Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEveryday the same routine | PV Reagan |
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Everyday the same routine | PV Reagan |

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    ❝ROLL IT UP, LIGHT IT UP, SMOKE IT UP❞
    Might he want a joint then I want another hit. Roll it up, light it up, smoke it up, I wanna stimulate my mind so I toke it up. Can I get a hit ? Can I get a hooh!? Gimme that fat bag of weed and the brew so I can get faded, elevated. Smoke the joint down to a roach then I ate it. credit PEPPERLAND


Debout sur ma board, j’arpentais les rues du village du Summer Camp avec agilité et souplesse sans jamais perdre de ma vitesse. Le skate était vraiment une des rares choses en ce monde qui arrivait vraiment à me motiver et pour laquelle j’éprouvais un réel intérêt et pour c’était à chaque fois avec grand plaisir que je montais sur ma planche. Ce n’était donc pas très étonnant de l’avoir ramener avec moi ici. Certaines personnes ne pouvaient pas aller bien loin sans leur porte bonheur ou bien leur instrument de musique, moi c’était tout simplement ma board, avec laquelle je pouvais bien parcourir le monde en laissant tout derrière moi et sans me soucier de la direction. D’ailleurs, à ce moment là j’étais un peu dans cet état d’esprit, certes je venais tout juste de fumer et donc les effets commençaient à se faire ressentir laissant vagabonder mon esprit comme bon lui semblait, c’était à peine si je me souciais de là ou j’allais. J’étais en terre inconnu et je pouvais bien me perdre cela n’avait aucune importance, je m’en foutais totalement, beaucoup vous diront que cette mentalité collait parfaitement avec le personnage que j’étais.
Désespérément à la recherche d’un skate park j’avais comme le pressentiment que ça ne devait pas être souvent que les gens de ce bled paumé devaient recevoir des skateurs, oui à partir du moment où il n’y a pas de skate park je considère l’endroit comme étant coupé de toute civilisation, un bled paumé plus communément appelé le trou du cul du monde. Les passants me regardaient d’un air perplexe lorsque je les frôlais à bord de ma planche, savaient-ils seulement ce qu’était un skateboard ? J’avais de bonnes raisons d’en douter et pour cause, il n’y avait même pas de skate park, oui c’était le genre de truc qui me marquait. J’allais donc devoir me rabattre sur mon plan B histoire d’occuper le reste de la journée qui était à peine entamé, plan B qui était de me poser dans un coin tranquille et de m’en rouler un ou deux, voir plus…Trouver un endroit assez isolé s’avérait être un élément essentiel de mon plan, car ici comme partout je présumais que fumer de la marijuana n’était pas très bien toléré, voir même pas du tout accepté. Une interdiction que décidément je ne comprendrai jamais.

Après une bonne demie heure je me retrouvais devant un lac qui me semblait familier, en effet c’était celui où je m’étais rendu le premier jour, je me trouvais enfin à destination. Les effets de ce que j’avais fumé précédemment étaient encore présent et avaient fait en sorte que je me perde, mais finalement j’avais vaincu et tout le monde savaient qu’après l’effort venait le réconfort, le moment de se détendre et partir loin dans un autre monde était venu. M’asseyant sur l’herbe je m’adossais à un arbre pour m’abriter du vent, ainsi les conditions pour rouler étaient optimales. Sortant tout ce qu’il fallait j’entamais mon chef d’œuvre tout en marmonnant en rythme les paroles d’une chanson qui s’accordait parfaitement avec la situation actuelle  « Cos I wanna get high like a plane in the sky with the indo cloud in my brain. Where the fuck are my zig-zags and my lighters ? So I can roll it and set it on fire. » et dans un timing parfait je terminais de rouler mon joint en même temps que je finissais de fredonner l’air de ma chanson. Plutôt fier de ma création je prenais quelques secondes pour contempler mon chef d’œuvre, me demandant même s’il ne serait pas mieux d’encadrer celui là tellement il était beau et d’en rouler un autre. Réaction peut être exagérée je vous l’accorde, mais lorsqu’il s’agissait de weed il n’y avait plus rien de rationnel. M’apprêtant à allumer la chose j’apercevais des barques sur le rivage, c’est alors qu’une idée me veniat à l’esprit..Ni une ni deux je me levais, prenant soin de bien laisser ma board contre l’arbre pour ne pas la perdre, je montais à bord du mini bateau et ramer pour faire en sorte de me retrouver en plein milieu du lac. Il n’y avait personne, pas un chat, un endroit et des conditions idéales pour fumer, la seule chose que je pouvais demander en plus était un skate park. Enfin, fini de penser aux choses qui fâches, il était temps de se faire plaisir un peu et pour cela j’avais besoin de partager ce moment avec une personne, à cette pensée un nom venait directement éclairer ma lanterne. Prenant mon téléphone j’envoyais un sms à une certaine Reagan Bettley, « Yo ! Rendez-vous au lac, IT’S TIME TO GET HIIIIGH ! » si je ressentais le besoin d’avoir une partenaire pour fumer en étant poser c’était bien à elle que je pensais en premier. Bien évidemment je n’allais pas attendre qu’elle arrive pour commencer, je ne savais pas où elle était ni même si elle connaissait le chemin pour venir à moi. M’allongeant dans la barque j’allumais mon joint pour ensuite tirer quelques lattes tout en contemplant le ciel bleu qui s’offrait à moi.
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REAGAN & HAROLD


