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 :: Corbeille :: Archives 2012-2019

Solvan ♦ I feel like a dead man

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- Il feel like a dead man -
Solveig et Andrew
Des voix s'élevaient petit à petit et le jeune Prince commençait peu à peu à les distinguer même s'il n'entendait pas encore tout, néanmoins il sentait l'envie d'ouvrir ses yeux mais il y avait comme une sorte de blocage qui l'empêchait de faire le moindre geste qui lui coûterait beaucoup au final… Sauf qu'il avait l'obligation d'ouvrir les yeux, alors d'une grosse inspiration afin de se donner de la force, il ouvrit les yeux mais pour l'heure tout était flou encore. Il entendit des voix qui s'exclamaient comme si elles étaient soulagées de le voir ouvrir les yeux même si ce n'était pas encore définitif. Que lui était-il arrivé ? Le jeune Prince l'ignorait encore parce qu'il semblait encore être dans les vapes comme on dit mais il sentait que ses souvenirs reviendraient à la charge une fois qu'il aurait réellement récupéré. Votre Altesse, m'entendez-vous ? demandait une personne qui devait être un docteur alors Andrew répondit faiblement : " Oui… Je vous entends ". C'était certes une voix faible mais on pourrait presque contraster cette voix avec celle de Dark Vador, le jour de son réveil à la fin de la Revanche des Siths. " Que fais-je en ces lieux ? ". A sa question, le docteur s'était mis à déglutir avant de répondre en donnant toutes les explications qu'il pouvait donner au Prince, qui demanda par la suite de faire de venir une personne de sa sécurité ainsi que son majordome Klein. Ceux-ci accoururent aussitôt, heureux de voir que leur Prince était réveillé après cinq jours de coma. Ils lui apprirent que sa meilleure amie Solveig était dans le couloir, elle avait passé quelques heures à son chevet à espérer qu'il se réveille. Il sourit faiblement avant de demander à ce qu'on la fasse entrer dans la pièce pour qu'il puisse la remercier d'être là pour lui.
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L'impression qu'elle étouffe, la jeune rousse avait déjà eu cette impression, quand elle avait perdue sa mère, quand tout s'était écroulé autour d'elle alors que le bip régulier de la machine c'était arrêtée. L'ancienne présidente Cabot avait eu ce sms alarmant, presque trop alarmant alors qu'elle rentrait à la galerie. Elle en avait fait tombé son sac de voyage, et avait affolé Peluche. Elle avait réussi à garder maladroitement son téléphone dans ses mains, serrant maladroitement l'objet d'une telle force qu'elle aurait pu le briser. Mais elle s'était calmée, avait laissé passer la nuit, une nuit sans dormir, sans fermer l'oeil à se tourner, se retourner, à fixer le plafond sans réel but. Elle avait aussi songé à appeler Dean mais elle ne voulait pas le réveiller. Elle ne voulait pas le déranger mais elle aurait peut-être dû. Le lendemain matin, elle avait appelé un taxi pour qu'il l'emmène au MA General Hospital. Lorsqu'elle arrivait devant l'imposant bâtiment, elle sentait son coeur qui s'affolait et elle prenait le temps de s'installer sur un banc pour respirer Respire Solveig, tout va bien se passer. Ce n'est pas parce que tu entres dans un hôpital que la personne va forcément mourir. Elle se dirigeait alors vers l'étage qui lui avait été indiqué dans le sms et quand elle arrivait dans le couloir, elle eût une nouvelle fois besoin de s'asseoir. Elle aperçut Klein, le majordome de son meilleur ami, qui venait à sa rencontre et elle arrivait malgré tout à balbutier quelques mots, lui demandant entre autre de la laisser entrer. Elle voyait l'homme d'un âge assez avancé qui allait informer la sécurité et elle se levait, respirait un grand coup et s'avançait devant les hommes de la sécurité pour se présenter, leur donnant comme à l'accoutumée sa carte d'identité avant d'entrer dans la chambre une nouvelle fois, la dernière fois qu'elle était venue, c'était hier et il dormait encore et toujours. Lorsqu'elle franchit le seuil de la porte, elle fut prise de nausées. Et elle tentait de faire passer cela mais sans grande conviction, elle devait être blanche comme un linge mais qu'importe. Elle s'installait aux côtés d'Andrew et lui prit doucement la main « Hey... Tu m'as fait peur.. » Et elle se mit à pleurer, des torrents de larmes déferlaient sur ses joues et elle restait la, silencieuse, paniquée, seul le bruit de ses sanglots brisait le silence pesant de la pièce et des machines.
