Ornella ❖ Shooping en famille ou pas...

COMME UN AIR DE FAMILLE NON ?
— with Ornella Montgomery

Ton fils avait eu l’envie de faire une petite sortie au centre commercial, tu savais parfaitement la raison parce qu’il était ton portrait craché. Comme toi à son âge, il avait envie de se rendre dans le magasin de jeux vidéos afin de pouvoir tester les nouveautés actuelles et tu ne pouvais pas l’en blâmer parce que c’était un garçon intelligent, d’une gentillesse rare. Tu te demandais parfois si c’était vraiment ton fils des fois parce que c’était vraiment un cadeau du Ciel. Tu l’aimais profondément ton fils et rien ni personne ne viendrait s’immiscer dans vos vies. Tu ferais tout ce qui était en ton pouvoir pour empêcher qu’on fasse du mal à ton fils… Tu savais également qu’il avait un peu de mal à l’école parce que les autres enfants le terrorisaient à cause de ses convictions religieuses mais tu lui avais appris à être fort, à toujours accepter qu’il y ait des brutes en ce bas monde sauf qu’il ne pouvait pas toujours répliquer sous peine d’être lui-même puni. Cet enfant de 6 ans et demi comprenait tellement bien les choses. Tu étais fier de lui, c’était pour cette raison que tu ne lui refusais rien du tout surtout que tu en avais pleinement les moyens… Ce n’était pas parce que tu étais le fils du dernier Chef d’état major de l’US Air Force mais parce que tu étais persévérant dans tout ce que tu entreprenais que tu réussissais aussi bien dans ta vie. Tu avais su rebondir comme il le fallait à la mort de la femme de tes rêves… Quoiqu’aujourd’hui, tu te demandais si tu l’aimais encore ta défunte épouse parce que depuis quelques jours, tu ne cessais de penser à une femme et cela te perturbait énormément… Cette jeune femme avait une chevelure blonde, elle allait voir la même psychologue que toi mais jamais encore son image ne s’était à ce point immiscée dans ton esprit. Il fallait que tu cesses de penser à Ornella parce que tu n’arriverais pas encore à dormir cette nuit sauf qu’en arrivant au centre commercial, tu tombais sur la jeune femme et là ton visage s’empourpra mais tu parvins à le masquer assez vite derrière un sourire radieux. « Bonjour Ornella, tu vas bien ? » demandas-tu avec ce sourire pour masquer ta gêne de te retrouver en compagnie de la fille qui te tourmentait l’esprit en ce moment. Ton fils lui était encore plus radieux vu qu’il voulait immédiatement sauter dans les bras de la jeune femme. « On se calme Russell, tu vas faire peur à Ornella comme ça. ». Tu taquinais ton fils mais en fait tu regardais la jeune femme en disant ça.

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Stuart & Ornella

Bon aujourd'hui je n'avais rien à faire de si spéciale, je n'avais pas mon entraînement de danse et puis j'avais bien étudier, assez longtemps même. Je n'étais pas sûre de quoi faire, j'avais appeler ma soeur mais elle était occuper malheureusement alors je décide finalement d'aller faire un peu les boutiques, pourquoi pas après tout. D'autant plus que je n'avais pas eu forcément le temps ces temps-ci puis je n'avais besoin de personne pour faire les magasins, j'avais le besoin d'être un moment seule. C'est ainsi que j'allais de boutique en boutique au centre commercial immense de Cambridge. Cela change de Boston, j'avais déjà fait le tour de ce centre commercial. Du coup, je trouvais de belles fringues et de beaux sous vêtements, je ne suis pas une Cabot pour rien. Me promenant avec quelques sacs en main, mes nouveaux achats, je tombais nez à nez sur Stuart. Tiens, ça faisait un moment, depuis la patinoire en vérité avec son fils, il est si mignon avec moi, trop adorable j'avais chaque fois envie de le prendre dans mes bras comme mon propre fils. J'affiche un sourire radieux aux lèvres à Stuart. « Bonjour Stuart. Je vais bien et toi? » Relativement bien, on peux dire que ça va mieux en le voyant, ça me fait très plaisir de le voir, puis faut dire que ça change de la salle d'attente du psy. Russell commençait à s'agiter et s'approcher de moi alors je le prends immédiatement dans mes bras sans chercher à comprendre, lui déposant un bisou sur la joue. Son père lui demande de se calmer, mais ça ne me gêne pas au contraire, j'affiche un sourire amusé en regardant Stuart. « Ne t'en fais pas, ça ne me dérange pas du tout. J'aime beaucoup cet enfant et il ne me fais pas peur. » Je souriais à Russell qui voulais déjà que je le pose alors c'est ce que je fis. Soudain, tous les regards se portèrent sur nous, j'étais assez gênée des regards des autres qui se disaient tous que nous étions une famille unie alors que ça n'a rien à voir... J'eus un moment de gêne et de silence, mais je me repris aussitôt pour ne rien laisser paraître. « Sinon, tu fais les boutiques toi aussi? Pour ton fils et toi? » Je trouvais ça très mignon et courageux en tant que père célibataire de s'occuper de son fils et d'en prendre soin, beaucoup auraient fuit les responsabilités à cette solitude en élevant un fils, mais il a su rester fort malgré tout.

