nevermind i'll find (paris)

Il n'a pas tord mais je dois l'avouer, ça me fait chier de l'admettre. " Et imagine quand on a fait des confidences à une fille qui nous tire dans les pattes. T'imagines même pas la guerre nucléaire qui en suit ! " Enfin, c'était plutôt une guerre hormonale mais qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire sérieusement ? J'espère juste qu'il ne va pas être attiré dans les méandres de la Dunster House parce qu'il a l'air plutôt calme et sympa comme type. Je me fais vite un avis des gens et allez savoir pourquoi, je sens que je vais bien l'apprécier lui. " C'est ça ! Mais en plus sexy comme tu peux le voir ! " Je souris largement en indiquant mon corps à l'aide d'une main genre 'regarde moi ce canon de beauté'. Je ris légèrement avant de me concentrer sur les plantes. Je le regarde et souris quand il me dit qu'il est ami avec Priape. En même temps, qui n'est pas ami avec lui ? Ce type est un amour. Mais quand il parle de Talya, je sers les poings sur la barre de mon caddie et ma voix change du tout au tout. " Je m'en fous de sa copine. Elle s'est tapée mon ex alors franchement, rien à carrer d'une nana sans valeur " La drogue qui parle. Ou peut être pas. Je suis en colère avec Talya même si on a réussi à apaiser les tensions lors de la soirée de la Dunster. On a réussi à parler sans que je la flagelle. Mais ça a pas été facile. J'étais bien ce soir là. Là, je suis en colère après elle. Mon avis de la blonde change selon mon humeur. Une vraie droguée je vous dis. Autant parler de plantes, ça m'arrangeait amplement. " Oui je sais m'en occuper. Mais j'suis partie au Summer Camp en oubliant de prévenir quelqu'un c'est tout... Je suis pas comme ça sinon. Puis j'ai Priape pour arroser au pire. Tu pourras lui donner des conseils, ça lui fera pas de mal non plus tiens ! " Priape était en charge de la bouffe à l'appartement mais s'il faisait plus, ce serait cool. Je ne me plains pas de lui, loin de là, mais j'ai besoin d'aide. Je regarde les plantes dont il me parle et grimace. " J'aime que ça pour le moment " Lançais-je en pointant le sansevieria du doigt. Le reste, c'est un peu trop arbre pour moi. " Mais y a pas une fleur qui tient un tantinet ? " Demandais-je, curieuse d'en apprendre plus. Je regarde les sensevieria et en choisis un. Je tente de soulever le pot mais c'est peine perdue. " Eh mister muscle, tu peux m'aider s'il te plait ? " Demandais-je sans gène aucune. Il a un prénom mais je m'enfous, j'ai besoin de ses muscles là.

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Andrea & Paris

Paris ne préférait même pas imaginer la guerre entre filles. Il ne voulait pas finir traumatisé ! Au moins l’avantage, c’est qu’entre mec, on s’en foutait une dans la gueule et on n’en parlait plus. Du moins, c’était ainsi qu’il réglait ses comptes avec ceux qui lui chiaient dans les bottes. En tous les cas, Andrea était un sacré numéro. « Mouais sexy, c’est vite dit ! » la charriait-il rien que pour l’emmerder. Paris aimait bien prendre les gens à leur propre jeu et dire le contraire de ce qu’il pensait juste pour créer une sorte de petite tension. « Mais bon, comparé à mère Theresa, même ma voisine serait plus sexy et pourtant, elle est plutôt du genre bigoudis dans les cheveux et vieille robe de chambre » continua-t-il de la charrier. Allait-elle en rire ou plutôt se mettre en colère ? Bonne question. Il ne la connaissait pas suffisamment pour connaitre sa réaction mais dans les deux cas, lui, il se sera bien marré.

Andrea le surprit alors avec sa réaction quant à la petite-amie de Priape. Aïe, en effet, le sujet avait l’air d’être tabou. « Désolé de l’apprendre. Tu ne t’es pas vengé ? Perso, je m’en serais pas privé mais ça, c’est mon côté belliqueux qui parle » haussa-t-il des épaules. D’ailleurs Paris se demandait comment il réagirait si quelqu’un venait à coucher avec Summer. Bon, il tombait dans la science-fiction car il connaissait suffisamment sa petite-amie pour savoir qu’elle était d’une fidélité sans faille ; Mais si cela devait arriver, sûrement casserait-il la gueule à son amant avant de coucher avec la sœur de Summer. Ouais, il serait assez retors pour cela !