Finalement quand tu n'as pas cours, que c'est les grandes vacances, tes journées se résument à quoi ? Tu dors toute la matinée, puis tu sors, ayant pour occupation de faire bordel et de te défoncer avec tes potes, toujours la même rengaine pourtant tu ne t'en lasses même pas. Et le soir ? Tu sors. Que ce soit en soirée chez quelqu'un, en boîte, ou en soirée "improvisée" soit un "venez, on boit et on s'enfume dans la rue !". Aucun jour ne déroge à la règle, la seule chose qui change, c'est les personnes avec qui tu fais la fête, et encore, ils se connaissent un peu tous. Toujours aucune exception, il est midi passée et tu ouvres enfin les yeux. Personne dans le chalet. Une fille à côté de moi me regarde. Mais qu'est-ce qu'elle fout dans mon lit celle-là ? Et puis c'est qui d'abord ? Tu n'as aucun souvenir de la veille, mais vu le regard auquel tu as droit, elle a kiffé. Tes sourcils se froncent. « Casse-toi, putain ! » Elle te regarde, sans comprendre. Certes, tu es de mauvaise humeur, surtout lorsqu'aucun souvenir de la veille ne fait surface. Et puis, où est passé le monde ? Tu sors de ton lit, à poil, et te dirige vers la salle de bain. « Quand je serais sorti, t'auras intérêt à plus être là ! » Après avoir pris ta douche, tu retournes dans ta chambre et elle n'est plus là. Il n'y a plus une trace d'elle, comme si ce n'était qu'un rêve. Tant mieux, tu n'as pas que ça à foutre. Je finis de me préparer en enfilant un simple débardeur large, un slim noir troué et une paire de Jordan Spizike qui traînaient dans la pièce. Sans même prendre le temps de manger, j'allume une clope en tirant quelques taffes profondes dessus. J’étais consciente qu'il était formellement interdit de fumer dans le chalet mais je n'avais strictement rien à foutre. Le vibreur de mon portable m'arracha de mes pensées profondes. Je m'étonnais même à remarquer qu'on captait le réseau dans ce lieu au fin fond du cul du monde. Un message – Harold :  « Yo ! Rendez-vous au lac, IT’S TIME TO GET HIIIIGH ! » La tête toujours dans les nuages, je regarde l'heure : 14H04. Comment refuser une telle occasion, surtout que t'as besoin de la weed, t'es bientôt à court, il te reste de quoi rouler genre un joint bien chargé, c'est tout. Et où trouver un dealer dans un endroit pareil ? Harold. Mais je ne savais même pas s'il serait apte à me dépanner pendant toute l'été. En temps normal, tu prends ta bagnole et tu files directement au skate-parc. On glande au skate park, bien sûr. Refuge pour rebelles, asile pour paumés, c'était l'endroit idéal pour passer inaperçu, et ne pas se faire remarquer. Là bas, la weed circulait, les jeunes se marraient, et les flics passaient peu. Ils devraient, pourtant. Ils se feraient des couilles en or.  T'as besoin de weed, t'achètes ta weed à un skateur du parc, à qui tu n'achètes que la weed d'ailleurs, tout le reste c'est quelqu'un d'autre qui te fournit. Un gars "sérieux" on va dire, un vrai dealeur quoi. C'est comme tu dirais faire tes courses dans un supermarché pour les trucs basique et ensuite aller dans un magasin spécialisé pour le reste. Le lac ? Et où suis-je supposée de trouver ce lac ? Je m'approchait de la carte du camp accrochée au mur et l'observais avec attention. Je suivis du doit le chemin que je dois emprunter pour arriver à ma destination en essayant tant bien que mal de mémoriser les étapes. Au bout de quelques minutes, j'arrachais la carte du mur et l'emmenait avec moi. Tant pis , ils accrocheront une autre.

Au bout de plusieurs minutes de marches, j’arrivais enfin à ce foutu lac. Je jetais un coup d’œil autour de moi, aucun signe d'Harold. Une planche de skate adossée au mur attira mon attention et confirmait la présence de la personne désirée. Des cercles de fumée dégagés d'une barque au loin m’arrachèrent un sourire au coin des lèvres. Je montais sur un petit rocher au bord du lac et m’écriai d'un ton autoritaire et semi amusé : « Bordel Harold ! Et je traverse à la nage moi peut-être ? Viens chercher ta princesse ! » A la vue de sa tête, je conclu qu'il planais déjà. La journée s’annonçait parfaite.
(Invité)