rougit par la colère, humidifiés par la peine, vers elle. Il dit ceci en articulant chaque mot avec la voix du fatalisme. Elle posa alors sa main sur la joue de Noah et lui continuait de la fixait. Il se détestait, détestait ce qu’il venait de faire, détester lire de la peur dans les yeux de Solveig, c’était trop insoutenable : « Celle avec qui, quoi ? Avec qui je parle ? Avec qui je couche ? Je t’en prie, tu sais autant moi qu’il n’y aura plus ni l’un ni l’autre. J’ai plus confiance en toi Solveig. J’ai plus du tout confiance en toi. » Il dit ceci avec un aplomb terrifiant. Evidemment il ne le pensait pas vraiment. Mais pour l’heure, il voulait se montrer froid, distant, et sans plus aucune humanité ni complicité. Il attrapa la main de Solveig et la retira de sa joue, lui signifiant bien qu’il ne voulait plus qu’elle l’approche : « C’est toi qui m’a laissé en premier. Je vais pas rester là à jouer les roues de secours pour les soirs où tu te sentiras triste ». Il continuait de la fixer dans les yeux. C’est étrange, ça ressemblait à une rupture amoureuse, c’était diablement troublant. Et le jeune homme faisait tout pour la blesser avec ses mots. C'était puéril mais c'était comme ça. Il voulait qu'elle le déteste, qu'elle lui en veuille, et se donner une bonne raison de disparaitre. Noah mis sa deuxième main dans sa poche et ironisa : « Je ne te propose pas de t’aider à porter tes cartons. De toute manière, j’ai plus rien à faire ici, t’es plus rien pour moi ».









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