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W/ CODY.
Il y a un décompte au-dessus de la tête de chacun de vous. Il y a un décompte qui se déplace à chaque pas, chaque seconde, il diminue ou augmente selon vos actions. Il y a un foutu décompte qui condamne ou qui emporte plus vite ou moins vite vos âmes. Et en ce jour, un décompte choisissait sa victime. Maman Bleeker. Tes pas résonnaient comme des milliers de gouttes de pluies sur le pare brise d’une voiture dans les couloirs de l’hôpital après avoir demandé à l’accueil, la chambre de Madame Bleeker. Ces derniers t'avaient répondu qu'elle était en service oncologie et vous savez très bien ce que cela pouvait signifier n'est-ce pas ?. Tu ne savais pas si ton mari cherchait à te mettre à l'écart de tout ça, mais tu ne l'avais pas écouté lorsqu'il t'avait demandé de ne pas venir. C'est évident que tu ne pouvais pas le laisser affronter ça tout seul sachant quand même qu'il n'était pas du genre à quémander de l'aide. Mais bon, t'étais sa femme à présent, donc t'avais le droit de savoir ce qui l'atteignait de près comme de loin. Quatre jours sont passés depuis le malaise de sa mère si t'as bien compris ?. Arrivée en trombe et en courant vers le service oncologie, tu t'arrêtais d'un coup devant la porte où était debout Cody. Te penchant légèrement en posant une main contre ton bide, tu tentais de reprendre petit à petit ton souffle. A vrai dire, tu ne comprenais pas vraiment ce qui avait pu arriver d'un coup étant donné que sa mère avait l'habitude de tout le temps rayonner, fin, elle ne donnait jamais l'impression d'être fatigué ou bien malade. Mais une fois ton souffle reprit, tu regardais à travers le petit vitrage de la porte, sa mère. « Je suis vraiment désolé... » Dis-tu en plongeant ton regard dans le sien. Honnêtement, qu'est-ce qu'il y avait à dire d'autre face à ce genre de situation ?. Tu ne pouvais même pas lui promettre que sa mère allait guérir, car à présent, ses jours étaient comptés. Et ça ne servirait à rien de parler de miracle parce que Bleeker n'y croyait plus. Alors le mieux, c'est de lui dire combien tu étais désolé qu'elle soit dans un état pareil aujourd'hui. Même que tu glissais hésitante, tes doigts pour agripper son auriculaire gauche ayant peur qu'il te repousse parce qu'il est clair que t'aurais voulu le prendre dans tes bras. « Comment c'est arrivé ? Depuis quand ? Tu le savais toi ?. » Tu doutais un peu, car s'il le savait, il n'aurait jamais voulu quitter le cocon familial rien que pour pouvoir garder un œil sur sa mère et s'occuper d'elle. Fin, maintenant, il allait devoir stationner un peu plus à l’hôpital, ça ne suffisait pas sa fille fut un temps et maintenant sa mère.
@Cody Bleeker
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