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Solveig et Andrew
Mourir… Ce mot était peu plaisant quand on l’entendait mais parfois il valait mieux mourir que rester entre la vie et la mort parce que cela faisait bien plus souffrir les êtres qui étaient chers. Ceux-ci espéraient parfois la Lune alors qu’ils savaient que la personne qu’ils venaient voir ne se réveillerait jamais, du moins celle-ci ne serait plus jamais la même. Le jeune Prince était au fait de tout cela puisqu’il avait déjà connu le coma et l’après-coma, il avait radicalement changé. Sauf qu’il pressentait que son nouveau coma avait eu bien plus d’impact que le précédent… Non pas que sa mémoire avait été altérée mais plutôt parce qu’il ne se sentait plus comme le jeune Prince sûr de lui comme avant. C’était comme si on venait de lui retirer toute son identité à cause d’une seule balle qui s’était logée dans sa poitrine non loin de son cœur. Plus les secondes passaient alors qu’il était réveillé maintenant, plus il se remémorait de ce qu’il s’était passé. Il voyait encore très nettement les coups de feux nourris, la baie vitrée de son bureau complètement détruite, ses hommes qui tombaient morts à ses côtés alors que lui, il tenait encore debout… Il en tremblait presque mais une main apaisa ses tremblements alors il tourna rapidement la tête pour voir sa meilleure amie en larmes, blanche comme un linge… Il connaissait la phobie de la jeune femme et la voir aussi mal détruisait le jeune homme qui tenta de se relever légèrement mais c’était un effort inutile puisque la douleur se réveillait. « Aiiie » murmura-t-il légèrement tout en grimaçant avant de prendre son courage à deux mains, puis il se leva vraiment pour prendre la jeune femme dans ses bras. « Je suis désolé… Ne pleure plus, je suis là maintenant. ». Elle faisait vraiment de la peine à voir. Sa meilleure amie était l’une des personnes les plus importantes dans sa vie, il ne pourrait jamais vivre sans elle. Leur amitié était née d’une liaison interdite mais elle s’était renforcée au fil du temps jusqu’à en devenir quelque chose de difficile à briser.
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Elle ne supportait clairement pas la sensation qui l'envahissait. Cette sensation qu'elle avait quand elle passait les portes vitrées d'un hôpital. Son coeur qui se serrait, les larmes qui lui montaient aux yeux quand ses pas foulaient le sol du centre hospitalier. Il y avait tant de choses, tant de mots pour dire à quel point elle se sentait mal, qu'elle manquait de tomber un bon nombre de fois, ce qui expliquait pourquoi elle était autant collée aux murs et pourquoi elle se tenait à la rembarde pour éviter de s'effondrer. Si on ajoute cela au fait qu'elle n'avait pas dormi depuis trois jours, on aurait pu vouloir l'interner de force pour qu'elle dorme. Mais non, elle n'avait pas besoin de cela, elle avait juste besoin de se retrouver, seule avec elle-même ou alors dans les bras de celui qu'elle considère l'homme de sa vie. La, elle se sentirait bien. Mais non, actuellement, la jeune rousse se trouve dans ces couloirs qu'elle trouve tellement lugubre qu'elle serait capable de refaire la peinture d'elle-même. La rouquine tentait de lutter entre la tristesse et la crise de panique qui menaçait d'arriver alors qu'elle était en train de monter les escaliers. Elle soupirait, se réapprenait à respirer convenablement et elle s'installait sur une chaise avant de pouvoir se retrouver dans la chambre d'Andrew, le regardant quelques secondes sur le pas de la porte, jouant avec ses doigts, paniquée. Puis elle s'installait à ses côtés et elle se mit à pleurer, elle s'en fichait de toutes façons, il semblait encore endormi. Apaisé. Elle se laissait aller, les larmes, la crise qui menaçait d'exploser, elle la laissait sortir, parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement. Elle ouvrait subitement les yeux quand elle l'entendit et elle sentit son coeur qui se serrait alors qu'il la serrait dans ses bras. « Pardon.. Pardon de pleurer comme ça... &raquo Et elle le serrait sans vraiment le faire de peur de lui faire mal. Lorsqu'il s'excusait, elle serrait doucement la mâchoire et passer une main rassurante dans son dos « Ne t'excuse pas... Je suis la aussi. J'ai juste eu très peur.. &raquo Elle le faisait se rallonger et elle le regardait « Je peux..? » Même si ça paraîtrait bizarre, et très ambigu elle avait juste besoin de s'allonger un peu.
