ton ex, tu reverras. (orphell)

MAXWELL LE MOCHE QUI PUE.
mais vraiment très fort.
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Tu sortais tout juste du starbuck ce matin là. Tes talons hauts claquetant en rythme sur le bitume, ta boisson dans une main et ta pince pour fixer ton chignon dans l’autre, tu te sentais véritable acrobate digne d’un grand cirque. Humant l’odeur délicieuse de ta boisson tu fredonnais une chanson des Beatles dont il te manquait quelques paroles ou même quelque phrases entières bien que le rythme, lui au moins, soit authentique. Et ça te suffisait. Ta journée s’annonçait longue avec tes deux heures d’histoire de ce soir et tu t’étais autorisée une petite pause dans ta sieste quotidienne pour aller te chercher un chocolat chaud. Quelle princesse buvait du chocolat chaud ? Peut-être celles de six ans. Mais toi tu t’en foutais. Et t’installant contre un mur en sirotant ta boisson, envoyant des textos à toute vitesse à tel point que ton pouce te démangeait, tu t’attendais à tout sauf qu’à un mec passe et manque de te la renverser dessus. Cette dernière s’éclate sur le sol alors que tu la lâche et tu écarquilles les yeux. « Eh, mais t’excuse surtout pas connard ! » Tu lui lance dans un anglais avec presque un accent sous la colère, tes origines ressortant seulement dans ses moments brusques. Et puis il se retourne… Et tu regrettes presque de n’avoir rien dit sur le coup.

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Je venais tout juste de sortir de chez moi, étant assez fatigué de ma soirée d'hier. La fête m'avait complètement démoli la cervelle, la fumette, l'alcool, le sexe et j'en passe et des meilleurs étant donné qu'il y avait eu pleins d'occupation à faire. Mais bon, je devais un peu me changer les idées. Puis sortir un peu dehors pour prendre de l'air avec un si beau temps pareil, que demande le peuple ? J'écoutais tranquillement dans la rue Straight Outta Compton de NWA, l'une de mes musiques préférés de ce groupe qui est si mythique dans le monde du rap. Même si j'avoue qu'à certains moment je perdais le fil des paroles vu qu'ils parlaient tous vite, mais bon je connaissais la musique par coeur donc je pouvais me rattraper facilement sur mon petit retard. J'étais très concentré à envoyer des textos à des amis sur les réseaux sociaux, le monde n'était plus là pour moi, parce que j'étais tout simplement à fond sur un petit écran et surtout avec la musique. D'un coup j'entends une voix féminine s'adresser à moi de nul part, malgré mon casque qui était sur ma tête à ce moment-là. Qu'est-ce que tu veux salope ? Dis-je en me retournant vers mon interlocutrice tout en enlevant mon casque pour le mettre sur mes épaules... Ah bah ouais, une vieille connaissance qui refait surface, la princesse des bitchs.

Spoiler:

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Mesdames et messieurs, nous sommes réunis en ce jour pour commémorer le décès de ton chère chocolat chaud, ainsi gisant sur le sol dans l’injustice générale et la douleur d’une incompréhension qui ne sera sans doute jamais résolue. Pourquoi, ô monde cruel, fallait-il qu’en cette chère matinée, ton gobelet soit ainsi renversé, et gâché sur le trottoir salé - il fallait une rime. Non en vérité t’en savais rien et t’étais juste outrée par cette brute qui venait de manquer de t’éclater le bras en passant comme ça. Tu ne lui avais tout de même rien fait ! Et dans tes excès de colère habituelle - n’importe quelle fille serait sans doute passer outre, mais toi t’en étais incapable - t’avais même pas hésité à t’adresser à lui en lui attribuant un surnom affectueux. Ce dernier n’avait d’ailleurs pas attendu pour t’en rendre un à son tour. Salope, ouah, quelle tendresse. C’était sans doute pas le premier que l’on te lançait et certainement pas le dernier, mais ça te mettait toujours dans un état de non retour. D’autant plus lorsque tu reconnus la face de ton ex, fonçant vers lui en plissant les yeux. « Que tu t’excuses, Steadworth, tu connais le sens de ce mot ou y’a que celui du mot salope qui te viens à l’esprit ? » Tu lances d’un air tranchant, n’hésitant pas montrer les crocs. « Tu me dois un chocolat sale brute, tu sais c’est c’qu’une personne normale qui viendrait limite de me rentrer dedans ferait, me payer une autre boisson. » Dans ces moments là tu ne peux pas t’empêcher de jouer la princesse. Mais il te le repayerait, ça c’était sûr, même si tu devais le trainer par la peau des burnes jusqu'au Starbucks.

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Oh non, De Luxembourg avait le don de me faire chier celle-là. Avec son petit sale caractère de princesse, malheureusement elle n'avait pas du tout changer la petite bitch de service. Elle ne voulait pas me lâcher, seulement pour un simple chocolat chaud de rien du tout. De plus, ce n'était pas volontaire mais plutôt involontaire, je ne l'avais même pas remarqué au début vu que j'avais mon casque avec un son assez élevé sur la tête, et comme d'habitude j'avais la tête en l'air en pensant à pleins de choses. Mais bon, ça me faisait quand même plaisir de revoir une vieille connaissance, malgré que notre relation était parti un peu en cacahuètes à vrai dire. Dommage, elle suçait tellement bien que je la regrette à force. Je ne m'excuse pas De Luxembourg, jamais de la vie. Je n'ai pas fais exprès, je ne t'ai pas vu et fin de l'histoire. Un sourire provocateur se faisait voir sur mon visage en la détaillant de A-Z. T'es qu'une petite salope, tu l'as toujours été et tu le seras toujours jusqu'à la fin de ta vie. Puis ta boisson, tu te la met où je le pense. Orphée avait beaucoup de frics, elle avait assez d'argent pour s'en repayer un autre. Moi, je n'étais pas son chien de service, elle croyait vraiment que j'allais lui racheté sa boisson au Starbucks comme un petit toutou ? Dans ses rêves.

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Putain, pas lui bordel. Sérieusement, t’étais sortis avec pas mal de connard mais un comme lui, rarement. T’avais toujours voulu terminer tes relations en bons termes, comme celle avec Zachary par exemple, mais ça avait été vraiment compliqué avec Maxwell. De toute façon, elle était sans doute trop malsaine pour se clore dans le calme. Tu le fusillas du regard en l’entendant parler, ce mec avait le don de s’exprimer comme un camionneur. Tu ne lâchas pas l’affaire pour autant, non seulement parce que ce n’était pas son genre, mais aussi parce que c’était sans doute trop bien de le faire chier de la sorte. Tu roulas les yeux en croisant les bras sur ta poitrine. « Que tu l’ai fais exprès ou non, quand on rentre dans quelqu’un comme un boeuf, on s’excuse. Ta mère ne t’a jamais apprit ça, Maxwell ? » Tu fis avec une voix sifflante, roulant les yeux. Tu éclatas de rire en l’entendant te traiter de salope, sans doute cela lui faisait trop plaisir de se défouler sur une meuf, tandis que d’autres le tenaient par les couilles… Ouais t’avais eu vent des petites affaires de ton ex. « Franchement Max, je sais pas qui est la plus salope entre nous deux. » Tu fis avec un demi sourire en coin, soupirant en agitant ton gobelet pour réclamer. « J’ai soiiiiiiif. »