La conversation revint sur un sujet moins sensible : celui des plantes. Andrea lui confirma qu’elle savait très bien s’en occuper mise à part une exception liée au Summer Camp. « Promis, la prochaine fois que je le chope, je lui ferais un cours sur comment s’occuper de plantes d’intérieur » lui dit-il en souriant avec malice. Le choix de la jeune femme se porta sur le sanseviena et il acquiesça pour lui signifier que c’était un bon choix. « Je m’appelle Paris ! » grogna-t-il tout en l’aidant tout de même. « Si tu veux une fleur, je peux te conseiller la dipladenia qui est une liane presque increvable. Elle adore les vérandas ou les balcons bien éclairés. Sinon ma préférée est l’orchidée phalaenopsis » lui conseilla-t-il tandis qu’il plaçait le pot dans son caddie. « Je présume que je vais devoir me taper tes plantes en plus des miennes donc autant faire caddie commun »soupira-t-il, toujours aussi prévoyant.

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Je joue les faussement vexée quand il insinue que je ne suis pas si sexy que ça ! Comment ça ?! Eh, oh, c'est pas toi ni ta copine la Quincy qui se retrouvent dans des magasines de mode ! Il aurait vraiment le physique pour, avec ces gros muscles là... " Oui... Mais c'était une brave femme cette madame Thérésa. On peut pas tout avoir dans la vie. Beau, intelligent, gentille, dévouée à la cause humaine.. C'est dur de tout combiner, même pour moi ! " Je glousse à nouveau. Je suis vraiment entrain de me lancer des fleurs comme pas possible, tellement que ça en devient dérisoire et pitoyable. Mais bon, je suis tellement défoncée que tout ça, ça me fait rire. Et puis au moins, je suis sûre que Paris n'aura pas une mauvaise image de moi. Non, non, il me prendra pour la petite folle de la DH ! Et c'est tellement mieux que de passer pour la folle furieuse qui a plaqué son mec par sms ! Au 21è siècle, oui oui. " Franchement, si je pouvais je le ferais. Mais il m'a jamais aimé je pense bien... Alors je pourrais faire tout et n'importe quoi que ça ne le toucherais pas, ça ne le ferait même pas ciller " Lançais-je en haussant les épaules. C'est comme ça, c'est la vie. Mais j'aimerais tellement lui faire autant de mal que tout ça, ça m'en fait. Enfin, si c'est possible bien entendu. " Allez, arrêtons de parler de ce crétin, ça va me faire pleurer encore et je suis trop joyeuse pour pleurer ! " Gloussais-je en lui emboîtant le pas pour découvrir des plantes au nom imprononçable. C'est cool les plantes. Ça demande moins de travail qu'un chien ou un bébé ! Beaucouuuuuup moins. " Cool, t'es un amouuuuur toi ! " Je l'embrasserais bien sur la joue mais il est trop grand, même pour moi ! En tout cas, je vois vraiment ce que Sienna voit en lui. Ce côté gros ours tout doux... Mais il a l'air trop droit dans ses bottes pour elle, ce qui est bien dommage. Elle a besoin de folie, elle s'ennuierait avec lui. À moins qu'il soit complètement sauvage une fois seul avec sa copine... Ouuuuuh, ça me donne des envies furieuses ça ! J'adore imaginer la vie secrète des gens, ça détend autant que les médocs que j'avale l'un après l'autre. Quand il ronchonne, je le regarde avec des gros yeux. " Eh calme Mister Capitale de la France, caaaalme... " Ça va, je l'ai pas insulté non plus ! Si je l'avais appelé Monsieur Petit Zizi - ce dont je doutais, quoi que... On ne dit pas que les muscles sont à l'inverse de la proportionnelle de ce qu'il y a dans le caleçon ? J'ouvre grand la bouche alors que mes yeux sont fixés sur son entre jambe. Mon visage remonte tout doucement et je le fixe quelques secondes. " Les orchidées ça repousse jamais " Soufflais-je en poussant mon caddie vite. " Ces jolis ces diplotrucmuche. Ça me dit bien ça " Lançais-je en pinçant mon menton pour voir quel pot j'allais prendre. Quelques longues secondes de réflexion, pour rien. " Prends celle que tu veux " Lançais-je en continuant mon chemin, droit vers les petites plantes trop mignonne avec plein de fleurs dessus. Mais ça se voit de loin, trop d'entretien. " Et toi tu veux quoi ? " Comme plante, mais il a du comprendre. " Il va faire froid quand même. Ça survit au froid ça ? " Demandais-je, curieuse mais pas trop.