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Solveig & Andrew
Plus jamais il ne voudrait revenir ce genre de situations mais il savait mieux que personne que c’était juste impossible. Il était dans un milieu barbare où tout le monde était avide de pouvoir et surtout d’argent, or le Prince était devenu l’une des personnes les plus riches du moment grâce aux ventes de jets privés de son entreprise qui ne cessaient de monter en flèche, son écurie florissante et victorieuse au possible et ses autres filiales. A Boston, le Prince d’Angleterre avait pratiquement pris possession de tout, mettant des actions un peu partout que ce soit hôtel, restaurant de luxe et tout autre, il y plaçait un capital assez important et comment dire… Cela lui permettait de glaner encore plus d’argent et donc, il allait s’en dire que des personnes convoitaient ce qu’il possédait. Du moins c’était la première des théories, la deuxième était certainement la plus plausible. En effet pour qu’on l’attaque au sein même de son entreprise, il fallait que ça soit pour empêcher le lancement d’un projet. Or le projet le plus important mais aussi le plus secret de la société, c’était le drone de combat « Cosmo 0 ». Seuls les trois plus importantes armées de l’air du monde étaient au courant de ce projet ainsi que les membres du conseil d’administration d’Arunthia Aviation… Mais le traître à la solde des gens qui voulaient attenter à sa vie, avait découvert cette poule aux œufs d’or alors il avait déclenché tout ça… Dégoûté, Andrew n’avait qu’une envie… Retrouver ces types et en finir une bonne fois pour toutes ! Sauf que ce n’était pas le moment, sa meilleure amie était là dans sa chambre et elle était dans un état qui le rendait tellement triste. Il la connaissait très forte et tout mais il connaissait aussi sa phobie des hôpitaux et ça le faisait chier de la voir dans cet état. Alors il la serra tendrement dans ses bras malgré la douleur qu’il ressentit dès lors qu’il avait tenté de se relever un peu. « C’est normal de pleurer alors ne t’excuses pas » murmura-t-il tout en lui offrant une tendre étreinte amicale avant de se mettre aussi à débiter des excuses. Sa main qui lui caressait gentiment le dos l’apaisa aussitôt. Il ne savait tellement pas quoi dire quand elle lui fit savoir qu’elle avait eu très peur… Tous ses proches avaient du être dans un état en apprenant son état critique. Et alors qu’il se rallongeait doucement, elle demandait l’autorisation de se poser avec lui. « Bien sûr. Viens ! ». Il lui tendit la main pour qu’elle vienne s’allonger à ses côtés et ainsi ils pourraient rester tranquillement à discuter.
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Je ne m'étais jamais sentie aussi mal qu'aujourd'hui. Enfin si, une fois quand ma mère avait été admise à l'hôpital et que j'avais veillé à son chevet jusqu'à ce qu'elle rende son dernier souffle. J'avais eu peur pour elle pendant un long moment, mais je ne m'en voulais pas, j'avais été la pour elle jusqu'à la fin. Mais je m'en voudrais toujours de ne pas lui avoir dit d'aller voir un médecin. Et j'espérais que mon père ne m'avait pas suivi dans cet hôpital, je m'en voudrais que quelqu'un mette encore Drew en danger. Et j'étais persuadée que mon père en serait capable. Je devrais peut-être lui en parler un jour, pour savoir s'il sait d'autre chose sur lui. Peut-être mais pour le moment, ce n'était pas le but. Aujourd'hui, j'étais la, avec lui dans cette chambre, en train de calmer cette crise d'angoisse qui me prenait. J'aurais tout fait pour que Dean soit là pour me calmer. Il était la quand j'en faisais en pleine nuit, mais la, il n'était pas la. Je voyais bien qu'Andrew tentait de me réconforter du mieux qu'il le pouvait. Et il fallait se dire que je me sentais en sécurité dans ses bras. Moi qui ne voulait quasiment plus sortir toute seule. J'avais fait un immense effort. Même pour aller en cours c'était compliqué mais j'y arrivais partiellement. « Si ... Je ne devrais pas pleurer c'est toi qui a mal. C'est toi qui est mal et c'est moi qui pleure, je suis tellement triste pour toi et cette crise d'angoisse qui a débarqué quand il ne faut pas... » Je ferme les yeux dans ses bras et j'ai envie de me blottir contre lui. Pour qu'il me réconforte, en tout bien tout honneur évidemment. Et lorsqu'il accepte, je souris et essuie mes larmes avant de venir me blottir contre lui. Je suis épuisée. Je ne dors quasiment plus la nuit. « Dis moi si cela te fait mal... » Et je dépose doucement ma tête contre son torse. Je ne sais pas de quoi lui parler, j'ai peur que ma vie ne soit pas tellement intéressante. Je brise tout de même le silence d'une voix cassée « Alors... Tu penses quoi de Dean ? » Et je le regardais d'en bas, la tête toujours sur son torse, mes doigts se baladant doucement dessus.
