Je t'ai dans la peau, mais cela m'est interdit.

Ce matin comme tous les jours de la semaine je suis à l'université d'Harvard pour enseigner le sport, un boulot qui me plaît fortement un boulot qui me prend du temps, mais moi je fais partie des chanceux qui aiment son métier. Ce matin avant de partir en cours comme à mon habitude dans mon grand appartement j'ai pris une bonne douche puis j'ai ensuite pris le petit-déjeuner, attention le petit-déjeuner chez moi c'est seulement une tasse de café bon ce n'est pas vraiment un petit-déjeuner, le matin et le midi je ne mange pas je n'ai jamais faim même s'il parait que le petit-déjeuner et le repas le plus important de la journée moi j'arrive à m'en passer. Avant de partir de mon appartement je fume une cigarette qui me permet de me détendre je suis qu'elle qu'un de nerveux j'ai besoin de ma dose de cigarette avant de commencer la journée de travail. Après deux heures de sport non stop avec mes élèves je prends qu'elle que minutes dans mon bureau pour boire une tasse de café que ma collègue Bianca m'avais gentiment déposé avant qu'elle ne reparte rapidement vu qu'elle avait des choses à faire, alors que souvent on prend la pose ensemble, mais bon ce n'est pas grave elle me racontera certainement la prochaine fois qu'on se verra à propos de son imprévu. Puis une personne toque à la porte je me demande bien qui ça pourrait être, vu que je n'ai pas demandé de voir l'un de mes élèves je dis avec une vois forte, mais pas désagréable d'entrer, puis-je touille mon café avec la cuillère en attendant.

Le plus dur pour moi restera de me lever le matin, je fais partie des personnes qui aiment profiter de son lit, pour dormir dans ce cas de figure. Je ne veux pas quitter mes draps pour aller m'ennuyer dans cette salle de cours. C'est une journée où je n'ai pas envie de bouger et pourtant, je dois bouger pour ne pas être plus en retard que je ne l'étais déjà, je devais me dépêcher. A moi de rendre cette journée plus intéressante. Une nouvelle journée de cours qui semble rapidement interminable. Je regarde les heures défiler en espérant voir le moment de liberté pointer le bout de son nez. Je suis ravie lorsque j'entends cette sonnerie qui me permettra de quitter cette salle et retour à la liberté. Je discutais avec quelques amies que je délaisse pour partir de mon côté. Pas pour rentrer chez moi ou aller boire un café ailleurs, mais pour me rendre du côté de la salle de sport. Les élèves ont désertés à cette heure-ci, j'ai un peu de temps devant moi pour aller le saluer. Je toque à sa porte, il ne sait pas que je devais passer, c'est en quelque sorte une surprise. Je souris en l'entendant dire d'entrer, ce que je fais Bonjour Monsieur Miller, comment allez-vous aujourd'hui? Demandais-je d'une petite voix douce, appuyée contre la porte qui claque doucement derrière moi.

J'avais besoin de me confier à Bianca, d'évacuer toute la colère que j'avais en moi, pourquoi je suis énerver ? C'est simple deux imbéciles m'ont provoqué ce matin en cours de sport, une provocation, qui sont venus aux insultes à mon égard. Les insultes je ne peux pas le supporter on peut très bien s'emporter contre moi pour x raison, mais les insultes c'est non de plus je trouve ça tout simplement gratuit d'insulter les gens comme ça, bon la pression est tout de même, redescendue quand je suis arrivé dans le bureau, je bois une gorgée de mon café j'attends, qu'il refroidit, oui je sais, c'est bizarre de boire du café froid, mais moi je l'aime ainsi.  Pour  une surprise je ne trouve pas un élève, mais une, Maia pour qui je craque en ce moment il faut dire qu'elle me plait beaucoup les petites brunes sont tout à fait mon style de fille, je la regarde en souriant, je ne suis plus énerver, je suis plutôt content, oui c'est ça je reçois de la joie à ce moment même de la voir ainsi dans mon bureau. Elle referme derrière elle la porte, je la regarde toujours le sourire aux lèvres. Et bien je vais bien merci et toi ? Que me vaut cet honneur mademoiselle ? Iankov ? Dis-je en me mordant la lèvre.

J'espérais bien le trouver dans son bureau, à cette heure-ci, je ne pense pas me tromper. Une visite surprise qui semble le ravir. Je venais d'entrer dans son bureau, m'appuyant contre la porte pour qu'elle se ferme derrière moi. Je souris en voyant le professeur tranquillement installé derrière son bureau, le sourire aux lèvres. Les formalités, je m'amuse à le vouvoyer tout en lui demandant comment il va aujourd'hui. Il a l'air en forme, il va bien et il me retourne la question De même Je vais bien aussi. Puis il me demande en quel honneur je me retrouve ici. Je hausse les épaules, le sourire scotché au coin de mes lèvres, je me décolle de la porte pour m'avancer vers lui L'envie de passer vous dire bonjour, venir aux nouvelles, vous voir Je continue à le vouvoyer, mais ça ne va pas durer longtemps je pense. Je m'arrête devant son bureau, mes yeux rivés sur lui J'espère ne pas vous déranger Je regarde son bureau, il n'avait pas l'air plongé dans le travail, donc j'imagine que non, je ne le dérange pas du tout.

Me retrouver seul avec elle me donne des pensées interdit, je pense que dans les secondes qui suivent il va se passer qu'elle que chose entre nous, je le sens depuis le temps que j'en ai envie depuis le temps que je rêve d'elle mon fantasme avec la jeune femme va bien devenir réalité. Je pense que ça va arriver sinon elle ne claquerait pas la porte derrière elle si c'est pour simplement me parler je suis donc tout, excité d'être seul avec elle je me mords la lèvre puis-je me lève de mon bureau pour être encore plus près, de la jeune étudiante. Hum est bien pas de grande nouvelle la routine quotidienne, c'est vrai qu'en ce moment ma vie n'est pas mouvementé, mais avec Maïa cela risque de changer la donne je souris doucement en la regardant puis-je lui répond à sa question.  Non pas du tout tu ne me dérange pas. Et c'est vrai je ne suis pas à fond dans le travail, je la regarde dans les yeux puis d'une main j'attire la jeune femme par la taille encore plus près de moi et je l'embrasse doucement. Oui je suis direct, mais depuis le temps que j'attends et que j'en ai l'opportunité j'en profites-en espérant que pendant ce temps-là personne n'entre dans la pièce.

Je ne sais pas ce que je venais vraiment faire ici, j'avais été poussée par l'envie de le voir. Je ne sais pas pourquoi, mais me voilà maintenant. Après avoir refermée la porte derrière moi, je pensais qu'on serait plus tranquille... mais pourquoi? J'agissais sans savoir. J'avais fait un pas vers lui, lui demandant si j'étais en train de le déranger, je me penche même pour regarder son bureau, voir s'il était en plein travail. Il s'était levé et avait rédui la distance entre nous. Je me sens bizarre. Qu'est-ce que j'étais en train de faire? Depuis le temps que je voulais voir ce moment arriver, voilà qu'il me tire d'un coup sec par la taille contre son corps. Je sens mon cœur s'affoler et ses lèvres s'emparent des miennes, doucement, mais sûrement. J'aime ça, ma main se glisse à l'arrière de sa nuque, je lui rends son doux baiser en y mettant plus de conviction, le rendant ainsi beaucoup plus langoureux. Je profite aussi de la situation pour enfin l'embrasser, l'envie est toujours là.

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