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Andrea & Paris

« Fais gaffe à tes chevilles ! Elles vont enfler » rétorqua Paris, amusé par ce petit bout de femme. Décidément, Andrea le distrayait énormément et il passait pour une fois, un agréable moment avec une femme. D’ordinaire, il y aurait eu un jeu de séduction car il ne pouvait pas s’en empêcher mais désormais en couple, Paris appréhendait d’une autre façon ses rapports avec la gente féminine. « Que veux-tu les mecs changent d’avis comme de chemise et bien souvent, ils aiment avec leur sexe et non avec leur cerveau. Dis toi, que lorsqu’on crache en l’air, cela finit toujours par nous revenir à la gueule » haussa-t-il des épaules. Paris avait longtemps été un homme qui ne prenait pas de gants avec les femmes. Il venait, prenait et s’en allait. Puis, il avait fini par comprendre que son comportement n’était pas le bon alors, il s’était assuré que chacun de ses maitresses connaissent les règles du jeu : pas d’amour, pas d’attachement. Rien qu’une nuit de débauche point barre. Néanmoins, maintenant qu’il était en couple, il ne se voyait pas se conduire comme un salop avec sa petite-amie. Summer comptait bien trop pour lui pour jouer au con. « Et puis moi, je suis pas doué pour réconforter les nanas qui pleures donc si tu pouvais m’épargner un tel spectacle, ça m’arrangerait » rétorqua-t-il pince sans rire à sa demande de changer de sujet.

Andrea allait-elle lui inventer des surnoms tous aussi débiles les uns que les autres ? Et puis, c’était quoi sa façon de lui mater l’entre-jambe comme si elle cherchait à évaluer la marchandise ? Paris en était limite à lui demander si elle avait bu avant de venir mais cela ne le concernait absolument pas. Si elle était tarée, c’était son problème, pas le sien. « Bien sûr que si ça repousse ! Tu ne sais pas t’y prendre c’est tout » arqua-t-il un sourcil, d’un air de défi. Paris aimait bien trop les plantes pour se laisser marcher dessus dans ce domaine. En soupirant, il lui choisit un des pots qu’il plaça à nouveau dans son caddie. « Je suis venu chercher des Amaryllis ainsi que des camélia. Cela se plante en janvier » lui répondit-il. Il n’allait tout de même pas lui dire qu’il s’agissait des fleurs préférées de sa grand-mère décédée trois ans plus tôt. « Si tu prends certaines mesures oui, ta plante va survivre au froid » acheva-t-il de dire tandis qu’il attrapait un gros sac de terreau ainsi qu’un autre de paillis.