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Solveig et Andrew
Solveig était la première personne qui soit venu le voir et cela contentait le jeune Prince, le fait de savoir que c’était sa meilleure amie qui soit là pour son réveil. Sauf que même s’il savait qu’elle ne serait pas bien du tout, c’était assez dur de la voir dans cet état et le pire c’était qu’il ne pouvait rien faire pour l’aider. Elle qui essayait tant bien que mal de paraître très forte et tout, elle craquait littéralement. Désormais il allait tout faire pour éviter ce genre de situations qui avaient failli lui coûter la vie. « Je ne t’en voudrais jamais de pleurer, c’est normal. Tu as eu peur pour moi… Mais tout va bien maintenant, je suis tellement désolé de t’avoir fait subir ça » dit-il d’une voix douce avant d’accepter à ce qu’elle vienne s’installer à ses côtés. Elle le fit aussitôt tout en se blottissant contre lui en tout bien tout honneur. De toute façon, il n’y avait rien d’ambigu entre eux, c’était une amitié très forte et en quelques mois, elle avait pris une importance incroyable pour lui. « Non ça va, restes comme ça » la rassura-t-il alors qu’elle venait à poser sa tête contre son corse et il lui faisait des papouilles toutes gentilles afin de la réconforter au mieux de ce qu’il pouvait actuellement. A un moment donné, elle brisa le silence qui était venu s’installer… Sa question ne l’étonnait pas vraiment, de toute façon, il savait que tôt ou tard ils allaient parler de ça : de son couple avec Dean. Il lui adressa un tendre sourire avant de répondre d’une voix un peu cassée : « Je ne sais pas s’il te l’a dit mais il était comme mon mentor à la Winthrop House donc je l’aime bien. C’est un super gars. Et je suis content de savoir que ma meilleure amie sort avec lui. Tout ce que je veux c’est que tu sois heureuse. ». Il venait d’ajouter cette phrase en lui caressant doucement la joue. « Depuis quand vous êtes ensemble tous les deux ? »[/quote]
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Même si je ne supportais pas les hôpitaux, je ne pouvais pas laisser Andrew tout seul dans cette chambre d'hôpital. Peut-être qu'un jour, je finirais dedans à force de voir mon aversion qui augmentait quand je foulais les couloirs de l'hôpital. Mais aujourd'hui, je n'avais ni fait de crises de paniques, ni de malaises, j'avais réussi tant bien que mal à me retrouver dans la chambre de mon meilleur ami sans encombres. Même si je m'étais mise à pleurer en arrivant, j'avais besoin d'évacuer tout cela, la pression que je m'infligeais à moi-même. « Tu n'y es pour rien... Je ne t'en veux pas, tu le sais très bien. » Et contre lui, elle semblait retrouver un semblant de confiance, une espèce de sentiment de bien-être se baladait dans le coeur et le corps de la jeune fille, il savait comment la rassurait en lui faisant des papouilles et elle le remerciait intérieurement de la rassurer du mieux qu'il le pouvait, la sur son lit d'hôpital. Mais Solveig n'était pas Solveig si elle ne parlait pas, alors elle abordait un sujet qui lui tenait à coeur. Dean. Elle se doutait qu'il était persuadé qu'elle parlerait de cela, mais elle avait besoin de lui en parler. De parler de l'homme qui partageait sa vie « Et ne t'inquiète pas pour cela, il me rend plus heureuse que tu ne te l'imagines. » Elle mettait de côté les disputes qu'ils avaient pu avoir et se contentait de lui dire qu'elle était heureuse, même si parfois, elle pensait que le bonheur à ses côtés étaient surfaits. Lorsque la main d'Andrew s'attardait sur sa joue, elle souriait avant de répondre à sa question « On est ensemble depuis peu de temps.. Le 20 décembre.. C'est pour cela que je n'en ai pas parlé avant, j'avais peur que cela me porte préjudice. »
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