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COMME UN AIR DE FAMILLE NON ?
— with Ornella Montgomery

Une séance shopping entre père et fils, c’était ce que tu avais prévu pour la journée et comme Russell avait été très sage cette semaine, il travaillait bien à l’école et tout alors tu lui avais promis que vous iriez ensemble acheter des jeux vidéos et autres petites babioles qu’il affectionnait tant. Tu étais heureux de le voir aussi épanoui alors que l’année dernière, il était encore très renfermé et il ne parlait que très peu voire même pas du tout des fois. Il ne parlait qu’avec lui, quant aux gens qu’il rencontrait et ce même si c’étaient des membres de la famille, il ne pipait un seul mot. Cela t’attristait tellement mais aujourd’hui tout allait mieux dans le meilleur des mondes. Enfin peut-être pas ! Qu’importe vous veniez à peine d’arriver au centre commercial que vous tombiez sur la jolie blondinette avec laquelle vous aviez passé du temps. Tu ne t’attendais tellement pas à la voir mais tu étais heureux surtout que tu sentais que quelque chose t’unissait avec Ornella et tu aimerais la connaître un peu mieux. Sauf que le souvenir de ta défunte épouse ne cessait de t’empêcher de faire ce genre de gestes. Qu’importe tu lui demandais comment elle allait avant de t’excuser du comportement de ton fils qui réclamait directement les bras de la jeune femme. « Il est adorable, c’est vrai. Mais il peut se muer en petit diablotin comme tout enfant mignon » ironisas-tu avant de rire légèrement puis tu t’attendris devant cette image de la jeune femme avec ton enfant dans ses bras. Une image d’une famille unie et heureuse donc cela te gênait et tu remarquais que tu n’étais pas seul… « Oui on est venus faire quelques achats comme toi d’ailleurs. Donc si tu veux, tu peux te joindre à nous ou bien on peut se joindre à toi. Ça pourrait être sympa et je crois que ce petit monstre ne voudra plus te lâcher. ». En effet, Russell se blottissait dans les bras d’Ornella et il allait être difficile de le déloger de là. Vous alliez devoir faire vos emplettes ensemble… En fait, tu aimerais plus que tout qu’elle dise oui mais tu ne comptais pas la forcer.

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Stuart & Orlane

Je n'avais pas imaginer croiser Stuart et son fils en venant ici, mais ça me fait plaisir de les revoir. Ils sont si mignons tous les deux et c'est adorable de la part de Russell de venir me sauter directement dans les bras, comme si on se connais depuis des années et que si j'étais sa mère même. Ceci dit, ça me fait tellement plaisir. Stuart dit qu'il peux se comporter en véritable diablotin, mais comme tous les enfants, je pouvais être un petit démon moi aussi quand je le voulais étant petite, je souris. « Je n'arrive même pas à te croire. Hein, Russell tu es un vrai ange? » Je lui dépose un baiser sur sa joue et il rigole, le petit ange. Il voulais que je le repose au sol alors c'est ce que je fis. J'avais vu tous les regards braquaient sur nous, comme si nous étions une famille, mais au final je m'en fiche, bien qu'au début c'était gênant. C'est là que Stuart me propose de se joindre à eux alors je réponds sans réfléchis une seconde. « C'est avec grand plaisir que j'accepte volontiers. Ça tombe bien, je ne veux plus vous lâcher, enfin le lâcher non plus. » J'affiche un sourire amusé tout en faisant des chatouilles à Russell qui riais aux éclats, j'aime voir ce sourire à ses lèvres. Jusqu'à ce qu'un appel à l'aide me fit sursauter, je me retourne et vois une femme s'agiter et cirer à l'aide pour venir secourir une vieille dame à ses côtés qui s'étouffais.

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