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" Naaaaah, ça va, t'inquiète pas pour moi ! " Lançais-je au jeune homme en riant légèrement. No souci, j'ai pas les chevilles qui enflent moi, loin de là ! Et puis, je rigole autant qu'il rigole. Je suis un vraie petite amour moi ! C'est bien connu ! Je l'écoute et acquiesce avant de grimacer. C'est quoi cette image bien dégueulasse ? Je ne l'avais jamais entendu celle là ! " Et je voudrais bien me l'éviter aussi " Les larmes pour Maxime, c'est bon, j'arrête ! J'ai du pleurer l'équivalent de douze océan atlantique depuis que je l'ai quitté alors voilà, il faut que ça s'arrête. J'ai vraiment pas envie d'inonder la planète. " Quand une madame est triste, on la prend dans ses bras, on frotte un peu son bras par respect, on lui fait un bisou sur le front et on lui dit que c'est la plus merveilleuse et que personne ne mérite ses larmes " Lançais-je, comme si je divulguais un tutoriel à quelqu'un. C'est limite si je ne me mets pas dans les bras de Paris. Je m'arrête avant de le faire parce que si CS nous voit et le balance, Sienna va me tuer. Et je ne veux pas tuer Sienna, loin de là. Déjà le regard que je lui lance n'est pas franchement le meilleur et le plus intelligent qu'il soit mais c'est pas grave ! Je lui dirais que cette garce de CS a modifié mon regard et que cet apollon, je m'en fou ! " Mais je t'ai dis que je savais pas m'occuper de plantes ! " Lançais-je en bougeant les bras comme si je faisais la signalétique sur un tarmac. Il m'écoute ou pas quand je lui parle ? Non, je sais pas, je demande moiiii ! " Ça se plante ? Parce que tu plantes des fleurs toi ? " Je le dévisage. Non mais moi je cherche des trucs qu'on laisse dans un pot hein ! Le travail manuel comme ça, non merci. " Tu plantes des plantes qui se fume aussi ? " Je ris légèrement, faussement intéressé mais face à son regard, je m'arrête nette, comme si on venait de me mettre sur pause. " Faut leur mettre une couverture ? " Demandais-je, le plus sérieusement du monde. Je pense pas mais bon, sait-on jamais. Une petite couverture pour les tenir au chaud et éviter de les griller. " J'suis pas toujours comme ça hein, aussi joyeuse et curieuse. Je peux être triste, très triste, triste comme un caillou aussi. Ou normal. Ça m'arrive de temps en temps, sur un malentendu " Je glousse comme une dinde avant de lui souris timidement, comme une enfant prise la main dans le sac de bonbons avant le repas.

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Andrea & Paris

« Euh ouais… merci pour le mode d’emploi mais même, j’ai pas franchement envie que tu te mouches dans mon polo » haussa-t-il des épaules. Par moment, Paris était un monstre de sociabilité et de tact. C’était plus fort que lui, il n’aimait pas vraiment les contacts physiques avec les autres. Avec Summer c’était différent mais en dehors de cela, il voulait bien faire des efforts auprès de ses amis mais Andrea était encore une parfaite inconnue à ses yeux. Il préférait de loin s’en tenir à une discussion neutre comme au sujet des plantes. Voilà, rien de bien méchant… « Je commence à voir l’étendue de tes lacunes » répondit-il pince sans rire avant qu’elle lui demande s’il planter également des trucs qui se fument. « Non ! Si tu cherches un dealer, tu peux passer au suivant » grommela-t-il un peu plus froidement. Le sujet des drogues était quelque chose de très sensible chez le Dunster. Au moins, sa comparse revint à un sujet plus léger. « Tu pourrais mais non, il suffit juste de les mettre au chaud dans ton salon, relativement proche de ta baie vitré ou de ta fenêtre. Cela devrait suffire pour qu’elle tienne l’hiver » lui dit-il tandis qu’ils continuaient de discuter. Andrea lui apprit alors qu’elle n’était pas toujours aussi joyeuse, qu’elle pouvait être triste etc. Son comportement était étrange, elle pouvait glousser comme une dinde et l’instant d’après, être aussi timide qu’une collégienne. « Tu bois ou tu te drogues ? »lui demanda-t-il en fronçant les sourcils. Pour Paris, c’était trop étrange pour être normal. La question était peut-être un poil osé mais il s’en foutait.

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Il veut pas que je me mouche dans son polo ! Mais il croit vraiment que je vais me moucher dans son polo ! Beurk, c'est vraiment dégueulasse ! Mais dégueulasse de chez dégueulasse de faire ça ! " Y a que les filles sales et bourrées qui font ça. J'suis propre et pas bourrée, pas de stress ! " Je suis défoncée mais pas bourrée. Et ma mère m'a appris l'utilité d'un mouchoir. Maintenant, s'il connait des gens qui se mouchent dans leurs habits, c'est son problème et clairement pas le mien. Brrr, ça m'écoeure rien que d'y penser. Je souffle et me réintéresse à lui, aux plantes parce qu'il semble vraiment fort peu à l'aise quand on change de sujets. Ouai, je vois pas trop ce que Sienna lui trouve. Il a un physique très agréable, pas de soucis là dessus, mais ça s'arrête là. Il a l'air ennuyeux comme un caillou ! Ou c'est moi qui a des attentes bien trop élevées. Quand il s'indigne, je rigole légèrement, cachant ma bouche avec ma main. Mais mes épaules tressautent, comme une gamine de dix ans devant son nouveau crush. " Je doute que le papi là bas soit un fan de trucs qui se fument " Soufflais-je en riant légèrement. Moi non plus, j'suis pas trop fan des trucs qui se fument. Ça met trop de temps à agir et c'est franchement pas cool. J'aime bien planer comme je plane là. C'est drôle. Dangereux quand je vais reprendre la voiture mais super drôle ! Je l'écoute et tente de noter mentalement ses conseils. " Okay okay... " Dans deux minutes j'ai déjà tout oublié, tel un poisson rouge qui fait le tour de son bocale et hop, tout oublié ! " Je pense que tu devrais me donner ton numéro au cas où j'ai une question d'urgence maximale " Ça pourrait être une très bonne technique de drague mais non, j'ai pas la tête à ça. Chaud, froid, chaud, froid. Je saute du coq à l'âne et quand il me questionne sur mes consommations personnelles, je fronce les sourcils. " Tu veux pas mon numéro de sécurité sociale non plus ? C'est la fatigue " Oui, bien sûr. S'il s'approche un peu plus de moi, il verra que la fatigue ça attaque gravement les globes occulaires. Mais je lui dirais rien, je trouverais une excuse. Il est bien capable de tout balancer à ma soeur ou à Sienna...

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Andrea & Paris

« C’était une façon de parler pour te dire que j’avais juste pas envie que tu viennes chialer dans mes bras » leva-t-il les yeux en l’air en manquant de grogner. Si Andrea ne lisait pas entre les lignes, ils allaient être toujours sur deux planètes différentes. En même temps, il s’en foutait bien, il n’était pas certain de la revoir avant la prochaine réunion des Dunster -et encore, il n’était pas forcé de lui parler. Voilà, à nouveau, monsieur je suis un sauvage mais je me soigne, prévoyait de rester dans son coin. Les femmes, soit il les mettait dans son lit, soit il s’en tenait éloigné. Remarquez, il tenait tout le monde plus ou moins éloigné de lui mais c’était une habitude : la peur d’être trahi ou d’être déçu le poussait à rester cet homme solitaire et indépendant. « Vaut mieux pas se fier aux apparences »haussa-t-il des épaules avant qu’elle ne lui demande son numéro au cas où, elle aurait un problème de plante. « Google existe pour éclairer tes lanternes » lui dit-il dans un premier temps avant de songer que Leanne allait lui faire une tête au carré si jamais elle venait se plaindre de son meilleur ami trop méchant. Du coup, il soupira et lui tendit son numéro de téléphone en essayant de lâcher un sourire au passage mais le comportement d’Andrea était trop étrange. « Ben putain, si la fatigue te met dans un état pareil, je ne veux même pas savoir comment tu es quand tu pètes la forme » lâcha-t-il avec ironie. Après tout, qu’elle fume, qu’elle se drogue ou qu’elle snif de la colle, ce n’était pas son problème. La vie des autres ne l’intéressait nullement. « Donc t’es ami avec Sienna, c’est ça ? »

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Ouuuh, il est sec quand il parle, il me lance des pics et moi, je l'écoute sans bouger, sans rien dire. Intéressant le coco. On ne doit vraiment pas s'ennuyer avec lui. Je lève mes mains pour montrer que je m'excuse. " Ça vaaaa, t'excite pas. Tu fais peur à la gamine là haut à grogner comme un ours " Lançais-je en lui lançant un regard noir. J'abuse juste un petit peu mais qu'est-ce qu'il est bizarre ! Gentil une minute et désagréable la seconde qui suit. ouaw ! Faut réussi à suivre et ça, je peux pas, c'est trop compliqué pour moi. Je suis venue achetée des plantes et je me retrouve face à un homme des cavernes quoi. J'suis méchante, j'étais bien contente qu'il m'aide il y a encore quelques minutes... C'est juste qu'il passe du coq à l'âne niveau sentiment et ça, c'est pas bien. Et s'il était bipolaire, qu'il allait me kidnapper et me vendre aux russes ? Avec ma jambe en plastique, pas sûre que je vaille grand chose mais bon... Face à lui et sa carrure massive, je n'avais absolument aucune chance ! Merde ! En tout cas, il n'a pas tord quand il dit qu'il ne faut pas se fier aux apparences parce que je suis une droguée à l'oxycodone mais je passe juste pour une nana très joyeuse. Quelle tristesse ! Je fronce les sourcils quand il me dit qu'il y a google pour ce genre de choses. " Et si je sais pas me servir de google ? " Je demande ça comme ça. tout le monde sait se servir de Google. J'ai eu du mal à m'adapter à tout ça en arrivant en Amérique mais j'avais fini par gérer. J'avais du mal à trouver quelques mots de temps à autre, j'étais perdue niveau expression mais c'était une autre histoire. Quand il me tend son numéro, je souris largement. " Promis, je t'appellerais qu'en cas d'extrème urgence ! " Pas qu'il croit que c'est un moyen détourné pour avoir son numéro. Il ne m'intéresse pas, il est pour ma copine de la vie ! Enfin, ça c'est que j'aimerais bien. " Et tu m'as pas vu en forme, après avoir bu du jus d'orange " Je ris légèrement et lui tire la langue, une fois encore. À vrai dire, je suis plutôt calme en temps normal... " Oui c'est ma meilleure amie. Elle est vraiment merveilleuse comme nana. Super fidèle en amitié comme en amour, un très bon parti, vice-présidente de la maison... La totale quoi " Et je pouvais dépeindre le portrait idyllique de ma SiennSienn d'amour pendant encore des heures. " Pourquoi ? Elle occupe ton esprit autant que tu occupes le sien ? " Demandais-je nonchalamment. Elle va me tuer... Mais bon, au moins comme ça pas de soucis et s'ils se kiffent, qu'ils se sautent dessus qu'on en parle plus !

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Andrea & Paris

« Mais je grogne.. »commença-t-il avant de s’interrompre et d’hausser les épaules. Oui, Paris était un ours mal luné la plupart du temps. C’est juste qu’il ne supportait pas des masses les rapports sociaux car il ne savait jamais quoi dire pour intéresser les autres. Son truc, c’était l’action pas la parlotte. Cela ne signifiait pas qu’il était ramolli du cerveau genre : beau-gosse plein de muscle, tout dans le slip et rien dans la caboche. Non, cet apollon avait l’un des QI les plus élevés du monde mais justement, il ne savait pas vraiment s’en servir en société. Mettez le devant une équation mathématique, parlez-lui de botaniques, d’étoiles ou même de données scientifiques et là, il pouvait parler durant des heures… Demandez-lui de réconforter quelqu’un ou simplement de se montrer agréable avec une inconnue et là… c’était le blackout total d’assuré. Un peu à la « erreur fatale, le programme va être arrêté ». Peut-être pouvait-il faire un petit effort avec Andrea même si elle était assez perturbante à être aussi enjouée. Ce n’était pas naturel. Les gens n’étaient pas aussi « à fond la caisse ». « Tu sais vraiment pas te servir de google ou tu me charries ? » lui demanda-t-il en arquant un sourcil avant de rendre les armes et de lui tendre son numéro de téléphone. « J’en doute pas ! » rétorqua-t-il avec un léger sourire mais qu’avait-il fait en lui parlant de Sienna ?! Une grosse connerie.

« C’est une amie, rien qu’une amie… Je m’inquiète juste pour elle. En ce moment, c’est pas vraiment évident entre nous »marmonna-t-il. Comment lui dire qu’il avait mis un vent sans le vouloir à sa meilleure amie parce qu’il était en couple et heureux de l’être. « Mais tu as raison, elle est vraiment extra ! » crut-il bon de signaler. En même temps, il n’allait pas dire le contraire, Sienna était une personne qu’il respectait et appréciait énormément. « Vous vous êtes rencontrées comment ? »lui demanda-t-il en essayant de faire un effort pour se sociabiliser.

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